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Bruno Cortequisse
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Les dauphines de France au temps des Bourbons, 1660-1851
Bruno Cortequisse
- Perrin
- 2 Février 2023
- 9782262102845
Le destin tragique des cinq " presque reines ".Écartées de l'histoire, échappées à la narration nationale, les dauphines de France sont les grandes oubliées des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Le temps des Bourbons n'a guère retenu les noms de celles qui, par leur naissance et leur mariage, étaient destinées à devenir reines de France, mais ne le sont jamais devenues. Adulées de leur vivant, elles se sont enfoncées dans l'ombre, faute d'avoir accédé à un trône qui leur était promis, et ont accompagné la fin d'un monde qui s'est englouti avec elles.
Première des dauphines de France, Marie-Anne de Bavière (1660-1690), dite la Grande Dauphine, fut un temps l'ornement de la cour de Louis XIV. Le roi a réservé à sa belle-fille les plus grands honneurs et a voulu la traiter en " reine de substitution " après le décès précoce de son épouse, Marie-Thérèse. Mais le destin de cette Allemande à la cour de Versailles à son apogée fut bien triste. Trop sensible, trop " humaine ", elle offre le tableau d'une princesse hors de son temps à qui on aurait distribué un rôle pour lequel elle n'était pas faite et qui finit par en mourir.
La deuxième dauphine de France nous mène à la charnière des XVIIe et XVIIIe siècles. Arrivée tout enfant, Marie-Adélaïde de Savoie (1685-1712), titrée duchesse de Bourgogne par son mariage avec l'aîné des petits-fils de Louis XIV, enchante la cour par la vivacité de son esprit et son aisance à gagner les coeurs, avant de sombrer à son tour dans le tragique. Elle meurt en effet de la petite vérole (en fait, la rougeole) en 1712, six jours avant son mari, laissant un fils, le futur Louis XV.
Vingt années, c'est ce que vécut la troisième dauphine, Marie-Thérèse Raphaëlle d'Espagne (1726-1746), qui épouse le fils aîné de Louis XV. Seconde à la cour de France après la reine Marie Leszczy´nska, c'est une petite âme fragile et craintive qui décède après un an et demi de delphinat. Elle n'aura fait que passer, et elle aussi aura beaucoup souffert.
Marie-Josèphe de Saxe (1731-1767), seconde épouse de Louis de France, la remplace. Et sa vie, à son tour, est toute d'amertume et de désillusion. La " Triste Pepa ", ainsi qu'elle se surnomme, si elle ne devient pas reine, donne néanmoins naissance à trois futurs rois : Louis XVI, Louis XVIII et Charles X.
Enfin, une dernière fois, le destin s'acharne sur Marie-Thérèse de France (1778-1851), dite " Madame Royale ", future duchesse d'Angoulême. Cette " princesse du malheur " voit la fin de Versailles, l'éclatement de Révolution, avant d'être emprisonnée au Temple et de passer la plus grande partie de sa vie en exil.
Cinq vies brisées, cinq portraits de femmes qui racontent autrement la grande et petite histoire. -
La Galerie des Glaces
Bruno Cortequisse
- Perrin (réédition numérique FeniXX)
- 16 Juin 2016
- 9782262060022
Si les miroirs de la galerie des glaces du château de Versailles pouvaient restituer le film des trois siècles d'Histoire qui ont impressionné leur plaque sensible, combien de grandes heures nationales, de l'Ancien Régime à la Ve République, nous seraient-elles contées ? Lanterne magique du passé de la France, machine à fabriquer de l'Histoire et à créer du mythe, formidable théâtre de la grandeur bourbonienne, elle a servi tous les hommes, toutes les époques, tous les régimes. Démonstration la plus parfaite de la pompe et de la mécanique versaillaises, au temps du Roi Soleil, la galerie des glaces fut aussi, et d'abord, un carrefour des vanités humaines, où il importait de briller, de voir, d'être vu, de parader et de se déchirer. Si la royauté y fut chez elle, la Révolution, l'Empire et la République en ont également usé. De la Pompadour à Jackie Kennedy, de Charles Le Brun à André Malraux, du tsar Pierre Ier à Bismarck, de La Fayette à Charles de Gaulle, de Racine à Victor Hugo, de l'impératrice Eugénie à François Mitterrand, ou du Régent à Johnny Hallyday, ils ont tous été, un jour ou l'autre, "de la galerie", comme les milliers d'anonymes, qui s'y sont bousculés depuis trois siècles. Ainsi, Bruno Cortequisse nous conte-t-il ce haut lieu de l'Histoire de la France, et même de l'Europe.
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La Sainte guillotine
Bruno Cortequisse
- FeniXX réédition numérique (France-Empire)
- 25 Juin 2018
- 9782402248402
Objet-symbole, objet-fétiche, objet mythique de la Révolution française, la guillotine a servi de décor quotidien à la période sans doute la plus dramatique - et la plus exaltante - de l'histoire de France. Entourée d'un véritable culte, auréolée d'une adoration et d'une crainte quasi religieuses, elle a fait retentir le chic de son couperet à toutes les grandes heures de cette révolution dont elle est née et dont elle est devenue l'emblème ensanglanté. Louis XVI, Marie-Antoinette, Charlotte Corday, Hébert, Danton, Robespierre, Fouquier-Tinville, tant d'autres encore sont venus jusqu'à elle interpréter le dernier acte de leurs existences tumultueuses. Jamais, peut-être, aucun ouvrage n'avait permis de « vivre » avec autant de précision, de sincérité et de rigueur les ultimes moments des principaux acteurs de la grande révolution, dans leur marche vers l'échafaud. On pénètre dans l'enfer des prisons de la Terreur, on prend place sur les gradins de la salle du Tribunal révolutionnaire, on monte dans les charrettes fatales, on traverse la foule haineuse des tricoteuses et des tape-dur, enfin on gravit, marche après marche, l'escalier du « rasoir national » dressé en permanence sur la place de la Révolution. Les figures dominantes de ce vaste cauchemar côtoient sans cesse les seconds rôles, acteurs, complices ou victimes, coupables ou innocents, d'une tragédie qui les dépassait et qui les a, un à un, engloutis. Il était bon qu'un ouvrage rendît à la Révolution toute sa dimension humaine. S'il est vrai que le sang de l'Histoire sèche vite, « La Sainte Guillotine » nous rappelle justement que ce sont avant tout les hommes qui la font, des hommes qui ont été heureux, qui ont aimé, souffert et qui, s'ils n'ont pas toujours su bien vivre, ont su, du moins pour la plupart d'entre eux, bien mourir.
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Madame Louis XIV
Bruno Cortequisse
- Perrin (réédition numérique FeniXX)
- 10 Juillet 2020
- 9782262088729
Plus de trois cents ans après sa disparition, cette biographie de « Madame Louis XIV » est la première qui ait été consacrée à la reine du Grand Siècle. Il était temps que l'on raconte enfin l'épouse légitime, après avoir tant écrit sur les maîtresses. Infante d'Espagne, offerte en mariage à Louis XIV lors de la conclusion de la paix des Pyrénées, Marie-Thérèse d'Autriche, « la meilleure femme du monde », selon la princesse Palatine, partagera, durant un peu plus de vingt ans, l'existence du Roi-Soleil. Union pleine de contrastes : lui, le premier roi de la terre, elle créature effacée, humble, uniquement occupée du souci d'être agréable à son époux, auquel elle donnera six enfants, dont un seul parviendra à l'âge adulte. Constamment trompée, vite résignée à son sort, elle s'accommodera, avec une philosophie non dénuée d'humour, de la présence de Mlle de La Vallière, de Mme de Montespan, puis de Mme de Maintenon, de combien d'autres encore... Incapable de rancoeur ou d'une mauvaise action, glacée de terreur respectueuse devant Louis XIV, elle s'attirera la bienveillance de toute la Cour, gagnant la sympathie et les coeurs en se montrant attentive et complaisante à chacun. Entourée de quelques rares intimes, elle vivra isolée au milieu de la pompe versaillaise, plainte généralement, ne gagnant de Louis XIV qu'une tendresse reconnaissante. Lorsqu'elle mourut, le Roi eut ce mot qui résume tout : « C'est le seul chagrin qu'elle m'aura donné... »
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Mesdames de France
Bruno Cortequisse
- Perrin (réédition numérique FeniXX)
- Présence de l'histoire
- 10 Juillet 2020
- 9782262089115
Elles étaient huit. Nées entre 1727 et 1737, Mesdames de France, filles de Louis XV et de Marie Leczinska, devenues Mesdames Tantes sous le règne de leur neveu Louis XVI, furent les témoins et les actrices de la plupart des grands événements du XVIIIe siècle. Restées célibataires (sauf Madame Infante), elles formaient une cour au milieu de la Cour, dont elles ne cessèrent de nourrir la chronique jusqu'à l'éclatement de la Révolution. Dans ce livre excellemment documenté, plein d'un humour discret, Bernard Cortequisse fait le récit savoureux d'un monde qui finit dans l'élégance et l'éclat de ses derniers feux.