Filtrer
Éditeurs
Langues
Formats
Ali Ben Makhlouf
-
Ce livre décrit quelques usages de la raison dans nos sociétés.
Une "méthode thérapeutique en philosophie" nous permet d'éviter d'être enfermés dans des mots qui auraient le pouvoir magique de créer ce qu'ils nomment.
"La pensée en ses commencements", fait sa part au doute, non pas un doute qui paralyse la pensée, mais celui dont l'inquiétude qu'il suscite, demande à être apaisée. "Ne jamais perdre son sang froid" serait la formule de tous ceux qui veulent mettre leur pensée et leurs croyances à l'épreuve de la discussion, pour les réviser, les changer, les aiguiser en somme.
Penser est une activité à haut risque et en tant que pôle mental de notre personne, elle reste une denrée rare. En explorant, dans le cadre des neurosciences, les relations du cerveau à la pensée, des questions se posent : Comment caractériser une pensée qui prend son envol ? Que permettent de voir des techniques comme celle de l'imagerie par résonance magnétique ? Situer en débat public nos "doutes et controverses" est une façon de promouvoir la participation des citoyens aux questions qui les concernent tous. La controverse crible les questions jusqu'à les incorporer dans le souci commun d'une émancipation qui n'a de sens, que lorsqu'elle est amplement partagée.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Agrégé de philosophie, Ali Benmakhlouf est professeur des universités à Paris 12 Créteil Val-de-Marne, membre du comité consultatif national d'éthique et président du comité consultatif de déontologie et d'éthique de l'Institut de Recherches pour le Développement (IRD). Il compte aujourd'hui plusieurs publications à son actif, parmi lesquelles L'identité, une fable philosophique et Montaigne . -
Les textes réunis ici présentent l'art sous l'angle de la connaissance.
Il est de coutume de n'associer l'art qu'à des manifestations expressives ou émotives. Mais l'art a des fonctions multiples et aucun art n'indique sa propre limite. La complexité du réel qu'il permet de simuler fait qu'il est aussi porteur d'un véritable projet de connaissance. Quand il voit, l'oeil n'est pas innocent. Il est porté par tout ce qu'il a déjà vu et à l'aide de quoi il interprète ce qu'il voit de « nouveau ». Il y a bien sûr le regard de celui qui est exercé, artiste ou critique d'art, mais il y a aussi le regard du spectateur qui s'instruit de façon profane et qui refuse que lui soit confisqué le droit d'interpréter à son tour les images qui se déploient devant lui, pour la simple raison qu'elles entrent en composition, dans sa vie, avec celles qui l'ont déjà constitué.
C'est que l'art s'apprécie dans l'exacte mesure où il s'ajuste à nous : notre appréciation de l'art est comme l'essai que nous faisons d'un vêtement qui nous va à merveille. Plus même, l'art nous est donné pour mieux accepter la vérité, ou encore, l'art nous est donné pour exprimer de façon acceptable une vérité qui, autrement, nous serait insupportable.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Agrégé de philosophie, Ali Benmakhlouf est professeur des universités à Paris 12 Créteil Val-de-Marne, membre du comité consultatif national d'éthique et président du comité consultatif de déontologie et d'éthique de l'Institut de Recherches pour le Développement (IRD). Il compte aujourd'hui plusieurs publications à son actif, parmi lesquelles L'identité, une fable philosophique et Montaigne . -
Droit de savoir et désir de connaître (Essais)
Ali Ben Makhlouf
- DK Editions
- 18 Février 2015
- 9789954946978
Bien que ces chroniques soient autonomes, elles sont reliées par une même thématique : celle qui est relative au "pouvoir de connaître" et au "droit de savoir".
Le droit passe par le droit de savoir : si l'on veut combattre les injustices, il importe de les reconnaître, de les connaître, de hisser l'information au niveau de l'enquête, d'ouvrir le gouvernement sur la discussion pour éviter le populisme. La manière dont on déclare le droit est une façon d'aménager un cadre où la déclaration devient une réalité.
Informer, enquêter suppose observer et lire. Mais lire sans relire n'est qu'une façon de trouver ce que l'on cherchait déjà. Relire, c'est se donner le pouvoir de connaître qui va de pair avec le droit de savoir. Le monde de la littérature est un monde qui accueille toutes les réalités, car il n'abstrait pas, il ne soustrait pas, même quand il traite d'abstractions comme le grand âge et la vieillesse avec lesquels nous entretenons un rapport abstrait. Le monde de la philosophie n'est pas celui des valeurs, mais celui de leur évaluation constante : comment évaluer la valeur ? Comment conduire une pensée jusqu'à ses impasses ou ses apories ? Ces questions sont au coeur de la réflexion philosophique qui est une réflexion critique animée par le doute, un doute qui ne clôt pas les débats. La ruse d'un Socrate fut toujours d'amener son interlocuteur à savoir de lui-même ce qui ne peut être déposé de l'extérieur dans les yeux de son esprit : c'est là une vraie autorité dont l'autre mot est l'amitié.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Agrégé de philosophie, Ali Benmakhlouf est professeur des universités à Paris 12 Créteil Val-de-Marne, membre du comité consultatif national d'éthique et président du comité consultatif de déontologie et d'éthique de l'Institut de Recherches pour le Développement (IRD). Il compte aujourd'hui plusieurs publications à son actif, parmi lesquelles L'identité, une fable philosophique et Montaigne . -
Vous reprendrez bien un peu de philosophie (Essais)
Ali Ben Makhlouf
- DK Editions
- 18 Février 2015
- 9789954946961
Les textes ici rassemblés ont été prononcés à la Villa des Arts de Rabat et de Casablanca durant les années 2007/2011
Ils ont tous l'unité thématique d'interroger la place de l'homme dans la société. Certains textes se répondent. La vie, la dignité et les droits humains font partie intégrante de l'exigence démocratique. Dans un monde où la liberté semble reculer devant les craintes sécuritaires, il convient de rappeler que la liberté demeure un droit premier qui ne se déduit d'aucun autre. C'est là un des questionnements citoyens sur le printemps arabe. D'autres textes interrogent la notion de civilisation, de civilité et de justice sociale. Une troisième série de textes interroge les questions connexes de la solidarité et de la responsabilité en faisant une large part aux problèmes philosophiques que pose la jeunesse. Enfin, une réflexion historique sur « le miroir des princes » donne une indication sur les manières de gouverner en mettant au coeur de ce problème la question de la bonne foi, c'est-à-dire de la confiance. La bonne foi appelle la bonne foi, sans elle, il est difficile aux hommes d'oeuvrer collectivement.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Agrégé de philosophie, Ali Benmakhlouf est professeur des universités à Paris 12 Créteil Val-de-Marne, membre du comité consultatif national d'éthique et président du comité consultatif de déontologie et d'éthique de l'Institut de Recherches pour le Développement (IRD). Il compte aujourd'hui plusieurs publications à son actif, parmi lesquelles L'identité, une fable philosophique et Montaigne . -
Ces textes autour de l'acte de philosopher mettent Socrate en bonne place, lui pour qui la question était un désir de pensée.
La philosophie, à la fois comme compréhension du monde et comme exercice spirituel, est une quête dont la valeur est d'abord méthodique : il s'agit d'une démarche, d'une manière de voir, d'une variation des aspects sous lesquels le monde se donne à nous.
En essayant de donner des clartés sur des sujets aussi divers que la philosophie arabe - parent pauvre du système éducatif mondial - ou les complexités des sciences et des techniques d'aujourd'hui, cet ouvrage s'est lancé le défi de faire des "maquettes" d'analyse à travers des microraisonnements du type de ceux qui nous mobilisent dans notre vie quotidienne. Qu'il s'agisse du rapport aux passions et à la fragilité du corps humain ou de notre rapport au passé, cet ensemble de voix émises est aussi une manière de donner voix aux philosophes du passé, un passé qui est notre passé, c'est-à-dire l'élément où nous puisons notre présent inachevé.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Agrégé de philosophie, Ali Benmakhlouf est professeur des universités à Paris 12 Créteil Val-de-Marne, membre du comité consultatif national d'éthique et président du comité consultatif de déontologie et d'éthique de l'Institut de Recherches pour le Développement (IRD). Il compte aujourd'hui plusieurs publications à son actif, parmi lesquelles L'identité, une fable philosophique et Montaigne . -
State Estimation and Stabilization of Nonlinear Systems
Mohamed Ali Hammami, Omar Naifar, Abdellatif Ben Makhlouf
- Springer
- 6 Novembre 2023
- 9783031379703
This book presents the separation principle which is also known as the principle of separation of estimation and control and states that, under certain assumptions, the problem of designing an optimal feedback controller for a stochastic system can be solved by designing an optimal observer for the system's state, which feeds into an optimal deterministic controller for the system. Thus, the problem may be divided into two halves, which simplifies its design. In the context of deterministic linear systems, the first instance of this principle is that if a stable observer and stable state feedback are built for a linear time-invariant system (LTI system hereafter), then the combined observer and feedback are stable. The separation principle does not true for nonlinear systems in general. Another instance of the separation principle occurs in the context of linear stochastic systems, namely that an optimum state feedback controller intended to minimize a quadratic cost is optimal forthe stochastic control problem with output measurements. The ideal solution consists of a Kalman filter and a linear-quadratic regulator when both process and observation noise are Gaussian. The term for this is linear-quadratic-Gaussian control. More generally, given acceptable conditions and when the noise is a martingale (with potential leaps), a separation principle, also known as the separation principle in stochastic control, applies when the noise is a martingale (with possible jumps).