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Le Sureau
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L'un est alsacien, l'autre, landais, ils ont ainsi pu s'accorder sans peine sur l'indispensable nécessité de célébrer l'asperge, mais il leur aurait été pareillement facile de s'entendre si l'un avait été ch'ti et l'autre gardian, ou valaisan et chinois, car l'asperge se garde des frontières, elle n'est pas plus du Nord que du Sud, des sables que du Rhin, d'Égypte que de Malines, elle aime autant le vin que la bière, la fraise que les grenouilles, la poêle que le four...L'un est chef : sur son piano, il a composé ou testé une centaine de recettes originales, étonnantes, qui subliment l'asperge de l'apéritif au dessert, qui l'apprêtent en houmous et en kougelhopf, qui la brouillent aux petits pois et la rôtissent à la fleur de CBD, la grillent aux pêches, l'escalopent aux bonnottes et la volent au vent.L'autre n'est que gourmand, et indiscret : après s'être immiscé dans la vie privée des boulettes, du camembert, des pâtes et des pois chiches, il a démonté pas mal de légendes et rétabli quelques vérités culinaires.Après leur hommage à la choucroute, ils s'accordent de nouveau ici pour une belle célébration de l'asperge, verte, blanche ou violette : plus personne n'hésitera désormais à la déguster en chakchouka, en socca ou en focaccia, en risotto ou en clafoutis, en bavarois, en patina ou en carpaccio - tartinée, croustillante, gratinée ou flambée, l'asperge n'en finira pas de vous étonner !
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Assurément le raisin, fruit de la vigne, n'est pas un fruit comme les autres.Cette liane vigoureuse apparaît d'abord à l'état sauvage. Des pépins de raisin ont été découverts à partir de l'âge de bronze dans des habitations lacustres près de Parme. Depuis, la vigne a traversé tous les âges et, au fil des siècles, le raisin est devenu l'un des fruits les plus cultivés dans le monde. Son histoire n'est pas linéaire.Son développement, en très grande partie dû aux Romains et aux Grecs, a connu de nombreuses vicissitudes. Toujours magnifiés par les puissants, les raisins deviennent tour à tour des alliés nutritionnels précieux, des monnaies d'échanges, des sources de conflits et se retrouvent au coeur d'enjeux économiques et politiques. Transformés en vin, ils deviennent le symbole de la fertilité, de la joie et de la convivialité.Toujours à mi-chemin entre cultures et traditions, les raisins s'accommodent à toutes les saveurs. Ainsi, ce Petit traité du raisin emmène le lecteur à travers les siècles et sur tous les continents et le conduit de la cour du roi de France aux confins du Japon, en passant par l'Asie et le Nouveau Monde, autour de recettes tantôt issues du passé et tantôt plus modernes. Sans négliger le côté esthétique de cette baie magique qui donne à travers le vin l'expression maximale de son élégante beauté - parole de vigneronne !
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Rendons grâce à la soupe ! Son histoire commence avec la maîtrise du feu et la création d'ustensiles capables de recevoir quantité d'eau et d'aliments, soit quelques millénaires, partout dans le monde !Ainsi, depuis la plus haute Antiquité à nos jours, la soupe reste incontournable. Dédaignée jusqu'au Moyen Âge par les classes supérieures qui la réservaient aux gens du peuple, elle s'est progressivement introduite, à partir du XVIIe siècle, sur les tables aristocratiques.Des premiers bouillons rustiques, rendus consistants par l'ajout de pain, aux consommés et veloutés de légumes, la soupe s'est conjuguée un peu, beaucoup, passionnément selon les époques qu'elle a traversées. Elle a évolué, s'est transformée au gré des modes de cuisson et des habitudes de consommation, mais aussi des conflits de ce monde.À la fin du XIXe siècle, des chercheurs expérimentaient les bouillons de gélatine à base d'extraits d'os. Un siècle plus tard, Julius Maggi inventait le bouillon cube, sans imaginer que ce produit deviendrait un incontournable de nos placards de cuisine. Aujourd'hui, la soupe est populaire, au sens noble du mot, et connaît un engouement certain, dû au regain d'intérêt pour la consommation de légumes et le désir de manger sain.Ce petit traité entraîne le lecteur dans un voyage à sauts de cuillères, un périple intercontinental étonnamment riche en fumets divers, grandes histoires et légendes attachées aux recettes.À table ! La soupe est servie.
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Grand traité des cucurbitacées : Melon, concombre, gourde, courge et cie, du petit cucamelon au gros potiron
Mireille Gayet
- Le Sureau
- 24 Septembre 2024
- 9782364022119
Cu-cur-bi-ta-cées, mot complexe qui fait rire les enfants, bien souvent assimilé trop simplement à... courges, potirons, citrouille, quand il n'est pas limité aux seuls premiers éléments de cette trilogie. Pourtant, la famille des cucurbitacées est bien plus riche que cela : certes, les anciens fruits consommés chez nous depuis des siècles - concombres, melons, pastèques, courgettes, gourdes, calebasses et coloquintes - sont bien connus, ceux arrivés plus récemment sur nos étals le sont beaucoup moins - christophine, courge cireuse, pâtisson, kiwano, etc. - la liste des noms vernaculaires est longue !Devant l'impossibilité de présenter toutes les cucurbitacées (plus de 10 000 variétés !), ce Grand traité aborde essentiellement celles qui sont utilisées à des fins culinaires ou artistiques. Il retrace leur incroyable diversité, leur histoire, parfois très ancienne, depuis leur pays d'origine (souvent oublié) jusqu'à nos assiettes où goût et santé ne se font aucune concurrence, au contraire.Ainsi familiarisé avec les cucurbitacées, le lecteur ne confondra plus concombres et cornichons, gourdes et courges, citrouilles et potirons... et découvrira sans doute les deux seules cucurbitacées anciennes de chez nous, le « navet du diable » et le « concombre d'âne », toxiques mais communes dans nos sous-bois.Certaines cucurbitacées - les gourdes à coque dure - sont souvent devenues des récipients culinaires, des éléments de décoration ou des instruments de musique, des plus simples aux plus sophistiqués.D'autres sont l'objet de véritables chefs-d'oeuvre éphémères, où le sculpteur joue avec l'étonnante palette de formes et de couleurs de leur peau et de leur chair, une utilisation moins connue qui enrichit elle aussi l'univers inattendu des cucurbitacées.Un univers haut en couleurs que les aquarelles de Mireille Gayet reflètent à merveille, avec beaucoup de subtilité. L'auteure, dont plusieurs ouvrages ont été primés, met ici, au service des cucurbitacées, ses compétences en recherche scientifique et dans le domaine culinaire.
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Voilà près de 2000 ans que le cognac a commencé son histoire : à partir des premiers vignobles présents en Charente a été produit un vin sans prétention, transformé en eau-de-vie pour des facilités de transport, devenue le cognac, la « liqueur des dieux » de Victor Hugo.
Ce petit traité suit l'histoire du cognac au fil des siècles pour mieux comprendre sa naissance, son évolution et sa production, tous les obstacles qu'il a dû surmonter pour devenir le grand spiritueux qu'il est aujourd'hui, de renommée mondiale.
Singulièrement, c'est à la catastrophe du phylloxéra, à la fin du xixe siècle, qui a ravagé 85 % du vignoble, que l'on doit une meilleure protection du cognac ainsi qu'une diversification agricole de la région, donnant naissance à des produits réputés, comme le beurre des Charentes.
L'auteur retrace ce parcours difficile du cognac et de ses défenseurs, qui n'ont jamais abandonné leur lutte pour le sauver et le développer. Depuis que son identité en tant que « eau-de-vie de cognac » s'est affirmée, il aura parcouru les époques, utilisé comme remède puis apprécié pour le plaisir de la dégustation au verre, en passant par une diversité des modes de consommation, un mariage culinaire réussi ou encore une alliance innovante et subtile « mets-cognac » au cours d'un repas.
Françoise Barbin-Lécrevisse, membre de l'Académie d'Angoumois, auteur de nombreux ouvrages culinaires, chroniqueuse, spécialiste du terroir charentais, participe à la démarche collective de l'association Les savoir-faire du cognac pour faire reconnaître ce spiritueux unique au Patrimoine culturel immatériel de l'Unesco. -
Le pâté est consensuel.
Tout le monde s'accorde pour lui trouver toutes les qualités. Il ne fait pas grimacer les enfants de dégoût, les amateurs de cuisine rabelaisienne ripaillent en sa compagnie sur les nappes vichy des tables de bistros, ceux qui déjeunent sur le pouce l'apprécient en sandwich, quand d'autres savourent, avec fourchette et couteau, le pâté en croûte à la pointe de la tendance gastronomique ces dernières années.
Il y a aussi ceux qui le mangent sur une tranche épaisse de pain de campagne ou une baguette toute fraîche, les autres qui se targuent sans complexe de tremper leur tartine de pâté dans le café du matin.
En bocaux, il dépanne lors de petits creux impromptus. Pâtés chauds ou froids, pâtés de viande, de poisson, aux fruits, aux légumes, ce serait réducteur de considérer que le pâté n'est qu'une affaire de cochon alors que son univers est infini dès lors que l'on y met un peu d'imagination créative.
Le pâté est généreux, convivial, rassembleur. Aussi, c'est un vibrant hommage que nous allons faire dans ce petit traité des pâtés de France, de Navarre et du monde entier, en nous accordant des étapes gourmandes à la découverte des terrines, tourtes et rillettes qui mettent en avant des produits d'exception.
Mesdames et Messieurs les censeurs de la cuisine du terroir, Mesdames et Messieurs les jurés, nous le clamons solennellement, faisons l'éloge du pâté, plaidons pour qu'il retrouve toutes ses lettres de noblesse et militons pour le voir inscrit au patrimoine culturel immatériel de l'humanité.
À vos marques, prêts, pâtés ! -
Vieux comme le monde, le haricot ne fait pas son âge ! Sans une ride, il porte plutôt beau malgré ses heures de vol qui en font un vieux briscard de la gastronomie ayant vu du pays. Il ne fayote pas pour autant mais, la mode étant au vintage, il peut s'esbaudir dans les assiettes sans paraître falot.L'entrée du haricot sur la scène des petits traités commence par la dissipation du malentendu qui tend à mettre dans le même panier deux plantes différentes : d'un côté, le haricot d'Amérique, introduit en Europe au xvie siècle par les conquérants du Nouveau Monde ; de l'autre, le dolique, cultivé en Abyssinie il y a 5 000 ans.Les présentations historiques faites, commence le voyage dans l'Hexagone - Paimpol, Soissons, Arpajon, Castelnaudary, Tarbes, en passant par la Vendée, les Charentes, la Meuse - pour savourer les cocos, lingots, mogettes, rognons et bien d'autres variétés... Un voyage qui se poursuit dans toute l'Europe, en Asie, en Afrique et sur le continent américain, à la découverte d'histoires et de recettes savoureuses.Marie-France Bertaud, auteur de plusieurs ouvrages de cuisine et de fiction, traite ici le haricot dans une approche globale - historique, linguistique, littéraire, argotique... - tout en inscrivant au menu de nombreuses recettes, traditionnelles ou inédites, salées et même sucrées, accompagnées de leurs accords vins.Un Petit traité du haricot délicieux pour tous les becs fins !
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Thé, mot à la signification multiple qui fait rêver le monde !
L'épopée de ces petites feuilles, dont la première utilisation en infusion se perd entre histoire et légende, est présentée ici suivant leur voyage allant de la Chine originelle et des pays voisins jusqu'en Occident et au-delà, avec l'arrivée des colonisateurs, des religieux et des marchands, qui transformèrent à jamais leur avenir, parfois dans le sang et les larmes, faisant du thé la boisson la plus consommée au monde après l'eau.
Apprécié ou dénigré selon les époques, pur ou en mélange, parfumé ou aromatisé, le thé peut être blanc, jaune, noir, rouge, fermenté ou non, et son infusion peut être alors sucrée ou salée, lactée, citronnée, épicée, glacée, source parfois d'autant de différences d'appréciation entre consommateurs.
Lié dès son origine au taoïsme, au confucianisme et surtout au bouddhisme, le thé reste associé à la nature, au calme, à la sérénité, devenant l'objet de véritables cérémonies, dont la plus célèbre est le cha no yu japonais, ou de rituels, journaliers, comme le tea time anglais. Plus simplement, il s'est installé aussi sur toutes les tables du monde, des plus riches aux plus modestes.
Le thé est accompagné de tout un cortège d'ustensiles simples ou sophistiqués qui deviendront parfois des identités nationales, tels le samovar russe et la berrad marocaine.
Vaste programme et sujet inépuisable que le thé !
Mireille Gayet, auteure de nombreux ouvrages scientifiques et culinaires, plusieurs fois primés, aborde dans ce nouveau traité la fascinante histoire du thé - qui concerne tout à la fois la botanique, la médecine, l'écriture, l'art, la religion, le commerce, le colonialisme, etc. - en une approche didactique très complète et dûment vérifiée, sans oublier son usage en cuisine, de plus en plus sollicité. -
La tomate est un univers riche de plus de 12 000 variétés, d'un nombre incalculable de recettes et d'une histoire beaucoup plus complexe qu'on ne le pense généralement : originaire d'Amérique du Sud, la tomate s'est fait désirer avant de venir conquérir nos assiettes.
Aujourd'hui incontournable, la tomate se déguste seule ou en accompagnement, un de ses attraits majeurs étant de s'allier avec bonheur à toutes sortes de viandes, de poissons, de fruits de mer, de légumes et de fruits : difficile de s'en passer ! Et quasi impossible de faire une erreur d'association - sauf une : manger des tomates « fraîches » en hiver, c'est-à-dire méconnaître totalement le vrai goût de la tomate.
L'auteure retrace ici, entre autres, comment la tomate s'est introduite dans des recettes anciennes bien connues et appréciées avant son arrivée au XVIe siècle, comme le gaspacho, la pizza, le tian et bien d'autres plats qui se sont ainsi colorés pour le plus grand plaisir des yeux et des papilles, mais aussi, par exemple, comment la tomate a réussi ce tour de force de transformer une sorte de saumure asiatique au poisson en ketchup « américain » trônant sur toutes les tables !
Une histoire pour le moins singulière et... juteuse - la tomate est le deuxième légume le plus consommé au monde après la pomme de terre ! - agrémentée de 112 recettes classiques ou originales. -
Petit traité de l'art de couper le fromage et de l'assortir au pain et au vin
Marco Parenti
- Le Sureau
- 10 Décembre 2015
- 9782364021259
Pour apprécier pleinement toutes les qualités d'un fromage - odeur, couleur, saveur, consistance, etc. - celui-ci doit être accompagné d'un vin et d'un pain appropriés. De plus, il faut qu'il soit arrivé à parfaite maturation et servi à la bonne température. Mais, surtout, il est indispensable que le fromage soit coupé de façon impeccable.
Bien couper un fromage relève d'un art véritable, qui en rehausse toutes les qualités. Le vrai fromage ne mérite pas d'être coupé n'importe comment, ni avec n'importe quoi ! Une coupe irréprochable est un acte rituel, qui ne tolère ni bavure ni à-peu-près.
Les gourmets trouveront dans ce Petit traité les règles de l'art pour couper parfaitement le fromage, mais aussi pour le présenter et l'assortir au pain et au vin - afin de mieux le savourer.
Quelques recettes complètent les règles de cet art, que se doit de connaître tout amateur de fromages. -
Avec près de 30 milliards d'unités produites chaque année, la pizza est le mets le plus consommé au monde.
À travers les pages de cet ouvrage, le lecteur découvrira l'histoire et l'évolution de ce plat multiple, des focacce et des pitas du Bassin méditerranéen jusqu'aux pizzas quelque peu adaptées, livrées aux spationautes par une fusée cargo à la station spatiale internationale, en passant par le quartier de Litte Italy à New York, à Chicago, où la pizza s'est modernisée, et le sud de la France qui se l'est également approprié.
Le lecteur fera un long détour par la ville de Naples, berceau de la vraie pizza et de ses pizzaïolos, en découvrant leur métier qui mêle art, tradition et goût du secret, consacré par l'UNESCO au titre prestigieux de Patrimoine immatériel de l'humanité.
Tout un voyage dans le temps et l'espace, agrémenté de plus de soixante recettes - y compris avec des pâtes différentes ou sans gluten - tant traditionnelles qu'innovantes qui éveilleront l'appétit. -
Grand traité des fleurs comestibles ; histoire et cuisine
Mireille Gayet
- Le Sureau
- 25 Avril 2018
- 9782364021495
L'idée de manger des fleurs est loin d'être nouvelle mais elle prend incontestablement de l'ampleur et surprend encore bon nombre d'entre nous. Qu'ils soient étoilés ou non, tous les chefs succombent, avec raison, au charme floral culinaire. En gastronomie, la vue importe autant que le goût et les fleurs multicolores rehaussent l'éclat des préparations, réjouissent notre vue et émoustillent nos papilles.Qui n'a pas appris, enfant, que les fleurs de trèfle au goût sucré pouvaient agréablement être sucées comme des bonbons ? Quel enfant n'a pas eu envie de croquer ces si jolies fleurs de toutes les couleurs ? Las, tout ce qui est beau n'est pas forcément bon et nos ancêtres ont dû l'apprendre à leurs dépens. Comme pour les champignons, il y a des fleurs toxiques, prudemment listées dans cet ouvrage.Parmi les deux-cent-cinquante fleurs comestibles, ce Grand traité s'attarde principalement sur les fleurs que chacun peut avoir dans son jardin ou sur son balcon, et sur celles qu'on peut très facilement reconnaître et cueillir dans la nature. De plus en plus de fleurs sont vendues dans des commerces spécialisés, voire sur les marchés, sèches et même, maintenant, fraîches.Beurre parfumé, glaçons fleuris, confits, salades hautes en couleurs, condiments, beignets ou crèmes délicieusement parfumés, farcis, sauce ou soupe au goût prononcé, buffets insolites et goûteux, tout est permis, ainsi que le montrent les nombreuses recettes présentées ici. Succès garanti auprès des convives ! Et comme la conversation se focalisera immanquablement sur ces fleurs qui ne peuvent que capter l'attention, toute leur histoire (origine, découverte, utilisation ancienne) y est aussi racontée.Mireille Gayet, auteure de nombreux ouvrages de cuisine, plusieurs fois primés, donne ici tous les moyens d'aborder et de développer cet original et magnifique versant de la gastronomie qu'est l'art floral culinaire.
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Environ 600 ans av. J.-C., l'olivier fait son apparition dans la région de Marseille et deviendra rapidement le symbole de toute une civilisation. Quelle est l'évolution de l'olivier depuis son implantation dans les pays de la Méditerranée jusqu'à nos jours ? Quels sont les secrets de la production de l'huile d'olive ? Quels sont les bienfaits réels de la consommation de cette huile ? Voulez-vous voyager dans les pays où l'on cuisine avec le merveilleux « jus d'olive » ? Quelles sont les meilleures variétés d'olives pour une huile au goût bien typé ? Et de l'Antiquité à nos jours, comment ce lieu magique où se joue la qualité des huiles - le moulin - a-t-il évolué ? Aujourd'hui, l'huile d'olive, à travers tous les régimes méditerranéens, est devenue le symbole d'une cuisine légère et ensoleillée mais, parmi toutes les huiles d'olive, comment faire un choix personnel ?De l'olivier à l'huile d'olive, le Petit traité de l'huile d'olive vous guidera dans le monde de l'olivier, vous conseillera pour choisir « votre » huile d'olive et ses nombreux conseils, ses recettes simples et originales vous permettront d'en tirer le meilleur parti. Un ouvrage pour découvrir l'huile d'olive.
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De tous les produits nés du labeur insatiable de ces étonnants insectes sociaux que sont les abeilles - la cire, la propolis, le pollen, le pain d'abeilles, la gelée royale, etc. - le miel, de loin le plus connu, est apprécié depuis des temps immémoriaux sur tous les continents.
Le miel ? Comment les multiples espèces et sous-espèces d'abeilles mellifères pourraient-elles n'élaborer qu'un seul miel ? Dès le titre, cet ouvrage donne le ton, expliquant au fil des chapitres pourquoi chaque ruche produit un miel unique, aux caractéristiques spécifiques, aux flaveurs propres, que des analyses chimiques peuvent confirmer.
Les Anciens, qui avaient reconnu le caractère mi-végétal mi-animal du miel, savaient aussi que le lien d'interdépendance entre les abeilles et les plantes à fleurs est à la source non seulement du miel mais également des autres substances apicoles.
Ce Grand traité des miels explore la relation symbiotique du monde végétal et des abeilles mellifères, l'alchimique transmutation des pollens, des nectars et autres exsudats sucrés dans l'athanor vrombissant de la ruche, avec l'objectif de mettre en valeur, d'une part, les propriétés intrinsèques des miels, leurs usages de jadis et d'aujourd'hui en médecine, cuisine et cosmétique, et, d'autre part, leurs associations synergiques avec les autres produits de la ruche.
Richement documenté, complété par plus de trente annexes et illustré dans la meilleure tradition des traités, cet ouvrage offre une nouvelle approche des miels - si mal connus - et une remarquable synthèse de leur bon usage dans les domaines les plus variés.Apicultrice passionnée par les abeilles domestiques et sauvages, Isabelle Avisse, titulaire d'un doctorat en lettres et langues, allie dans cet ouvrage son goût pour ces pollinisateurs et son attrait pour la recherche et l'écriture. -
Cet or noir accompagne l'humanité depuis des milliers d'années. Que ce soit pour des rites religieux, des parfums, des remèdes ou pour la cuisine, rien ne se fait sans lui. Des hommes ont traversé les océans ou les déserts pour le vendre ou l'acheter et des cités se sont fait la guerre pour en posséder le contrôle. Le monde serait très différent sans lui !Et pourtant, aujourd'hui, on ne le voit même plus, on en ajoute dans la cuisine en suivant la recette, sans y réfléchir, on en saupoudre notre omelette sans même y penser.Ce produit devenu si banal, c'est le poivre.Mais que de produits différents sous ce nom ! Entre certaines poudres grises ou certaines baies plus ou moins piquantes qui n'ont plus du poivre que le nom, les abus de langage sont nombreux et demandent des éclaircissements.Ce Petit traité du poivre redonne ainsi à cette belle perle noire ses lettres de noblesse, avec deux objectifs : savoir reconnaître un bon poivre et savoir l'utiliser.Un voyage dans le temps mais aussi un tour du monde gustatif et culturel, avec de nombreuses recettes issues d'expériences culinaires asiatiques, de livres anciens datant des Romains ou du Moyen Âge ou encore des remèdes traditionnels.Le vrai poivre, ou plutôt les poivres retrouvent ici la place qu'ils méritent : celle d'un produit noble qu'il faut redécouvrir, lui qui donne aux plats des saveurs exceptionnelles, des arômes quasiment envoûtants, venus de loin.Agronome de formation, aimant les voyages et la cuisine, Sylvie Jobbin a découvert, il y a plus de dix ans, qu'il existe plus de 2 000 espèces de poivres au monde, et sa rencontre avec un producteur du Kérala l'a conduite naturellement à faire du poivre et des épices l'objet principal de ses recherches. Elle a ainsi ouvert en 2010 un magasin, où elle ne passe pas une seule journée sans parler de poivre, sans avoir une nouvelle recette à tester ou l'envie de découvrir un nouveau poivre.
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Auteur épicurieux, Pierre-Brice Lebrun s'est d'abord immiscé dans l'intimité des boulettes avant de s'aventurer, au péril de son estomac, sur la trace des pâtes, de la pomme de terre, des pois chiches et du camembert, mais il n'a pas eu le courage de s'embarquer, seul, dans cette noble Quête : il fallait être deux pour remonter aux sources de la choucroute, en découvrir les origines les plus enfouies et en sublimer les saveurs les plus secrètes...
Qui d'autre que Martin Fache, Maître Restaurateur natif de Munster, aurait pu l'accompagner dans cette aventure gustative ?
Avec passion, remettant mille fois son ouvrage aux fourneaux, il a inventé, adapté, revisité toutes les recettes de ce Petit traité, il les a détaillées, et simplifiées, pour que chacun, chez lui, puisse, en toute modestie, les reproduire.
Les deux compères ont travaillé la choucroute sous toutes ses formes, ils l'ont courageusement déshydratée, moulue, mixée, pressée et enfournée, ils ont traqué l'umami qu'elle avait en elle, ils l'ont touillée, rincée, assaisonnée, et - des heures durant, en parents attendris - ils l'ont regardée clapoter dans son bain de bière, de vin ou de champagne.
Ils ne poursuivaient qu'un seul et unique but : convaincre les incrédules que la choucroute n'est pas un plat, mais un légume, qu'elle se prête à moult préparations, et que chacun, où qu'il demeure, peut en servir fièrement de l'apéritif au dessert...
Ils pensent avoir atteint cet honorable objectif, et vous souhaitent maintenant un bon appétit, E Güeter, comme on dit là-bas, en Alsace, au pays des cigognes... -
Épices. Mot quasi magique qui nous entraîne vers des contrées lointaines, tropicales, exotiques. Mot qui s'associe immédiatement à l'image d'une échoppe située en Asie, au Moyen-Orient ou au Maghreb, qu'importe le lieu, pourvu qu'elle soit remplie de sacs, posés à même le sol, débordant de poudres diverses aux couleurs chaudes et à l'odeur enivrante.Mais qu'est-ce qu'une épice ? C'est à partir des différentes définitions du mot épice données par les dictionnaires ou les encyclopédies, à partir de l'histoire médicale et culinaire révisée depuis les temps les plus anciens jusqu'à nos jours, de l'approche chimique plus récente des scientifiques, mais aussi à partir du bon sens populaire, qu'ont été choisies les épices qui parfument ce livre.Ce Grand Traité des épices laisse donc de côté aromates et condiments et présente de manière exhaustive plus de soixante-dix épices, avec un historique de leur découverte, une description botanique, leur utilisation en cuisine, leurs vertus médicinales et leurs dangers, les découvertes empiriques des Anciens, les croyances qui leur sont attachées et, pour certaines d'entre elles, leur entrée, parfois ancienne, en parfumerie et en cosmétique.La richesse de l'illustration originale, où s'équilibrent les dessins en noir et blanc et les planches couleurs (aquarelles et photos), montre l'ensemble de chacune des épices et permettra au lecteur de ne pas confondre le fenouil avec l'aneth, la carotte avec la ciguë... Une invitation à découvrir le monde extraordinaire des épices.Le Grand traité des épices vient d'être couronné par le Gourmand Award 2010, catégorie Photographies, illustrations & présentation générale !L'auteure, directrice de recherche honoraire au Centre national de la recherche scientifique (CNRS) a deux passions, la paléontologie et la cuisine. Lors de ses nombreux voyages « exotiques » à la recherche de fossiles, de l'Asie à l'Amérique du Sud, en passant par l'Afrique, elle a pu apprécier l'étonnante richesse des épices, qu'elle se plaît à présenter ici.
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L'histoire du café n'est pas seulement celle d'un petit grain venu du Moyen-Orient et simplement utilisé en cuisine à l'instar de certaines épices. Devenu boisson, le café se conjugue à l'infini selon les rites et les coutumes de la vie sociale, médicale, culturelle, économique et politique.
Cet ouvrage est l'occasion d'un grand voyage dans le temps et l'espace entre l'Éthiopie et l'Amérique en passant par l'Europe et l'Asie, d'une initiation aux différents modes de consommation selon les pays et les époques, d'une découverte des nombreuses variétés botaniques, des différentes méthodes de préparation mais aussi d'une évocation des écrivains et des peintres célèbres dans des cafés qui ne le sont pas moins.
Derrière le café se cache en réalité tout un monde dont ce traité fait découvrir les innombrables facettes et les multiples manières d'en goûter la saveur.
Un ouvrage qui a sa place partout : en cuisine près des livres de recettes, dans la bibliothèque près des dictionnaires, à côté de la machine (à café) et, surtout, au chevet des amateurs, occasionnels ou inconditionnels, experts en arômes, passionnés convaincus... ou en passe de l'être ! -
Petit traité de la pomme de terre et de la frite
Pierre-Brice Lebrun
- Le Sureau
- 10 Octobre 2016
- 9782364021174
Pierre-Brice Lebrun est né à Liège, en Belgique : c'est dire si la pomme de terre et les frites ont eu très vite dans sa vie une importance capitale. D'ailleurs, à cinq ans, lorsqu'il fugue pour faire le tour du Monde, on le retrouve au bout de deux heures dans une friterie, les doigts maculés de mayonnaise...Ce Petit traité de la pomme de terre et de la frite est un cri du coeur, une véritable preuve d'amour qui permet à l'auteur d'assumer pleinement sa belgicalité.Comme pour ses ouvrages précédents, Pierre-Brice Lebrun a mené ses investigations en immersion complète. Il a suivi, à Tournai, la première formation diplômante de frituriste francophone. Il a planté, récolté, épluché, découpé, taillé, avalé des tonnes de pommes de terre. Chercheur insatiable, il a lu, relu, recopié, analysé, comparé des montagnes de documents sur l'histoire du plus célèbre tubercule et l'art de l'utiliser partout dans le monde - des années de travail.Pierre-Brice Lebrun est donc bien placé aujourd'hui pour raconter cette histoire - cette épopée ! -, pour remettre Parmentier à la place insignifiante qui est la sienne, et faire sur l'invention de la frite - et surtout de la frite belge - des révélations fracassantes qui en surprendront plus d'un.Après trois Petits traités qui ont bâti sa carrière d'écrivain gourmand - dont deux ont été couronnés par des prix de littérature culinaire -, Pierre-Brice Lebrun livre ici un nouvel ouvrage plein d'humour et de sérieux, enrichi aux saveurs d'une soixantaine de recettes.
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Difficile de savoir qui furent les premiers à transformer le cabillaud. Sans doute les Vikings, qui allaient le pêcher dans la mer du Nord. Il y a plus d'un millénaire, ils faisaient déjà sécher le cabillaud au soleil et au vent du Nord avant de l'emporter dans leurs expéditions.
Plus tard, bien avant que Jacques Cartier mette les pieds sur ce qui allait devenir le Canada, des pêcheurs venus des côtes basques écumaient les eaux de Terre-Neuve, à la recherche de ces si prolifiques bancs de cabillauds. Ces intrépides pêcheurs séchaient les morues mais, surtout, ils les couvraient de sel pour les ramener au pays. La morue salée était née. À leur suite, les Bretons, les Normands ou les Portugais vont développer leurs propres techniques.
Salé ou séché, parfois les deux à la fois, le cabillaud devient la morue et c'est bien plus qu'un changement de nom qui s'opère : préparé de cette manière, le poisson peut se transporter, se conserver et être consommé très loin des lieux de pêche. C'est ainsi qu'est né l'estofinado dans le Rouergue, à plusieurs centaines de kilomètres du premier rivage, et que les préparations de la morue se sont multipliées, depuis les brandades et l'aïoli de morue des Méridionaux ou les acras des Caraïbes jusqu'aux lutefisks scandinaves ou la morue pilpil des Basques - mais, bien évidemment, c'est au Portugal que la bacalhau fait figure de plat national.
Déguster un plat de morue, ce n'est donc pas simplement savourer un poisson, c'est s'inviter à un long voyage ! -
Omniprésent sur la planète, le yaourt n'en est pas moins, très souvent, une véritable institution nationale, voire régionale. Qui n'a pas son yaourt ? Son vrai yaourt ?
Aujourd'hui, les yaourts se déclinent à l'infini... mais s'agit-il toujours de yaourt ?
Lait caillé, lait fermenté, yaourt... de quoi parle-t-on ? Peu importe, peut-être, puisque tous sont très bons tant pour la santé que d'un point de vue gustatif. Pourtant, il est essentiel de savoir ce que l'on mange et de ne pas ignorer que tel « yaourt » contient de la crème, que tel autre, allégé, comporte plus de calories qu'un yaourt nature ou qu'il est préparé ou non à partir de présure animale.
Ce Petit traité livre donc tous les secrets du yaourt, aussi bien sous l'aspect historique que technique et culinaire. Son histoire est longue, intimement liée à celle de l'homme, à l'origine des laits et à la diversité des ferments utilisés, qui font toute la richesse des laits transformés.
La majeure partie des recettes proposées ici se réalisent à partir de produits que l'on trouve facilement partout ou, pour certains, dans des boutiques spécialisées. D'autres sont moins courants mais il est facile de les remplacer par un petit-lait, un caillé ou un yaourt de chez nous, même si le goût est légèrement différent.
Face à tant de diversité, il y a malgré tout la place pour de nouvelles recettes : les vôtres ! Non seulement ce Petit traité du yaourt vous apprendra tout sur le monde des yaourts mais il vous livrera l'art de créer vos propres recettes. -
Ce livre n'est pas un petit traité comme les autres car il se double d'une aventure personnelle. Il retrace la véridique histoire d'un homme marqué par son nom et que rien ne destinait à écrire sur la noix... sauf ce nom ! Lequel l'a peu à peu conduit à devenir un bon connaisseur de la noix, qui emmène le lecteur sur son propre parcours et lui dévoile tout ce que lui-même a découvert sur la noix. En somme, un chemin d'initiation, débouchant curieusement sur une révélation aussi surprenante qu'inattendue.Alexandre de Lanoix nous donne ici la rare occasion d'un ouvrage culinaire qui se lit comme un récit autobiographique - ou le contraire -, où les recettes voisinent avec Montaigne, Boileau, Hugo et autres références nationales, qui n'en reviendraient pas de se voir cités dans ce petit traité très atypique, au milieu de toutes les « noix » du monde, de la noix de chez nous aux noix d'Amérique, d'Afrique, d'Asie et d'ailleurs...Un livre où se mêlent sourire, botanique, étymologie et gastronomie, à savourer lentement de la première ligne de la dédicace à la dernière des remerciements !
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Il vient de loin et il va au petit matin quitter ce monde.
Il le sait : il ne lui reste qu'une nuit avant d'être ensaché.
Il va la consacrer à raconter aux jeunes générations (de pois chiches) le périple accompli par leurs ancêtres, qui ont beaucoup voyagé pour arriver ici, en France, au Pays de cocagne.
Il va leur transmettre la sagesse des Anciens, qui ont traversé les siècles, accumulé les kilomètres et traversé les océans.
Le Peuple des pois chiches est un peuple conquérant aux multiples facettes.
Il a abandonné à contrecoeur sa Terre nourricière pour fonder ailleurs des dynasties heureuses. Les familles se sont séparées : certaines ont suivi la Route des Indes, d'autres sont parties vers le Levant ou vers le Couchant, d'autres encore sont restées là, au Moyen-Orient, pour que l'houmous et les falafels ne disparaissent pas...Un témoignage teinté de nostalgie, mais délibérément optimiste : toujours au service des hommes, le pois chiche a de beaux jours devant lui !Après s'être passionné, dans d'autres Petits traités, pour l'histoire de la boulette* et des pâtes, Pierre-Brice Lebrun, journaliste gourmand, se penche ici sur le pois chiche, sympathique légumineuse millénaire, injustement cantonnée à la couscoussière, capable pourtant de briller de l'entrée au dessert.Un récit très attachant sur les origines, l'exode et le déracinement du pois chiche, illustré d'une centaine de recettes de tous les horizons.
Une vraie saga du pois chiche, un véritable hommage !
*Le Petit traité de la boulette a remporté le Prix Cerise sur le gâteau 2009 du Festival des littératures gourmandes. -
Vous habitez au bord de la mer ou dans une grande ville où les poissons frais arrivent dans les douze heures qui suivent leur pêche ? Alors vous pouvez manger de délicieuses sardines fraîches - mais tout le monde n'a pas cette chance. Et, de toutes façons, la sardine, petite grande dame capricieuse, a ses saisons pour apparaître : elle sait se faire désirer.Heureusement, il existe d'excellentes sardines confites, en boîtes, appelées tout simplement « sardines à l'huile », quand bien même elles sont à la tomate, épicées ou au naturel. D'où un choix extraordinaire pour apprécier tout au long de l'année ce merveilleux poisson bleu aux bienfaits reconnus pour la santé.
Qu'elles soient fraîches ou confites, ce sont toutes ces sardines que cet ouvrage vous propose d'accommoder, avec plus de soixante recettes et de nombreuses idées pour en réaliser de nouvelles.
Mais ce petit traité raconte aussi toute l'histoire de la sardine, une histoire double : celle de la sardine, du temps où elle était salée et pressée à celui où elle s'est retrouvée marinée ou en boîte ; et celle des pêcheurs, confiseurs, ouvrières, inventeurs qui ont inscrit la sardine au patrimoine gastronomique - une histoire passionnante et insoupçonnée, pleine de péripéties, avec ses mystères, ses échecs et ses succès commerciaux.
De sa naissance à sa fin dans une boîte en fer blanc ou au barbecue, la sardine est un monde. Autrefois produit de luxe réservé aux riches, aujourd'hui mets de choix accessible à tous, toute l'année, avec mille manières de le déguster. Pour preuve, cet ouvrage.