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Vie pratique & Loisirs
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Les mots sont des fenêtres (ou bien ce sont des murs) ; initiation à la Communication NonViolente
Marshall B. Rosenberg
- La découverte
- 6 Décembre 2018
- 9782348042676
Sous une nouvelle couverture, enrichie d'un important chapitre sur la médiation et la résolution des conflits, voici la troisième édition de l'ouvrage phare de la Communication NonViolente, traduit dans plus de 30 langues et vendu à 270 000 exemplaires en France. Grâce à des histoires, des exemples et des dialogues simples, ce livre permet d'améliorer radicalement et de rendre vraiment authentique notre relation aux autres.
La plupart d'entre nous ont été élevés dans un esprit de compétition, imprégnés de préjugés et d'intolérance. Cette éducation nous conduit le plus souvent à une mauvaise compréhension des autres. Elle engendre au quotidien de la colère, des frustrations et des comportements agressifs.
Une communication de qualité avec les autres est une des compétences les plus précieuses qui soit, dans sa vie personnelle comme au travail.
Marshall Rosenberg met ici à notre disposition un outil très simple dans son principe, mais extrêmement puissant dans ses effets : la Communication NonViolente. Découvrez cette méthode accessible pour améliorer votre relation aux autres. -
Vive les microbes ! : Comment les microbiomes protègent la santé planétaire
Marie-Monique Robin
- La découverte
- Cahiers libres
- 26 Septembre 2024
- 9782348084744
Depuis 50 ans, le taux d'incidence de l'asthme et des allergies a explosé dans les pays industrialisés : il était de moins de 5% dans les années 1970 ; il est aujourd'hui de 35%. D'après l'OMS, il pourrait atteindre les 50% avant 2050, si rien n'est fait pour endiguer cette tendance, que l'on observe désormais dans les métropoles des pays du Sud. Constituant une énigme pour les responsables de la santé publique, les causes de cette augmentation spectaculaire ont été élucidées par les scientifiques qui témoignent dans ce livre, après de longues recherches en Europe, Asie, Afrique et aux Etats-Unis, largement méconnues. Leurs travaux ont montré que l'absence d'exposition précoce à une grande diversité microbienne (bactéries, virus et parasites, comme les vers intestinaux) - en raison de la bétonisation, l'aseptisation des aliments et l'hyperhygiénisme - appauvrit le microbiote intestinal des enfants, ce qui contribue à l'affaiblissement de leur système immunitaire et fait le lit des pathologies inflammatoires, y compris l'obésité, le diabète, la maladie de Crohn et même des troubles psychiatriques comme la dépression. Ils ont aussi montré que les enfants nés dans les fermes traditionnelles européennes ou dans les communautés Amish des Etats-Unis ne souffrent pas de ces maladies. Or, celles-ci constituent les facteurs de comorbidité de la Covid-19, ce qui explique pourquoi les victimes du Sars-Cov-2 sont principalement des citadin.e.s. En revanche, les populations rurales africaines et asiatiques ont été épargnées.
Ce constat - étayé scientifiquement - a d'énormes incidences politiques, car il implique que la protection de la biodiversité végétale, animale et microbienne constitue un véritable outil de santé publique. -
Pour une écologie pirate, et nous serons libres
Fatima Ouassak
- La découverte
- Cahiers libres
- 9 Février 2023
- 9782348075452
Nous manquons, aujourd'hui en Europe, d'un projet écologiste capable de résister aux politiques d'étouffement, dans un monde de plus en plus irrespirable.
D'un projet initié dans les quartiers populaires, qui y articulerait enfin l'ancrage dans la terre et la liberté de circuler.
D'un projet dont le regard serait tourné vers l'Afrique et qui viserait à établir un large front internationaliste contre le réchauffement climatique et la destruction du vivant. D'un projet qui ferait de la Méditerranée un espace autonome et un point de ralliement des mutineries du Nord comme du Sud.
D'un projet se donnant comme horizon à la fois la libération des terres, la libération animale et l'égale dignité humaine, fondamentalement liées.
D'un projet assumant la sécession face à des forces d'extrême droite toujours plus menaçantes.
D'un projet permettant de prendre le large en quête du
One Piece, le fameux trésor du manga éponyme, devenu symbole, dans les quartiers populaires, de la soif de liberté qui y gronde.
D'un projet qui se mettrait à hauteur d'enfants et chercherait leur bien-être et leur libération.
Ce projet, c'est celui de l'
écologie pirate. -
Une histoire populaire du football
Mickaël Correia
- La découverte
- Poche / Essais
- 12 Mars 2020
- 9782348058677
De l'Angleterre à la Palestine, de l'Allemagne au Mexique, du Brésil à l'Égypte, de la France à l'Afrique du Sud, ce livre raconte une autre histoire du ballon rond, depuis ses origines jusqu'à nos jours.
Le football ne se résume pas au foot-business : depuis plus d'un siècle, il a été un puissant instrument d'émancipation pour les ouvriers, les femmes, les militants anticolonialistes, les jeunes des quartiers populaires et les protestataires du monde entier. L'auteur retrace le destin de celles et ceux qui, pratiquant ce sport populaire au quotidien, en professionnels ou en amateurs, ont trop longtemps été éclipsés par les équipes stars et les légendes dorées. Prenant à contre-pied les clichés sur les supporters de foot, il raconte aussi l'étonnante histoire des contre-cultures footballistiques nées après la Seconde Guerre mondiale, des hooligans anglais jusqu'aux ultras qui ont joué un rôle central dans les printemps arabes de 2011 ou plus récemment dans le soulèvement du peuple algérien.
En proposant une histoire " par en bas ", en s'attachant à donner la parole à tous les protagonistes de cette épopée, Mickaël Correia rappelle que le football peut être aussi généreux que subversif. -
Ce à quoi nous tenons ; propositions pour une écologie pragmatique
Emilie Hache
- La découverte
- Poche / Sciences humaines et sociales
- 14 Novembre 2019
- 9782348054907
Avec la crise écologique, l'air que nous respirons, l'eau que nous buvons, les forêts qui nous entourent ne sont plus des choses qui vont de soi et que l'on peut traiter avec indifférence. Nous découvrons qu'elles ne sont plus des ressources inépuisables ni des ressources tout court au sens de simples moyens au service de nos propres fins.
Nous n'en avons donc pas fini avec la morale. Mais fabriquer une morale qui inclue les relations que les humains entretiennent avec les animaux, les montagnes, les océans, le climat, etc. implique de nouvelles propositions. Celles-ci ne peuvent pas être la simple déclinaison de principes universels fondés
a priori, mais elles doivent s'appuyer sur les multiples expérimentations en cours, engagées aussi bien par des scientifiques que des éleveurs, des économistes, des patients ou encore des activistes se mêlant souvent de ce qui n'est pas censé les regarder.
En s'attachant à décrire au plus près ce à quoi nous tenons et non à prescrire ce qu'il faudrait faire, sans jamais séparer ce souci moral de ses conséquences politiques, Émilie Hache explore de nouvelles façons de prendre en compte ces différents êtres. Elle propose ainsi une approche pragmatiste des questions écologiques : il s'agit en effet d'apprendre à élaborer des compromis afin de se donner une chance de construire un monde commun, exigeant de ne pas s'arrêter à la question : " Qui est responsable ? ", mais d'en accepter une autre, bien plus difficile : " Comment répondre ? " -
Adieux au capitalisme ; autonomie, société du bien vivre et multiplicité du monde
Jérôme Baschet
- La découverte
- Poche / Sciences humaines et sociales
- 3 Novembre 2016
- 9782707193803
Il est temps de rouvrir le futur. Et d'engager résolument la réflexion sur ce que peut être un monde libéré de la tyrannie capitaliste. C'est ce que propose ce livre, en prenant notamment appui sur les expérimentations sociales et politiques accumulées par l'insurrection et les communautés zapatistes, une " utopie réelle " de grande envergure.
Pratiquer une démocratie radicale d'autogouvernement et concevoir un mode de construction du commun libéré de la forme État ; soumettre les activités productives à des choix de vie qualitatifs et collectivement assumés ; laisser libre cours au temps disponible, à la déspécialisation des activités et au foisonnement créatif des subjectivités ; admettre la pluralité des chemins de l'émancipation et créer les conditions d'un véritable échange interculturel : telles sont quelques-unes des pistes qui dessinent les contours d'un anticapitalisme non étatique, non productiviste et non eurocentrique.
En conjuguant un effort rare de projection théorique avec une connaissance directe de l'une des expériences d'autonomie les plus originales des dernières décennies, Jérôme Baschet s'écarte des vieilles recettes révolutionnaires dont les applications au XXe siècle ont montré l'échec tragique. Il propose d'autres voies précises d'élaboration pratique d'une nouvelle manière de vivre. -
Ce livre combatif vise à fournir des outils critiques pour contester l'accélération de l'urbanisation et faire advenir des alternatives architecturales, des expérimentations urbaines et des modes de vie ouverts et libérés.
Grands ensembles, centres commerciaux, gratte-ciel,
gated communities et " grands projets " sont les principaux dispositifs architecturalo-urbanistiques qui accompagnent l'accélération de l'urbanisation partout dans le monde. Emblématiques de la société productiviste et construits au nom du " progrès " et de la " marche de l'histoire ", ces désastres urbains n'ont en réalité comme seule fonction que de rentabiliser des territoires désincarnés et interconnectés.
Cette enquête montre - visites de bâtiments, romans, essais, films ou rapports officiels à l'appui - comment ils façonnent l'uniformisation des paysages urbains, amplifient les déséquilibres sociaux, économiques et écologiques et contribuent à l'enfermement et à l'assujettissement de leurs habitants. Sans compter qu'ils se combinent aujourd'hui aux catastrophes dites " naturelles " (ouragans, tsunamis, séismes, inondations...) pour créer une instabilité et une dangerosité sans équivalent historique.
Ce livre combatif vise à fournir des outils critiques pour les contester et faire advenir dans un avenir proche des alternatives architecturales, des expérimentations urbaines et des modes de vie ouverts et émancipateurs. -
Le monde selon Monsanto ; de la dioxine aux OGM, une multinationale qui vous veut du bien
Marie-monique Robin
- La découverte
- Poche / Essais
- 9 Décembre 2010
- 9782707159168
Implantée dans quarante-six pays, Monsanto est devenue le leader mondial des OGM, mais aussi l'une des entreprises les plus controversées de l'histoire industrielle. Dans les dernières décennies, la firme a accumulé les procès en raison de la toxicité de ses produits (PCB, " agent orange " ou hormones de croissance bovine et laitière). Pourtant, elle se présente aujourd'hui comme une entreprise des " sciences de la vie ", convertie aux vertus du développement durable. Grâce à la commercialisation de semences transgéniques, elle prétend faire reculer les limites des écosystèmes pour le bien de l'humanité. Qu'en est-il exactement ?S'appuyant sur des documents inédits, des témoignages de victimes, de scientifiques et d'hommes politiques, ce livre retrace l'histoire d'un empire industriel qui, à grand renfort de rapports mensongers, de collusion avec l'administration nord-américaine, de pressions et tentatives de corruption, est devenu le premier semencier du monde. Et il révèle le rôle joué par Monsanto dans le formidable tour de passe-passe qui a permis l'extension planétaire des cultures OGM, sans aucun contrôle sérieux de leurs effets sur la nature et la santé humaine.
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Sociologie de la cause animale
Fabien Carrié, Antoine Doré, Jérôme Michalon
- La découverte
- Repères
- 16 Février 2023
- 9782348068126
Depuis quelques années, les mobilisations pro-animaux suscitent une attention publique particulière : aux associations établies oeuvrant à la " protection " des animaux s'ajoutent désormais des collectifs revendiquant plutôt leur " libération ". Leur point commun : défendre les intérêts des animaux. Le lectorat francophone ne disposait pas encore de synthèse distanciée, faisant le point sur les propriétés sociales, politiques et morales de ces mouvements. Ce livre entend combler ce manque en présentant l'état des connaissances sur l'histoire et la structuration de la cause animale aujourd'hui.
Cette mise en perspective remonte jusqu'au XIXe siècle. Les mobilisations contemporaines sont cartographiées. Les raisons de l'engagement pour les animaux et la variété de ses formes sont analysées, de même que les liens des mouvements avec d'autres mondes sociaux (les politiques publiques, les marchés, le monde académique).
Cet ouvrage fournit ainsi des clés de compréhension sociologique sur la façon dont la défense des animaux transforme nos sociétés. -
Pour quelles raisons notre prénom dit-il autant de choses sur nous-même et sur les personnes qui nous l'ont donné ? Comment est-il choisi et utilisé ? Comment l'empire de la mode a-t-il remplacé l'emprise de la parenté ? Pourquoi les
Kenza de maintenant seront-elles, demain, les
Mauricette d'aujourd'hui ?
En deux siècles, le prénom est devenu un support personnel d'identité : le prénom de l'état civil est de plus en plus perçu comme exprimant le moi profond. En même temps, la ronde des prénoms obéit à la mode. Certains prénoms sont propres à une époque ou à une classe sociale :
Apolline et
Hippolyte n'ont pas les mêmes parents que
Cynthia et
Sofiane. À l'échelle d'une société, les prénoms permettent d'étudier l'affaiblissement des identités religieuses, la dilution de caractéristiques liées à la migration ou certaines formes de ségrégation. À l'échelle de petits groupes, leurs usages quotidiens permettent de saisir la répartition du pouvoir dans la famille ou dans le monde du travail. -
Les limites planétaires
Aurélien Boutaud, Natacha Gondran
- La découverte
- Repères
- 28 Mai 2020
- 9782348060458
La question des limites environnementales a traversé les XIXe et XXe siècles sans vraiment parvenir à s'imposer. La donne serait-elle en train de changer en ce début de XXIe siècle ? Face à la multiplication des atteintes portées au " système Terre ", la communauté scientifique s'est lancée depuis quelques années dans un projet aussi urgent qu'ambitieux : proposer aux décideurs et au grand public un aperçu des principales variables qui déterminent l'équilibre des écosystèmes à l'échelle planétaire. Au-delà du climat et de la biodiversité, ces travaux abordent également des questions moins connues du grand public, comme le déséquilibre des cycles biogéochimiques, le changement d'affectation des sols, l'introduction de polluants d'origine anthropique dans les écosystèmes ou encore l'acidification des océans. Autant d'enjeux pour lesquels la communauté scientifique essaie aujourd'hui de déterminer des frontières à ne pas dépasser si l'humanité veut éviter les risques d'effondrement.
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L'écologie politique se présente comme le cinquième grand discours sur la modernité, après le libéralisme, l'anarchisme, le communisme et le socialisme. En France, il apparaît au début des années 1970 en proposant une nouvelle relation entre le projet émancipateur de l'individualisme et la capacité de la Terre à y répondre. Mais il est parallèlement à la recherche d'un courant politique en mesure de le promouvoir dans l'arène électorale.
Cet ouvrage examine les conditions de la construction de l'écologie politique, en insistant sur le pluralisme de ses sources théoriques - parfois contradictoires -, ses évolutions stratégiques et ses fluctuations électorales. Il confronte les processus internes (constructions partisanes, concurrences entre formations écologistes, régulations militantes, etc.) aux processus politiques externes (règles du jeu politique, offre idéologique). Il procède enfin à une contextualisation de cette histoire au regard de l'amplification des crises écologiques planétaires et de l'apparition de nouvelles contributions théoriques et militantes. -
L'imposture océanique : le pillage "écologique" des océans par les multinationales
Catherine Le gall
- La découverte
- Cahiers libres
- 21 Octobre 2021
- 9782348059483
Depuis les années 2000, des ONG accusent les pêcheurs bretons de surpêche et de massacre des dauphins. Mais braquent-elles les projecteurs au bon endroit ? Les menaces qui pèsent sur les océans sont de natures multiples et elles ne cessent de croître : dérèglement climatique, invasion des plastiques, pollutions terrestres... Auxquelles s'ajoute l'appétit croissant des multinationales qui en convoitent les richesses, comme les minerais, le vent, les courants, la capacité à stocker le carbone, les génomes ou les baleines.
Pour exploiter les mers, ces multinationales brandissent une solution miracle : l'" économie bleue ". Cette formule magique promet que l'on peut tirer profit des ressources maritimes tout en les préservant. Et oriente au passage les critiques vers le bouc émissaire de la pêche artisanale. Comme le montre Catherine Le Gall dans cet essai percutant, il s'agit là d'une redoutable imposture, élaborée par les multinationales et leurs lobbyistes. Son enquête révèle le rôle méconnu joué par trois armes de persuasion massive : les associations professionnelles transnationales, les fondations philanthropiques créées par des hommes d'affaires pour imposer leur vision dans les sommets climatiques, et les ONG nord-américaines pro-marché qui proposent de vendre et acheter la nature. Toutes préconisent de monétiser les ressources maritimes pour les " protéger ", en vérité pour permettre leur pillage tous azimuts. Mais peut-on sauver les océans en faisant confiance au marché ? -
Solidarité animale ; défaire la société spéciste
Yves Bonnardel, Axelle Playoust-braure
- La découverte
- Cahiers libres
- 18 Juin 2020
- 9782348059278
Malgré la visibilité croissante de la " question animale ", la confusion règne parmi ses divers commentateurs. Les termes dans lesquels le débat est posé, y compris dans les milieux progressistes, empêchent d'en comprendre les enjeux véritables.
C'est en particulier le cas pour la notion de " spécisme ", qui désigne une discrimination fondée sur le critère de l'espèce, et postule la supériorité des humains sur les autres animaux. Cette hiérarchisation des individus selon leur espèce a pourtant des effets très concrets : aujourd'hui, ce sont plus de 1 000 milliards d'animaux qui sont exploités et tués chaque année pour leur chair, parmi lesquels une vaste majorité d'animaux aquatiques. Comment est-il possible de continuer à justifier toutes ces souffrances et morts d'êtres pourvus de sensibilité ?
Cet ouvrage, en dévoilant l'impasse théorique, éthique et politique dans laquelle nous enferme la société spéciste, clarifie les réflexions développées par le mouvement antispéciste en France. Proposant une synthèse claire et accessible, Axelle Playoust-Braure et Yves Bonnardel montrent en quoi le spécisme est une question sociale fondamentale et plaident en faveur d'un changement de civilisation proprement révolutionnaire. -
Dans un univers carcéral qui reste, depuis des décennies, le même espace de non-droit aux conditions de vie souvent dégradantes, des questions élémentaires se posent aux personnes détenues : que se passe-t-il à l'arrivée en prison ? Comment recevoir des soins adaptés ? Qui peut bénéficier de réductions de peine ? Comment intenter un recours contre l'administration pénitentiaire en cas de préjudice ? Ce sont quelques-unes des questions auxquelles répond
Le Guide du prisonnier. Cette nouvelle édition, entièrement mise à jour et revisitée depuis sa dernière parution en 2012, couvre de nouveaux sujets, notamment les aménagements de peine, l'évaluation et la prise en charge de la radicalisation, les droits des personnes étrangères détenues, etc.
Destiné aux personnes incarcérées, à leurs proches, aux professions judiciaires, aux intervenants en milieu carcéral et à tout citoyen s'interrogeant sur les droits des prisonniers, ce livre accompagne par un jeu de questions-réponses l'intégralité du parcours pénitentiaire, du premier au dernier jour de prison. Les différentes étapes - entrer en prison, vivre en prison, sortir de prison - sont abordées successivement et donnent lieu à une explication claire de la règle de droit, confrontée à sa mise en oeuvre au quotidien et illustrée par des témoignages, analyses et articles de presse.
Véritable outil de défense contre l'inapplication de la loi et les atteintes à la dignité en détention, ce guide est l'ouvrage indispensable pour toute personne liée de près ou de loin au monde carcéral. -
L'empreinte écologique
Aurélien Boutaud, Natacha Gondran
- La découverte
- Repères
- 15 Février 2018
- 9782348035449
Un éclairage complet sur le concept récent d'empreinte écologique, un outil et un indicateur désormais au centre des débats sur le développement soutenable.
Peut-on mesurer la durabilité écologique d'une nation de manière claire et synthétique ? Est-il possible, à l'instar du PIB, de résumer une réalité aussi complexe en un seul chiffre ? C'est pour répondre à ces questions que l'empreinte écologique a été inventée au début des années 1990. Mobilisant des centaines de données statistiques et scientifiques, cet ingénieux système de comptabilité a permis de démontrer que l'économie mondiale consommait davantage de services issus de la biosphère que celle-ci était capable d'en régénérer. Il a également servi à révéler les inégalités environnementales, en montrant par exemple qu'il faudrait plusieurs planètes pour répondre aux besoins de l'humanité si le modèle de consommation occidental venait à se généraliser. Dans cet ouvrage, les auteurs reviennent dans le détail sur les tenants et les aboutissants de cet indicateur, que de nombreux écologistes ont élevé au rang de véritable totem. Ils en révèlent les forces, mais aussi les limites. Plus encore, dans cette nouvelle édition, ils montrent que la famille des empreintes environnementales s'est largement développée au cours des dernières années, permettant d'affiner notre appréhension des limites planétaires. -
La compensation est l'un des plus anciens dispositifs utilisés pour réparer un préjudice subi par une personne, dans l'objectif de recouvrer un certain équilibre au sein d'une structure sociale. Depuis les années 1970, les compensations écologiques étendent ce mécanisme aux espèces et habitats naturels dans le cadre des lois relatives aux études d'impact et au préjudice écologique. La " neutralité écologique " que ces compensations sont censées permettre d'obtenir appelle toutefois un diagnostic critique concernant la portée et les limites de cet outil.
Pour ce faire, cet ouvrage décrit les contextes institutionnels dans lesquels les compensations écologiques sont mobilisées et les ruptures historiques qu'elles induisent ; les principes éthiques et les logiques économiques sur lesquels elles reposent ; les acteurs et les formes organisationnelles permettant d'en définir les modalités de mise en oeuvre ; la faisabilité des actions de restauration écologique et les critères d'équivalence qui s'y rapportent ; enfin, les outils juridiques et d'évaluation qui en facilitent la réalisation. -
Histoire secrète du sport
François Thomazeau, Collectif
- La découverte
- Cahiers libres
- 7 Février 2019
- 9782348042461
L'histoire du sport est faite de records, de stars, de médailles et de paillettes. C'est à sa face cachée que convie cette Histoire secrète du sport, celle des vestiaires, des coulisses, des ficelles qui actionnent les champions et leurs exploits. Les vaincus, les tricheurs et autres parias, sans qui le sport n'aurait pas toute sa saveur, sont ici enfin remis en lumière.
Le sport célèbre les vainqueurs, leur sourire et leurs larmes, leurs performances et leur fortune. On en oublie le plus souvent les vaincus, les tricheurs et les hommes de l'ombre qui fabriquent le sport business : agents, dirigeants, entraîneurs, entrepreneurs, financiers, journalistes, bookmakers, dealers. Derrière les Mohamed Ali, les Eddy Merckx, les Pelé et autres Federer, cet ouvrage parcourt deux siècles d'histoire au contact de ces personnages occultes dont on parle peu mais qui ont eu plus d'influence que quiconque sur l'évolution de la pratique et de l'industrie sportives.
Ainsi de Horst Dassler, ancien patron d'Adidas, inventeur du marketing sportif, faiseur de rois, d'argent et de champions. Son empire produisit tous les grands dirigeants du sport mondial, présidents du CIO (Juan Antonio Samaranch, Thomas Bach) ou de la FIFA (João Havelange, Sepp Blatter, tous deux déchus pour corruption). Ainsi également de ces médecins italiens qui, dès les années 1950, développèrent la science du dopage et gangrenèrent le cyclisme et bien d'autres disciplines. Ou encore d'Avery Brundage, président du CIO de 1952 à 1972, qui s'opposa ardemment au boycott des Jeux olympiques de Munich (1936) au nom de l'apolitisme du sport cher à Pierre de Coubertin, lui-même misogyne et raciste.
Ce sont ces figures cachées dans les bureaux, dans les lobbies, dans les arcanes, mais aussi les oubliés, les parias, les sans-grades, les perdants sans qui le sport ne pourrait jamais célébrer les vainqueurs, que cet ouvrage fait sortir de l'ombre. -
Le Roundup face à ses juges
Marie-monique Robin
- La découverte
- Cahiers libres
- 19 Octobre 2017
- 9782707198167
Le glyphosate, principe actif du Roundup, produit phare de la marque Monsanto, a été reconnu " cancérogène probable " pour l'homme en 2015. En octobre 2016, s'est tenu à La Haye le procès du puissant herbicide, ouvrant la voie juridique vers une reconnaissance du crime d'" écocide ". Dans ce livre choc, Marie-Monique Robin retrace le déroulement du procès et donne à comprendre les ressorts de l'un des plus grands scandales sanitaires et environnementaux de l'histoire moderne.
Depuis plusieurs années, l'inquiétude ne cesse de croître quant aux dangers du pesticide le plus utilisé au monde dans les champs et les jardins : le glyphosate. D'autant qu'en 2015, le Centre international de recherche sur le cancer l'a déclaré " cancérigène probable " pour l'homme, contredisant ainsi les agences de santé américaines ou européennes qui avaient assuré l'innocuité du Roundup de Monsanto, puissant herbicide dont le principe actif est le glyphosate.
Prolongeant son enquête retentissante de 2008 sur les dangers des produits toxiques de la firme américaine (
Le Monde selon Monsanto, livre et film), Marie-Monique Robin montre dans ce livre (et le film associé) que la dangerosité du glyphosate est plus grande encore qu'on le craignait. Dans le monde entier, il rend malades ou tue sols, plantes, animaux et humains, car l'herbicide est partout : eau, air, pluie, sols et aliments. Le produit, cancérigène, est aussi un perturbateur endocrinien, un puissant antibiotique et un chélateur de métaux. D'où autant d'effets délétères documentés ici par des entretiens très forts avec des victimes aux États-Unis, en Argentine, en France et au Sri Lanka, ainsi qu'avec de nombreux scientifiques.
Ce livre choc révèle l'un des plus grands scandales sanitaires et environnementaux de l'histoire moderne. Il montre que, face à l'impuissance ou l'absence de volonté des agences et des gouvernements pour y mettre fin, la société civile mondiale se mobilise : en octobre 2016, s'est tenu à La Haye le Tribunal international Monsanto, où juges et victimes ont instruit le procès du Roundup, en l'absence de Monsanto, qui a refusé d'y participer. Donnant son fil conducteur au livre, ce procès a conduit à un avis juridique très argumenté, qui pourrait faire reconnaître le crime d'" écocide ", ce qui permettrait de poursuivre pénalement les dirigeants des firmes responsables. -
Paroles d'animaux ; écouter ce qu'ils ont à nous dire
Karine Lou Matignon
- La découverte
- Cahiers libres
- 25 Octobre 2018
- 9782348041419
Le langage n'est plus le propre de l'homme. On sait désormais que les animaux communiquent entre eux mais également à notre attention. Nous n'avons jamais été aussi proches de nous comprendre mais il reste un pas à faire en direction de cet autre que l'homme n'a jamais vraiment considéré comme un interlocuteur. Qu'il sache déjà que les animaux ne parlent pas pour ne rien dire.
Au prétexte que les animaux ne parlent pas un langage articulé, on a jugé qu'ils ne pensaient pas, qu'ils n'avaient rien à dire et qu'ils étaient insensibles. Grâce aux dernières découvertes scientifiques, nous savons désormais que les animaux ont un langage. Comment communiquent-ils entre eux, et avec nous ? Pourrons-nous bientôt converser ensemble ?
Communiquer avec les animaux est l'un des enjeux des prochaines décennies. L'idée a traversé les cultures et les époques : après avoir tenté d'apprendre notre langage aux animaux dans les années 1960, les chercheurs se sont engagés à décoder le leur. Ils se sont alors rendu compte que nos langages avaient une parenté plus étroite qu'on ne le pensait. Leurs " conversations " ne sont pas " bruit " ou " grincement ". Elles racontent des histoires, des apprentissages ; elles expriment des émotions, des intentions ; elles forment une pensée et une identité. Comme nous, les animaux peuvent apprendre une langue étrangère, échanger dans des dialectes régionaux, transmettre des informations, désigner des éléments pour décrire leur monde, utiliser une syntaxe, apprendre à parler à leur progéniture... De même, ils écoutent, déchiffrent et s'adressent aux hommes de différentes manières : communication vocale et acoustique, échange visuel par le biais de postures. Les technologies promettent pour l'avenir des outils qui nous permettront de nous comprendre mutuellement, de traduire leur langue et la nôtre, et de saisir ainsi leur point de vue. Ces découvertes ouvrent des perspectives révolutionnaires et demain, qui sait, les animaux revendiqueront peut-être haut et fort leurs droits. -
La simplicité volontaire contre le mythe de l'abondance
Paul Ariès
- La découverte
- Poche / Sciences humaines et sociales
- 4 Juillet 2013
- 9782707173461
Paul Ariès pulvérise avec brio les idéologies du progrès et de la croissance qui continuent à coloniser notre imaginaire. Son livre se situe dans la tradition du droit à la paresse, du vivre et travailler au pays, de l'éloge de la lenteur ou même de la pauvreté évangélique. Mais il va au-delà des thèses habituelles de la décroissance dont il est l'un des théoriciens. (Cette édition numérique reprend, à l'identique, la deuxième édition de 2012.)
Longtemps les gauches se sont crues en pays de cocagne : il fallait toujours faire croître le gâteau (PIB) avant de pouvoir le répartir plus équitablement. Il est maintenant évident qu'il n'est pas possible d'avoir une croissance infinie dans un monde fini. L'enjeu est donc d'apprendre à vivre beaucoup mieux avec beaucoup moins. La crise est l'occasion de démentir tous ceux qui rêvaient d'une société d'abondance. Apprenons à devenir des " partageux " ! Paul Ariès pulvérise avec brio les idéologies du progrès et de la croissance qui continuent à coloniser notre imaginaire. À partir d'une (re)lecture systématique de tous les courants des gauches (socialiste utopique, libertaire, chrétien, marxiste officiel et hétérodoxe), il revient sur le combat qui oppose depuis deux siècles gauches productiviste et antiproductiviste. L'effondrement environnemental peut être une chance pour inventer une gauche antiproductiviste et optimiste. Il montre également comment l'histoire sociale a été truquée : les milieux populaires ont toujours été antiproductivistes. L'enjeu est de réinventer l'avenir autour de l'idée de gratuité. Pourquoi payer son eau le même prix pour faire son ménage et remplir sa piscine privée ? Pourquoi payer son énergie le même prix pour une consommation normale et un gaspillage ? -
Dans ce livre, écrit comme un témoignage, une enfant observe les adultes au travail avec des animaux d'élevage. Il ne se contente pas de généralités, mais rapporte des faits : tout autant les conditions de travail très pénibles des salariés, que les conditions de vie terrible des animaux
" J'aime bien les cochons. J'ai beau être encore une gamine, comme on me le rapelle souvent quand on veut m'empêcher de faire certaines choses que seuls les adultes peuvent faire. Je les aime bien, et j'ai des tas de choses à dire, moi, sur les cochons."Pour Solenn, la vie est une drôle d'histoire. Moins rose que les cochons qu'elle fréquente en regardant travailler sa mère, Morgane, salariée dans une porcherie industrielle, et plus étrange que ce que semblent en percevoir les adultes. Avec son regard d'enfant, Solenn observe les adultes aux prises avec un travail quotidien éprouvant. Mais, à travers les yeux d'une enfant, les auteures de ce récit en disent beaucoup plus que tous les rapports officiels sur la réalité effrayante et absurde de l'agriculture industrielle et sur l'état de nos relations avec les animaux." Est-ce qu'on a tous les droits sur les animaux ? ", se demande Solenn. " Il y a des fois je me demande si on n'est pas des sauvages ", répond Morgane. Alors, au bout du compte, élever des animaux, manger de la viande, oui, mais pas à n'importe quel prix pour les éleveurs et pour leurs bêtes : " Parce qu'on peut être libres ensemble, ou prisonniers ensemble, c'est à nous de choisir. " -
Des promesses de l'" énergie atomique " civile des années 1950 , objet d'une intense propagande au niveau mondial, bien oubliée, jusqu'à la minoration des effets des catastrophes de Tchernobyl, il y a juste 30 ans, et de Fukushima en 2011, pourquoi un tel déni des effets différés de la radioactivité ? Cette passionnante enquête historique révèle comment s'est construit, peu à peu, un système international hors normes édictant les vérités officielles, en dehors de tout contrôle démocratique.
Le bilan humain de la catastrophe de Tchernobyl d'avril 1986 a été définitivement figé avec le rapport adopté en 2006 par l'ONU et les gouvernements biélorusse, russe et ukrainien. Ce bilan minore considérablement le nombre de victimes, car il " ignore " de nombreuses séquelles constatées chez les millions de personnes exposées aux retombées radioactives et chez les 800 000 " liquidateurs " de l'accident. Et, en octobre 2011 un expert russe qui avait coordonné la rédaction de ce rapport a affirmé au Japon que la santé de la population touchée par les rejets radioactifs de la catastrophe de Fukushima, en mars 2011, ne serait pas affectée...
Comment expliquer cette scandaleuse culture du déni des effets de la radioactivité ? En se plongeant dans les archives, en remontant aux premiers usages intensifs des rayons X et du radium. C'est ce qu'a fait Yves Lenoir pour ce livre où il retrace la surprenante histoire de la construction progressive d'un système international de protection radiologique hors normes au sein de l'ONU, qui minore systématiquement les risques et les dégâts des activités nucléaires.
On apprend ainsi comment les promesses de l'" énergie atomique " civile ont fait l'objet dans les années 1950 d'une intense propagande au niveau mondial : non seulement cette énergie satisfera sans danger les besoins de l'humanité, mais l'usage généralisé de faibles doses de radioactivité permettra de décupler la production agricole ! Surtout, Yves Lenoir révèle que les normes de protection des travailleurs de l'énergie atomique ou des populations qui pourraient être exposées après un accident nucléaire ont été définies par une poignée d'experts, en dehors de tout contrôle démocratique. Il explique leurs méthodes pour construire une " vérité officielle " minimisant les conséquences de Tchernobyl. Et comment ces procédés ont été mis en oeuvre, en accéléré, après Fukushima. Une remarquable enquête historique, riche de nombreuses révélations. -
Depuis les années 1990, le dopage s'est largement propagé dans le sport de haut niveau, profitant d'un contexte de croissance rapide du secteur, de survalorisation de la performance et d'évolution de la pharmacopée. Ce livre retrace l'histoire de cette pratique, de ses motivations et méthodes, en regard de l'économie qu'elle a peu à peu installée au sein même du sport mondial.
Depuis quand se dope-t-on ? Qu'est-ce que le dopage ? Le sportif qui utilise des substances dopantes est-il rationnel ? Quels sont les produits, les acteurs et les filières de ce marché désormais mondialisé et géré par les mafias ? Pour quelles raisons le dopage se développe-t-il malgré la mise en oeuvre de politiques internationales de détection et de répression inédites ? Faut-il autoriser le dopage sous contrôle médical ?
L'avenir du sport dépendra largement de la réponse à ces interrogations. En effet, la devise olympique " Plus vite, plus haut, plus fort " correspond aux injonctions d'un système socioéconomique qui, en survalorisant la réussite individuelle, la compétition et la performance, instrumentalise le sport de haut niveau et l'ouvre à la démesure et l'artifice.
Cet ouvrage présente et analyse de nombreux thèmes afin de faciliter la compréhension du dopage, d'en éclairer les vrais enjeux et de contribuer à une réflexion sur un phénomène qui suscite des débats passionnés.