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Glénat Livres
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Moitessier, dieux et dragons
Gérard Janichon
- Glénat Livres
- Hommes et océans
- 16 Septembre 2015
- 9782823300635
La biographie d'une figure mythique de la mer et de l'aventure, écrite par un autre navigateur de légende qui fut son ami et son héritier spirituel. En mettant sa vie en parallèle, Gérard Janichon donne à celle de Bernard Moitessier toute sa dimension romanesque. Les navigations et les livres de Bernard Moitessier ont inspiré toute une génération, et pas seulement les passionnés de voile. Sur le point de remporter la première course autour du monde en solitaire et sans escale, Moitessier décide de poursuivre sa route vers la Polynésie, plutôt que de franchir la ligne d'arrivée. Plus de vingt ans après sa mort, cette Longue Route et tous les périples de son existence continuent d'être la référence pour les candidats au voyage et les esprits épris de liberté.Gérard Janichon était de ceux-là quand, en 1969, il rencontra pour la première fois Moitessier, avant d'accomplir avec Jérôme Poncet une navigation de 5 ans et 55 000 milles, du pôle Nord au pôle Sud en passant par l'Amazonie, à bord de leur cotre de 10 mètres.C'est une biographie toute personnelle de son ami Moitessier que propose Gérard Janichon. Aussi vivante qu'un récit d'aventure, elle s'appuie sur leurs rencontres et leur correspondance, mais aussi sur une importante documentation et de nombreux témoignages. Les similitudes de leurs cheminements à vingt ans d'intervalle, comme les « dieux et les dragons » qui ont illuminé ou tourmenté leur existence, constituent une histoire en elle-même, un prolongement littéraire aux parcours de deux hommes qui rêvaient d'accomplir leur vie et dont les destins se sont croisés.Joshua et Damien, leurs bateaux si fameux, sont classés monuments historiques au sein de la flotte du Musée maritime de La Rochelle.
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Paul Watson ; Sea Shepherd, le combat d'une vie
Paul Watson, Lamya Essemlali
- Glénat Livres
- Hommes et océans
- 29 Novembre 2017
- 9782823300819
En 2017, l'association Sea Shepherd fondée par le capitaine Paul Watson fête ses quarante ans. Quarante ans de lutte sans relâche pour la préservation des océans. Quarante ans sur la ligne de front.Une tête mise à prix par la mafia taïwanaise, son nom placé sur la notice Rouge d'Interpol suite aux mandats d'arrêt lancés par le Costa Rica et le Japon, une arrestation en Allemagne qu'il quitte en catimini les cheveux teints et une chemise hawaïenne sur le torse... Non, il ne s'agit pas du scénario du dernier 007, mais de quelques-uns des événements qui ont ponctué la vie mouvementée de Paul Watson ces cinq dernières années. Celui que le Time magazine a désigné comme l'un des vingt plus grands héros écologistes du XXè siècle n'a pas fini de faire parler de lui. Adulé par les uns, qualifié d'écoterroriste par les autres, il a trouvé refuge deux années durant en France. Un exil pendant lequel il a témoigné sans relâche des actions de Sea Shepherd, participé à la COP21 et rédigé un manifeste au titre éloquent, Urgence ! Si l'océan meurt nous mourrons (Glénat, 2016).Cherchant à anéantir l'association, le Japon n'est parvenu qu'à une chose, renforcer la détermination du capitaine et de son équipage : depuis l'arrestation de Paul Watson à Francfort en 2012, Sea Shepherd n'a jamais mené autant de missions et quelques-unes des campagnes les plus importantes ont été lancées. « Opération tolérance zéro » destinée à renvoyer chez eux les chasseurs de baleines en Antarctique, « Grind stop » pour faire cesser le massacre des globicéphales aux îles Féroé, campagne « Icefish » visant le démantèlement de braconniers dans l'océan Austral, « L'anti-captivité » pour mettre fin à l'emprisonnement des animaux dans les parcs aquatiques... Sea Shepherd, alias le berger de la mer, est sans doute l'organisation de défense des océans la plus combative au monde et entend bien le rester.Quarante ans, l'âge de la maturité ? L'occasion en tout cas de revenir sur la création de Sea Shepherd, son évolution et ses perspectives d'avenir, mais aussi la vision de Paul Watson sur son séjour en France, la COP21 ou encore l'élection de Donald Trump. L'occasion aussi pour Lamya Essemlali de raconter la création de l'antenne française de Sea Shepherd en 2006 avec, pour seule dotation, un carton de tee-shirts ! Une antenne française qui est aujourd'hui l'une des principales entités sur le plan international. Sur la ligne de front.
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Seul face au large ; mon Vendée Globe en 100 mots
Fabrice Amédéo
- Glénat Livres
- Hommes et océans
- 20 Septembre 2017
- 9782823300789
Prendre le départ du Vendée Globe est une aventure. Arriver à bon port est un exploit. Sur vingt-neuf concurrents, seuls dix-huit ont franchi la ligne d'arrivée du Vendée Globe 2016-2017 et Fabrice Amedeo est de ceux-là. Une superbe performance pour celui qui, il y a moins de deux ans, prenait le métro tous les jours pour se rendre à la rédaction du Figaro.« Ce départ du Vendée Globe, je suis allé le chercher à la force de mes poignets : trouver des partenaires, créer mon entreprise, acheter un bateau, apprendre à naviguer en IMOCA, me préparer physiquement, apprendre à réparer mon bateau... Être au départ de cette course était en soi une victoire. Mais le plus gros m'attendait. Un Everest personnel, 27 000 milles nautiques en solitaire autour du globe. »Un Everest qui ne se dévoile vraiment qu'à la lumière de l'expérience, constitué d'étapes à franchir et d'épreuves à surmonter : la première nuit en mer, le passage de l'équateur, les tempêtes, le cap Horn, les pannes et la casse, le froid, les icebergs, la peur, la solitude, l'épuisement, la faim... Un véritable parcours du combattant de plusieurs mois, heureusement jalonné de moments dont la beauté est décuplée par l'intensité de l'aventure. De sa plume alerte, Fabrice Amedeo nous emmène dans son sillage, celui d'un homme heureux en mer qui a vaincu son Everest.
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Urgence ! si l'océan meurt nous mourrons
Paul Watson
- Glénat Livres
- Hommes et océans
- 6 Janvier 2016
- 9782823300703
Il existe des solutions au dérèglement climatique, mais personne ne semble vouloir les entendre. Fidèle à ses méthodes d'activiste, Paul Watson dégaine un manifeste. Cet opuscule uppercut qu'il remettra aux différents gouvernants participant à la COP 21 s'adresse à chacun d'entre nous.Objectif de la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques à Paris : maintenir la hausse des températures en deçà de 2 degrés. Percutant, dramatiquement réaliste, Urgence ! Si l'océan meurt nous mourrons est un appel au monde à se mobiliser pendant qu'il en est encore temps.Le « capitaine » Watson s'appuie sur ce qu'il définit comme les trois grands piliers de l'écologie - la diversité, l'interdépendance et les ressources limitées - et affirme que les germes, les vers de terre, les abeilles et les arbres sont plus importants que l'humanité. Provocation ? Conviction. « Nous avons besoin d'eux, l'inverse n'est pas vrai. » Avec un credo : « l'eau est le sang de la planète », l'océan est à la base de tout.Quand on agite les océans et les esprits depuis plus de quarante ans, on ne baisse pas les bras. Au-delà du constat brut, Urgence ! Si l'océan meurt nous mourrons propose des solutions concrètes à mettre en place par gouvernants et citoyens.On ressort de la lecture de ces pages sinon convaincu au moins ébranlé dans ses certitudes. Avec cette phrase en tête : « L'humanité a franchi le seuil de tolérance écologique (...). La COP 21 est sa dernière chance. »
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40 ans de Mini-Transat ; à la rencontre de l'homo oceanus minitransatus
Patrick Benoiton
- Glénat Livres
- Hommes et océans
- 20 Septembre 2017
- 9782823300796
Depuis sa création, près de 1 000 marins ont pris le départ de la Mini-Transat qui fête cette année ses 40 ans. Une belle occasion de célébrer cette course au large atypique... La Mini-Transat n'est pas une course comme les autres. Peut-être parce qu'avec 6,50 mètres (la taille d'une camionnette !), les bateaux y sont les plus petits de toutes les courses au large. Peut-être aussi parce que, parmi les candidats, on trouve de tout : des jeunes, des moins jeunes, des amateurs, des presque néophytes ou de grands marins. Ainsi, pour certains, les plus connus (Daniel Gilard, Jean-Luc Van Den Heede, Bruno et Loïck Peyron, Yves Parlier, Isabelle Autissier, Laurent et Yvan Bourgnon, Roland Jourdain, Catherine Chabaud, Lionel Lemonchois, Michel Desjoyaux, Thierry Dubois, Ellen Mac Arthur, Thomas Coville, Tanguy Delamotte, Arnaud Boissière, Thomas Ruyant...), la Mini a été un tremplin vers une carrière professionnelle sur les océans. Mais pour la majorité, elle a été une parenthèse improbable dans leur vie, un espace ouvert sur un rêve réalisé, une aventure à achever pour se sentir vivant et serein.À l'occasion du départ de la 20e Mini-Transat, qui sera donné le 1er octobre 2017 de La Rochelle pour une arrivée prévue quelques semaines plus tard en Martinique, Patrick Benoiton retrace l'histoire passionnante de cette belle aventure. Un texte riche de nombreux témoignages, qui rend hommage à la dimension humaine de cette course décidément à part.
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Henry de Monfreid, impossible grand-père
Guillaume de Monfreid
- Glénat Livres
- Hommes et océans
- 31 Mai 2017
- 9782823300765
Découvrir la relation puissante entre un petit-fils et son grand-père exceptionnel, tel est le voyage au long cours, et pas toujours reposant, proposé par Guillaume de Monfreid. Une biographie qui fera date, traversée de moments de grâce et de drames, nourrie par une grande familiarité avec l'oeuvre et une vaste exploration des souvenirs familiaux.Août 1958, La Réunion. Henry de Monfreid (1879-1974), qui a raconté sa vie aventureuse en mer Rouge et dans la corne de l'Afrique à travers plus de soixante-dix ouvrages, est porté disparu dans l'Océan Indien à près de quatre-vingts ans. Guillaume a huit ans, il a grandi au bord de l'eau, et son île est tout son univers.Ainsi commence la découverte peu banale d'un grand-père aux antipodes de l'image d'Épinal. Commence aussi une série de coïncidences qui feront de ces deux hommes les inséparables protagonistes d'une sorte de vie à deux.Étranges destinées. Guillaume, bien qu'il s'y refuse, remet ses pas dans ceux d'Henry. Toujours il est confronté à sa complexe personnalité, romanesque, libre, imprévisible, indomptable.Guillaume a peint le portrait d'un Henry vivant, intime, infatigable malgré les échecs. Il révèle, à travers une correspondance inédite, des questionnements qu'on ne soupçonnait pas, en même temps que l'art de conteur d'Henry, inimitable.Il livre aussi un « lexique monfreidien » subversif, à ne pas mettre entre toutes les mains.Ce texte passionnant est complété par les dessins de Guillaume, ainsi que par une longue chronologie, unique en son genre, qui vise à restituer le foisonnement des événements couvrant les quatre-vingt-quinze ans de vie d'Henry et au-delà (1854-1976), et rectifie quelques erreurs publiées ici ou là.
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Golden Globe ; une épopée solitaire autour du monde
Peter Nichols
- Glénat Livres
- Hommes et océans
- 7 Mars 2018
- 9782823301243
Le 30 juin 2018, trente marins quitteront Plymouth pour un tour du monde en solitaire et sans escale à bord de voiliers d'un autre temps. Pas de GPS, de pilotes électriques, d'appareils photo numériques, mais des équipements identiques à ceux embarqués en 1968 par Robin Knox Johnston, le seul à boucler l'épreuve après 313 jours de mer. Le Golden Globe Challenge fut une aventure épique et tragique dont ce récit met en lumière les héros invraisemblables. Hommage soit rendu à leur engagement avec la course du 50e anniversaire !En 1968, ils sont neuf à s'élancer. C'est une première : jamais un tel défi n'a été relevé et personne ne sait alors s'il peut être réalisé. Le journal londonien Sunday Times, sponsor de la course, lui donne le nom de Golden Globe Challenge.Bernard Moitessier, Loïck Fougeron, Chay Blyth, Robin Knox-Jonhston, John Ridgway, Donald Crowhurst, Bill King, Nigel Tetley et Alex Carozzo pointent leur étrave vers l'inconnu, avec en ligne de mire le mythique cap Horn. Plusieurs d'entre eux, à l'image du Britannique Chay Blyth, n'ont pratiquement jamais navigué en solitaire. D'autres ont choisi des bateaux incapables d'affronter les quarantièmes rugissants. Qu'importe ! Part qui veut, à condition de larguer les amarres depuis la côte anglaise entre le 1er juin et le 31 octobre. L'époque est encore au sextant, aux girouettes automatiques et aux postes de radio lourds et encombrants que Bernard Moitessier, le favori, refuse d'embarquer. On est bien loin de la sacro-sainte communication qui régit les courses d'aujourd'hui...Dix mois plus tard, un seul concurrent franchira la ligne d'arrivée à Falmouth.Abandons, naufrage, et même suicide - l'ultime salut de Donald Crowhurst - ont écrit les pages de cette course inimaginable. En tête de la flotte, Bernard Moitessier a décidé d'abandonner pour « sauver son âme » et poursuivre sa Longue Route jusqu'à Tahiti, ajoutant un demi-tour du monde à celui qu'il venait de réaliser... Avec ses protagonistes insensés, ses rebondissements et ses drames, le Golden Globe reste l'une des aventures maritimes les plus marquantes de tous les temps.Un livre traduit de l'anglais (américain) par le navigateur et écrivain Gérard Janichon, avec un avant-propos du journaliste nautique Bernard Rubinstein.
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Paul Watson ; entretien avec un pirate
Paul Watson, Lamya Essemlali
- Glénat Livres
- Hommes et océans
- 16 Mai 2012
- 9782823300697
Parce qu'un castor avec qui il s'était lié d'amitié est tué par des trappeurs, le jeune Paul Watson âgé de onze ans écume les alentours de son village du Nouveau-Brunswick pour trouver et détruire les pièges. C'est le point de départ de quarante ans d'activisme pour celui que le Time Magazine désignera en 2000 comme l'un des plus grands héros écologistes du xxe siècle.En 1969, à tout juste dix-huit ans, Paul Watson devient le plus jeune cofondateur de Greenpeace. C'est aussi le premier homme à s'interposer entre une baleine et un harpon. En 1977, il quitte Greenpeace pour fonder Sea Shepherd Conservation Society (c'est-à-dire « berger de la mer ») qui devient dès lors l'organisation de défense des océans la plus combattive au monde : une dizaine de baleiniers illégaux coulés à quai, plusieurs navires éperonnés en mer, des centaines de longues lignes et de filets dérivants confisqués, plus de deux cent cinquante expéditions dans toutes les mers du monde... et des centaines de milliers d'animaux marins sauvés. Jamais aucun blessé, jamais aucune inculpation retenue mais pour ses opposants, Watson n'en est pas moins un « pirate », un « écoterroriste » - y compris pour ceux qui dirigent aujourd'hui Greenpeace, qu'il a quitté en 1977. Pour ceux qui, en revanche, pensent que « les pétitions et les banderoles ne suffiront pas à sauver les océans », il est un véritable héros. À tous ses détracteurs Paul Watson ne répond qu'une chose : « Trouvez-nous une baleine qui désapprouve nos actions et on vous promet de raccrocher ! »