La nuit du 23 au 24 mai 1871 projettera une lueur sinistre sur l'histoire.Cette nuit-là Paris brûlait.Le crime des Érostrate et des Néron était dépassé d'un seul coup : la scélératesse et la folie se conjuraient pour épouvanter le monde.Paris brûlait !Ah ! ceux qui, comme nous, épris d'une invincible tendresse pour la grande et noble cité qui fut, pendant des siècles, la reine et la vraie capitale du monde, vivaient depuis dix longs mois au milieu de tous les périls et de toutes les angoisses, pour ne point s'éloigner d'elle avant d'avoir vu la fin de ses épreuves, ceux-là contemplèrent le spectacle le plus grandiose et le plus terrible peut-être qui se soit jamais déroulé devant l'oeil de l'homme.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
Un Français qui visitait le Liban rencontre dans le couvent de Mar-Antoun un de ses compatriotes, le frère Fabien. Après quelques réserves, ce dernier finit par confier le secret de sa mélancolie : il a connu la princesse Mirane, surnommée la Vierge du Liban, et a vécu à ses côtés. La personnalité de la jeune femme attirait le respect de tous, sa féminité attisait les convoitises, mais sa détermination à fédérer le peuple de son père et celui de sa mère la dressait bien au-dessus des soucis communs !
L'homme, qui s'appelait alors comte Fabien de Boucherville, n'a pas échappé à ces tentations ; il a longtemps marché sur le fil du rasoir jusqu'au jour où...
Ce drame explique son retrait dans le couvent et son désir de rester dans le pays de son trouble profond.
Le baron Philippe de Saint-Wandrille vient quelques jours chez son oncle, l'abbé du Genestel, chanoine à Coutances. Il y rencontre Mme Edmée Delaunay, femme respectable et fidèle par principes à son mari, dont elle n'attend aucune affection.
Cette amitié sans issue est difficile à vivre, tant par l'un que par l'autre. D'autant qu'Edmée lui conte ses amours impossibles avec M. de Fersen
Impossible... jusqu'au jour où le veuvage semble atteindre la dame ! Il ne reste plus qu'à passer cette période de convention pour s'aimer au grand jour...
Une romance aux multiples rebondissements, entre amours impossibles, obligations sociales et principes rigides.
(Publié en 1891)
ARMAND-DUMARESQ a déjà tracé un sillon profond et glorieux dans la carrière qu'il parcourt avec une infatigable ardeur. Il pourrait prendre pour motto la fière devise espagnole : Adelante ! - toujours eh avant ! Chacun de ses pas l'a rapproché du but.Élève distingué de Couture, après plusieurs tentatives heureuses dans des genres divers, il ne tarda point à trouver sa véritable voie, en s'attachant à reproduire les épisodes héroïques de notre histoire militaire.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
Monsieur Tardieu d'Esclavelles, brigadier d'infanterie, venait de mourir au service du roi, pendant la campagne de 1735, laissant à sa veuve, pour toute fortune, l'expectative d'une pension à peine suffisante pour élever leur fille unique âgée de dix ans. Comme j'étais le plus ancien ami de la famille, je fus chargé de la tutelle de la jeune Emilie.
Une tante de M. d'Esclavelles, madame de Beaufort, réduite par des malheurs à vivre dans un couvent, à Paris, prit avec elle ma pupille dont la mère alla dans le pays de son mari pour y ramasser les débris d'un patrimoine dépensé en très-grande partie au service.
Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
Nous sommes au Prater, - dans ce parc grandiose, - impérial et royal, comme on dit en Autriche, - qui tient tout à la fois du bois de Boulogne et des Champs-Élysées, et qui permet à Vienne de ne regretter ni le Corso de Rome, ni le Prado de Madrid, ni même cet aristocratique et superbe Hyde-Park, dont Londres est si fier, et qui voit chaque matin rouler tant d'équipages, et passer tant d'amazones à la jupe flottante.Au milieu de ce parc, taillé en pleine nature, - une nature luxuriante et sauvage, - dans une grande île du Danube, on a bâti un palais dont la façade se développe sur une longueur d'environ mille mètres.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
Le comte Georges de Simiane prend ses fonctions à la légation de Suède. Il découvre les lieux par une radieuse après-midi de février. Il fait aussi la connaissance de la « fashion suédoise », la jet-set de l'époque et participe volontiers aux raouts qui les réunit : que de termes laissés de côté aujourd'hui !
Une des personnes les plus en vue est la comtesse de Rudden, familièrement appelée la comtesse Christine, jeune et magnifique veuve.
Bien qu'il s'en défende, le diplomate va petit à petit s'amouracher de la belle apparition, avant que l'un et l'autre ne tentent de mettre leurs sentiments à l'épreuve...
Quand on jette les yeux sur une carte du monde, on aperçoit, loin de Paris, du côté où le soleil se lève, un admirable continent dont la nature elle-même semble avoir marqué les limites avec un soin jaloux. Au nord, la plus belle chaîne de montagnes que les volcans intérieurs aient jamais soulevée sur la croûte de notre globe le sépare des hauts plateaux du Thibet : c'est l'Himalaya. A l'est et à l'ouest, deux grands fleuves, poétiques et beaux entre tous, l'Indus et le Brahmapoutra, la protégent, l'un contre le Caboul et le Béboudchistan, l'autre contre le royaume des Birmans.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
Monsieur Tardieu d'Esclavelles, brigadier d'infanterie, venait de mourir au service du roi, pendant la campagne de 1735, laissant à sa veuve, pour toute fortune, l'expectative d'une pension à peine suffisante pour élever leur fille unique âgée de dix ans. Comme j'étais le plus ancien ami de la famille, je fus chargé de la tutelle de la jeune Emilie.Une tante de M. d'Esclavelles, madame de Beaufort, réduite par des malheurs à vivre dans un couvent, à Paris, prit avec elle ma pupille dont la mère alla dans le pays de son mari pour y ramasser les débris d'un patrimoine dépensé en très-grande partie au service.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.