Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
C'est un fait que Bergson eut des responsabilités politiques pendant la Première Guerre mondiale, ce qui mettait le métaphysicien en position d'intervention active pour des enjeux aussi déterminants de la politique du siècle que le destin de la révolution russe, la création du foyer national juif en Palestine ou l'entrée des Etats-Unis sur la scène de l'histoire mondiale.
L'essentiel de la croissance urbaine s'est produit depuis la révolution industrielle, mais l'Antiquité a connu des villes importantes. Le mode de vie urbain tend à s'imposer, du moins dans les pays développés, même à ceux qui résident à la campagne et qui ont adopté les activités et les rythmes de vie des citadins.
La politique de réhabilitation du logement social a déjà une histoire. On peut dire qu'elle naît en même temps que les grands ensembles à travers les critiques que ces projets suscitent chez certains architectes et sociologues en 1960. Durant les deux der
Qu'est-ce que le cinéma ? Quel sera son avenir ? En quoi la technologie change-t-elle l'art ? Cette question qui se pose aujourd'hui face au numérique, le critique André Bazin et le philosophe Walter Benjamin l'avaient déjà posée au cinéma analogique. Si révolution il y a dans les fonctions de l'art, celle-ci ne se situe pas dans le passage de l'image analogique à l'image numérique, mais dans le passage de l'outil à la machine automatique. Comment faire de l'art avec des techniques automatiques ? La réponse est déjà inscrite dans l'histoire du cinéma. Mais, à partir d'elle, le cinéma se divise et s'est toujours divisé en deux lignes parallèles. Ou bien l'automatisme de l'appareil sert à animer des images qui existent avant lui, la photographie analogique ou l'image de synthèse. C'est la ligne Edison-Lucas qui passe aussi bien par Méliès que par Griffith. Ou bien, dans la lignée de Marey et de Lumière, le cinéma se sert de l'automatisme comme d'un instrument de perception du mouvement à l'origine même des images. « L'art avec des images de ne rien représenter » (Bresson) est celui qui « nous rend un logos à l'état naissant » (Merleau-Ponty). Il n'y a pas une histoire du cinéma soumise au développement des techniques de l'image. Il y eut toujours deux cinémas, le classique et le moderne.
Histoire et imagination, La transition inaugure la collection « Histoires » initiée par la communauté des historiens universitaires. Le point de vue initial de Pierre Chaunu est que : « Avec la transition, nous avons enfin un concept opérationnel et fédérateur. C'est un concept d'économiste, de démographe et bien évidemment de philosophe et d'historien.[...] Pour le moment la transition se présente comme l'entrée dans un système de plus en plus implosif, totalement non reproductible, au sens propre, un futur sans avenir. Seule, une analyse historique du présent à la lueur du passé est susceptible, peut-être, de proposer quelques solutions en vue d'une prospective un peu moins désastreuse.»
Les diverses aires culturelles ne constituent pas des sphères closes. S'il existe une part française de l'Allemagne et une part allemande de la France, la recherche sur les transferts culturels permettra de reconnaître le mécanisme de construction des spécificités nationales, mais aussi un socle historique commun échappant largement aux comparaisons.
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Quelle fut l'évolution de la presse dans notre pays entre 1815 et 1870 ? De "L'Abeille de Fontainebleau" au "Vrai Libéral", de la presse nationale à la presse régionale : le cadre législatif, l'évolution des techniques, l'impact des événements, tels que la Monarchie de Juillet ou la fin de l'Empire.
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La musique occidentale est un langage en constante évolution. Quel lien peut-on établir entre les monodies liturgiques des origines et les constructions harmoniques complexes du post-romantisme ? Avec la naissance du contrepoint, on assiste à la transformation de l'axe purement horizontal de la monodie en une structure à deux dimensions ; la dimension verticale, harmonique, ne cessera alors d'étendre son emprise jusqu'à devenir le nouvel axe structurant de l'écriture tonale. Cet ouvrage retrace ainsi l'historique des structures du langage musical depuis les origines : monodie modale, apparition du contrepoint, polyphonie modale, transition vers l'écriture tonale, fonctionnement de la tonalité harmonique.
Le lied est une expression de profond humanisme au même titre que l'opéra de Wagner, les poèmes de Baudelaire ou de Mallarmé. D'origine allemande, le lied est romantique par essence. A ce titre, nombre de compositeurs ont écrit, ne serait-ce qu'occasionnellement, pour la voix, le plus humain des instruments de musique, et ont cherché à y exprimer le plus intime d'eux-mêmes. Franz Schubert reste le maître incontesté du lied. Cet ouvrage se propose de faire le point sur un genre musical majeur en présentant une biographie des grands noms du lied, de Mozart à Schoenberg.
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Si Bergson nous dissuade de rompre l'alliance entre la philosophie et la science, c'est que toute réalité participe à quelque degré de la durée dont la vie est la manifestation privilégiée.
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Autoportrait dit à l'abat-jour (Chardin), Composition : paysans (Picasso), Le déjeuner sur l'herbe (Manet), etc., semblent être les produits originaux d'une fabrication ad hoc, dans un cadre énonciatif fortement conditionné par leurs relations de coprésence à la peinture. Pourtant, donner un titre à une toile implique un équilibre entre le vouloir-dire singulier d'un sujet et les contraintes d'acceptabilité du discours dans lequel ce vouloir-dire se formule. Les titres de tableaux tendent toujours à se constituer en système de formes dénominatives. Ce livre esquisse ainsi, à partir du cas d'espèce que constituent l'intitulation picturale, une théorie générale de la nomination - la Signalétique - selon laquelle les dénominations d'objets uniques construites en discours sont soumises à des processus stables et inconscients. L'ouvrage s'adresse non seulement aux linguistes que la question de la nomination intéresse mais aussi aux étudiants en sciences humaines qui y trouveront des outils sémiotiques et sémantiques utilisables dans des domaines où l'image et le texte sont nécessairement conjoints. En repérant des clivages et des points d'inflexion suivant les domaines et les époques, il ouvre par ailleurs à l'historien de l'art et au plasticien les perspectives nouvelles d'une analyse langagière.
La musique des romantiques s'inscrit à la suite de La musique des Lumières (de Béatrice Didier), dans la conception de la collection « Écriture » qui se préoccupe de la façon dont naissent les styles, les poétiques, dont les genres non répertoriés dans la rhétorique classique peuvent exister. Le développement de la musique en France, approximativement dans toute la première moitié du XIXe siècle, a provoqué, d'une part, un goût nouveau (qu'on va appeler romantique) dominé par les Classiques viennois et l'opéra international, d'autre part, une façon renouvelée d'écrire, la naissance de genres inédits (le livret d'opéra, la poésie à mettre en musique, la « sonate de poésie ») ; par-dessus tout, le roman a voulu être soit le roman de l'artiste musicien (G. Sand), soit le roman de la musique dans son mystère (Balzac), soit le roman qui recrée pour un lecteur dilettante le même plaisir que l'on éprouve à l'opéra (Stendhal). En d'autres termes, le romantisme français est très largement dominé, dans sa genèse comme dans ses formes, par le cosmopolitisme musical.
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