Quand les grimpeurs s'envolent, la montagne s'enflamme. La montagne, c'est-à-dire les pics, les lacets, les torrents, la neige, les aigles, nous. Nous et nos mains qui les applaudissent, nous et nos gosiers qui hurlent leurs noms, nous et notre enfance retrouvée.De René Pottier s'échappant dans le Ballon d'Alsace en 1906 à Egan Bernal se détachant dans les derniers lacets de l'Iseran en 2019, de Charly Gaul seul sous la pluie, dans les cols de la Chartreuse en 1958 à Tadej Pocagar se faisant la belle dans le col de Romme en 2022, le gratin des pentes s'en donne à coeur joie dans les pages rythmées de cet abécédaire buissonnier où les anecdotes savoureuses disputent la vedette aux étapes d'anthologie. Christian Laborde se souvient de tout et de tous, et le lecteur retrouvera ou découvrira, avec bonheur, ces coureurs singuliers qui, en juillet, n'ont qu'un désir : être seuls dans la montagne immense.
Poète, romancier, pamphlétaire, chroniqueur à La Nouvelle République des Pyrénées, journal le plus lu par les ours, Christian Laborde, quand il n'écrit pas, monte sur scène ou sur son vélo.
Un héritage permet à Julien Beausonge de quitter la région parisienne pour le Sud. Il débarque à Ossun, dans le 65. La demeure qu'il vient d'acheter est l'une des plus anciennes du village. Chaque pièce raconte l'histoire d'une famille qui, peu à peu, devient la sienne. Qu'il sillonne les chemins du Plateau de Ger, qu'il perce le secret d'une chambre close dont il a retrouvé la clé, Julien se sent revivre, renaît, marche vers son bonheur.
Un bonheur qu'il devra défendre...
Christian Laborde cette fois choisit l'abécédaire. Et, du A d'Anquetil au Z de Zaaf, du B de Louison Bobet ou de Joséphine Baker au H de Bernard Hinault, du F de Christopher Froome au P de Parasol, du R de Robic au V de Ventoux, et du V de Ventoux à celui de Vodka, le Tour passe en toutes lettres. Le Tour de France de Laborde est un roman d'aventures où le savoir et la saveur se disputent la vedette. Laborde, qui se souvient de Joseph Habierre, casseur de cailloux disputant le Tour de France en 1909, a bel et bien une mémoire d'éléphant. Il est surtout un fabuleux conteur. Les exploits, les duels, les grands cols, les paysages, les coups tordus, les abandons, les chutes, les tragédies, les larmes, les maillots, les vélos, l'accordéon, la caravane, les spectateurs, leur enthousiasme et leurs chapeaux de fortune : Laborde n'oublie rien, magnifie tout, fait le Tour de la question dans un style flamboyant. La légende des cycles brille d'un éclat neuf.
Poète, romancier, pamphlétaire, chroniqueur à La Nouvelle République des Pyrénées, journal le plus lu par les ours, Christian Laborde, quand il n'écrit pas, monte sur scène ou sur son vélo.
Ayant poussé la porte de la ferme « Les Gouttes » à Masbaraud-Mérignat, où Maria et Martial Poulidor sont métayers, Christian Laborde ressuscite l'enfance paysanne de Raymond, avec les bêtes et les arbres, les contes en occitan, et les Résistants que l'on ravitaille. Tout, dans cette enfance et ce pays, est beau et brutal, rude et merveilleux. La Creuse a donné à Raymond une force incroyable: il monte sur un vélo de fortune, et, le 2 août 1956, dans le Bol d'Or des Monédières, les disperse tous façon puzzle. Qui est donc ce coureur plus applaudi que moi, qu'on appelle La Pouliche ? demande, agacé, Louison Bobet ? C'est Raymond 1er. L'épopée vient de commencer.
Les mots savoureux d'un Laborde affûté embarquent le lecteur chez Mercier, dans le bureau d'Antonin Magne où Raymond signe, en septembre 1959, son premier contrat, dans les bosses cambrées d'un Milan-San-Remo que Poulidor transforme, le 19 mars 1961, en Milan-San-Raymond, sur les pentes surchauffées du Puy de Dôme où il rendez-vous, le 12 juillet 1964, avec la légende et Jacques Anquetil, sur le bord des routes de France où des milliers de supporters s'agglutinent pour l'acclamer, dans les lacets du Pla d'Adet où il signe, le 15 juillet 1974, à 38 ans, un de ses plus beaux exploits sur le Tour...
Poulidor by Laborde... un champion par un écrivain. Si la France était peuplée de Poulidor, elle roulerait en tête et sourirait.
Que se passe-t-il, aujourd'hui, dans notre cher et vieux pays ? Aujourd'hui, dans notre cher et vieux pays, les gros bonnets de l'agrobusiness s'acharnent sur les vaches et leur font subir un véritable calvaire. En Picardie, 1000 d'entre elles vivent incarcérées dans une ferme-usine, reliées à une trayeuse et à un méthaniseur qui transforme leurs bouses en électricité. Chez ces gens-là, la vache n'est plus un animal, juste une machine à lait, à viande, à watts.Pour dénoncer cette horreur, avec des mots qui sonnent et cognent, il fallait Christian Laborde. Un pamphlétaire et poète qui célèbre, à chaque page, la beauté des vaches. Celles de son enfance, libres dans le col du Tourmalet, présentes dans les poèmes de Rimbaud ou sur la pochette d'un disque de Pink Floyd. Les vaches, Laborde les a vues danser. Et il sait, lui, pourquoi elles regardent passer les trains.Écrit à l'encre de la colère, riche de souvenirs qui sont autant de munitions, ce livre défend les vaches et, avec elles, une civilisation menacée par la barbarie qui s'installe.Christian Laborde est écrivain et chroniqueur à La Nouvelle République des Pyrénées, journal le plus lu par les ours.
Tout commence en 1929, à Narrosse, minuscule village des Landes, où les parents d'André Darrigade sont métayers. Pour échapper à ce labeur, André prend le vélo par les cornes et devient champion cycliste, sur la piste et sur la route.Christian Laborde raconte, avec lyrisme et précision, l'épopée de Darrigade, le sprinteur des Trente glorieuses, champion de France, champion du monde, vainqueur des Six Jours de Paris, héros magnifique du Tour de France qu'il dispute de 1953 à 1966, remportant 22 étapes, s'emparant tantôt du maillot jaune tantôt du maillot vert. Et l'on croise, dans ce livre, Fausto Coppi, Ferdi Kübler, Guy et Roger Lapébie, Hugo Koblet, Jean Robic, Louison Bobet, Rik Van Looy, Rik Van Steenbergen... Et l'on entend, dans ce livre, Luis Mariano, Les Soeurs Étienne, Les Frères Jacques, Charles Trenet, Dario Moreno et, bien sûr, l'accordéon d'Yvette Horner.
Poète, romancier, pamphlétaire, auteur du roman culte L'Os de Dionysos censuré en 1987 pour « pornographie, abus de mots baroques et trouble à l'ordre public », Christian Laborde monte volontiers sur les planches avec Nougaro by Laborde et Poulidor by Laborde, one-man-shows.
Quand Tina danse au bal du 14 juillet, à Lussac, ses cheveux se soulèvent comme un orage. Elle danse, change de cavalier et fredonne La Femme à la rose, la chanson d'Emma Liébel que Placidie, sa grand-mère, chantait en taillant ses rosiers : « Voici mon coeur/qui veut m'aimer/Voici mes bras/pour s'y pâmer... »Tina est une femme libre dans un pays qui ne l'est pas. La France est occupée, la maison familiale réquisitionnée. Aux bottes allemandes succèdent les tondeuses de l'épuration. Pour rester vivante, sauver sa chevelure flamboyante qui lui donne des airs de Veronica Lake, Tina s'enfuit et trouve refuge à Toulouse, où le hasard fait des miracles, où les poètes sont chez eux.
Quand il n'écrit pas, Christian Laborde monte sur scène ou sur son vélo.
« Je suis pauvre, je t'épouse, le Tour de France sera mon cadeau de mariage », murmure Jean Robic à l'oreille de Raymonde Cornic, à la mairie du 14e arrondissement, le 21 juin 1947, trois jours avant le départ de la Grande boucle. Cette love story suffit à faire du Tour de France 1947 un Tour inoubliable.Inoubliable, il l'est pour deux autres raisons. La première est historique, et concerne ce « cher et vieux pays » : le Tour 47 est en effet le premier Tour d'après-guerre, le Tour de la France libérée. Et Robic ressemble à la France. Aussi cabossé qu'elle, il a vécu l'exode, connu le rationnement. Robic s'est caché pour échapper au STO. Robic a renseigné la Résistance. La seconde raison est théâtrale, dramatique. Car Jean Robic, coureur disgracieux dont on s'est toujours moqué et dont l'équipe de France n'a pas voulu, ne pouvait, aux dires des experts, gagner le Tour. Tous ignoraient la promesse de Robic, la ténacité de Robic, l'endurance de Robic, les talents incroyables de grimpeur de ce vilain petit canard des cycles qui, du haut de son 1m61, a dicté sa loi à tous les héros du Tour sur les routes défoncées d'un pays en ruines.
Robic est un champion, Laborde un écrivain, et ce Robic 47 un livre captivant, une biographie romancée pleine de rebondissements, d'exploits et de coups tordus, enrichie par des photos Collector.
Les Français disent nouvelles, les Anglo-Saxons short stories, et Christian Laborde stories en short. Il est vrai que les héroïnes de ses dix-sept stories portent chacune un short... Il y a le short noir d'Irène, la ravissante volleyeuse qui monte au filet. Noir également le short de Florence à qui un homme, surmontant sa timidité, réussit à dire quelques mots à propos d'une chorégraphie de Michael Jackson. Il y a le short gris de la demoiselle qui lit Hantises de Joyce Carol Oates à la terrasse du Gotiko Bar. Il y a le short vert de la jeune anarchiste qui écrit sur les murs : " Nous cassons vos vitrines parce que vous cassez nos vies. " Il y a le short à revers de Mathilde qui fait la connaissance de son futur amant au rayon biscuits, à Auchan. Hélène, dont le short est bleu, a un sourire clair et les seins menus qui vont avec. Son short, Rebecca le retire dès que l'orage gronde. Alice, égarée au pays des hommes, a-t-elle encore le sien quand l'océan la regarde ?Le corps féminin, vêtu des seuls mots de Laborde, est vu, regardé, célébré dans ces stories en short. Le lecteur retrouvera, ici, l'érotisme solaire de l'auteur de L'Os de Dionysos, la langue musicale et souple d'un écrivain qui a pour territoire l'amour et le désir.
Pamphlet anti-corrida étayé, musclé, définitif par un écrivain insolent et irrespectueux.
Convoquant Gandhi, Zola, Victor Hugo ou Marguerite Yourcenar, un pape, des biologistes, le Dalaï-Lama, des imams ou Saint-François d'Assise, l'auteur engage le procès des courses de taureaux par un très rude réquisitoire. Il accuse les hommes et les femmes politiques qui les protègent et s'inquiète de la sexualité des aficionados. S'appuyant sur les écrits de psychologues et d'ethnologues, il démontre la nocivité d'un tel spectacle pour le mental des jeunes comme pour celui des adultes. Enfin, son humour et ses sarcasmes se déchaînent quand il s'agit des amateurs, du public des férias, de leurs beuveries et de la musique qu'ils aiment. C'est ainsi que lorsqu'il évoque la beauté, la grâce des taureaux en liberté ou celles des chevaux, il devient un poète sans que jamais son lyrisme ne soit ridicule. Voici un procureur dont le style traduit la fureur et dont l'émotion égale le talent.
« Dans L'Homme aux semelles de swing, je raconte la naissance, à la clinique Duke Ellington, d'un enfant aux oreilles noires, au nez percé d'un anneau d'or, bref, d un Petit Taureau. J'ai écrit à Lannemezan sur des cahiers Clairefontaine, ces chapitres que j'envoyais au fur et à mesure à Claude, avenue Junot : "Mon Christian, tu m'écris pour me donner de mes nouvelles. Tes `menteries' à la Boris Vian sont réussies. Et quelle rirère !" "Rirère" est un mot toulousain qui signifie "fou rire". Et c'est sur un fou rire que s'achève l'inoubliable Plume d'ange de Claude Nougaro. » C. L.
« Dans L'Homme aux semelles de swing, je raconte la naissance, à la clinique Duke Ellington, d'un enfant aux oreilles noires, au nez percé d'un anneau d'or, bref, d un Petit Taureau. J'ai écrit à Lannemezan sur des cahiers Clairefontaine, ces chapitres que j'envoyais au fur et à mesure à Claude, avenue Junot : "Mon Christian, tu m'écris pour me donner de mes nouvelles. Tes `menteries' à la Boris Vian sont réussies. Et quelle rirère !" "Rirère" est un mot toulousain qui signifie "fou rire". Et c'est sur un fou rire que s'achève l'inoubliable Plume d'ange de Claude Nougaro. » C. L.
Les Français disent
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Cette nouvelle, Pochoir, est extraite du recueil Diane et autres stories en short.
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Cette nouvelle, Naïve, est extraite du recueil Diane et autres stories en short.
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Cette nouvelle, Luce et Lucie, est extraite du recueil Diane et autres stories en short.
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Cette nouvelle, L'amant, est extraite du recueil Diane et autres stories en short.
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L'Os de Dionysos, la langue musicale et souple d'un écrivain qui a pour territoire l'amour et le désir.
Cette nouvelle, Le constat, est extraite du recueil Diane et autres stories en short.
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L'Os de Dionysos, la langue musicale et souple d'un écrivain qui a pour territoire l'amour et le désir.
Cette nouvelle, La copie, est extraite du recueil Diane et autres stories en short.
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nouvelles, les Anglo-Saxons
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L'Os de Dionysos, la langue musicale et souple d'un écrivain qui a pour territoire l'amour et le désir.
Cette nouvelle, La mousse au chocolat, est extraite du recueil Diane et autres stories en short.
Les Français disent
nouvelles, les Anglo-Saxons
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Le corps féminin, vêtu des seuls mots de Laborde, est vu, regardé, célébré dans ces
stories en short. Le lecteur retrouvera, ici, l'érotisme solaire de l'auteur de
L'Os de Dionysos, la langue musicale et souple d'un écrivain qui a pour territoire l'amour et le désir.
Cette nouvelle, La maison de l'orage, est extraite du recueil Diane et autres stories en short.
Aldo Toomuch aurait voulu être détective privé. Peu rapide dans l'art de défourailler, il est devenu gynécologue. Le jour, il consulte. Le soir, il descend au Mégalo Bar où Dud Marlow joue de la trompette, en présence du Grand Meneur, le tyran de l'Archipel de Bird. Mais qui est cette femme qu'Aldo aperçoit sur la plage interdite et qu'il poursuit dans les pages les plus sensuelles, les plus lyriques de ce roman « tauromagique » ? Qui sont ces suspects que le Grand Meneur fait exécuter sous l'oeil gourmand des caméras ? Qui sont ces indigènes que l'on parque, ces vieux que l'on jette par les fenêtres ? Et cette guerre qui se prépare, ce bateau que l'on arme, ces troupes qui embarquent : cet Archipel ne serait-il pas le nôtre ? Lyrisme. Satire. Humour dévastateur. Embarquement immédiat, pas de temps mort, la phrase fonce. On est à bord. Comme L'Os de Dionysos, L'Archipel de Bird est un roman qui cogne et sonne.
On retrouve ici les principaux thèmes de l'auteur : l'amour du jazz et de la musique, la dérision, la polémique.
POUR LA PREMIÈRE FOIS UN POÈME ÉPIQUE POUR CÉLÉBRER LA VICTOIRE DE POULIDOR AU PLA D'ADET
Véritable fête des sons, du rythme, des rimes et des souvenirs, le livre-poème, Poulidor enfin !, célèbre en 679 vers un Géant du Tour au sommet de son art.
En effet, le 15 juillet 1974, Raymond Poulidor attaquait au pied du Pla d'Adet, ascension finale de la 16ème étape du Tour de France (Seo de Urgel - Saint-Lary-Soulan, 225 km). Ce jour-là, Raymond Poulidor remportait, à 38 ans, l'une de ses plus belles victoires et faisait entrer le Pla d'Adet, escaladé pour la première fois, dans la légende du Tour.
Ce poème en hommage au champion est comme le dit l'auteur " à dire ou à hurler en s'accompagnant d'un marteau à battre le cuir et d'une poêle à châtaignes ".
"Hexagone : rappeler que Renaud débarque chez nous, dans nos soirées, nos bistrots, nos juke-box en 1975 avec ça. Constater que d'emblée il fait du Renaud : pas de galop d'essai, le poing sur la table d'entrée, dans toutes les gueules tout de suite. Hexagone est le titre le plus fort du premier album, Amoureux de Paname. Le mec dit que ça ne se passera pas comme ça. Le mec dit je ne me tairai pas. Le mec dit cette France-là n'est pas la mienne. Noter aussi qu'il n'a d'autre patrie que Paris qu'il appelle donc Paname, comme Piaf ou Ferré. Il est amoureux du Paris présent, du Paris qu'il arpente jour et nuit, le Paris du béton et de l'acier auquel les chanteurs en manque de chèvres et de foin font la gueule. Aux gratte-cul Renaud préfère les gratte-ciel. C'est dit tout de suite : ce mec est net."
Dans cette « biographie », entreprise durant la tournée "Rouge Sang", Christian Laborde retrace, avec une précision qui n'exclut pas la fantaisie, le parcours artistique d'un chanteur, à la fois tendre et révolté, dont les refrains et les mélodies ne cessent de nous émouvoir. On découvrira, dans ces pages toujours rythmées, souvent touchantes, dans ce livre écrit par un complice du sieur Séchan, ce que l'auteur de Mistral gagnant trimbale dans son coeur, jette sur scène, encaisse dans sa vie.