Comprendre la France d'aujourd'hui, c'est savoir quelles sont ses origines. Connaître l'histoire de France, c'est avoir enfin une vision claire et ordonnée de la chronologie des faits. La France n'est pas née spontanément et n'a jamais été un espace géopolitique naturel. Elle est le fruit d'une lente mais constante volonté politique : unir la Méditerranée à la mer du nord. La nation que nous « habitons », cette France que nous traversons si vite, a connu des moments de gloire immense mais aussi des heures sombres. Des périodes si troublées qu'elle faillit disparaître. Pour que chacun puisse retrouver sa place dans la grande aventure commune, il nous faut réapprendre notre histoire, la chronologie simple de nos racines. Ces racines sont spirituelles, morales, politiques ; ce sont des hommes et des femmes, des batailles et des tragédies, des lois et des artistes. Voici donc un livre pour tous ceux qui veulent connaître la France en vérité et retrouver dans notre histoire la force de notre destin. Auteur de nombreux ouvrages dont de très grands succès (entre autres Les Vérités chrétiennes ou Toute l'histoire du monde), Jean-Claude Barreau a été conseiller de François Mitterrand comme de Charles Pasqua. Directeur du département de culture générale du pôle universitaire Léonard de Vinci, il est aussi inspecteur général honoraire de l'Éducation nationale.
C'est au cours des années sombres de l'occupation, alors qu'il fuit les nazis, que Jean-Claude Barreau prend conscience pour la première fois de ses origines juives. Dès la libération, il soutient pleinement la création d'Israël, refuge pour les persécutés et « terre sans peuple » qui n'attendrait que ses habitants ancestraux, ceux pour qui l'État a promulgué la « loi du retour ». Après de nombreux voyages et quelques séjours en kibboutz, la France le rappelle : dans une Algérie à feu et à sang, il part commander un détachement de combat et y applique les méthodes apprises de Tsahal. Cette expérience et plus tard sa maîtrise des questions démographiques, quand il présidera l'INED et l'Office de l'Immigration, lui ouvrent les yeux sur la vraie nature d'Israël et les erreurs originelles du sionisme. Il démontre dans ce livre qu'Israël est une colonisation de peuplement et que la paix est impossible sans la reconnaissance de ce fait historique. Dès lors, le « retour » des juifs de la diaspora est le mythe qui empêche toute résolution du conflit puisqu'on ne « retourne » pas sur une terre qu'on a jamais habitée, Israël étant une religion et non une race. Jean-Claude Barreau a vécu plusieurs vies au cours de son existence : administrateur des colonies, soldat, prêtre, président de l'Institut National d'Études Démographiques, conseiller de François Mitterrand puis de Charles Pasqua et enfin Inspecteur général de l'Éducation Nationale. Il est aussi l'auteur de plusieurs dizaines de livres dont de très grands succès comme Toute l'Histoire du monde (Fayard, 2005).
Venise n'a pas toujours été une ville morte, une ville musée saturée de touristes telle que nous la connaissons aujourd'hui. Durant cinq siècles, la Sérénissime fut une cité grouillante, commerçante, souvent belliqueuse, à la tête d'un empire qui domina une grande partie du monde occidental et oriental, avant de céder la place à la Grande-Bretagne.
Comment un républicain aussi convaincu que Jean-Claude Barreau peut-il choisir l'oligarchie vénitienne comme modèle pour notre société ? Parce qu'elle inventa un capitalisme intelligent, respectueux de son peuple, fondé sur le sens de l'État de ses élites. Parce qu'avoir de l'argent impliquait plus de devoirs que de droits. Bien avant les protestants de Max Weber et leur célèbre éthique, les Vénitiens inventèrent le capitalisme moderne (la Bourse, les banques, la lettre de change, la comptabilité double), mais aussi l'écologie au quotidien, une certaine forme de laïcité, le non cumul des mandats et la justice égale pour tous. Parce que les riches qui dirigeaient ce monde avaient à coeur de le préserver, de le faire fructifier et non de le consommer.
Comment construire un capitalisme à visage humain ? La question est d'une grande urgence. Venise nous donne une partie de la réponse.
La contestation du christianisme est aujourd'hui plus radicale qu'elle ne le fut jamais : « Peut-on encore avoir la foi aujourd'hui ? » telle est la question que beaucoup se posent. Mais cette contestation porte-t-elle sur l'essentiel ? Cette question est-elle bien posée ? L'auteur de la Foi d'un païen essaie de montrer dans ce court ouvrage que la foi est toujours jeune et vivante ; il essaie surtout de trouver un nouveau langage pour expliquer à l'incroyant ce que le chrétien veut dire quand il dit « j'ai la foi ».
Jean-Claude Barreau a beaucoup voyagé dans les pays musulmans, du Maroc au Pakistan, de l'Iran au Yémen. Il fut, dans une vie antérieure, théologien, puis éditeur. Directeur, entre 1982 et 1984, de la Coopération française en Algérie, il est aujourd'hui Inspecteur général de l'Éducation nationale. Il est aussi président de l'OMI (Office des migrations internationales), et de l'INED (Institut national d'études démographiques).
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Depuis un siècle, la France a été, après l'Amérique, l'un des principaux pays d'immigration du monde, et le modèle français d'intégration est encore très original.
Quels sont, aujourd'hui en France, les flux migratoires, leur nature, leur importance ? Peut-on les maîtriser ? La « machine à intégrer » fonctionne-t-elle encore ? Une « politique européenne » de l'immigration est-elle possible ? Et puis, intégration à quoi ? À la nation française ? Au grand marché européen ?
De 1945 à 1974, la France eut une vue politique de l'immigration. Depuis 1975, elle n'en a plus. La classe politique, de la Droite à la Gauche, ne prononce - à ce sujet - que des paroles convenues. Ce non-dit, cette absence de politique, en ce qui concerne l'immigration, font le jeu des démagogues.
Les citoyens veulent qu'on leur dise la vérité à ce sujet.
Faute de prêtres et de vocations, l'Église catholique va-t-elle disparaître ?
Partout, dans les pays développés, l'Église s'efface progressivement ; ailleurs, dans le tiers-monde, le phénomène des sectes menace son développement. Affaiblie dans ses structures, concurrencée sur le marché des religions, l'Église forme bien davantage aujourd'hui des " déistes moralisants " que des chrétiens véritables. Pourtant, L'Église peut encore être sauvée et elle le mérite. Comment lui redonner vie et dynamisme ?
Né en 1933, l'enfant terrible de l'Église fut ordonné prêtre sous Jean XXIII avant de quitter le clergé pour se marier, en désaccord avec le Vatican sur le fonctionnement de l'Église. Vibrant polémiste, Jean-Claude Barreau a publié de nombreux essais sur l'Église, la foi, l'engagement chrétien (les premiers au Seuil, dans les années 1960), mais aussi de nombreux ouvrages de synthèse, dont son dernier grand succès : Toute l'histoire du monde.
Chaque jour, il semble que la France se rapproche inexorablement de son intégration, on pourrait même dire de sa lente dilution, dans l'Union Européenne. Chaque jour sonne le CAC 40. Chaque jour, les agences de notation viennent nous rappeler qu'elles tiennent notre avenir entre leurs mains. Privatisations et abandons de souveraineté sont notre horizon nécessaire. Et nos « élites » soutiennent ce mouvement en nous suggérant depuis longtemps que la patrie c'est le passé, même parfois un passé qui a fauté.
Est-ce bien la vérité ? La patrie doit-elle vraiment s'effacer ?
Jean-Claude Barreau répond par la négative. Il s'appuie sur l'Histoire pour démontrer point par point tous les arguments de la « doxa » mondialiste. Il montre qu'il n'y a pas de démocratie sans nation et que la patrie des Droits de l'Homme doit par conséquent changer d'Europe pour se sauver elle-même.
Le Christ, tout au long de sa vie publique, tint un Journal
qu'il confia, le soir de son arrestation, à son ami Lazare.
Qui était le Christ ? Chaque lecteur répondra selon ses
convictions. Mais nul doute que Les Mémoires de Jésus, par leur modernité, leur universalité et leur vérité, seront d'un apport capital pour qui veut, loin des idées reçues et des images toutes faites, essayer de comprendre cet événement qui bouleversa le monde : la vie et la mort d'un Galiléen de Nazareth.
On a écrit des centaines de vie de Jésus. Aucune à la première personne. Jean-Claude Barreau, historien, théologien, écrivain, a tenu ce pari audacieux, comme l'avait fait Marguerite Yourcenar pour l'empereur Hadrien. Soucieux de vérité, il est resté scrupuleusement fidèle aux Écritures et aux réalités de l'époque décrite.
Débarrassé des ajouts, transpositions et interprétations accumulées en vingt siècles autour de lui, le personnage du Christ, l'un des plus étranges, des plus fascinants et aussi, paradoxalement, l'un des moins connus de l'Histoire, nous est enfin restitué.
Comprendre la France d'aujourd'hui, c'est savoir quelles sont ses origines. Connaître l'histoire de France, avoir enfin une vision claire et ordonnée de la chronologie des faits, voilà le sens de ce livre. La France n'est pas née spontanément. Elle n'a jamais été un espace géopolitique naturel. Elle est le fruit d'une lente mais constante volonté politique : unir la méditerranée à la mer du Nord. La Nation que nous « habitons », cette France que nous traversons si vite, a connu des moments de gloire immense mais aussi des heures sombres. Des périodes si troublées qu'elle faillit disparaître. En ce début de troisième millénaire, la France est une fois encore à un tournant de son histoire. Le monde s'est immensément ouvert, la vie s'accélère et nous avons un grand mal à dessiner notre avenir au-delà des complications du présent. Pour que chacun puisse retrouver sa place dans la grande aventure commune, il nous faut réapprendre notre histoire, la chronologie simple de nos racines. Ces racines sont spirituelles, morales, politiques ; ce sont des hommes et des femmes, des batailles et des tragédies, des lois et des artistes. Ces racines sont notre « code génétique ». Voici donc un livre pour tous ceux qui veulent connaître la France en vérité et retrouver dans notre histoire la force de notre destin. Auteur de nombreux ouvrages dont de très grands succès (entre autres Les Vérités chrétiennes ou Toute l'histoire du monde), Jean-Claude Barreau a été conseiller de François Mitterrand comme de Charles Pasqua. Directeur du département de culture générale du pôle universitaire Léonard de Vinci, il est aussi Inspecteur général honoraire de l'Education nationale.
Les Français se trompent, et les hommes politiques plus encore, en pensant que la France est éternelle. Jean-Claude Barreau croit, à l'inverse, que la France est bâtie sur un équilibre subtil, faussement assuré. Elle peut tout à fait disparaître. Pour Jean-Claude Barreau, l'idée à défendre, c'est d'abord une certaine idée de notre pays. La France est une exception : elle ignore les ethnies, elle apaise les religions qu'elle abrite. C'est la France de la culture, du rayonnement, de l'intégration républicaine. Mais ce modèle est menacé : par l'européisme, passion désincarnée de l'Europe; et par le libéralisme, le mondialisme, menacé par nos faiblesses, surtout, face à l'immigration incontrôlée, face au juridisme, face à l'effondrement démographique et à la corruption des élites. Dans ce livre qui est un réquisitoire et un programme, Jean-Claude Barreau nous donne à voir l'Etat-nation fragilisé, mais aussi la France qui pourrait renaître.
Les dieux ne sont pas morts. Au contraire. Aujourd'hui, partout, ils renaissent. En Occident, avec le grand marché des nouvelles croyances. Ailleurs, en dictant leur loi plus que jamais. Comme hier, les religions continuent de façonner notre manière de vivre la politique et la morale, la guerre et la paix, la science et le sexe. Mais elles ne conditionnent pas les mêmes cultures, les mêmes sociétés. Et surtout pas les mêmes libertés.
« Tous les dieux ne sont pas égaux », ose proclamer Jean-Claude Barreau. Pour la première fois, les Révélations comme les Sagesses, le judaïsme, le christianisme, l'islam, mais aussi le bouddhisme, l'animisme et les matérialismes se trouvent confrontés à leurs vrais résultats pour l'humanité.
Voici un panorama historique sans concession qui permettra à tous de méditer les énigmes de l'existence. Un bilan décapant, sans idéologie, qui dérangera dans leur conformisme l'athée et le dévot. Un appel, enfin, à une éthique neuve où la laïcité et la transcendance ne s'excluent plus.
Qu'allons-nous célébrer, au juste, en l'an 2000 ? Serait-ce la naissance du Christ ? Ou, au contraire, l'idée laïque du progrès, le culte du modernisme, le triomphe de la science d'un troisième millénaire ? Quelles sont les illusions de cette nouvelle manie millénariste ? Avec le sens critique dont il a toujours fait preuve dans ses essais, Jean-Claude Barreau montre que l'homme de l'an 2000 ne devrait pas hésiter entre la tradition et la modernité, mais comprendre que la tradition fonde la modernité. D'Internet trompeur à l'intelligence parcellisée de l'informatique, de la peur du nucléaire à l'écologie misanthrope, de l'intégrisme à visage humain jusqu'à l'état sociétal et tristement dépolitisé, Jean-Claude Barreau pose bien des questions. Où se situe notre avenir ? Du côté du Web ou de l'horreur économique d'une société sans travail ? Vers le libéralisme économique mondial et la politique sans le souci du lien civique ? Vers le " vivre ensemble " ou chacun de son côté ? Quel est le degré de tromperie contenue dans ce mot qu'on utilise tant, le progrès ?
À l'usage des citoyens que nous sommes, l'auteur repose, à la lumière de l'actualité, les grands problèmes de la philosophie politique que l'on croyait résolus depuis le XVIIIe siècle ; il démonte les ressorts secrets du pouvoir et éclaire les nécessités du contrat social. Jean-Claude Barreau, inspecteur général de l'Éducation nationale, a occupé diverses fonctions dans la haute administration.
Ce sont les idées qui mènent le monde. Pour le meilleur ou parfois le pire. Selon la mode actuelle libéro-libertaire, l'État nation serait dépassé, et son intervention dans l'économie, la législation, la justice, la politique, aussi bien intérieure qu'internationale, serait obsolète. À quel niveau doit se situer l'État, pour ne pas oublier la laïcité, la justice sociale et l'assimilation, sans toutefois s'enfermer dans un particularisme ethnique, autonomiste ou religieux ? Par ailleurs, une nation a besoin à la fois de mythes fondateurs (son passé) et de projets d'avenir. Or, actuellement, le seul État véritable est celui qui règne à Washington, et l'Amérique domine toutes les organisations internationales. N'oublions pas, toutefois, que c'est la France qui créa la nation et qu'il n'existe pas de paix civile, de culture, d'économie, de langue, de civilisation même sans État. Il ne faudrait donc surtout pas que, mise en cause par une mondialisation qui a toujours existé, l'idée France s'efface de nos esprits.
Aujourd'hui, la morale n'a pas bonne presse. On la confond d'ailleurs souvent avec la tartuferie. Et on préfère parler d'« éthique », plus chic et plus branché, mais qui signifie exactement la même chose. Pourtant, sans morale, la société s'effondre et les droits individuels sont menacés. Quels sont alors les devoirs qu'impose notre monde industriel et technique ? N'avons-nous le choix qu'entre le refus de toute obligation considérée comme oppressive, et la répression de toute transgression par les intégrismes de tout poil ? Est-il possible, entre cynisme et intégrisme, d'inventer un nouveau code de vie à l'heure où rien n'est plus évident, qu'il s'agisse de sexe, d'enfants, d'éducation, de politique, de sciences, de liberté, d'autorité ou de cité ? Jean-Claude Barreau pose de façon originale le problème de la déontologie du monde moderne et reste convaincu que, sans réponse, nous sommes menacés d'un retour à la barbarie.
« Nous constatons aujourd'hui un phénomène inouï : la civilisation chrétienne, jadis triomphante et maîtresse de l'univers jusqu'à lui avoir imposé son calendrier, semble s'effacer. Chose incroyable, le christianisme est devenu incompréhensible au monde moderne qu'il a pourtant enfanté.
« Ceux des chrétiens qui restent croyants sont rarement capables d'expliquer aux incroyants le contenu des vérités chrétiennes. D'ailleurs, certains pratiquants se révèlent à l'usage bien davantage déistes à la Voltaire que disciples de Jésus de Nazareth. Le christianisme institutionnel s'est profondément « déchristianisé », vidé de sève tel un arbre creux. Un jeune Français est aujourd'hui le plus souvent incapable de comprendre ce que signifient une « Annonciation » ou une « Assomption » entrevues au Louvre, ou ce qu'exprime le portail de la cathédrale qu'il ne peut éviter de voir pour cause de tourisme culturel.
« Quand je parle de « vérités chrétiennes », je parle des « dogmes », des « mystères » qui expriment la vérité des croyants ; je ne prétends point que ces idées soient vraies, ni qu'elles soient fausses. Etant donné l'état général de l'opinion à ce sujet, sa profonde inculture en ces domaines, cet essai ne se veut pas de vulgarisation, mais de divulgation.
« Je suis un chrétien d'après l'athéisme de masse, dans lequel j'ai été moi-même élevé. Je dois à ces circonstances de pouvoir regarder comme de l'extérieur les vérités particulières à chaque Eglise - catholique, protestante, orthodoxe - et celles qui leur sont communes. Car je me ressens comme un chrétien de l'Eglise « indivise », d'avant les divisions.
« Même s'il est empli d'empathie pour le christianisme, ce livre n'est pas un catéchisme. Il veut s'adresser à tous : l'athée militant, l'indifférent curieux, le chrétien désorienté, le croyant d'une autre « religion », pour leur rendre compréhensibles les « noms de la tribu » devenus inaudibles. »
J.-C. B.
Il est dangereux de parler de Dieu. Qu'Il existe ou non, Il n'est pas le concept évanescent auquel nos arrière-grands-pères éclairés daignaient concéder une présence fantomatique. Le mot camoufle des forces puissantes, lumineuses ou obscures. Il ne faudrait pas le prononcer à la légère.
Si un ordre supérieur à mon individualité existe, cet ordre doit pouvoir être conçu dans l'ordre inférieur où je me situe. L'individu conscient, infiniment petit, doit pouvoir concevoir l'infiniment grand. Quel que soit l'ordre concevable, l'ordre supérieur doit être imaginé dans l'ordre inférieur. L'individu renvoie ainsi à l'univers, ou à Dieu et l'univers ou Dieu à l'homme. Chaque être humain, à l'instant même où il s'éprouve comme « quelqu'un », devient en quelque sorte un point focal de l'univers, un être métaphysique. Le réel, pour nous, est d'abord ce que nous ne pouvons pas nier. Or s'il y a une chose que nous ne pouvons pas nier, c'est notre conscience individuelle. C'est donc d'elle qu'il faut partir, modestement, pour s'interroger sur Dieu.
Dans les années 1980, Jean-Claude barreau a été militant et candidat du parti socialiste. Il était assez proche de François Mitterrand et celui-ci, une fois à l'Elysée, le nomma à la tête de l'Office des Migrations Internationales (OMI). Il découvrit d'une part que l'immigration extra-européenne augmentait dans des proportions considérables et d'autre part qu'il existait un sujet dont il ne fallait parler que positivement : l'islam. Il en parlait avec Mitterrand, qui avait un avis souvent inattendu sur ces questions. Dans le même temps, les responsables politiques s'accordaient pour céder à l'Union Européenne des pans de plus en plus importants de la souveraineté française.
C'était il y a presque quarante ans et depuis, le mouvement s'est poursuivi, voire accentué.
En 2015, après les atroces massacres de Charlie-Hebdo, de l'hyper casher et du Bataclan, face à la crise des migrants et aux menaces qui pèsent sur le pays, Jean-Claude Barreau estime que la France a désormais atteint un carrefour de l'histoire, l'un de ces moments où s'ouvrent deux voies. Sans retour en arrière possible.
Il y a un siècle, ceux qui savaient lire savaient aussi se situer dans l'espace et dans le temps. Il n'en est plus ainsi. Les Français, et d'ailleurs tous les Occidentaux, sont devenus, pour la plupart, des hommes sans passé, des « immémorants ». Par un paradoxe ironique, on n'a jamais autant parlé du « devoir de mémoire » qu'en ces temps d'oubli, car il est bien connu que l'on insiste sur une qualité seulement quand elle est oubliée. Ajoutez à cela un mépris boursier du long terme et le culte de l' « immédiateté », et vous comprendrez que notre modernité fabrique davantage de consommateurs-zappeurs interchangeables et de « fils de pub » que de citoyens responsables, désireux de comprendre et de construire.
Est-il possible de déchiffrer l'actualité sans références historiques, les événements les plus actuels s'enracinant toujours dans le long terme ? Comment situer par exemple les guerres d'Irak sans avoir entendu parler de la Mésopotamie ? Les images nous choquent sans nous concerner. On voit tout, tout de suite, en direct, mais on ne comprend rien.
D'où l'idée simple, ambitieuse et modeste à la fois, d'écrire un livre assez court qui soit un récit de l'histoire du monde, mais fermement chronologique pour tous les lecteurs qui souhaitent « s'y retrouver » et situer leur destin personnel dans la grande histoire collective, héroïque et tragique, absurde ou pleine de sens, de l'espèce humaine.
Voici donc un résumé de l'histoire de l'humanité ; rudimentaire, mais plein de rapprochements surprenants et de questions impertinentes ; conte vrai où le lecteur pourra trouver des interprétations de faits qui ne sont pas discutables. Il est destiné à tous, à l'exception des historiens de métier.
On a beaucoup parlé de l'énergie nucléaire. Est-il nécessaire ou non d'y recourir? Si oui, quels sont les dangers, les risques que nous font courir les centrales atomiques? «Les Amis de la Terre» pensent qu'on ment aux Français en leur dissimulant les pièces principales du dossier. C'est pourquoi ils veulent, dans ce livre, présenter aux citoyens une information aussi large que possible. Certes, et le titre de leur ouvrage le prouve, leur opinion est faite, mais elle est fondée sur une étude exhaustive du sujet.
Tous les Français devraient faire l'effort de lire ce livre parfois austère, mais qui ne leur ment pas.
Publié une première fois en 1975, il a été entièrement remis à jour en fonction des développements de l'actualité nucléaire de 1978.
Cet essai repose sur des facteurs indiscutables, la géographie physique, souvent méconnue de nos jours, mais il ne s'y limite pas. Après une description de la planète Terre, il en détaille tous les aspects : continents, océans, etc. Chaque pays, chaque État actuel - on en compte plus de deux cents - se trouve décrit non pas par ordre alphabétique ou de puissance, mais à sa place (la Suisse avec la montagne ou la Mauritanie avec le désert...).
En géographie humaine (et les États sont des réalités de géographie humaine), les faits peuvent faire l'objet d'interprétations diverses et la liberté de ton s'impose. Les auteurs ont des opinions, comme en avaient les voyageurs de jadis, ils les expriment et le lecteur n'est pas obligé d'y adhérer. Comme les bons journalistes, avec lesquels ils ont de nombreux points communs, ils séparent l'exposé du donné de leurs commentaires.
On trouvera dans cette géographie du monde beaucoup d'histoire. Physiquement, le monde a peu changé depuis la fin de la dernière glaciation, il y a quinze mille ans, car la géographie physique, à l'échelle de notre vie, a quelque chose d'immuable. Mais, puisque nous parlons des États et des nations qui sont institutions humaines, il est impossible de séparer les faits de leur histoire qui conditionnent leur aspect aujourd'hui.