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Isabelle Pelletier
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Vincent Vinel a sans conteste été la révélation de la soirée d'ouverture de la saison 6 de " The Voice ". Devant plus de 6,8 millions de téléspectateurs, ce jeune chanteur malvoyant a d'emblée conquis les coachs. Trois des jurés se l'arrachent, mais c'est avec Mika qu'il choisit de poursuivre l'aventure.
Au-delà de son talent époustouflant, ce que l'on remarque aussi tout de suite chez Vincent, c'est sa joie de vivre. Celle-ci est d'ailleurs l'un de ses leitmotivs qu'il cherche à communiquer à travers la musique. Et pourtant, sous ses dehors solaires, Vincent, à 20 ans, a déjà une sacrée vie derrière lui. Adopté à deux ans, celui qui raconte avoir " chanté avant de parler " a dû grandir sans ses yeux pour découvrir le monde qui l'entourait. " Je vois quand même un peu, mais point trop n'en faut, confesse-t-il, refusant de se plaindre. Je n'utilise pas le mot "handicap', car il est compensé par autre chose : j'ai l'oreille absolue. Dès que j'entends un morceau, je le reconnais et je peux le rejouer. Je ne vais pas vous mentir, je suis un peu le super-héros de l'oreille. Très clairement, oui ! "
Son parcours musical est bien celui d'un super-héros qui doit braver les obstacles afin de laisser éclater son pouvoir. Vincent Vinel n'a pas été accepté en conservatoire, car aucun professeur ne savait lire le braille. Il a donc creusé son sillon de son côté. Et son grand plaisir, aujourd'hui, est d'aller jouer dans les gares. " C'est très redoutable, une gare : si vous jouez mal, les gens ne viennent pas, si vous jouez bien, les gens s'arrêtent. " Des pianos de gare qui lui ont porté chance, puisque c'est alors qu'il jouait gare Saint-Lazare qu'il a été repéré pour l'émission.
À travers cet ouvrage, c'est un véritable message de courage et de persévérance que nous délivre Vincent. Mais, plus encore, il nous offre son inspirante philosophie de vie et nous incite à ne jamais abandonner nos rêves et à aller au bout de nos passions. -
Études littéraires, volume 40, numéro 2, été 2009
Isabelle Morlin, Catherine Parayre, Sylvain David, Marie-josée Charest, Baptiste Franceschini, Sophie Pelletier, Delp
- Département des littératures de l´Université Laval
- 12 Octobre 2016
- 9782920949409
Inspiration spontanée ou écriture travaillée ? Génie ou tâcheron ? Ces images contrastées de l'écrivain et de l'acte d'écriture suffisent à montrer combien l'activité littéraire se pense avec ou contre le travail, combien l'interrogation sur le métier d'écrivain est aussi, tout simplement, une interrogation sur le métier. L'imaginaire du labeur et celui de l'activité de l'écrivain sont si fortement intriqués qu'il est difficile de savoir lequel engendre l'autre d'un point de vue chronologique ou logique. D'une part, l'écrivain conçoit son activité en relation avec une représentation imaginaire du travail, d'autre part, lorsqu'il représente le labeur, il s'exprime depuis le lieu - imaginaire, lui aussi - qui correspond à la conception qu'il se fait de son rôle dans la cité. Ces deux représentations fluctuent donc ensemble, dans un mouvement dynamisé par diverses ambitions : élaborer un art poétique, maîtriser la représentation publique de soi, légitimer l'activité d'écrivain, se positionner dans le champ de production culturelle.
Le labeur a longtemps été l'objet de représentations au sein de la production littéraire occidentale et le lieu d'élaboration de singularités scripturales et éthiques. Les collaborateurs de ce dossier ont eu l'audace de tenir un double pari : donner à lire et à comprendre ces singularités, tout en les rapportant à des enjeux pérennes. Dans les pages de ce numéro d'Études littéraires, on se figurera, par exemple, Chrétien de Troyes en semeur, Pablo Neruda en ouvrier ou encore Huysmans en orfèvre. On s'interrogera avec Céline sur le « travail » de promotion médiatique auquel doit se livrer l'auteur. On s'étonnera aussi du rôle central qu'a pu avoir la conception du labeur dans les dissensions au sein du groupe surréaliste. -
Rendez-vous d'enfer
Pelletier Isabelle
- J'ai lu (réédition numérique FeniXX)
- J'ai lu
- 23 Octobre 2015
- 9782403005905
8 janvier 1988, le procès de Valérie Subra et de ses complices se joue à guichets fermés. Le palais de justice de Paris regorge de curieux qui, tous, veulent apercevoir... la beauté du diable. Car elle est belle, Valérie ! Paris Match a même publié son portrait à la une, pleine page, plein pot, avec un T-shirt mouillé sur des seins ô combien généreux ! Le terrain de chasse de Valérie Subra, les boîtes de nuit des Champs-Élysées. Ses victimes : des hommes riches, prêts à troquer leur carnet de chèques contre de la chair fraîche. L'ennui, c'est que Valérie ne venait pas seule au rendez-vous. Dans l'ombre, Laurent Hattab, le beau gosse friqué, et Jean-Rémy Sarraud, le zonard édenté. But de l'expédition : rafler un milliard de centimes et se tirer en Amérique. En un mois, un avocat et un directeur de société sont sauvagement assassinés. Pour les tueurs, ce n'est qu'un début. Un milliard, ça fait beaucoup d'argent et beaucoup de victimes à trouver sur la liste noire de Valérie Subra...