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Les poèmes d'un des plus grands grands poètes persans au monde.Les Rubâ'iyât, ou quatrains, sont de courts poèmes comme autant de méditations, préceptes, questions posées, réponses suggérées, où les jeux de langage, les échos entre les mots, le non-conformisme, l'inventivité des images concourent à la célébration de la vie et de ses plaisirs, à la défense de la liberté de penser.
Pierre Seghers, poète, éditeur et amateur passionné des
Rubâ'iyât, s'est attaché, dans une traduction qui fait autorité, à refléter au plus près la présence, le mouvement, les inflexions et le naturel du texte original. Il a également écrit une longue présentation qui évoque la vie de Khayyâm dans la Perse des XIe et XIIe siècles et retrace, de leur transmission orale à leur retranscription tardive, l'histoire des
Rubâ'iyât, soulignant leur destin exceptionnel et leur modernité jamais démentie.
Édition bilingue enrichie de calligraphies en couleurs -
Quatrains
Omar Khayyâm, Charles Grolleau
- Fayard/Mille et une nuits
- La Petite Collection
- 16 Novembre 2022
- 9782755508833
« Sois heureux un instant, cet instant c'est ta vie ».
Remède à tous nos états d'âmes, la lecture des Quatrains d' Omar Khayy m est une joie dont on ne se lasse pas.
Le poète perse du XIe siècle appelle aux plaisirs simples, aux soirées amicales faites d'ivresse, de musique et de danse.
Une ode à la liberté toujours aussi lue, citée et adorée dans le monde entier. -
Omar Khayyam célèbre ici les femmes et la beauté, l'ivresse et la poussière du néant. Ennemi de l'esclavage de la pensée, il s'élève aussi dans ces vers contre l'imposture religieuse et politique. Mystique en apparence, débauché en réalité, préférant les jouissances de l'éphémère aux vérités érigées en dogmes, Khayyam ne souhaite à l'humanité qu'ivresse et amour. Le manteau des explications mystiques couvre, dans ses poèmes, toutes les hardiesses. Qu'un pareil livre ait pu circuler librement dans un pays musulman ne laisse pas de surprendre : la littérature européenne peut-elle citer un ouvrage où toute croyance soit niée avec une ironie si fine et si amère ?
Né en 1048 à Nishapour en Perse, Omar Khayyam a contribué à la réforme du calendrier en 1079. Après une période d'activité scientifique intense, il choisit de se retirer de la vie publique. Éminent savant mais être épris de liberté, il s'éloigne vers 30 ans du pouvoir. Mathématicien et astronome, ses calculs sur l'infiniment grand l'ont rendu proche de l'infiniment petit. À force de sonder le ciel, il a mesuré la durée dérisoire des hommes. Ce buveur invétéré meurt probablement mort en 1131. -
Omar Khayyam pratique, en toute sérénité d'âme, « l'indifférence à la foi et au doute ». Ni l'étude, ni le raisonnement, ni l'intuition ne peuvent nous éclairer, et l'impuissance est égale de ceux qui par la science ou par la religion espèrent résoudre l'énigme de ce monde. Nous n'atteignons à aucune vérité et il n'est pas de bonheur ou de châtiment supraterrestre. Entre les deux néants qui la limitent, la vie n'est que le temps d'une respiration. Sachons en tirer des joies précaires. Le vin, l'amour des femmes, la lune sur les terrasses, la flûte de l'Irak dans les vergers, le vent frais du matin, les roses à peine écloses, voilà la seule réalité de nos jours qui passent comme un songe. Après l'Ecclésiaste, il nous répète de cent façons « Tout est vanité et poursuite du vent, » mais il ajoute : « Réjouis-toi dans le présent : c'est là le but de la vie. » La pénétration de la pensée, son aigu, la qualité cristalline de la forme, la richesse contenue des images, l'absence de toute amplification lyrique, mettent Omar Khayyam au rang des plus rares poètes.