La première épître aux Corinthiens est probablement la plus connue de toutes. Dans cette lettre, témoignage du ministère de l'apôtre, Paul répond aux difficultés des Corinthiens concernant des problèmes précis qui agitent la communauté : les divisions, le
Les épîtres de saint Paul sont les plus anciens écrits chrétiens existants. En dépit du goût actuel pour ce qui touche aux commencements. Paul reste un auteur maltraité, mal aimé et peu lu. Légaliste, misogyne, antisocial, conservateur... Sa mauvaise réputation est tenace. Mais si Paul peine à conquérir la faveur des chrétiens, il est de plus en plus apprécié comme l'un des penseurs remarquablement originaux des derniers millénaires. L'homme est un géant de la pensée. Encore faut-il le lire, ce à quoi cet ouvrage invite. Il expose les principaux points de la recherche sur Paul en termes simples la biographie de Paul revue par les historiens ; ses relations complexes avec l'Eglise de Corinthe la construction littéraire des épîtres ; ses relations à la loi juive et à Israël ; l'évolution de ses idées les oeuvres d'imitation, y compris les apocryphes. Avec en filigrane un questionnement brûlant : Paul est-il ou non le fondateur du christianisme ?
"Je trouve l'Eglise catholique trop immobile, trop crispée sur ses traditions, insuffisamment ouverte à l'évolution et au mouvement. Par là, elle se coupe de la société, de la culture, du monde ambiant, et elle risque de se transformer en un petit groupe sectaire. L'immobilité, c'est la mort. Ce qui est vivant évolue, en ce monde et peut-être même dans l'autre. [...] Je trouve aussi l'Eglise catholique trop uniforme. Certes, l'histoire a fait que l'Eglise romaine a disposé de plus de moyens que d'autres branches du christianisme. Le pape n'a pas de divisions, dirait Staline, mais il est indépendant sur son minuscule Etat d'un demi-kilomètre carré situé au Vatican, en plein coeur de la Ville éternelle. [...] Or cette autorité, cette puissance spirituelle et parfois matérielle ont leur revers. [...] Je me contente alors de rêver et d'oser faire part de mon rêve. C'est cela qui constitue mon livre.".
La confrontation de la vie et de l'oeuvre retrouve une jeunesse lorsqu'on s'avise qu'il n'est pas là de face-à-face mais que l'oeuvre intervient, partenaire turbulent, dans le quotidien, que le vécu surgit dans l'écrit, non pour se dire, mais pour infléchir une parole qui ne soupçonne guère sa présence. Moins déroutants que déroutés, les textes des Fleurs du Mal révèlent, à travers les dérobades de l'attendu, les gauchissements de l'évidence, ces quelques faits dont le retentissement dans la sensibilité et l'imaginaire de l'auteur fut décisif. Ils sont peu nombreux, clandestins, liés - qui s'en étonnerait ? - à l'enfance et au travail qu'opèrent sur elle la mémoire, la nostalgie, le rêve. Les deux premières parties de ce livre en établissent, de poème en poème, l'autorité. Mais ces énergies se concrétisent en oeuvres que gouverne une poétique elle-même conduite selon les hauts et les bas de l'espérance et nourrie de choix clairement conçus. Si la bouche cruelle du poète éparpille en l'air cervelle, sang et chair, c'est pour qu'un globe lumineux et frêle prenne son essor. En un troisième temps, cet ouvrage vise à déceler par quelles voies le plus curieux martyr de tout Paris a pu, de ses tourments, faire si souvent un songe d'or.
La Bible est l'un des livres les plus vieux du monde, mais aussi l'un des plus lus et des plus diffusés. Et pourtant, l'ouvrir n'est pas toujours facile, car il suscite toujours autant de questions et d'interrogations. Qui a écrit la Bible ? Est-ce un livre sacré ? Adam et Eve ont-ils existé ? Le déluge ou les dix commandements ne sont-ils que des inventions ? En quelle langue a-t-on écrit les manuscrits ? Pourquoi parle-t-on de deux Testaments ? Qui sont les quatre évangélistes ? Que dire de jésus et de son histoire ? A toutes ces premières questions et à bien d'autres, le bibliste Michel Quesnel répond de la manière la plus simple. Il rend ainsi accessible et lisible pour tous l'un des grands textes de l'histoire de l'humanité.".
Découvrir les textes autrement« Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre. » Ainsi s'ouvre la Genèse et, avec elle, le grand livre de la Bible, écrit inspiré qui, depuis des siècles, accompagne l'histoire des hommes. Cet ouvrage fondateur reste aujourd'hui l'un des plus lus et des plus traduits au monde. Mais le connaissons-nous vraiment ?Toute l'ambition de La Bible et sa culture est, justement, de nous guider pour visiter la « bibliothèque biblique » en la resituant dans sa culture propre et en l'éclairant par les documents de son temps. À travers deux parties qui couvrent l'ensemble de la Bible chrétienne et articulent l'Ancien Testament avec l'étude de Jésus et du Nouveau Testament, La Bible et sa culture propose une démarche originale qui montre combien le livre biblique obéit à une cohérence théologique forte. À un moment où beaucoup s'intéressent à la Bible et à son histoire au-delà des seuls cercles religieux, où bien des croyants la lisent ou la relisent, où la curiosité spirituelle s'exprime avantage, cet ouvrage constitue un véritable outil de référence pour découvrir les textes autrement.
Sous la direction de : Michel Quesnel, bibliste, recteur honoraire de l'Université catholique de Lyon, et Philippe Gruson, bibliste, prêtre du diocèse de Beauvais.Avec la collaboration de plus de cinquante biblistes choisis parmi les meilleurs du monde francophone.
Texte majeur du concile Vatican II, la constitution Dei Verbum représente l'aboutissement de plusieurs mouvements : oecuménique, liturgique, patristique, exégétique. Elle resitue avec éclat la portée de la révélation chrétienne en lien avec le statut des Ecritures, en récusant tout fondamentalisme. Car le Dieu des chrétiens se dit bien à travers l'histoire. Ce livre s'attache aux grands axes de ce document, à la nouveauté de ses positions, aux fruits qu'il a portés et à ceux que l'on peut encore en attendre.