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Serge Klarsfeld
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On pensait qu'il allait revenir
Serge Klarsfeld
- Flammarion
- Documents, témoignages
- 29 Mai 2024
- 9782080458056
"Je me rappelle qu'il a embrassé la main de ma mère. Il a simplement ouvert la porte de la cachette. Et il est parti. Mais on n'était pas inquiets ! Pas particulièrement. Ma mère est même allée faire des démarches, essayer de lui trouver un certificat de baptême, écrire au consulat roumain, à Vichy. On pensait qu'il allait revenir, tout simplement, que ça serait une épreuve difficile, mais qu'il s'en sortirait."
C'est la dernière image de son père que Serge Klarsfeld évoque avec émotion dans un témoignage inédit, enregistré en 2006 à l'initiative de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah et de l'INA. Historien et avocat, président de l'association des Fils et Filles des Déportés Juifs de France, Serge Klarsfeld, né en 1935 en Roumanie, a échappé aux forces de l'ordre allemandes avec sa mère et sa soeur, alors que toute la famille était réfugiée à Nice. Son père Arno, arrêté par la Gestapo, n'est pas revenu d'Auschwitz. -
Parmi les cris, un chant s'élève : Le témoignage d'une femme médecin déportée à Auschwitz
Sima Vaisman
- Michel Lafon
- 30 Janvier 2025
- 9782749961316
Le témoignage d'une femme médecin déportée à Auschwitz"Les malades sont déjà nues, ce qui évite la peine de les déshabiller. On les entasse dans la chambre à gaz, nous entendons encore quelques cris, quelques appels au secours, quelques noms, qu'on hurle à l'approche de la mort, et puis, un silence, un silence profond, un silence de mort plane sur tout..."
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Un album d'Auschwitz : comment les nazis ont photographié leurs crimes
Tal Bruttmann, Stefan Hördler, Christoph Kreutzmüller, Serge Klarsfeld
- Seuil
- Livres de référence-L'Univers historique
- 27 Janvier 2023
- 9782021491074
Entre mi-mai et début juillet 1944, des centaines de milliers de Juifs de Hongrie sont déportés à Auschwitz-Birkenau. Pour montrer à leur hiérarchie la « bonne mise en œuvre » de cette opération logistique d’envergure, des SS photographient les étapes qui mènent de l’arrivée des convois jusqu’au seuil des chambres à gaz, ou au camp pour la minorité qui échappa à la mort immédiate. Ces photographies, connues sous le nom d’« Album d’Auschwitz », ont été retrouvées par une rescapée, Lili Jacob, à la libération des camps, avant de servir de preuves dans différents procès et de faire l’objet de plusieurs éditions. Certaines de ces photographies sont même devenues iconiques. Par-delà l’horreur dont elles témoignent, ces images restent pourtant méconnues et difficiles d’interprétation. Ce livre permet d’y jeter un regard neuf. Préfacé par Serge Klarsfeld, fruit de cinq années de recherches franco-allemandes, il analyse l’album dans ses multiples dimensions. Pour quelle raison a-t-il été réalisé et quand ? Comment a-t-il été constitué ? Que peut-on voir, ou ne pas voir, sur ces photographies ? Trois historiens reconnus et spécialistes de la persécution des Juifs d’Europe, Tal Bruttmann, Stefan Hördler, Christoph Kreutzmüller, ont mené un remarquable travail d’enquête, recomposant les séries de photographies, analysant des détails passés inaperçus, permettant un travail d’identification et de chronologie inédit. Dans le même temps, c’est une véritable réflexion sur l’usage des images et de la photographie, de leur violence potentielle mais aussi de leur force de témoignage et de preuve que les historiens proposent. Ce faisant, ils élargissent la connaissance tout en redonnant vie, mouvement et dignité aux personnes photographiées quelques minutes avant une mort dont elles n’avaient pas idée.
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Leur couple est une légende, leur biographie une épopée. Pourtant, rien ne prédestinait cette fille d'un soldat de la Wehrmacht et ce fils d'un Juif roumain mort à Auschwitz à devenir le couple mythique de « chasseurs de nazis » que l'on connaît. Leur histoire commence par un coup de foudre sur un quai du métro parisien entre une jeune fille au pair allemande et un étudiant de Sciences Po. Très vite, avec le soutien de Serge, Beate livre en Allemagne un combat acharné pour empêcher d'anciens nazis d'accéder à des postes à haute responsabilité. Sa méthode : le coup d'éclat permanent. Elle traite ainsi de nazi le chancelier Kurt Georg Kiesinger en plein parlement, puis le gifle en public lors d'un meeting à Berlin, geste qui lui vaut de devenir le symbole de la jeune génération allemande. Leur combat les conduit aux quatre coins du monde. En France, ils traînent Klaus Barbie devant les tribunaux et ont un rôle central dans les procès Bousquet, Touvier, Leguay et Papon. Ni les menaces ni les arrestations - notamment lors de leur tentative d'enlèvement de Kurt Lischka, ancien responsable de la Gestapo - ne parviennent à faire ployer un engagement sans cesse renouvelé jusqu'à aujourd'hui.
Dans cette autobiographie croisée, Beate et Serge Klarsfeld reviennent sur quarante-cinq années de militantisme, poursuivant par ce geste leur combat pour la mémoire des victimes de la Shoah. -
« Si les Allemands nous arrêtent, moi, je survivrai parce que je suis fort, mais vous, non. » Ces paroles prononcées en 1943 par son père, assassiné à Auschwitz, Serge Klarsfeld ne les a jamais oubliées. Les vivants sont comptables des morts, se convainc celui-ci. Dès lors, Serge Klarsfeld se fait la promesse d'obtenir le jugement et la condamnation des principaux responsables nazis de la déportation, notamment ceux qui ont sévi en France. Il revient dans ce livre sur le combat de sa vie, et sur celui de Beate, son épouse allemande, pour que justice soit rendue et que nul n'oublie.
Distribution de tracts, manifestations, sit-in, tentatives d'enlèvement, coups d'éclat - ainsi Beate gifl ant le chancelier Kiesinger, en novembre 1968, « pour qu'on reparle de son passé nazi » -, la « méthode Klarsfeld » prouve leur obstination à débusquer ces anciens criminels qui occupaient encore des postes offi ciels en toute impunité. Grâce aux articles de L'Express rassemblés ici par le soin de l'auteur, nous redécouvrons sous les plumes aussi prestigieuses que celles de Raymond Aron, Jacques Derogy, Éric Conan, Fred Kupferman ou de Beate Klarsfeld elle-même, la traque d'Eichmann, Mengele, Lischka, Brunner et, bien sûr, de Klaus Barbie, jugé à Lyon en 1987.
Sans les actions et les ouvrages des Klarsfeld, René Bousquet, Paul Touvier et Maurice Papon n'auraient pas eu à rendre des comptes à la justice française. Sans eux, la notion même de crime contre l'humanité ne serait pas ce qu'elle est devenue.
Un document pour l'histoire, la mémoire et la justice. -
Il s'appelait Chuna : Résistant, fusillé à vingt ans
Sandrine Szwarc
- Hermann
- 9 Octobre 2024
- 9791037039675
"Mes parents bien aimés, je vais être exécuté tout à l'heure, à 4 heures de l'après-midi. Je l'ai appris tout à l'heure et, avec mes camarades, nous attendons très calmement cet instant dernier. [...] Je vous demande très sincèrement, si vous voulez satisfaire mon dernier désir, de ne pas porter mon deuil [...], car c'est contre mes idées. [...] VIVE LA FRANCE."Dans les heures sombres de la Seconde Guerre mondiale, au coeur de l'occupation nazie en France, émerge un jeune homme dont le courage et la détermination allaient marquer l'histoire. Chuna Bajtsztok, juif communiste polonais, incarne l'esprit de la Résistance, défiant l'oppression avec une conviction inébranlable. Ses derniers mots, rédigés quelques heures avant son exécution dans la clairière du Mont-Valérien le 6 octobre 1943 avec vingt-quatre de ses camarades résistants, éclairent ses engagements.À travers une recherche minutieuse et des témoignages poignants, ce livre retrace la vie fascinante de Chuna Bajtsztok, depuis sa naissance à Varsovie et son enfance passée à Livry-Gargan jusqu'à son implication dans la lutte contre l'occupant hitlérien et ses collaborateurs, preuve de son dévouement total à la liberté et de son rôle dans l'histoire de la Résistance.
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La survie des Juifs en France, 1940-1944
Jacques Semelin
- CNRS Editions
- Nationalismes et guerres mondiales
- 18 Octobre 2018
- 9782271121066
Comment et pourquoi 75 % des juifs ont-ils échappé à la mort en France sous l'Occupation, en dépit du plan d'extermination nazi et de la collaboration du régime de Vichy ? Comment expliquer ce taux de survie inédit en Europe, dont les Français ont encore peu conscience ?
Comment et pourquoi 75 % des juifs ont-ils échappé à la mort en France sous l'Occupation, en dépit du plan d'extermination nazi et de la collaboration du régime de Vichy ? Comment expliquer ce taux de survie inédit en Europe, dont les Français ont encore peu conscience ?
Jacques Semelin porte un regard neuf et à hauteur d'hommes sur les tactiques et les ruses du quotidien qui ont permis aux persécutés d'échapper aux rafles et déportations. Au-delà du contexte international et des facteurs géographiques, politiques, culturels, il montre que les juifs ont trouvé en France un tissu social complice pour les aider, surtout à partir de l'été 1942, malgré l'antisémitisme et la délation.
Entre arrestations et déportations d'une part, gestes d'entraide et pratiques de solidarité d'autre part, ce livre est tout sauf une histoire édulcorée des quelque 220 000 juifs toujours en vie en France à la fin de l'Occupation. C'est une histoire au plus près des réalités quotidiennes des persécutés juifs, français et étrangers, illustrée par les trajectoires d'individus ou de familles, dont le lecteur suit l'évolution de l'avant-guerre aux années noires.
" Ce livre que j'aurais tant voulu écrire, c'est Jacques Semelin qui l'a écrit et c'est une remarquable réussite. "
Serge Klarsfeld -
26 août 1942. Pour répondre aux exigences des nazis, le gouvernement de Vichy ordonne la rafle des juifs étrangers dans la région de Lyon. Au petit matin, ils sont 1 016 à être arrêtés et rassemblés dans un camp de " triage " à Vénissieux.
Nuit du 28 au 29 août 1942. Des membres d'oeuvres sociales présents dans l'enceinte réussissent à convaincre les parents d'abandonner leurs enfants et de les confier à une association, l'Amitié chrétienne, seule façon de les sauver de la déportation.
Malgré les cris, les pleurs, les tentatives de suicide des mères, 108 enfants vont être séparés de leurs parents et exfiltrés du camp. de leur côté, 545 adultes sont conduits en autocar par les gendarmes à la gare de Saint-Priest, direction Drancy, puis Auschwitz où la grande majorité d'entre eux sera gazée.
Dans les heures qui suivent, la police lance une chasse pour retrouver ces enfants cachés dans un ancien couvent. Mais dans des tracts, la résistance prévient :
" Vous n'aurez pas les enfants. "
L'histoire inédite du plus grand sauvetage d'enfants juifs entrepris en France pendant la Seconde Guerre mondiale. Une incroyable chaîne de solidarité d'hommes et de femmes qui, sous la protection du cardinal Gerlier, primat des Gaules, avaient compris que ces enfants étaient promis à la mort. -
Juifs réfugiés en Dordogne : les rafles de février 1943
Bernard Reviriego
- Éditions Fanlac
- 23 Janvier 2023
- 9782865773275
Les 23, 24 et 27 février 1943, deux mille Juifs étrangers de la zone sud furent l'objet de rafles massives de représailles ordonnées par l'occupant mais menées par le gouvernement de Vichy, suite à l'exécution de deux officiers allemands à Paris. En Dordogne, soixante-quinze Juifs furent sélectionnés parmi tous ceux qui avaient été arrêtés et internés dans le camp d'internement provisoire que constitua le gymnase Secrestat de Périgueux. Mais quarante-quatre autres réfugiés furent pris dans des camps d'internement ou des GTE implantés hors département. Cet ouvrage dissèque le processus administratif qui a permis de planifier puis de mener ces rafles et il met parallèlement en avant les éléments de résistance interne de l'administration.
Préface de Serge Klarsfeld -
La Roumanie et la shoah : destruction et survie des juifs et des roms sous le régime antonescu, 1940
Radu Ioanid
- CNRS Editions
- Nationalismes et guerres mondiales
- 6 Avril 2023
- 9782271146663
À la fin des années 1930, près de 760 000 Juifs vivaient en Roumanie. En 1945, ils n'étaient plus que 375 000. Fondé sur un accès privilégié aux archives secrètes du gouvernement roumain, ce livre offre une analyse sans précédent de milliers de documents délibérément cachés jusqu'aux années 1990. Pièces d'archives, rapports, mémoires de survivants, lettres privées, Radu Ioanid mobilise tous ces éléments pour restituer les politiques roumaines de persécution et d'extermination des Juifs sous le régime dictatorial de Ion Antonescu.
Parmi les centaines de milliers de Juifs roumains disparus pendant la Seconde Guerre mondiale, les deux tiers ont en réalité péri sous les coups de l'administration d'Antonescu, et non dans les camps du Grand Reich, comme on l'a longtemps pensé. Ce sont ainsi au moins 250 000 Juifs qui moururent sur ordre direct des autorités de Bucarest. Déportations en masse vers la Transnistrie, massacres par la police et la gendarmerie à Jassy, Odessa ou Berezovka : il y eut une véritable "solution finale" à la roumaine.
Radu Ioanid met en lumière la réalité des persécutions, la cruauté de leurs auteurs, leur opportunisme flagrant et leur cynisme sans frein. Cette histoire est celle de la destruction et de la survie ; de la réaction des Allemands face à la violence roumaine désordonnée ; d'une politique nationale fluctuante dans le contexte mouvant de la guerre qui a permis à plus de 300 000 Juifs roumains de survivre.
Des études documentées comme celle de Radu Ioanid constituent la meilleure réponse aux tendances actuelles dans de nombreux pays, dont la Roumanie, à réhabiliter les auteurs des crimes de l'époque de l'Holocauste. -
Jacques, l'enfant caché
Emmanuelle Friedmann
- Presses de la cité
- Terres de France
- 12 Mars 2020
- 9782258147669
1943. Le petit Jacques, séparé pour la première fois de sa mère, est confié au pasteur Joussellin dans le château de Cappy, dans l'Oise, devenu le refuge de nombreux enfants juifs... Un roman alliant la force de l'émotion à la tragédie de l'Histoire, inspiré de l'enfance du père de l'auteur.
1943. Depuis la mort de son père, fusillé par les nazis, Jacques n'a plus le coeur à jouer. A Paris, sa mère Blima et lui, loin de leur famille disséminée, vivent dans la peur constante d'une arrestation. Prête à tout pour le sauver et lui épargner de vivre terré dans des caves, Blima confie son petit garçon au pasteur Joussellin.
Le château de Cappy dans l'Oise, qu'il dirige avec humanité, est devenu le refuge d'une centaine d'" enfants cachés " juifs. C'est un déchirement pour Jacques, qui, à huit ans, n'a jamais été séparé de sa mère. Malgré l'inquiétude, la solitude, la peur, l'enfance peut-elle reprendre ses droits ?
Dans ce roman tiré d'une histoire vraie, celle du père de l'auteure, l'émotion et la gravité côtoient l'innocence et le courage des jeunes héros, portés par les tragédies de l'Histoire. Avec, en filigrane, le portrait d'un Juste, le pasteur Joussellin. -
Les larmes du passeur ; au coeur des missions pour sauver les esclaves yazidis
Collectif
- Editions du Rocher
- 14 Octobre 2020
- 9782268102672
L'esclavage des Yazidis par Daech est l'un des drames les plus marquants de notre époque. L'histoire des passeurs, qui ont créé des réseaux clandestins pour libérer ces innocents, restait à écrire.
En août 2014, Daech lance une guerre génocidaire dans les terres de la minorité religieuse yazidie, au nord de l'Irak. Des pères de famille et des personnes âgées sont exécutés et jetés dans des fosses communes. Des milliers de femmes et d'enfants sont kidnappés et destinés à devenir les esclaves sexuels ou les enfants-soldats du califat .Face à l'horreur, des civils, femmes et hommes, renoncent à leur vie ordinaire pour devenir passeurs. Yazidis ou musulmans, ils sont marchand, chauffeur de taxi, médecin, journaliste ou avocat. Traqués par Daech, ils infiltrent les communications du groupe, recrutent des informateurs et des équipes clandestines jusqu'aux confins de la Syrie. Dans cette coalition hétéroclite, des intermédiaires aux motivations diverses parviennent à sauver des centaines de captifs. Sans eux, aucun Yazidi ne serait revenu vivant de l'enfer.Fruit d'enquêtes de terrain et d'entretiens inédits, ce livre propose un plongeon vertigineux dans la nuit de Daech, aux côtés des passeurs. Un récit intense et poignant où se mêlent courage, sacrifice et liberté.
« Des récits de sauvetages impressionnants. »(Beate et Serge Klarsfeld)
Spécialisé dans l'étude de la « Shoah par balles », le père Patrick Desbois a documenté le génocide yazidi par Daech dès 2015. Il a interrogé, avec son organisation Yahad in Unum, plus de 380 témoins yazidis récemment libérés et a créé quatre centres de réintégration dans les camps de réfugiés. Docteur honoris causa de plusieurs universités, professeur à l'université de Georgetown (Washington D.C.), il est l'auteur de Porteur de mémoires. Sur les traces de la Shoah par balles (Michel Lafon, 2007 ; Champs Histoire Flammarion, 2009), La Fabrique des terroristes (avec Costel Nastasie, Fayard, 2016) et La Shoah par balles (Plon, 2019).
Costel Nastasie, descendant de déportés roms, président de l'association Roma Dignity, dirige les recherches sur le génocide des Roms pendant la Seconde Guerre mondiale et coordonne, avec 18 Yazidis, l'ensemble des activités de Yahad in Unum au Moyen-Orient. -
Les étoiles cachées
Regine Soszewicz, Serge Klarsfeld
- Flammarion (réédition numérique FeniXX)
- Castor poche
- 7 Décembre 2018
- 9782403033595
Juillet 1939. Régine, neuf ans, vit heureuse et insouciante auprès de ses parents avec sa petite soeur, à Paris près de la Bastille. Mais la déclaration de guerre va bouleverser son horizon et lui faire comprendre qu'elle est différente des autres enfants. Ses parents sont des réfugiés polonais. Ils ont dû fuir il y a quelques années les persécutions et pensaient trouver la sécurité en France. L'inquiétude grandit et les rafles se multiplient. Régine et Marcelle quittent Paris et sont envoyées à la campagne où elles se cachent. Les mois, les années passent. Régine et Marcelle retrouveront-elles leurs parents ?
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Mes enfants, il faut que je parte... Raymonde (13 ans) et sa famille dans la tourmente, correspondances et écrits (1942-1944)
Collectif
- Editions L'Harmattan
- 6 Février 2018
- 9782140067488
Cette correspondance familiale, écrite entre 1942 et 1945 raconte à travers la banalité de la vie quotidienne la déchirure de la déportation d'une famille de Juifs polonais, arrivée en France en 1930. La plupart des lettres sont écrites par Raymonde, l'aînée d'une famille de quatre filles âgées de 13 ans, 10 ans, 7 ans et 6 mois et demi. Après plusieurs tentatives d'évasion des maisons de l'UGIF à Paris, elles vont finir par rejoindre leur père, en semi-liberté au camp de Sereilhac, mais elles attendront en vain le retour de leur mère, déportée à Aushwitz-Birkenau, le 17 juillet 1942.
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Serge Klarsfeld. Entretiens avec Claude Bochurberg
Serge Klarsfeld, Claude Bochurberg
- Frémeaux & Associés
- 2 Novembre 2020
- 3561302850399
"Pour la première fois, Serge Klarsfeld, historien et avocat, explique au micro de Claude Bochurberg pendant près de huit heures pour les éditions Frémeaux & Associés, son engagement intellectuel et philosophique. Un engagement qui lui a donné la force de travail et de conviction pour établir l'histoire de l'Holocauste, sur des bases scientifiques indiscutables et pour rechercher et faire juger de nombreux criminels nazis ainsi que leurs collaborateurs et notamment Klaus Barbie.
Serge Klarsfeld et sa femme Beate ont voulu, par leur travail d'historien mais aussi par leur action militante, permettre aux Juifs de faire le travail de deuil. Ils ont porté à la connaissance de tous le degré d'inhumanité que l'homme peut porter en lui-même, et dont la Shoah fut l'expression. L'inscription dans l'ordre juridique national et international de la notion de Crime contre l'humanité a permis d'éviter toute banalisation de la singularité de la Shoah. Elle a donné leur juste dimension aux procès intentés contre les criminels nazis tout en nous contraignant à affronter avec lucidité ce qu'a été l'histoire du XXe siècle. En affirmant que la prééminence du droit ne peut être établie sur l'oubli ou la négation du passé, Serge Klarsfeld a créé les conditions qui nous permettent de croire encore en l'homme aujourd'hui. Grâce à lui, le projet humaniste a survécu à Auschwitz. Cet enregstement en apporte un vibrant témoignage." Patrick Frémeaux
"Serge Klarsfeld a compris que les grands mots resteraient toujours en deçà de l'horreur, que notre indignation, si naturelle pourtant, ne saurait être à la mesure du gigantesque massacre. Il a donc choisi l'objectivité et la terrifiante précision des énumérations et des statistiques, sachant que cette précision et cette objectivité étaient en elles-mêmes le plus implacable des réquisitoires. Beate et Serge Klarsfeld sont pourtant dans le monde contemporain un exemple unique et pour ainsi dire exceptionnel de désintéressement et d'abnégation; leur combat revêt ainsi une haute signification morale."
Vladimir JANKELEVITCH, 1978, Le Nouvel Observateur -
Les transferts de Juifs de la région de Marseille vers les camps de Drancy ou de Compiègne en vue de leur déportation, 11 août 1942-24 juillet 1944
Serge Klarsfeld
- FeniXX réédition numérique (FFDJF)
- 23 Février 2023
- 9782307279501
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.