La première biographie d'un humoriste virtuose, qui aurait eu 100 ans cette année.C'est fou, c'est insensé, mais c'est comme ça : Raymond Devos a tellement vécu dans l'imaginaire qu'il n'a jamais pris le temps de raconter sa vie dans le monde réel. Quand on l'interrogeait sur le son passé, il assurait systématiquement le service minimal et ses rares confidences étaient assorties des pirouettes dont il avait le secret. D'une enfance heureuse mais mouvementée à l'apprentissage du mime en passant par le travail forcé en Allemagne, comment est-il devenu cet homme qui avait l'art de détourner les mots pour nous faire rire, nous faire réfléchir, mais aussi pour nous faire aimer un peu plus encore cette langue française qu'il maniait comme personne ?
À partir des archives personnelles de l'humoriste, aujourd'hui conservées dans la maison-musée qui porte son nom à Saint-Rémy-lès-Chevreuse, Jacques Pessis raconte pour la première fois le parcours de l'homme dans un monde que les aléas de sa vie lui ont rendu parfois absurde.
"J'étais l'idole sauvage dont Paris avait besoin. Après quatre années de violence, j'ai symbolisé la liberté retrouvée, la découverte de l'art nègre, du jazz. J'ai représenté la liberté de me couper les cheveux, de me promener nue, d'envoyer tous les carcans au diable, y compris le corset."
On ne retient souvent de celle qu'on surnomma la "Vénus d'Ébène" que son apparition fracassante au Théâtre des Champs-Élysées, dans la Revue Nègre, en octobre 1925. Tout le monde connaît sa fameuse ceinture de bananes et sa chanson fétiche J'ai deux amours. Mais il est une autre Joséphine Baker (1906-1975), égérie des cubistes, exportatrice du jazz et des musiques noires, qui se mobilise pour la Croix-Rouge, s'engage dans les services de renseignements des Forces Françaises Libres, milite contre le racisme, adopte douze enfants de toutes origines afin de donner l'exemple de la fraternité universelle. C'est à la rencontre de cette Joséphine, "engagée chaleureuse", que ce livre nous convie.
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Le 24 juillet 1957, les Français apprennent la mort de Sacha Guitry.
Sa disparition marque la fin d'une époque, celle du Paris insouciant des Années folles, celle, optimiste, de la reconstruction de l'après-guerre après la période sombre de l'Occupation.
En évoquant les réactions des célébrités et des anonymes à l'annonce de la mort de ce génie de la comédie, Jacques Pessis se fait le narrateur d'une vie époustouflante et de ces années 1950 où la France était heureuse.
Entre anecdotes de tournages et souvenirs des femmes courtisées par Sacha Guitry, de la télévision encore balbutiante aux salons du Tout-Paris en passant par les salles de rédaction enfumées, ce récit joyeux et nostalgique nous invite à revivre heure par heure la journée du 24 juillet 1957.
Soixante ans après, Sacha Guitry continue de faire rire et rêver, comme si le grand théâtre de la vie avait été sa plus belle scène.
Journaliste, écrivain, homme de radio et réalisateur, Jacques Pessis est l'auteur de nombreuses biographies. On lui doit notamment Radio Londres, la guerre en direct (Albin Michel, 2014). Il est aussi le légataire universel d'un autre homme d'esprit, Pierre Dac.
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Si Pierre Dac (1893-1975) n'avait pas existé, une certaine forme d'humour resterait à inventer : l'humour loufoque. Ses innombrables admirateurs n'ont pas oublié ses sketches débités d'une voix monocorde ni ses Pensées, dont l'une des plus célèbres demeure : " Celui qui est parti de zéro pour n'arriver à rien dans l'existence n'a de merci à dire à personne. " Mais qui connaît l'homme caché derrière le masque imperturbable du comique ? Humoriste, Pierre Dac était aussi un homme fragile, angoissé, que la vie a peu épargné et qui a vécu presque toutes les grandes heures du siècle. Héros de la Première Guerre mondiale, il commence après l'armistice une carrière de chansonnier, participe à la naissance de la radio moderne, crée un hebdomadaire intitulé L'Os à moelle, rejoint de Gaulle à Londres en 1943 pour mettre sa verve au service de ces " Français [qui] parlent aux Français ". Après la guerre, il rencontre Francis Blanche, son fils spirituel, et imagine avec lui le fameux feuilleton radiophonique Signé Furax qui fit rire des millions d'auditeurs tout au long de ses 1 034 épisodes. Aujourd'hui encore, près de quarante ans après sa mort, Pierre Dac demeure le maître incontesté de nombreux humoristes, affirmation à laquelle, de son vivant, il avait l'habitude de répondre : " Je ne suis pas votre maître. Étant donné ma hauteur, je suis votre maître soixante-trois. "
Né à Narbonne en le 18 mai 1913, le " fou chantant " aurait cent ans cette année.Le bonheur, Charles Trenet (1913-2001) l'a chanté pendant soixante-dix ans. Le rire n'a cessé de l'accompagner sur sa route enchantée. Les drames, les larmes n'ont pas manqué, mais il n'en faisait pas état. Cet épicurien avait choisi son épitaphe : " Né poète, mort athlète. "Aujourd'hui, que reste-t-il du Fou chantant ? Des souvenirs qui nous poursuivent sans cesse, des photos de son éternelle jeunesse... Mille chansons qui continuent de courir dans nos rues et de vivre dans nos coeurs, mais aussi une " philosophie du bonheur " : garder, comme il le recommandait, quelques sourires pour se moquer des jours sans joie.Jacques Pessis - le confident des vingt dernières années de sa vie - a recueilli les étincelles de poésie et de sagesse que lançait le Swing Troubadour sur son chemin. Il évoque sa générosité, sa pudeur, son amour du public, mais aussi ses colères et ses caprices. Souvenirs de tête-à-tête détonants (avec Cocteau, Guitry, Einstein...), anecdotes liées à un caractère fantasque (mauvaise foi, souci de la ponctualité, passion pour les calembours et les voitures de collection...) dessinent ici un Trenet intime.
« Trenet ? Ses chansons, oui, mais l'homme non ! » On a tout entendu à propos du Fou chantant : il aurait été « odieux, malsain, collabo », et même pire encore. D'où viennent ces rumeurs ? De ceux que Charles appelait « Monsieur et Madame Bobard » et à qui il s'est toujours refusé de répondre. C'est ainsi que, vingt ans après son départ, ces mensonges courent toujours.
L'amitié et la confiance que Charles a accordées à Jacques Pessis en faisant de lui son biographe officiel l'ont convaincu que la vérité était tout autre, que sa postérité ne méritait pas d'être ainsi polluée. Mais comment le prouver ? La réponse est venue d'un « colis extraordinaire » confié à Jacques par la veuve de Julot Verbeeck, son attaché de presse belge. On y découvre, entre autres, des lettres adressées à Julot Verbeeck par Charles, mais aussi par Marie-Louise, sa mère, et Antoine, ce frère dont il ne parlait jamais. Ces précieux documents ont enfin permis de faire toute la lumière sur les accusations de collaboration d'une part et de détournement de mineurs d'autre part dont le chanteur a longtemps, injustement, fait l'objet.
Cet ouvrage n'est pas une biographie ordinaire. Sur base d'archives inédites, à partir d'anecdotes oubliées, de faits méconnus ou inconnus, se dévoile, « hors-chant », le vrai visage de Charles Trenet.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
« Ici Londres, les Français parlent aux Français. » Cette phrase fait partie de notre histoire. Entre le 18 juin 1940 et septembre 1944, la voix de la France a été celle de « Radio Londres ». Chaque soir, dans le studio de la section française de la BBC, des « Voix de la Liberté » se sont relayées pour mener une impitoyable « guerre des ondes ». Répondant à la propagande nazie, elles ont fait passer, de l’autre côté de la Manche, des informations, des messages de combat et d’espoir, souvent personnels et parfois codés. À travers les éditoriaux, des chroniques, ou des sketches, elles ont trouvé les mots, les phrases, les formules qui ont donné aux Français la force de résister.Journalistes, volontaires de la France Libre, militaires, ces « soldats du micro », femmes ou hommes, étaient pour la plupart des amateurs vivant la guerre en direct. D’où venaient-ils ? Comment s’étaient-ils engagés dans cette aventure ? Croyaient-ils en la victoire finale ? Mesuraient-ils le prix de leur sacrifice ? Après la guerre, il suffisait qu’ils s’expriment dans un lieu public pour que l’assistance reconnaisse leurs voix et applaudisse.Écrit à partir d’archives inédites et fourmillant d’anecdotes, le livre de Jacques Pessis, journaliste au Figaro et auteur de nombreuses biographies, est le « roman vrai » de leur épopée.
L'auteur vous invite à un dîner extraordinaire avec deux étoiles de la chanson française.
Une nouvelle aventure des Daltons, dans laquelle les célèbres bandits apprennent qu'ils sont... tontons !
Nos Daltons préférés végètent en prison quand la main du destin vient frapper d'un grand coup à leur porte ! Les redoutables desperados apprennent qu'ils sont tontons d'un petit garçon dont ils doivent momentanément assurer l'éducation. Dieu merci, Lucky Luke est chargé de surveiller les Daltons et l'insupportable bambin qui ne pense qu'à manger. Mais les habitants de Rupin City ne voient pas d'un très bon oeil l'arrivée de tous ces Dalton dans leur paisible bourgade.
Un nouveau tome des nouvelles aventures de Lucky Luke, réalisé par Laurent Gerra et Achdé.
" Monsieur 100 000 volts " à la scène, Gilbert Bécaud (1927-2001) l'était aussi à la ville.
" Monsieur 100 000 volts " à la scène, Gilbert Bécaud l'était aussi à la ville. Son quotidien n'a cessé d'être un tourbillon de création et de passions : des journées à 200 à l'heure, des soirées de concert devant des salles combles reprenant en choeur ses refrains, des nuits de création de couplets qui ont fait le tour du monde.
Pour la première fois, Jacques Pessis et Claude Lemesle racontent le parcours du compositeur surdoué, le chanteur qui cassait les pianos, mais aussi l'homme pudique qui se dissimulait derrière son sourire et ses cravates à pois.
Une biographie à quatre mains qui est aussi un exercice de réhabilitation, démontant, preuves à l'appui, les clichés qui ont entaché son image. Vingt ans après sa mort, Jacques Pessis et Claude Lemesle lancent à leur ami Gilbert : " On revient te chercher ! "
Charles Aznavour, Jacques Pessis, voisins depuis 30 ans, complices et amis depuis 40 ans. Une écriture à quatre mains pour une biographie précise, joyeuse et déjà nostalgique. Un texte qu'il aurait aimé terminer.
Le livre ultime de et sur Aznavour.
À lire comme un roman.
« Voici trois ans, je lui offre un livre objet que j'ai eu le bonheur de consacrer à Dalida. Sa réaction est immédiate : « Je veux le même ! ». Ce désir n'est pas un ordre, mais une chance que l'éditeur saisit immédiatement. Nous décidons même qu'il sera le co-auteur de cet album de prestige.
L'été dernier, entre deux concerts aux quatre coins du monde, nous en avons reparlé. J'ai alors commencé à écrire les premiers chapitres en ne manquant jamais de lui demander quelques détails me permettant d'éviter la moindre erreur. Il me les a données, avec une incroyable précision.
Il m'a raconté des histoires que les moins de 80 ans ne peuvent pas connaître, se souvenant de chaque fait, de chaque lieu, et même des noms des protagonistes.
J'en demeure encore stupéfait. Un après-midi, il m'avait même glissé à l'oreille, avec un sourire malicieux, « S'il y a des erreurs, ça n'a aucune importance. On a tellement écrit n'importe quoi sur moi ! J'ai fini par m'habituer et je n'ai jamais rectifié. »
Once again, Luke is called to the penitentiary, though for once the
Daltons haven't escaped. They have, however, just learned that their
cousin Emmett, last survivor of the original Dalton gang, has a son -
and that Averell was chosen as his godfather! Now Lucky Luke has to
accompany the dumbest bandits in the West to the young boy's house,
as Averell has been temporarily entrusted with his education. A job
that his brothers see as an excellent opportunity to get rich ...
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.