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Perrin (réédition numérique FeniXX)
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Le lumineux destin d'Alexandra David-Néel
Jean Chalon
- Perrin (réédition numérique FeniXX)
- 10 Juillet 2020
- 9782262088750
Dans Le lumineux destin d'Alexandra David-Néel, j'ai voulu, surtout, respecter le rythme de ce destin galopant. C'est d'ailleurs l'un des secrets de cette vitalité alexandrine qui tient du prodige : Mme David-Néel ne s'est jamais arrêtée. Comment en aurait-elle eu le temps ? Elle s'incarna, en une seule existence, en tant de personnages : anarchiste, bourgeoise, bouddhiste, cantatrice, orientaliste, exploratrice (elle fut la première Parisienne à pénétrer à Lhassa, en 1924), journaliste, écrivain... Comment aurait-elle pu perdre un instant, alors que sa vie, sa vraie vie selon ses plus profonds désirs, ne commença qu'à quarante-trois ans ? Quelle leçon de patience et d'endurance ! Bondissant sans cesse en avant, sans cesse en mouvement, même quand on la croit immobilisée à sa table de travail, celle qui, centenaire, faisait, à l'étonnement de son entourage, renouveler son passeport, n'a consenti à se reposer qu'en consentant à mourir, en 1969. Et encore, rien ne prouve que la mort, pour Alexandra, soit un repos éternel !
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Par son parcours personnel et ses choix politiques, Aristide Briand incarne cette période de grandes mutations que fut la IIIe République. Issu d'un milieu très modeste, il devient avocat, découvre l'engagement militant en défendant ses premières causes. Elu député en 1902, il ne tarde pas à se propulser au sommet grâce à ses dons d'orateur et à ses talents de négociateur. Pendant trente ans, tantôt ministre, tantôt président du Conseil, il joue les premiers rôles, en France d'abord, puis sur la scène internationale.
En 1905, il est l'artisan de la loi de séparation de l'Eglise et de l'Etat. Il défend la laïcité, mais prend ses distances avec les anticléricaux les plus sectaires et apaise les querelles religieuses qui divisent les Français. Pendant la Première Guerre mondiale, il tient la barre du pays durant un an et demi, il est au pouvoir au moment décisif de Verdun. Mais, hanté par ce carnage, il s'efforce dans les années vingt d'en prévenir le retour.
Sa carrière prend une autre dimension, l'habile politicien devient le « pèlerin de la paix ». Il est l'homme de la réconciliation franco-allemande, du premier projet d'intégration européenne. Son action lui vaut le prix Nobel de la paix en 1926.
Sur le moment, cette grande espérance est déçue. Briand meurt en 1932, à la veille de l'arrivée au pouvoir d'Adolf Hitler. Pourtant, le second après-guerre verra la France s'engager plus résolument dans la voie qu'il avait tracée.
Homme célèbre mais mal connu, au charme envoûtant, au caractère complexe, à la vie privée tumultueuse, adulé par les uns, haï par les autres, ce précurseur de l'Europe unie a fait entendre sa voix dans un continent pris de folie guerrière et a réussi, sans toujours s'en douter, à prendre date avec l'Histoire.
Bernard Oudin est historien. Il a publié notamment Villa, Zapata et le Mexique en feu ; et, chez Perrin, Histoires de Berlin (avec Michèle Georges) en 2000 et Histoires de Londres en 2003. -
Les chateaux du soleil
Henri Paul Eydoux
- Perrin (réédition numérique FeniXX)
- 12 Novembre 2018
- 9782262054076
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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La dame blanche des Habsbourg
Paul Morand
- Perrin (réédition numérique FeniXX)
- 8 Octobre 2019
- 9782262085087
Dans les châteaux royaux de la Hofburg et de Schnbrunn, lorsqu'un membre de la famille impériale va mourir, un fantôme apparaît. Sur ses chaussons de danseuse et dans sa robe à traîne, la Dame Blanche des Habsbourg fait la navette d'un trépas à l'autre. Cette ravageante beauté a fort à faire : les Habsbourg ne sont pas, comme les Atrides, une famille d'assassins mais plutôt une famille d'assassinés. La tragédie est leur lot. Dans le décor prestigieux de la Vienne d'autrefois, la Dame Blanche ouvre ici un défilé d'ombres illustres : Marie-Louise et l'Aiglon, Maximilien et Charlotte, Rodolphe, François-Joseph et Elisabeth, l'inoubliable Sissi, les voici tous ressuscités en une éblouissante évocation sous la plume magique de Paul Morand qui leur rend, l'espace d'un livre, les couleurs de la vie. Avec la rigueur de l'historien et la sensibilité du romancier, Paul Morand nous livre les secrets de coeur des Habsbourg, qui furent souvent aussi les secrets de la politique de leur temps.
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Une autobiographie qui raconte admirablement, avec simplicité, émotion et finesse, une aventure humaine peu commune. En 1931, un bébé chinois de neuf mois est mis en nourrice, à Perrigny, près de Dijon, dans une humble famille de paysans bourguignons. Trois ans plus tard, la guerre sino-japonaise oblige ses parents à rentrer précipitamment en Chine. Ils laissent l'enfant en Bourgogne, où la nourrice est chargée de le garder jusqu'à leur prochain retour. Ce retour n'aura jamais lieu. René Han, le petit Chinois, grandira à Perrigny, au milieu des vignes et des cerisiers. À dix-huit ans, il refuse de rejoindre, en Chine, son père devenu général de Tchang Kaï-chek et gouverneur d'une province. Après des études à Dijon et à Paris, il fait une brillante carrière à la télévision, et sera P.-D.G. de FR3. Il ne retrouvera son père qu'en 1972, à Taïwan, quarante ans après leur séparation. Il ne saura jamais ce que sa vraie mère est devenue. Un Chinois de Bourgogne, c'est l'histoire, pleine de sensibilité, d'une enfance déchirée par la découverte - à dix ans seulement - de la différence raciale et, plus tard, d'un itinéraire marqué par le refus du narrateur d'être considéré comme un Chinois dans son propre pays, la France. C'est aussi l'évocation d'une relation affective, pleine d'intensité, entre l'auteur et ses parents bourguignons.
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Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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J'ai eu vingt ans a ravensbruck
Béatrix de Toulouse-Lautrec
- Perrin (réédition numérique FeniXX)
- 18 Décembre 2015
- 9782262057190
Béatrix de Toulouse-Lautrec et sa mère ont été arrêtées par la Gestapo de Lyon, en juin 1944, internées au fort de Montluc, puis déportées à Ravensbrück en août, et libérées en avril 1945. L'auteur, qui avait vingt ans en 1944, et était alors Mlle de Gontaut-Biron, a raconté son épreuve dès 1946, sans intention de publication, pour se libérer de ce qu'elle venait de vivre. Mais le manuscrit a circulé anonymement, signé matricule 75 537, dès 1948, trente-trois ans avant sa première édition en 1981. On ne saurait mieux définir ce document, très différent des ouvrages postérieurs sur la déportation, que par ce jugement de Martin du Gard : Peu de ces rescapés ont su rendre si fidèlement, si humblement, avec une telle absence de cabotinage et de tricherie, ce qu'a été leur vie de tous les jours, ses grandes angoisses, ses dangers, ses petites peines, ses petites joies. Et par celui d'Albert Camus, qui le reçut, lui aussi, sans nom d'auteur : On ne peut pas ne pas être profondément touché par le ton même du récit. Garder l'amour de la vie, la confiance, l'humour quelquefois, la tendresse toujours au milieu des charniers, c'est un tour de force ou une grâce, je ne sais pas. De Gaulle, lui-même, écrit à l'auteur, en novembre 1967 : Ce que vous avez vécu et subi, si jeune, si frêle [...] frappe d'autant mieux l'esprit et le coeur que vous le racontez sans recherche, sans littérature, même sans plainte, ni récrimination, ce qui ne vous empêche pas de le bien écrire. Procédant par une succession de scènes et de dialogues qui forment un tableau riche de spontanéité, d'émotion, d'amour et de simplicité, Béatrix de Toulouse-Lautrec fait surgir, sans chercher à philosopher, les mille misères de la vie carcérale, l'angoisse de la mort, mais aussi l'espoir et les petites joies qu'un rien suffisait à faire jaillir dans le malheur. Ce témoignage sans littérature méritait une seconde vie, quarante-cinq ans après son éclosion.
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Les francs macons et le pouvoir
Jean-André Faucher
- FeniXX réédition numérique (Perrin)
- Vérités et légendes
- 10 Décembre 2015
- 9782402003452
Des milliers d'ouvrages ont été consacrés à la franc-maçonnerie et à ses membres. Aucune société, secrète ou non, ne s'est vue attribuer un rôle aussi important dans l'histoire de la France. Aucune n'a été l'objet de tant d'erreurs, qu'elles proviennent de maçons trop soucieux d'exalter son influence et son idéal, ou d'adversaires trop soucieux de démontrer l'existence permanente d'un pouvoir occulte. Il manquait un livre qui s'attache, par rapport aux légendes et aux rumeurs, à établir avec toute la précision et toutes les nuances possibles la réalité de l'influence maçonnique de la Révolution à nos jours. Les francs-maçons ont-ils constamment, depuis deux siècles, tiré les ficelles du pouvoir et orienté le cours de notre histoire ? Ont-ils joué un rôle décisif dans l'avènement et le déroulement de la Révolution française ? Ont-ils été les pères fondateurs des IIe et IIIe Républiques et les sous-marins d'une bonne partie des gouvernements de cette dernière ? L'arrivée au Palais Bourbon en juin 1981 du plus gros contingent de frères que l'on ait vu depuis 1936 signifie-t-elle que la franc-maçonnerie a retrouvé son poids antérieur ? L'influence des maçons doit-elle se mesurer seulement au nombre de portefeuilles ministériels et de sièges de députés ?
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Monarchies et royautes
Roland Mousnier
- Perrin (réédition numérique FeniXX)
- Pour l'histoire
- 24 Août 2015
- 9782262055752
Le pouvoir d'un seul est probablement la forme politique la plus répandue dans le monde terrestre, depuis des temps fort anciens de l'humanité, peut-être depuis le paléolithique supérieur. C'est un des faits qui donnent l'idée la plus forte de l'unité du genre humain, au-delà des différences de races, de civilisations, d'ethnies, de nations. Le monarque, c'est celui qui concentre, en sa personne, tout le pouvoir politique de la société, le souverain. Ce peut être un tyran, un dictateur, un président de la République, un secrétaire général de parti politique, un chef de tribu. Le roi est, en principe, un monarque, mais il détient un pouvoir légitime, institué par consentement, reconnu par la coutume, avec une succession dynastique organisée, et l'obligation de respecter les coutumes et les lois, les droits et les privilèges de ses sujets, sauf le cas de nécessité pressante pour le bien commun. [...] Roland Mousnier démontre dans cet essai, qu'à toute époque, y compris la nôtre, la majorité des peuples a vécu sous une monarchie, héréditaire ou non. Il analyse l'essence, l'exercice et les ressorts de ce pouvoir, aussi bien dans la plus haute Antiquité, en Mésopotamie, en Égypte, en Chine, qu'au sein des royaumes africains entre le XVe et le XIXe siècle, ou chez les Incas, dans les anciennes tribus germaniques, ou dans le système de Frédéric Il de Hohenstaufen, comme dans les royautés constitutionnelles modernes, dans la Ve République et dans les monarchies totalitaires de type communiste. C'est donc un immense sujet, par un de nos historiens les plus importants et les plus indépendants d'esprit.
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Deux soeurs parfaites : Électre et Antigone, servent de modèle, depuis l'Antiquité, à l'amour fraternel. Cet amour se réincarne, de siècle en siècle, et c'est à l'histoire des couples formés d'un écrivain célèbre et d'une soeur, vouée passionnément à l'admiration et à la protection de son génie, que s'est attachée Marianne Clouzot. Conformes à leur archétype, ces modernes Électre attendent, sans jamais douter de lui, que leur frère révèle au monde sa valeur. Une fois cette valeur reconnue, elles la nourrissent, la célèbrent, la défendent. C'est grâce à la confiance fraternelle que les Oreste développent leur génie. Aussi rendent-ils amour pour amour. S'aimant, ils forment le couple idéal, double par le sexe, un par l'esprit, que définit si parfaitement Oreste apostrophant ainsi Électre : Ô toi qui possèdes un coeur d'homme dans un très beau corps de femme. Inutile de préciser que cet amour est rarement réalisé sur le plan sexuel. C'est souvent à l'occasion du mariage de l'un d'eux, que se cristallise une passion jalouse, jusque-là endormie au fond de l'inconscient. Les Antigone, elles, survivant au frère défunt, se consacrent à sa gloire et sauvent de l'oubli jusqu'à la moindre parcelle de son oeuvre. Marianne Clouzot ne prétend pas avoir épuisé le sujet, s'étant cantonnée volontairement dans le XIXe siècle où l'on s'écrivait frénétiquement (on a retrouvé 275 lettres de Stendhal à sa petite soeur !). Mais, avec leur correspondance, leurs poèmes, romans et pièces, nous pouvons suivre l'évolution des sentiments troubles et tendres des célèbres couples fraternels, parmi lesquels François-René et Lucile de Chateaubriand, Frédéric et Lisbeth Nietzsche, Honoré et Laure de Balzac, Anton et Macha Tchekhov, Henri et Paule Beyle (Stendhal), Wolfgang et Cornélia Goethe, Clemens et Bettina Brentano, Maurice et Eugénie de Guérin, Paul et Camille Claudel.
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Avec La fortune de Mazarin, premier ouvrage de la nouvelle collection Histoire et fortunes, Claude Dulong nous donne le résultat des recherches qu'elle poursuit depuis longtemps sur l'enrichissement de Mazarin. On y voit un premier ministre en exercice, puisant dans les deniers publics pour faire le métier d'armateur, de banquier, de négociant international. On y voit un collectionneur passionné, un amateur de pierres précieuses et d'objets rarissimes, un bibliophile, entassant dans son palais ce que les contemporains appelaient les merveilles du monde. On y voit un étonnant réseau d'intermédiaires - hommes d'affaires et prête-noms - travaillant à la fortune du cardinal, et la puissance de travail de ce dernier qui ne négligera rien pour améliorer ses ressources, comme pour assurer la grandeur du royaume. Mais le livre va bien au-delà de son sujet, en évoquant, dans le contexte particulier du Grand Siècle, les rapports entre le pouvoir et l'argent : il éclaire les divers motifs qui incitèrent Mazarin à agir comme il le fit et, d'une certaine façon, l'y autorisèrent. Enfin, il aborde, par le biais des questions financières, les étranges relations du cardinal avec sa souveraine, Anne d'Autriche, et aussi avec le jeune roi Louis XIV, dont il prépara le règne.
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Parce que sa voix était belle, l'enfance et le corps de Carlo Broschi, dit Farinelli (1705-1782), furent sacrifiés sur l'autel de la musique. Parce que son caractère était d'une grande noblesse, il poussa au plus haut l'art baroque. Il pouvait tout chanter. Chacune de ses apparitions déclenchait l'hystérie. À Vienne, il reçut les hommages de la cour. À Londres, il fut adulé au cri de One God, One Farinelli. En Espagne, le roi réclamait sa présence qui, seule, pouvait le sortir de la neurasthénie. Ainsi, cet homme qui joua toute sa vie la fiction de l'opéra, connut-il également, pendant vingt-deux ans, à la cour d'Espagne, la réalité du pouvoir. Célèbre dans toute l'Europe, il resta pourtant humble et tendre pour ceux qui l'approchèrent. Retiré à Bologne parmi les fantômes de sa gloire, le vieux castrat reçut, en mars 1770, la visite d'un jeune prodige, dont l'enfance fut également sacrifiée au nom de l'art : Wolfgang Amadeus Mozart. Et si, pour cet enfant, Farinelli s'était souvenu de sa vie ? De ce face-à-face subtil et émouvant, Marc David a tiré un récit d'une grande beauté qui nous restitue, intacte, l'âme d'une époque et la tragique pureté des castrats.
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Serail ena histoire d une promotion
Jean-Michel Blanquer, Pierre Cordelier
- Perrin (réédition numérique FeniXX)
- 24 Août 2015
- 9782262058364
De la guerre d'Algérie à l'Élysée, de mai 1968 à mai 1981, d'une alternance à l'autre, leur destin est mêlé à celui de la France. Parmi eux : Jacques Chirac, Alain Chevalier, Jacques Friedmann, Jean-Yves Haberer, Philippe Rouvillois, Bernard Stasi... Les auteurs ont suivi, de leur entrée à l'ENA, jusqu'aux sommets du pouvoir, ces hommes qui incarnent la technocratie. Ils se sont entretenus avec la plupart d'entre eux, ont recueilli de nombreux témoignages les concernant et consulté une abondante documentation. Avec ce récit alerte, animé, souvent surprenant, qui met en scène des personnages dont l'histoire a valeur générale, Jean-Michel Blanquer et Jérôme Cordelier nous offrent un voyage sans précédent au coeur de l'énarchie, dans les coulisses de la République.
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Rares sont les personnages historiques célèbres aussi mal connus, aussi controversés que le baron Jean de Batz. On s'accorde sur l'étonnante audace de ses tentatives pour sauver Louis XVI, pour délivrer Marie-Antoinette du Temple, puis de la Conciergerie, mais non sur les causes qui l'ont fait agir : un dévouement héroïque et sans bornes pour la famille royale, disent les uns ; il paraissait surtout ambitieux de faire fortune, corrigent les autres. Les détracteurs qualifient Batz d'aventurier gascon, brutal et sans scrupules, intimement mêlé à de honteux tripotages sur les fonds publics, lesquels tripotages auraient eu pour objet - en fait - de compromettre les plus enragés des conventionnels, et de semer ainsi la zizanie au sein de la Convention. Les panégyristes affirment : Il mit sa fortune à la disposition des émigrés, ou Cette race des Batz a donné deux des plus chevaleresques figures de notre Histoire : le légendaire d'Artagnan et le baron de Batz. Pour parvenir à une image plus nette du mystérieux baron, Marina Grey a entrepris sa propre enquête. Avec sa rigueur habituelle, elle a suivi, pas à pas, le lointain parent et émule de d'Artagnan depuis son Tartas natal (Landes), jusqu'à sa tombe du cimetière d'Authezat (Puy-de-Dôme) en passant, bien sûr, par Paris, théâtre de ses exploits. Grâce à sa perspicacité et à de nombreux documents inédits, sous la carapace du gentilhomme apprécié de Louis XVI, du dangereux contre-révolutionnaire craint de Robespierre, elle a découvert l'homme. Son récit nous le restitue, avec sa fougue, ses passions, ses ruses, ses humeurs, ses qualités exceptionnelles... et ses graves défauts.
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Chasseur du ciel
Bernard Duperier
- Perrin (réédition numérique FeniXX)
- 25 Décembre 2015
- 9782262057404
1991... 1941 : cinquante ans déjà ! Aujourd'hui, Bernard Duperier nous apporte le témoignage de ceux qui furent les chasseurs de l'Aviation Française Libre. Refusant l'Armistice, ils rallièrent l'Angleterre et acceptèrent, pour se battre, d'être incorporés à la RAF. Dernier descendant d'une famille de soldats, l'auteur nous raconte les difficiles départs de France, en 1940, après avoir brièvement évoqué sa campagne au Maroc, en 1928, commenté la situation explosive, après 1918, en Silésie polonaise qu'il connaissait particulièrement, et enfin la Drôle de Guerre. Ensuite, il brosse un tableau précis de ses combats aux côtés de nos alliés, entre le ciel et les flots du Pas-de-Calais, et la constitution, en novembre 1941, du groupe Île-de-France, dont il fallait assumer le commandement. En parcourant ces lignes, le lecteur aura, parfois, l'impression d'être lui-même dans le cockpit d'un Spit, aux prises avec la Luftwaffe ! Le 19 août 1942, c'est Dieppe, ensuite la Normandie, les attaques contre les installations allemandes et les rampes de VI - après le court intermède d'une mission de propagande aux États-Unis, où l'auteur rencontrera, à Hollywood, Jean Gabin et Jean-Pierre Aumont qui allaient s'engager dans la Ie Armée de la France Libre. Pour achever cette chanson de geste, Bernard Duperier est parachuté, en août 1944, près de Saint-Brieuc, et le pilote de chasse se mue en fantassin pour participer aux combats de la Libération. C'est le témoignage précis, et sans forfanterie, d'une grande figure de la France Libre.
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De gaulle celui qui a dit non
Alain Decaux
- FeniXX réédition numérique (Perrin)
- 24 Décembre 2015
- 9782402012317
Le spectacle de Robert Hossein vu par un Anglais : « Devant les trois mille fauteuils du Palais des Congrès de Paris. Robert Hossein fait représenter « Celui qui a dit non », un étonnant et grand spectacle historique, à couper souvent le souffle, avec plus de cent acteurs qui jouent au milieu d'une foule de figurants. » De 1940 à 1945, années de l'exil de De Gaulle et de sa lutte pour son identité et sa suprématie. le producteur-metteur en scène-chorégraphe Robert Hossein (qui travaille dans la tradition d'Orson Welles et d'Eisenstein, mais il n'y en a pas beaucoup d'autres...) contrôle partisans, soldats, politiciens, Français libres, nazis, collaborateurs, communistes, victimes de camps de concentration, et en plus Franklin Roosevelt, pour évoquer l'histoire de la Seconde Guerre mondiale à travers le regard sévère, implacable, intraitable de De Gaulle mais aussi de ceux qui le combattent, qui se battent pour lui ou qui, comme Churchill, Eden et Roosevelt, ne savent jamais ce qu'ils peuvent faire avec cet opiniâtre récalcitrant... « Autour de son vaste auditorium, Hossein plante espions, collaborateurs et militaires armés, de sorte que plusieurs batailles sont en fait livrées hors de la scène et dans la salle... Celui qui a dit non est à la fois une biographie politique, une reconstitution épique de la guerre et une série de réunions de résistants... Tout cela dépasse beaucoup le territoire épique que nous a donné Hollywood jusqu'ici. Son spectacle n'est pas une célébration de De Gaulle dans une envolée de drapeaux... » « Il faut, sans autre discussion et avant toute chose, voir « Celui qui a dit non ». Vous avez jusqu'en février pour prendre l'Eurostar, assister à une matinée et revenir de même. Faites ça à vos risques et périls : c'est exactement ce que le théâtre a toujours voulu être et que jusqu'ici il n'a jamais été. »
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La tribu des hommes verts
Elisabeth Du Closel
- FeniXX réédition numérique (Perrin)
- 17 Décembre 2015
- 9782402005340
Comme le dit Jean Dutourd, « une tribu d'hommes portant des plumes sur la tête » campe sur le quai Conti depuis plus de trois siècles. C'est l'Académie française. Un mystère l'enveloppe. Elle intrigue. On l'admire et on la désire. On la dénigre aussi quand on n'a pas la moindre chance d'en faire partie ou quand on ne songe pas encore à en briguer les suffrages. Bref, elle ne laisse jamais indifférent. Que faut-il faire ou ne pas faire pour y entrer ? Comment se passent les visites ? Quelles difficultés posent les discours, l'habit vert, l'épée ? Comment se déroulent les « jeudis » consacrés au dictionnaire ? Quelles charges incombent aux « hommes verts » en échange des honneurs qui les comblent ? Élisabeth du Closel a traqué les académiciens, épiant leurs manies, leur dispensant des retenues et des bons points, comme ils le font entre eux. Elle s'est entretenue avec dix-sept « hommes verts ». On le verra, les « immortels » ne sont pas tristes. Cela donne un livre piquant avec, dans l'humour, un zeste d'impertinence qui n'agacera que ceux qui se prennent trop au sérieux. Des dessins de Trez accompagnent la promenade d'Élisabeth du Closel au sein de cette compagnie dont le sang perpétuellement renouvelé nourrit constamment l'actualité.
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Revanche de l'allemagne 89-99
Georges Valance, Olivier Floc'hic
- Perrin (réédition numérique FeniXX)
- 24 Août 2015
- 9782262060343
Berlin, 9 novembre 1989 : le mur de la honte est ouvert. Cet événement marque le terminus historique du XXe siècle, en même temps qu'il déclenche la course à la réunification allemande, et la dissolution dans le bloc communiste, jusqu'à l'éclatement de la Tchécoslovaquie et de la Yougoslavie. Georges Valance a retrouvé les acteurs de cette histoiren et obtenu leurs confessions. Il a entendu les diplomates en poste à l'époque - notamment à Bonn et dans les capitales européennes -, les conseillers et ministres - d'Hubert Védrine ou Roland Dumas, à Edvard Ackermann et Hans Tietmeyer. Il écrit ainsi l'histoire inédite d'une journée révolutionnaire. Mais l'heure est aussi au bilan. Il faut comprendre la nature de cette nouvelle Allemagne, décomplexée, soucieuse de ses intérêts d'abord, et qui, en se proclamant république de Berlin montre qu'elle se considère comme le premier acteur d'Europe. Ce livre analyse les ambitions de cette nouvelle république et les conséquences qui en résultent, notamment pour la France. Là aussi, la qualité et l'originalité des sources utilisées permettent d'écrire une histoire immédiate de l'Allemagne réunifiée.
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Terreur blanche (la) ski
René de La Croix de Castries
- Perrin (réédition numérique FeniXX)
- Présence de l'histoire
- 26 Novembre 2015
- 9782262053833
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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Resistible declin stes indust.
François Caron
- Perrin (réédition numérique FeniXX)
- Histoire et décadence
- 24 Août 2015
- 9782262054885
De Marx à Schumpeter, jusqu'à nos actuels économistes, les prophètes du déclin du capitalisme sont légion. Ce livre a pour ambition d'interroger l'histoire et, particulièrement, l'histoire des techniques des XIXe et XXe siècles pour comprendre quelle est la source du flux toujours renouvelé d'innovations, à l'origine du dynamisme des sociétés libérales. On peut le décrire aussi bien comme le résultat des retombées de l'essor du savoir scientifique, que comme celui d'un jeu d'appels et de réponses, qui se développe de manière ininterrompue le long d'un front technique en perpétuel mouvement, et dont les poches sont réduites les unes après les autres. Dès lors, le progrès technique est l'aboutissement, non pas de la fusion de la science et de la technologie, mais de leur dialogue constamment renouvelé. Il exige le respect de l'autonomie de chacun des champs de l'expérience humaine. Les jeux d'interaction techniques ne peuvent, en réalité, se comprendre qu'à la lumière d'une analyse utilisant les concepts de l'économie de l'innovation, discipline florissante à l'étranger et qui connaît, en France, de premiers épanouissements prometteurs. Vues sous cet angle, les leçons de l'histoire sont sans ambiguïté : bien loin d'être l'aboutissement d'un processus d'intégration dans le cadre de structures dominatrices, les innovations ne peuvent naître que dans la diversité des centres de pouvoir et de décision, au coeur d'une économie où les facteurs sont mobiles, et les agents libres de leurs choix. C'est pourquoi, seules les sociétés libérales ont la capacité d'innover : elles doivent à cette particularité autant leur faiblesse que leur force. Les utopies technocratiques et planificatrices risquent toujours, en raison même de leur impuissance, de connaître une dérive totalitaire. Un livre qui ébranle bien des idées reçues. François Caron démonte les mécanismes de nos sociétés industrielles et découvre les grains de sable qui enrayent les embrayage,s et bloquent la plus belle horloge dont nous nous soyons jamais dotés. L'histoire est ici au service d'une réflexion très actuelle.
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Les nuits de l'histoire
André Castelot
- Perrin (réédition numérique FeniXX)
- 24 Août 2015
- 9782262054946
Les textes de quelques-uns de ces spectacles créés par l'historien depuis Chambord jusqu'à Philae en Egypte. « Copyright Electre »
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Sacha Guitry centenaire, les dates le disent, mais son oeuvre a les attributs de la jeunesse perpétuelle. Elle supporte le passage du temps, sans prendre de rides. Léger, il se vantait de l'être. Il savait tout dire sans peser. On prétend que c'est une vertu française, peu d'écrivains pourtant la pratiquent. N'ayant pas reçu le don, ils n'en ont pas le pouvoir. Sacha Guitry abordait les choses sérieuses de la vie sans éveiller l'ennui. Il le faisait avec aisance, jouait gaiement avec des vérités humaines et fit du rire son confident, à l'exemple de Molière et de Rabelais. Il aimait le siècle de Voltaire et en avait l'esprit. Il se retrouvait en ces hommes de grand caractère, qui combattaient sans merci l'intolérance et l'hypocrisie : Beaumarchais, Diderot, Chamfort, Rivarol. Anatole France, souriant humaniste, signala, en son temps, que se dégageait une morale de l'oeuvre de Sacha Guitry. Avec le concours des personnages de ses comédies, Henri Jadoux a voulu le faire entendre dans cet ouvrage.
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Au coeur religieux de l'histoire
Pierre Chaunu
- Perrin (réédition numérique FeniXX)
- 24 Août 2015
- 9782262055240
Écrits entre l'automne 1983 et le printemps 1985, ces textes fondus en une histoire de l'Histoire sont les réactions à vif de Pierre Chaunu, ce grand historien d'esprit encyclopédique, ce philosophe anxieux du destin sous le regard de la mort. L'historiographie, telle qu'elle se publie au jour le jour, est le réactif le plus sensible des humeurs d'un moment. Entre une époque comme la nôtre, lourde de risques, de dangers, de possibilités gaspillées, et la manière de traiter le passé, des correspondances existent, qui sont, elles-mêmes, matière privilégiée de l'Histoire. Là, résident le sens et la justification de cet essai. Tout en survolant la totalité de la production historiographique, Pierre Chaunu a fait un tri qui est, en définitive, une photographie à la fois de la progression de la connaissance et des préoccupations des historiens. Pour une bonne moitié, il s'agit d'histoire religieuse. C'est donc au sein du religieux, de tous les aspects du sacré, qu'il nous fait pénétrer en compagnie des historiens contemporains. Mais cet essai n'est pas seulement une plongée au coeur judéo-chrétien de notre culture. Il montre aussi que l'après nouvelle histoire ne méprise plus les origines de nos identités nationales. Pourtant, estime Pierre Chaunu, l'oeuvre de démolition se poursuit hypocritement. Selon lui, les petits maîtres du passé, faisons table rase s'attaquent, à la tronçonneuse, aux racines qu'ils haïssent, alors qu'elles donnent son sens à la vie. Aussi ne s'étonnera-t-on pas que ce pèlerinage au coeur religieux et aux sources de notre identité se termine sur quelques éclats polémiques. Car, pour l'auteur de Histoire et décadence, la tolérance n'est pas indifférence, le respect de l'autre suppose que l'on mette bas les masques et que, de temps à autre, l'on dise tout, même ce qui est rude à entendre.
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La reynie
Éric Le Nabour
- Perrin (réédition numérique FeniXX)
- Présence de l'histoire
- 3 Décembre 2015
- 9782262057169
La vie et la tâche immense de N. La Reynie qui, de 1667 à 1697, fut le premier titulaire de la lieutenance générale de la police, charge créée par Louis XIV et faisant de la police de Paris un domaine autonome, indépendant de la justice. « Copyright Electre »