Une vision d'ensemble de la vie des hommes et des femmes du Moyen Age, des invasions barbares à la Renaissance.Entre " Naître " et " Mourir ", les vingt-deux chapitres de ce livre - appelé à devenir un classique - scandent l'existence des hommes et des femmes du Moyen-Âge.
L'on découvre ainsi qu'on ne se marie pas par amour et que les futurs époux, surtout la femme, n'ont pas leur mot à dire. La sexualité tient pourtant une place importante au sein du couple et certains textes, connus des milieux cultivés, attestent même l'existence d'un art érotique. L'éducation, quant à elle, est décrite à la fois sur le plan religieux, pratique et intellectuel, et les anecdotes décrivent de façon plaisante la vie des étudiants dont Villon est l'un des représentants les moins recommandables.
Les quantités de nourriture et de vin exagérées - aspects essentiels du quotidien - impressionnent assurément nos contemporains fervents de diététique, de même que la vie de ceux qui prient, qui combattent et qui travaillent, ces paysans qui sont l'essentiel de la population. La religion, naturellement, structure cette société et impose à tout homme de préparer sa mort - ce qui n'empêche pas de profiter des instants de loisir bien plus fréquents qu'on ne l'imagine. Jean Verdon brosse avec
maestra un panorama sans équivalent, riche et foisonnant.
Un moyen Age hors des sentiers battus. 50 histoires qui refont l'Histoire.
Le Moyen Age a longtemps été considéré comme une période sombre, violente, ignare, bien différente de la lumineuse Renaissance. Heureusement, de nombreux spécialistes se sont efforcés de détruite cette image. En s'inspirant de leurs travaux, jean Verdon restitue le vrai visage du Moyen Age, époque étonnante pour nos contemporains, tant par sa spécificité que par sa créativité et, parfois, par sa modernité. Pour ce faire, il présente une cinquantaine de faits, d'événements, de réalités qui ne peuvent que nous surprendre. En voici quelques exemples.
- La campagne se prolonge dans la ville, au point qu'à Paris un cochon fait tomber le cheval du fils aîné du roi Louis VI qui trouve la mort dans cet accident !
- Les rapports sexuels entre époux, les seuls que tolèrent les clercs, sont limités à un nombre réduit de jours, et uniquement pour procréer - selon certains ils entraînent pourtant un péché, et la violation de cet interdit aurait d'ailleurs pour conséquence la mise au monde d'enfants infirmes...
- L'Eglise, de nos jours unique et très hiérarchisée, voit coexister à la fin du XIVe siècle et au début du XVe trois papes, plus exactement deux papes et un antipape, d'où des années d'anarchie et de désordres.
- Le cimetière médiéval ne ressemble pas au cimetière contemporain. Outre qu'il est réservé aux fidèles chrétiens, il ne sépare pas toujours les vivants et les morts. Aux derniers siècles du Moyen Age, nombreuses sont d'ailleurs les interdictions faites aux habitants d'y résider, faire du commerce, tenir des réunions, danser ou jouer...
- Alors que la vie est bien plus courte que de nos jours, les voyages peuvent durer des mois, voire des années. Et si le commun des mortels voit toute sa vie bornée à un horizon restreint, les gouvernants passent leur temps à voyager, n'hésitant pas à franchir les continents.
- Les Anglais appartenant aux classes les plus élevées, dont on dit qu'ils détestaient les Français, parlent pourtant la langue de ces derniers durant plusieurs siècles après la conquête de leur pays, en 1066, par Guillaume, duc de Normandie.
Autant d'étrangetés, parmi beaucoup d'autres, qui donnent à voir un autre Moyen Age, bien loin des poncifs véhiculés.
Enfin, la réhabilitation grand public du Moyen Age.
Malgré certains travaux novateurs, le Moyen Age continue d'être considéré comme une période barbare, marquée par la violence, le famine et la peste. Entre l'Antiquité et la Renaissance, la nuit planterait sur dix siècles d'histoire occidentale. Pour dissiper cette vision caricaturale, l'auteur met en regard les bons comme les mauvais cotés de l'existence des contemporains de Charlemagne, de Saint Louis ou des Médicis. En dix chapitres portant notamment sur l'alimentation, la médecine, les femmes, l'intolérance, les plaisirs ou la mort, il brosse un tableau nuancé et vivant, qui rend la civilisation médiévale profondément attachant et la restitue dans toute sa vérité.Professeur honoraire d'histoire du Moyen Age à l'université de Limages, Jean Verdon a publié de plusieurs ouvrages chez Perrin, dont deux couronnés par l'Académie française, tous centrés sur différentes aspects du Moyen Age.
Au Moyen Âge, ce sont essentiellement des hommes, et particulièrement des clercs soucieux en principe d'éviter les contacts avec le sexe faible, qui parlent des femmes. Ces sources définissent un idéal sans indiquer en quoi consiste la réalité. Les documents s'intéressent, surtout pour le haut Moyen Âge, à deux catégories de femmes, les moniales qui se sont consacrées à Dieu et les grandes dames qui manifestent des qualités viriles. Il faut attendre les derniers siècles de cette période pour qu'apparaissent vraiment des femmes de basse condition, en particulier dans les lettres de rémission. L'histoire de la femme au Moyen Âge comporte de nombreuses spécificités et Jean Verdon ne manque pas ici de mettre en valeur une thématique riche, allant des invasions barbares aux grandes découvertes. Jean Verdon, professeur d'histoire du Moyen Âge à l'Université de Limoges, est l'auteur de nombreux ouvrages : Les Loisirs au Moyen Âge (1980) ; Isabeau de Bavière (1981) ; Les Françaises pendant la guerre de Cent Ans (1991 - couronné par l'Académie Française) ; Voyager au Moyen Âge (1998) ou encore Les Femmes en l'An Mille (1999).
Comment le chrétien du Moyen Age vit-il sa foi ?De leur baptême, qui les lave du péché originel, à leur mort, terme naturel de la vie terrestre et chemin vers Dieu, les chrétiens du Moyen Âge - ceux du moins qui s'évertuent à vivre comme tels - mènent de bout en bout leur existence obnubilés par l'idée de gagner leur salut au Ciel. Ils s'attachent dès lors à respecter les enseignements de l'Église : prier Dieu chaque jour, assister à la messe, communier à Pâques, faire l'aumône aux pauvres, ne pas s'adonner à la violence... afin d'obtenir le pardon de leurs fautes. Leur vie est tout entière scandée par les célébrations religieuses, vécues dans l'église de leur village, auprès de leur curé dont les prônes tiennent lieu d'instructions.
Jean Verdon nous fait partager le quotidien de ces hommes et femmes du Moyen Âge qui, tiraillés entre les tentations de ce monde et la crainte du châtiment divin, s'efforcent de vivre, ou tout au moins de mourir, en " bons chrétiens ".
Du haut en bas de l'échelle sociale, à la ville comme à la campagne, l'homme médiéval pratique une foule de distractions. Les nobles chassent, assistent aux fêtes de cour ou aux tour-nois, lisent, font de la musique, festoient. Les autres, paysans, bourgeois et même prêtres, participent à d'innombrables fêtes dont l'Église cherche à limiter les «débordements» et à codifier les résurgences païennes. Tous boivent ferme, pratiquent le sport et les jeux de société, fréquentent les bains publics... La synthèse riche et colorée de Jean Verdon, jamais entreprise jusqu'à présent, nous montre une civilisa-tion qui sait compenser la dureté et la brutalité du quotidien par une imagination, une santé mentale, un débordement de vie difficilement imaginables aujourd'hui. Dans la mesure où la connaissance des loisirs est une composante fondamentale de l'histoire des attitudes devant la vie, son travail constitue un livre majeur.
Un regard inédit sur le Moyen-Âge.
Intrigues, complots, trahisons foisonnent dans les archives du Moyen Age. Le " livre noir " et néanmoins réjouissant que nous déroule ici Jean Verdon n'est pas glorieux ! Tous les moyens sont bons pour parvenir à ses fins. Au fil des pages, l'historien reconstitue l'univers dans lequel se tissent des situations parfois extrêmes, tendues jusqu'à la mort. Toutes les catégories sociales sont touchées : les membres des cours princières, les clercs lettrés, le bourgeois, le boucher... La détresse, le ressentiment peuvent inspirer le pire et le milieu familial reste le cadre idéal pour passer à l'acte : l'infi délité conjugale ou la jalousie sont monnaie courante au tribunal avec ou sans morts d'hommes. Mais les coulisses du pouvoir sont pavées de bien mauvaises intentions et de Frédégonde à Louis XI, bien peu n'ont pas cédé à leurs emportements... L'esprit de vengeance n'est pas propre au monde occidental. En Orient, à Byzance, on ne s'embarrasse guère de scrupules. Si parfois le pardon est accordé, bien plus souvent un terrible châtiment attend celui qui est pris ! Anecdotes tirées de la grande histoire ou faits divers illustrent tour à tour la panoplie de ces intrigues et autres complots dont la contemporanéité ne laisse pas de nous surprendre.Jean Verdon poursuit avec ce nouvel ouvrage son histoire insolite du Moyen Age à travers le quotidien des hommes et femmes, célèbres ou pas, laïcs ou religieux. Sa longue familiarité avec l'époque médiévale lui inspire ici une fresque haute en couleur, particulièrement vivante.
L'homme d'aujourd'hui a domestiqué la nuit grâce à l'électricité. Mais qu'en est-il de la vie de l'homme médiéval à la ville ou à la campagne, quand l'obscurité règne du coucher au lever du soleil ? Riche en anecdotes, cet ouvrage raconte ce qui se passe la nuit, au temps où seule la chandelle lutte contre l'obscurité. La nuit, on craint le diable, les brigands, les revenants, les sorcières et les loups-garous. Rixes, homicides, conspirations, adultères et viols ne sont pas rares. Le travail nocturne, bien qu'interdit, existe. On se distrait : il y a les veillées, les chahuts, les feux de joie, les tavernes et les fêtes qui ne s'achèvent qu'avec le jour. L'auteur décrit aussi le lit, la chambre, les vêtements de nuit, le sommeil et les remèdes contre l'insomnie, les rêves. Mais la nuit est surtout propice à la spiritualité : il est recommandé de prier tard le soir, quand tout est calme ; les règles monastiques comportent des cérémonies nocturnes et une mystique de la ténèbre affirme qu'il faut traverser la nuit (nuit des sens, nuit de l'esprit) pour atteindre la lumière, Dieu.
Au travers de la vie des Françaises, de toutes conditions, pendant la guerre de Cent Ans, c'est un tableau des moeurs de la société française, au cours de plus d'un siècle de notre histoire, que dresse Jean Verdon, historien reconnu du Moyen Âge. Servantes ou maîtresses ? Apparemment, les contemporains de la guerre de Cent Ans regardent les femmes avec les yeux de leurs ancêtres... et de nombre de leurs descendants. Bien fragiles paraissent les voix des paysannes de Montaillou, ou celle de Christine de Pisan. Tenir la maison, faire des enfants, telle doit être la tâche des femmes. D'ailleurs, ne sont-elles pas des êtres inférieurs ? Ni l'amour courtois, jeu aristocratique, ni le culte de Marie, vierge mère, qui risque de déprécier la sexualité conjugale, ne peuvent enrayer ce courant. De la naissance à la mort, les femmes se trouvent placées sous l'autorité masculine. Jeunes, elles dépendent de leur père. Épouses, elles doivent obéissance à leur mari. [...] Guerre étrangère et civile, peste, dépression économique jalonnent le XIV siècle et une partie du XV. La violence soldatesque et, plus encore, villageoise familiale, s'exerce aux dépens des femmes. Bien des veuves sans ressources mènent une triste existence. Voilà pourquoi, entre autres raisons, on rencontre tant de marginales, particulièrement des prostituées, encore qu'on assigne alors à celles-ci un rôle social : détourner des épouses le désir des mâles célibataires, lutter contre l'homosexualité. Sombre tableau, bien éloigné de certaines visions édéniques, mais que Jean Verdon tempère. Ne peut-on se demander, en effet, si la misogynie n'était pas, en partie, le reflet de la crainte d'une domination féminine au sein du foyer ? Si on la craignait, n'était-ce pas parce qu'elle était assez répandue ? Et, n'oublions pas, que cette époque voit coexister Jeanne d'Arc et Colette de Corbie, réformatrice des clarisses, sans parler d'Agnès Sorel, la belle maîtresse de Charles VII.
Alors que, depuis quelques décennies, la condition féminine connaît de profonds changements, quels en étaient les principaux caractères il y a mille ans ? Des femmes exercent alors une influence politique importante, dirigent des fiefs, voire des États, aussi bien en France - en particulier dans les régions méridionales - et en Allemagne, que dans la lointaine Byzance. Certaines composent des ouvrages littéraires, telle cette nonne allemande qui écrit des pièces, à la manière du poète latin Térence. Certes, les femmes dont parlent les documents de l'époque sont des aristocrates, ou des moniales, par conséquent une infime minorité. Mais, pour l'immense majorité des femmes anonymes, l'archéologie vient au secours des textes et l'on devine que la femme moyenne de l'an mille joue un rôle capital inhérent à sa nature. C'est elle qui permet au foyer d'exister. L'auteur pose la question de savoir si les femmes occupent, dans la réalité, une situation vraiment subordonnée, puis il étudie les fonctions d'épouse et de mère que remplissent la plupart d'entre elles, quand elles ne se consacrent pas à Dieu. Toutes interviennent de diverses façons dans la société de leur temps. En fait, si rien, en droit, ne privilégiait ni ne protégeait les femmes de l'an mille, et si elles ne songeaient à revendiquer quoi que ce soit, elles jouaient, dans la réalité quotidienne, un rôle qui n'était guère différent des femmes de l'an 2000.
Sans la lumière, la vie serait impossible. Mais qu'est-ce que ce phénomène ? Un sujet en or pour aborder la science sans s'en rendre compte. 15 questions essentielles permettent de décrypter, sous un angle technique, ce fait naturel si évident et pourtant très complexe. À ces questions adaptées aux enfants, des réponses courtes et simples, soutenues par des illustrations claires et précises. Pour aider à la compréhension du sujet, des activités ludiques et faciles à mettre en place (construction d'un périscope ou d'un théâtre d'ombres, réalisation d'un arc-en-ciel ou d'une toupie colorée...).
Les femmes et les hommes ne sont pas inertes face à leur vieillissement, lequel s'impose pourtant à eux de façon contraignante. Vieillir engage en effet un travail psychique intense qui mobilise les fragilités de chacun, au risque de la souffrance, et parfois de la pathologie, mais aussi ses ressources et ses potentialités de changement. En explorant les principaux aspects d'une aventure marquée par l'intranquillité et aussi communément partagée qu'éminemment subjective, Benoît Verdon nous montre comment la confrontation à la finitude, à la moindre capacité, ne fait pas en soi de la vieillesse un temps de soumission ; elle est plutôt un temps de compromis, de construction et d'invention pour vivre encore et, parfois, se rencontrer enfin.
Cet ouvrage rassemble, en un seul volume, la présentation de deux tests projectifs majeurs, le Rorschach et le TAT.
Il présente précisément et de manière approfondie, pour l'un et pour l'autre, la méthode de cotation, l'analyse et l'interprétation des données recueillies lors de la passation de ces tests par des patients. Tout en respectant leur singularité et en consacrant des développements substantiels à ces deux tests, il détaille les étapes essentielles de leur analyse différentielle et de leurs apports complémentaires.
Longtemps défini en négatif par rapport aux époques l'ayant précédé ou suivi, le Moyen Âge cristallise tous les poncifs : l'obscurantisme, la peur de l'an Mil, la cruauté de l'Inquisition, la grande peste, mais aussi l'amour courtois, les premières universités, les cathédrales, etc.
Choisissant parmi les idées reçues les plus ancrées dans l'imaginaire collectif, Laure Verdon nous convie à un voyage de dix siècles dans l'histoire européenne.
3e édition
Le tantrisme, un système d'idées, une quête de liberté à travers les âges et les cultures... Voici le thème principal de ce livre, qui se situe entre histoire et développement spirituel. Cet ouvrage s'adresse à toutes personnes qui le pratiquent, aimeraient le pratiquer, ou simplement curieuses de ce phénomène en vogue aujourd'hui. Il vous plonge dans les terres, l'histoire et la culture de l'Inde qui ont donné naissance au tantrisme. Son approche historique, encore inédite, amène à comprendre ses enseignements, un mélange de pratiques et d'attitudes face à la vie qui ont peu à peu teinté la culture de l'Inde, la religion et le yoga. À partir d'expériences et réflexions personnelles, l'auteure médite aussi sur sa relation à la société et à l'amour. Cet ouvrage laisse à penser sur la liberté, la conscience, le monde du subtil, l'amour de soi et des autres... Il est enrichi d'exercices pratiques pour développer sa conscience et son intuition.
Que deviennent les liens d'affection, de filiation et d'amour lorsque l'on vieillit ? Comment se transforment les dynamiques conjugale, familiale et intergénérationnelle ?
Place dans la société, rapport au corps, vie collective en institution, vie solitaire dans l'immensité des villes ou des campagnes désertées... sont autant de lieux de mise à l'épreuve de la capacité à créer le lien à soi, le lien aux autres.
À divers carrefours qui entrecroisent la société, le corps et la psyché, les éclairages théoriques et les rencontres cliniques, cet ouvrage interroge les forces et les fragilités du lien à l'épreuve de la vieillesse. Sont ainsi explorés les liens à soi et à l'autre, les dangers des replis mélancoliques et des attaques de soi et des autres, les aléas du travail de renoncement et les passions affectives, la tendresse, la violence et l'inventivité. Avec en toile de fond, la difficulté de vivre et l'envie de vivre toujours et encore.
L'amour, la paix, la joie, l'exaltation d'un simple fait n'a pas de place dans les jeux de pouvoir. Des esprits gravés au fer rouge, des nerfs d'acier, des épées frappées. L'honneur, la paix, la trahison, la guerre. C'est de cela que sort le monde.
« Pendant dix ans, je me suis endormi dans la paix de ma justice et de mon message au monde. Forcez-moi à reprendre les armes et le prix sera terrible. Arrêtez ce que vous êtes en train de faire. Arrêtez tout de suite où il y aura à nouveau du sang, encore plus de sang. Vous êtes prévenus. Ne troublez pas ma paix. »Dix ans après sa terrible série d'assassinats, le « Bon Berger » se réveille lorsqu'une journaliste entreprend une série documentaire pour tenter de percer le mystère de son « manifeste ». Pour tout le monde, l'affaire était classée...
Pour tout le monde, sauf pour l'ex-enquêteur vedette du New York Police Department, Dave Gurney, qui est persuadé que le FBI et ses profilers se sont trompés.
Menacé de toutes parts, abandonné par ses amis, Gurney sait qu'il doit affronter le plus terrible des prédateurs, un serial killer qui reprend du service...
L'actualité récente en France relative à la moralité publique et, d'une manière plus générale, aux formes de participation démocratique des citoyens aux prises de décisions a souligné la pertinence d'une équation fondamentale en sciences politiques, celle qui articule État et éthique du service public. C'est bien le service public « à la française » qui se trouve ainsi mis en question. En Méditerranée, les différents contextes offrent un observatoire privilégié de cette articulation et permettent de l'interroger à nouveaux frais : héritages coloniaux, construction des États, recomposition des sociétés civiles peuvent contribuer à éclairer les problématiques actuelles du service public dans cet espace et à mettre en lumière les pratiques de gouvernance qu'il sous-tend dans les sociétés méditerranéennes contemporaines. L'idée originelle de cet ouvrage a ainsi été de faire se rencontrer différentes disciplines issues des sciences humaines et sociales afin de penser ensemble le service public en Méditerranée, une thématique dont l'histoire est encore en grande partie à faire, à (re)composer, au sens d'un renouvellement méthodologique susceptible de faire émerger de nouveaux objets et de les saisir dans toute leur complexité.
Une jeune femme a été retrouvée décapitée le jour même de son mariage, dans la somptueuse propriété des Ashton. Tout accuse le jardinier mexicain, un certain Hector Flores, qui demeure introuvable depuis. L'inspecteur Gurney, appelé en dernier recours par la mère de la victime pour retrouver le meurtrier, s'aperçoit bientôt que la mariée n'avait rien d'une oie blanche... et que ses rapports avec son fiancé, Scott Ashton, jeune et brillant psychiatre, fondateur d'un institut pour enfants "difficiles", sont plus complexes qu'il n'y paraît à première vue.
Gurney ne tarde pas à se rendre compte que rien, dans cette histoire, n'est conforme aux apparences. Et quand il retrouve, déposée chez lui en son absence, une poupée décapitée, il comprend très vite aussi qu'il risque lui-même d'être la prochaine victime. Ce qu'il ne sait pas encore, c'est que son enquête va le mener bien au-delà du meurtre - dans la toile inextricable d'un ennemi terrifiant, tentaculaire et, surtout, très patient.
Après son premier roman et coup de maître 658, Verdon persiste, signe et monte encore le niveau d'un cran. De son ouverture saisissante jusqu'à son finale stupéfiant, N'ouvre pas les yeux est un chef-d'oeuvre du genre, servi par une intringue au cordeau et des personnages tourmentés que les lecteurs retrouveront avec bonheur ou découvriront avec frissons. John Verdon s'impose définitivement dans la cour des grands du thriller.
Décidément, ce n'est pas encore cette fois que la pauvre Madeleine parviendra à convaincre son mari, Dave Gurney, l'un des plus brillants inspecteurs du NYPD, de profiter de sa retraite et de s'adonner aux plaisirs du jardinage.
Lorsque son ancien collègue Jack Hardwick, renvoyé de la police pour l'avoir rencardé dans une affaire, vient lui demander de l'aider à prouver l'innocence de sa cliente, ses vieux démons le reprennent et Gurney se lance à corps perdu dans l'enquête. Non content de percer les irrégularités de l'investigation, l'ancien flic va traquer une vérité qui s'avère plus choquante qu'elle le laissait présager.
Accusée d'avoir tiré sur son mari, Carl, un homme politique charismatique et anti-mafia, alors qu'il prononçait quelques mots en mémoire de sa défunte mère, Kate Spalter fait une coupable idéale. Pourtant, la famille ne tarde pas à se déchirer dans des querelles d'héritage, et bientôt apparaît un homme dont l'allure d'enfant lui a valu l'étrange surnom de Peter Pan...
This thesis presents an impressive summary of the potential to use passive seismic methods to monitor the sequestration of anthropogenic CO2 in geologic reservoirs. It brings together innovative research in two distinct areas - seismology and geomechanics - and involves both data analysis and numerical modelling. The data come from the Weyburn-Midale project, which is currently the largest Carbon Capture and Storage (CCS) project in the world. James Verdon's results show how passive seismic monitoring can be used as an early warning system for fault reactivation and top seal failure, which may lead to the escape of CO2 at the surface.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Chaque mot, classé par ordre alphabétique, devient prétexte à un article plus ou moins long, chacun d'entre eux nous dressant au fil des pages un portrait vivant, cocasse, souvent caustique, du monde de l'École et de ses acteurs, qu'ils soient parents, élèves, et bien sûr... enseignants. On rit souvent, on est interpellé parfois, on se souvient de ses propres expériences d'écolier, au détour d'une phrase, à l'évocation d'une réalité tellement évidente qu'on l'avait oubliée. Rémi Verdon n'omet pas les « officiels », ni les syndicalistes. Il porte sur eux un regard qui en dit long. Bref, un petit livre frais comme les enfants, où la plaisanterie trahit souvent une réflexion pertinente sur un métier compliqué.