Le Saint Suaire de Turin est ce linceul conservé dans la cathédrale Saint-Jean-Baptiste qui présente la double empreinte ventrale et dorsale d'un crucifié mort, flagellé et torturé, avec tous les signes de la Passion (traces du coup de lance et de la couronne d'épines...). A-t-il vraiment été le témoin de l'ensevelissement de Jésus le Nazaréen à Jérusalem le 3 avril de l'an 33 ?Il existe un décalage abyssal entre ce que répètent des personnes mal informées, qui s'obstinent à soutenir des thèses dépassées, comme la malencontreuse analyse au carbone 14 de 1988, faussée par plusieurs pollutions et assignant de façon erronée à cette célèbre toile de lin une datation médiévale, et les dernières expérimentations scientifiques, toutes convergentes, allant en sens contraire.Dans cette synthèse complète, loin de tout esprit polémique, Jean-Christian Petitfils montre, de façon claire et convaincante, qu'il n'y a plus aucun doute aujourd'hui : le Saint Suaire de Turin est bien authentique. Non seulement les renseignements qu'il fournit sur la Passion du Christ sont exceptionnels, mais les caractéristiques uniques et déroutantes de l'image, que l'on n'a jamais pu reproduire à l'identique malgré toutes les techniques modernes - inversion des couleurs, tridimensionnalité, projection orthogonale sans effet latéral, absence de la moindre trace de décomposition du corps ni d'arrachement des caillots de sang -, semblent nous introduire à un autre mystère...
La suite du best-seller Les énigmes de l'histoire de France.Voici vingt énigmes qu'on s'épuise à élucider, parfois depuis des siècles : on s'en irrite souvent, mais elles conservent le charme des secrets de famille. Certaines, pourtant, ont influé sur les destinées du monde. Le monothéisme d'Akhenaton, l'existence de l'Atlantide, le tombeau d'Alexandre, la personnalité de Shakespeare, la disparition de l'ambassadeur Bathurst, le linceul de Turin, la seconde vie du tsar Alexandre, l'assassinat de Kennedy, l'attentat contre Jean-Paul II, la mort de lady D. n'en sont que quelques-unes... Autant d'épisodes qui continuent d'intriguer et de faire douter... jusqu'à la parution de cet ouvrage.
Comment un personnage baroque a fait entrer la France dans la modernité. Un récit saisissant et original pour une démonstration éblouissante.
" Le roi ", disait sa belle-soeur Eléonore de Médicis, " est un homme à se faire aimer par les pierres elles-mêmes. " L'arme de la séduction fut en effet pour beaucoup dans la vie publique, et aussi privée, du roi Henri. Mais d'autres atouts ont contribué à une destinée improbable. Ainsi la part de circonstances extraordinaires, qui à la mort violente de son lointain cousin Henri III, en 1589, le placèrent en position d'héritier de la couronne. Aussi ses années d'apprentissage, au plus près de la population béarnaise dont il partagea la rude existence, et sa connaissance des hommes. Enfin son remarquable bon sens et un réalisme qui ne s'embarrassaient pas de préjugés ni même toujours de principes. Au moment où le royaume menaçait de sombrer, il fut l'homme de la situation. A travers une succession de massacres, d'intrigues, de revers et de rebonds, il s'imposa. Le combattant se révéla alors homme d'Etat, pacificateur, organisateur, bâtisseur, non sans dérive autocratique ni piteuse galanterie. Si le règne d'Henri le Grand a marqué si durablement la France, c'est que le premier roi Bourbon a su restaurer entre la couronne et le peuple " l'ordre de l'amour " si brutalement déchiré par la Saint-Barthélemy et les guerres de religion devenues civiles. Sa mort même, érigée en martyre, le servit. Car notre pays aime les sauveurs marqués du sceau de la Providence.
La biographie du roi préféré des Français.
Prix du Guesclin 2021
La biographie incontournable d'un souverain complexe racontée par le "roi des biographes" et "le biographe des rois". Fruit de près de sept années de recherches, s'appuyant sur une documentation considérable (pièces d'archives, correspondances, mémoires, rapports...), cet ouvrage balaie les clichés traditionnels, s'attachant à restituer le vrai visage de ce personnage complexe et secret. Non, Louis XVI n'était pas le benêt que l'on dit, mais au contraire un homme plein de finesse et d'intelligence, d'une mémoire prodigieuse, d'une culture remarquable, un roi scientifique, passionné par les explorations et les grandes découvertes. Il joua un rôle déterminant dans la reconstitution de la marine royale, qui permet la victoire sur l'Angleterre et l'indépendance américaine. Loin d'être un conservateur crispé, prisonnier de son éducation, il veut réformer en profondeur son royaume par une véritable Révolution royale et populaire, malheureusement contrée par la fronde généralisée des privilégiés.
L'état - relativement florissant - du royaume à la veille de la Révolution, offre un tableau saisissant des quinze années du règne, largement méconnues, et explique, grâce à une interprétation neuve et magistrale, les mécanismes qui ont conduit à la destruction de l'Ancien Régime et à la grande crise finale. L'analyse politique, enfin, permet de comprendre pourquoi Louis XVI, qui était le meilleur roi possible pour la Révolution de 1789, a finalement été rejeté par elle.
Jésus est le personnage le plus connu de l'histoire universelle. Près d'un tiers de l'humanité, à des degrés divers, se réclame de lui, de son enseignement spirituel ou de son message éthique. La fascination du public - croyant ou incroyant - à son égard est telle que, chaque année, de nombreux livres lui sont consacrés. Mais, à côté de textes de catéchèse ou de théologie, ce sont souvent d'austères études s'adressant à des spécialistes. En quelques décennies, les progrès de la recherche ont été considérables, aussi bien en histoire, en archéologie qu'en exégèse biblique (manuscrits de la mer Morte, fouilles archéologiques en Israël, reliques de la Passion, etc.). On connaît infiniment mieux aujourd'hui l'enracinement historique et religieux de Jésus et son environnement palestinien. L'originalité du présent ouvrage, destiné à un large public, est d'intégrer ces données dispersées dans un récit biographique, clair, alerte et fluide, s'efforçant de reconstituer le plus exactement possible la vie et le caractère du « Jésus de l'Histoire ». Que sait-on de lui ? Comment était-il perçu par ses contemporains ? Un prophète, un réformateur juif, le Messie attendu par Israël ? Pour quelle raison a-t-il été exécuté ? Quelle responsabilité les occupants romains et les autorités officielles du Temple de Jérusalem ont-ils eue dans sa mort tragique ? Il s'agit donc ici de donner le point de vue de l'historien, rationnel, mais non rationaliste, qui, tout en s'appuyant sur des recherches scientifiques rigoureuses, reste ouvert sur le mystère de la foi chrétienne.
La biographie de référence d'un grand roi oublié. Au regard de l'Histoire, Louis XIII est un roi méconnu. Eclipsé par le panache de son père Henri IV, occulté par l'éblouissante renommé de son fils Louis XIV, il laisse l'impression d'un monarque mélancolique, sans personnalité, fuyant son mal être dans la chasse, dominé par son Premier ministre, le tout-puissant cardinal de Richelieu. Erreur !
Renversant les idées reçues, Jean-Christian Petitfils redonne ici toute sa place à ce souverain complexe à la personnalité déroutante, à la fois artiste mélomane et guerrier impétueux, extrêmement jaloux de son autorité. Témoin privilégié des premières conspirations nobiliaires, animé par la passion de la gloire et de la grandeur de la France, son règne annonce plus qu'on ne le croit l'absolutisme de celui de Louis XIV.
Sans négliger les faiblesses de l'homme, ses défauts trop souvent exagérés, cette biographie brillante et monumentale se veut une réhabilitation. Celle d'un roi, d'un grand, d'un très grand roi.
S'il n'eut sans doute que fort peu à voir avec le héros de Dumas, le véritable d'Artagnan se révèle, à la lecture des archives, un fascinant personnage. Charles de Batz Castelmore connut, grâce à sa seule valeur, une ascension sociale exceptionnelle au coeur du Grand Siècle. Autant qu'un habitué des camps et des sièges, le commandant de la compagnie des mousquetaires du roi est un personnage clef du système de pouvoir louis-quatorzien. Proche de Lionne, Le Tellier, Louvois, fréquentant Mme de Sévigné, d'Artagnan s'impose comme l'agent de confiance de Mazarin. Il est l'homme des missions délicates (l'arrestation de Fouquet, l'emprisonnement de Lauzun). Une mort glorieuse au siège de Maëstricht, en juin 1673, viendra clore la carrière de ce petit gentilhomme devenu grand seigneur... Cette biographie de Jean-Christian Petitfils, spécialiste du Grand Siècle et de l'Ancien Régime, est le fruit de multiples recherches d'archives ; comportant un grand nombre de documents inédits, elle a été couronnée par l'Académie française.
La grande biographie de Louis XV.A cinq ans, en 1715, Louis XV succède à son arrière-grand-père Louis XIV dans une France affaiblie. Après la Régence et le ministère du vieux cardinal de Fleury, ce n'est qu'en 1743 qu'il commence à gouverner. Le " Bien-Aimé " devient assez vite le Mal-Aimé. Il le resta longtemps aux yeux des historiens qui lui ont reproché sa faiblesse devant ses ministres et favorites, ses frasques du Parc-aux-Cerfs, la perte du Canada et de l'Inde... Aujourd'hui on commence à mieux comprendre ce souverain timide, secret, ayant sans doute du mal à assumer son métier de roi, mais profondément bon, sensible, cultivé, passionné par les sciences et ne manquant parfois pas d'autorité.
En ce siècle des Lumières, où l'esprit public évolue fortement, où les idées nouvelles foisonnent, Louis XV, dans Versailles rayonnant d'un éclat incomparable, demeure le monarque le plus prestigieux d'Europe jusqu'à sa mort en 1774.
Par la longueur de son règne (1643-1715), la fermeté de son caractère, sa volonté de s'inscrire dans la durée, par les mutations sociopolitiques du pays, le rayonnement des arts et des lettres, Louis XIV occupe une place majeure dans l'Histoire.
Outre un portrait renouvelé du Grand Roi, ce livre retrace les grandes étapes de la construction de l'État royal, la lutte pour l'ordre, la grandeur du royaume, après les turbulences du premier XVIIe siècle, sans omettre les erreurs tragiques du souverain (la révocation de l'édit de Nantes notamment), les guerres, les souffrances des peuples, les difficultés économiques, sociales et religieuses.
De la scène inaugurale du partage de l'empire de Charlemagne jusqu'à nos jours, Jean-Christian Petitfils livre une fresque vivante et colorée de l'Histoire de la France.
Au-delà des récits légendaires, ce vrai « roman national » se lit dans l'action des gouvernants, les transformations sociales ou économiques, le mouvement des idées, l'histoire des mentalités, le dévouement des grandes figures héroïques ou celui, plus obscur, des petites gens transportées par l'amour de leur pays.
Car n'en déplaise à ses détracteurs, il existe bien une identité de la France. Ce pays a traversé une multitude de bourrasques et de drames, a connu une pluralité de régimes politiques, de périodes fastes et néfastes. Peu à peu, son identité s'est façonnée autour de quelques piliers fondateurs : un État central propice à l'épanouissement de la nation, incarnant la justice au service du bien commun, défendant une laïcité ne reniant pas ses racines chrétiennes ; un État marqué par des valeurs universelles, permettant l'assimilation des peuples et des cultures. Des piliers fortement ébranlés aujourd'hui.
S'appuyant sur les données historiques les plus récentes, Jean-Christian Petitfils nous convie à un palpitant récit. Saint Louis, Jeanne d'Arc, François Ier, Catherine de Médicis, Henri IV, Louis XIV, Robespierre, Napoléon, Jean Jaurès, Clemenceau, mais aussi, plus près de nous, De Gaulle, Jacques Chirac, Simone Veil, Nicolas Sarkozy ou François Hollande, tous sont convoqués pour donner vie à ce tableau magistral.
L'auteur nous raconte la vie de Jésus, du point de vue de l'historien et du croyant.
" Dans l'esprit de la collection des Dictionnaires amoureux, je suis parti à la rencontre de Jésus de Nazareth. Etre " amoureux " de lui est un sentiment intime qui engage l'être entier, mobilise ses émotions les plus profondes, où le mot prend, me semble-t-il, sa pleine dimension, puisqu'il se mesure à la transcendance. Cela dépasse l'amour d'un paysage, d'une musique ou d'un héros, mort depuis longtemps. Pour le chrétien que je suis, Jésus est une personne vivante, le Dieu fait chair venu apporter le Salut au monde. Parler de lui, c'est évoquer en historien le singulier rabbi juif du premier siècle de notre ère, qui parcourait les routes de Galilée en compagnie de ses disciples, appelant à l'amour du prochain et annonçant la venue du Royaume, mais aussi, en croyant, le Christ ressuscité, que l'on ne rencontre vraiment que dans une dimension de foi. Croire, c'est être relié, au coeur même de son être, à une mystérieuse source d'eau vive. C'est une chance, une grâce. " J.-C. Petitfils
Sauvegarder la grandeur de la France tout en faisant le bonheur des Français: le défi qu'eut à relever en 1715 Philippe d'Orléans, neveu de Louis XIV, était redoutable. Il s'en acquitta avec un sérieux et un succès que l'on a longtemps niés, oubliés ou dénigrés. Si nul aujourd'hui ne s'avise plus d'en faire un ambitieux ayant empoisonné une partie de la descendance du Grand Roi pour s'emparer du pouvoir, on le voit encore volontiers sous les traits d'un libertin veule, blasé de lui-même et de son rang, se désintéressant de l'Etat, bref comme ordonnateur des plaisirs d'une société raffinée mais corrompue, alors que se multipliaient les signes avant-coureurs de la Révolution.
Ce cliché reste bien léger. Comment ne pas voir que le Régent, personnalité complexe et insaisissable, fut un prince à l'intelligence lumineuse, aux dons aussi surprenants que multiples, curieux de tout, et aussi un travailleur acharné, un soldat brillant en même temps qu'un politique d'une habileté extrême? Au-delà d'expériences comme la polysynodie (gouvernement des Conseils) et le " système de Law " (tentative pour assainir les finances), les années qu'il passa au pouvoir (1715-1723) resteront dominées par la recherche de la paix à l'extérieur _ le rapprochement avec l'Angleterre _ et la quête de l'apaisement _ politique, social, religieux _ à l'intérieur. Cet Orléans, assurément digne de figurer dans la galerie des grands Bourbons, sut à merveille innover et restaurer, panser les plaies et faire fructifier les réussites du règne de Louis XIV.
Jamais auparavant historien ne l'avait démontré avec autant de science et de virtuosité.
Né en 1944, Jean-Christian Petitfils, diplômé de Sciences Po et docteur en science politique, licencié en droit et en lettres, est l'auteur d'une dizaine d'ouvrages dont certains sont consacrés à l'histoire des idées politiques et d'autres à l'histoire des XVIIe et XVIIIe siècles.
Louise de La Vallière, maîtresse de Louis XIV, ou l'incarnation d'un amour fidèle, sincère et désintéressé, par la plume enlevée de Jean-Christian Petitfils.
Est-il un destin plus émouvant que celui de Louise de La Vallière (1644-1710), la première des grandes favorites de Louis XIV, celle qui lui fit oublier Marie Mancini, " celle qui aima le roi et non la royauté " et n'aima jamais que lui ? De toutes les maîtresses royales, elle est la seule dont l'opinion n'a jamais maudit la conduite ni flétri la mémoire. Elle symbolise, a dit Sainte-Beuve, l'" amante parfaite ", celle qui aime pour aimer, sans orgueil ni caprice, sans intérêt ni ambition, et dont la sensibilité ne cache pas la fermeté de coeur. Puis, au moment de jeter ses derniers feux, cet amour vrai, loin de sombrer dans la médiocrité, va se teinter de remords, s'immoler et s'élever jusqu'à l'amour divin.
La vie du célèbre courtisan de Louis XIV est un roman. Antonin Nompar de Caumont, comte puis duc de Lauzun, a connu une existence foisonnante et étourdissante d'aventures. Avec lui, c'est toute la cour du Roi-Soleil qui est ainsi ressuscitée.La vie du célèbre courtisan de Louis XIV est un roman. Antonin Nompar de Caumont, comte puis duc de Lauzun, a connu une existence foisonnante et étourdissante d'aventures. Colonel des dragons, capitaine des gardes du corps, commandant d'armée, gouverneur du Berry, il est un moment le favori du Roi-Soleil avant de payer un excès d'audace par une terrible captivité de dix ans à Pignerol. Tout autre aurait péri d'une telle disgrâce : lui revient, se couvre de gloire en sauvant au péril de sa vie la reine d'Angleterre qui fuit son pays en révolution, part vaillamment à la rescousse du malheureux Jacques II Stuart détrôné par le prince d'Orange...
Quel est donc le secret de ce diable d'homme, qui recherche le panache et court les bonnes fortunes ? Le fracas de ses aventures, ses caprices, ses passions ont rempli tout un siècle - le Grand Siècle. Lauzun en incarne à merveille la finesse et les grandeurs comme les bassesses. Avec lui, c'est toute la cour du Roi-Soleil qui est ressuscitée.
La réhabilitation d'un très grand roi.La réhabilitation d'un très grand roi. Au regard de l'Histoire, Louis XIII est un roi oublié. Eclipsé par le panache de son père Henri IV, occulté par l'éblouissante renommée de son fils Louis XIV, il laisse l'impression d'un monarque mélancolique et sans personnalité.
Le portrait qu'en dresse Jean-Christian Petitfils révèle en réalité un homme complexe, à la fois artiste, musicien, guerrier impétueux, extrêmement jaloux de son autorité, animé par la passion de la gloire et de la grandeur de la France. Un homme façonné par ses qualités et ses faiblesses. Son règne, traversé par une suite invraisemblable d'épreuves, prépare et annonce la modernisation du royaume : la monarchie dite " absolue " s'édifie.
" Par un subtil art de la reconstitution, Jean-Christian Petitfils redonne à Louis XIII toute son importance. " Marc Riglet,
Lire
De la Révolution royale à la guillotine, la tragédie d'un hommeet la chute d'un trône.
S'appuyant sur une documentation considérable, Jean-Christian Petitfils offre dans cette biographie de référenceun portrait nuancé de Louis XVI, longtemps considéré soitcomme un traître à la patrie soit comme un martyr. Prisonnierde son éducation, ce dernier a été saisi par la Révolutionet s'est mis alors à louvoyer entre Contre-Révolutionimprobable et acceptation impossible. Grâce à une interprétation novatrice, cet ouvrage expliqueles mécanismes qui ont conduit à la destruction de l'AncienRégime. Sa lecture permet de comprendre pourquoiLouis XVI, qui aurait pu être le meilleur roi possible pour laRévolution de 1789, a finalement été rejeté par elle.Spécialiste de la France classique, Jean-Christian Petitfils est l'auteurde nombreux ouvrages, dont plusieurs biographies, qui ontconnu un grand succès : Louis XIII, Louis XIV, Fouquet, ainsi que L'assassinat d'Henri IV, mystères d'un crime et L'affaire des Poisons. " La somme monumentale et passionnante deJean-Christian Petitfils est sans doute celle qui approcheau plus près la vérité de l'homme aux prisesavec une des plus formidables tempêtesqu'une génération ait vécues. "LE POINT
La réhabilitation d'un très grand roi.Au regard de l'Histoire, Louis XIII est un roi oublié. Eclipsé par le panache de son père Henri IV, occulté par l'éblouissante renommée de son fils Louis XIV, il laisse l'impression d'un monarque mélancolique et sans personnalité.
Le portrait qu'en dresse Jean-Christian Petitfils révèle en réalité un homme complexe, à la fois artiste, musicien, guerrier impétueux, extrêmement jaloux de son autorité, animé par la passion de la gloire et de la grandeur de la France. Un homme façonné par ses qualités et ses faiblesses. Son règne, traversé par une suite invraisemblable d'épreuves, prépare et annonce la modernisation du royaume : la monarchie dite " absolue " s'édifie.
" Une biographie éblouissante [...], que l'on hésitera à qualifier tant elle recèle de richesses : faut-il parler de monumentale fresque ou de synthèse panoramique qui permet de découvrir un homme en son royaume ? " Philippe Maxence,
Le Figaro magazine
On le sait, c'est l'émeute du 14 juillet 1789 qui a vraiment déclenché la Révolution française. Que les insurgés s'en soient pris à cette vieille forteresse du Moyen Âge devenue prison d'État en dit long sur sa sinistre réputation. N'a-t-elle pas accueillid'innombrables prisonniers politiques, dissidents religieux, écrivains insolents, sans oublier le tout-venantde la pègre et même les fils de (bonne) famille ?
De Fouquet à la Voisin, de Voltaire à Beaumarchais, du Masque de fer au marquis de Sade, du roi de l'évasion Latude à plusieurs courtisanes, l'histoire de la Bastille est un véritable raccourci de l'histoire de France.
Jean-Christian Petitfils, notre meilleur historien de l'Ancien Régime, biographe de Louis XIII, Louis XIV, Louis XV et Louis XVI, enquêteur sagace sur l'assassinat d'Henri IV, sur l'affaire des Poisons ou sur le Masque de fer, nous montre une Bastille bien éloignée des clichés. Reposant sur une lecture scrupuleuse des archives, ce livre d'histoire est aussi un roman d'aventure où le burlesque côtoie le spectaculaire, où le pittoresque l'emporte sur le pathétique, où l'intrigue misérable se mêle à la grande politique, où de multiples personnalités, certaines inconnues, d'autres fameuses, apparaissent sous un jour inattendu.
15mn d'Histoire : une nouvelle collection de textes courts pour apprendre et comprendre l'Histoire en 15 minutes.
Ce matin du 1er septembre 1715, à Versailles, dans un petit jour un peu gris, alors que le quart de 8 heures venait de sonner à l'horloge de la chapelle, la porte-fenêtre du premier étage sur la cour de Marbre - celle de la chambre du roi - s'ouvrit. Geoffroy Maurice de La Tour d'Auvergne, duc de Bouillon, grand chambellan, s'avança sur le balcon de fer forgé doré, le chapeau débordant de plumes noires. " Le roi est mort ! " lança-t-il d'un ton grave et cérémonieux devant un parterre de courtisans qui attendaient anxieusement l'annonce de l'issue fatale.
L'oeuvre magistrale de Jean-Christian Petitfils enfin disponible en une intégrale numérique rassemblant ses plus grandes biographies des Rois de France.Retrouvez en exclusivité en format numérique les biographies de Louis XIII, de Louis XIV, de Louis XVI mais également de Louis XV.
L'apparition à notre époque de nouvelles utopies comme celles de René Dumont, de Paul Goodman ou d'Ivan Illich n'a pas seulement remis en cause les dogmes du socialisme dit « scientifique ». Elle prouve que les socialismes utopiques constituent beaucoup plus qu'un instant dans l'histoire du socialisme, celui de son adolescence, qu'auraient illustré quelques pittoresques marginaux tels Fourier, Cabet ou le baron Colins. L'utopisme forme, comme le montre l'auteur, un véritable courant de pensée qui plonge ses racines dans l'histoire la plus reculée et s'est développé parallèlement aux autres formes de socialisme, révolutionnaire ou réformiste. Non seulement son ouvrage dégage les principaux thèmes de ce courant de pensée mais il permet de recenser à travers l'histoire la plupart des essais communautaires de « socialisme expérimental » tentés par ces grands idéalistes rêveurs qu'étaient et que sont encore les utopistes.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Combien dénombre-t-on de droites ? Dans un essai désormais classique, M. René Rémond repère la formation de trois familles idéologiques au XIXe siècle : le légitimisme (ou droite traditionaliste), l'orléanisme (ou droite libérale) et le bonapartisme (ou droite autoritaire)1. Avec la crise politique de la fin du siècle on voit apparaître à l'extrême droite deux autres courants : le nationalisme conservateur et ce que l'historien Zeev Sternhell a appelé « la droite révolutionnaire » (ou préfascisme)2. Au total, on peut distinguer deux grandes tendances, l'extrême droite et la droite classique, la première composée de trois courants idéologiques - le traditionalisme, le nationalisme et le fascisme - la seconde, subdivisée en droite libérale et droite autoritaire.
L'apparition successive de ces différents courants, leurs querelles, leurs oppositions, leurs alliances, leurs regroupements constituent l'histoire de la droite en France de 1789 à nos jours.
Ils ont passé moins d'une heure ensemble sur les bords de la Seine, dans l'éblouissement d'un dimanche de Pentecôte ensoleillé. Elle lui a promis de l'attendre, car il n'a que dix-huit ans. Des années durant, il espère la revoir. Plus qu'un rêve de bonheur, plus qu'un idéal féminin, elle continue d'incarner à ses yeux ce sentiment presque mystique qu'on appelle la grâce, sur lequel le temps semble sans prise. Lorsque le hasard les réunit à nouveau brièvement, elle est mariée et mère de deux enfants. Ces heures passées à l'adorer malgré l'absence doivent-elles être rangées parmi les illusions éthérées, les folies romantiques ? Non. Il y a plusieurs façons de vivre l'absolu d'un immense amour. Lui en fera un roman au lyrisme subtil et mystérieux, à la recherche des étranges paradis perdus. Ainsi naîtra Le Grand Meaulnes. S'il retrace la vie d'Alain-Fournier jusqu'à sa mort au champ d'honneur en 1914, ce récit est moins une biographie que l'exploration d'un « paysage amoureux » unique, qu'une rencontre fugace a illuminé pour toujours. Exploration littéraire aussi, qui remonte aux sources d'inspiration d'une des oeuvres les plus célèbres de la littérature française.