Dans cette série de tableaux, dépeignant les principaux aspects de la vie pleumeuroise au cours des deux derniers siècles, on retrouvera "Le monde que nous avons perdu", embelli à coup sûr dans notre imaginaire par une tradition oublieuse des misères passées, et on mesurera l'ampleur des mutations qui l'ont fait accéder - parfois spectaculairement - à la modernité. "Si nous réussissons en grand, écrivait Pierre-Jackez Hélias en 1975, ce rite de passage qui consiste, par exemple, dans le village essentiellement breton de Pleumeur-Bodou, à insérer harmonieusement le radôme dans la grande ombre du château de Kerduel, témoin obscur de la Table Ronde, la presqu'île armoricaine méritera encore de s'appeler Bretagne en l'an 2000".
En quel sens et dans quelle mesure la Grèce ancienne fut-elle " esclavagiste " ? De la réponse à cette question toujours brûlante dépendent largement la vision que nous avons de l'Antiquité classique et les rapports qui nous lient à elle. L'auteur y répond ici en s'efforçant de concilier la présentation des principales sources documentaires et des grands courants d'interprétation historique. Pour avoir été ainsi conçu dès sa première édition en 1982, ce livre n'est sorti de la mêlée, a-t-on bien voulu écrire, " qu'avec quelques égratignures ". Il n'y avait donc aucune raison de la modifier de fond en comble à l'occasion de cette nouvelle édition. Encore fallait-il y intégrer le meilleur des recherches récentes, et aussi " gommer " telle ou telle réaction d'humeur liée au climat des années soixante-dix. Puisse ce travail de synthèse, destiné à tous ceux qui recherchent sur le sujet un point de vue argumenté, conserver ainsi la valeur de références qui a été reconnue à l'échelle internationale.