Les Éditions Bernard Grasset publient une nouvelle collection intitulée "Les témoins" et placée sous la direction de Francis Crémieux. Le souci qui a inspiré cette collection a été de dégager de la production littéraire immédiate un certain nombre d'oeuvres où s'expriment les différentes attitudes de l'homme actuel devant la vie. Dans une époque tourmentée où l'inquiétude humaine effectue une large révision des valeurs, il est naturel que de jeunes essayistes, des poètes et des romanciers écrivent des oeuvres-témoins.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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Ce livre est le résultat d'une recherche effectuée auprès de jeunes d'un quartier de Paris, qui ont accepté de s'exprimer au magnétophone. La grande majorité d'entre eux, qu'ils appartiennent ou non à des bandes, sont habituellement désignés comme des voyous, des délinquants, des drogués. Le but - patiemment poursuivi - a été de retrouver, à partir de situations en apparence très différentes, la manière de sentir, de réagir, les croyances et les espoirs des jeunes qui, de manière plus ou moins profonde, souffrent d'un certain nombre de manques et cherchent à échapper à une situation qu'ils n'ont pas la capacité de transformer. Lorsque les médecins, les psychologues, les spécialistes du monde judiciaire s'intéressent à ces jeunes, ils ont souvent tendance à étiqueter ou à individualiser leur cas, sans chercher les causes réelles des symptômes constatés, sans essayer de saisir leur vécu, et le sens profond de leur comportement. Ce livre s'attache à les comprendre de l'intérieur, à partir de ce qu'ils disent d'eux-mêmes et du monde, afin de dépasser les images qui les enferment, et de montrer pourquoi ils sont toujours battus dans leur tentative de trouver une insertion sociale satisfaisante. On voit ainsi l'intérêt de ces témoignages pour tous ceux - travailleurs sociaux, enseignants, psychologues, juges, médecins - qui, dans leur pratique professionnelle, sont amenés à côtoyer des jeunes. Ils apprendront à aller au-delà de la peur, et de la fascination que provoque habituellement l'évocation de ceux qu'on appelle les « loulous ».
Cet ouvrage, né de la collaboration du sociologue Gilbert Mury et de l'économiste Maurice Bouvier-Ajam, comble une grave lacune, puisqu'il n'en existait pas - jusqu'à ce jour - qui traite, d'une manière scientifique, le problème des classes sociales en France, à la fois sous son aspect théorique, et sous ses aspects historiques et conjoncturels.
Les auteurs ont, tout d'abord, montré la solidité et l'actualité du critère marxiste, qui détermine les classes sociales, en fonction des rapports sociaux de production. Ils examinent les diverses propositions de la doctrine bourgeoise sur la définition des classes et font, en ce domaine, la part des erreurs et celle des informations utilisables, une fois replacées dans un contexte scientifique.
Puis, ils retracent l'évolution et la lutte des classes dans les principales périodes de notre Histoire nationale, examinant ainsi les rapports sociaux sous la société esclavagiste, la société féodale et la société capitaliste.
Ils se demandent dans quelle mesure les documents officiels et les enquêtes - monographiques et socioprofessionnelles - permettent d'appréhender, aujourd'hui, le problème des classes sous son aspect statistique et retiennent, de ces diverses expertises, les quelques éléments qui peuvent constituer des approches. Successivement, ils entreprennent alors l'analyse des structures modernes de la bourgeoisie, de la classe ouvrière, de l'ensemble salarial, des couches moyennes et des classes rurales. Ils montrent comment la multiplicité de ces vastes ensembles humains se situe dans le cadre d'une polarisation générale et la vie collective, fondement de l'union des larges masses.
Enfin, ils situent les classes dans la structure sociale de notre temps, ce qui les conduit à se pencher sur la contexture des familles, des budgets familiaux des diverses couches, le cas des familles complexes, les mouvements entre classes. L'opposition est faite entre les conceptions de « la classe en soi » et « la classe pour soi », et les auteurs concluent en montrant l'actualité de la lutte des classes dans le capitalisme contemporain, et le rôle de cette lutte dans la transformation du monde moderne.
Pour résolument scientifique qu'il soit, cet ouvrage, d'une rédaction simple et d'un style aisé, permet à tout lecteur attentif de mieux comprendre la conjoncture sociale de son époque.
Cet ouvrage, né de la collaboration du sociologue Gilbert Mury et de l'économiste Maurice Bouvier-Ajam, comble une grave lacune, puisqu'il n'en existait pas - jusqu'à ce jour - qui traite, d'une manière scientifique, le problème des classes sociales en France, à la fois sous son aspect théorique, et sous ses aspects historiques et conjoncturels.
Les auteurs ont, tout d'abord, montré la solidité et l'actualité du critère marxiste, qui détermine les classes sociales, en fonction des rapports sociaux de production. Ils examinent les diverses propositions de la doctrine bourgeoise sur la définition des classes et font, en ce domaine, la part des erreurs et celle des informations utilisables, une fois replacées dans un contexte scientifique.
Puis, ils retracent l'évolution et la lutte des classes dans les principales périodes de notre Histoire nationale, examinant ainsi les rapports sociaux sous la société esclavagiste, la société féodale et la société capitaliste.
Ils se demandent dans quelle mesure les documents officiels et les enquêtes - monographiques et socioprofessionnelles - permettent d'appréhender, aujourd'hui, le problème des classes sous son aspect statistique et retiennent, de ces diverses expertises, les quelques éléments qui peuvent constituer des approches. Successivement, ils entreprennent alors l'analyse des structures modernes de la bourgeoisie, de la classe ouvrière, de l'ensemble salarial, des couches moyennes et des classes rurales. Ils montrent comment la multiplicité de ces vastes ensembles humains se situe dans le cadre d'une polarisation générale et la vie collective, fondement de l'union des larges masses.
Enfin, ils situent les classes dans la structure sociale de notre temps, ce qui les conduit à se pencher sur la contexture des familles, des budgets familiaux des diverses couches, le cas des familles complexes, les mouvements entre classes. L'opposition est faite entre les conceptions de « la classe en soi » et « la classe pour soi », et les auteurs concluent en montrant l'actualité de la lutte des classes dans le capitalisme contemporain, et le rôle de cette lutte dans la transformation du monde moderne.
Pour résolument scientifique qu'il soit, cet ouvrage, d'une rédaction simple et d'un style aisé, permet à tout lecteur attentif de mieux comprendre la conjoncture sociale de son époque.