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Faits de société / Actualité
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Ils s'appelaient Xu Djin et Liu Lianman, n'avaient jamais vu de montagnes auparavant et encore moins pratiqué l'alpinisme de quelque façon que ce soit. En 1960, le Parti communiste chinois les élève au grade de « désignés volontaires » et leur commande ainsi qu'aux camarades qui les accompagnent de conquérir le Qomolangma, tel que les gens du cru désignent l'Everest depuis toujours. Mission supplémentaire, ils sont tenus de déposer sur le toit du monde (8 849 mètres) un buste de Mao Zedong en un geste symbolique supposé souligner la conquête définitive du Tibet. Le climat de propagande est tel que l'opinion du pays tout entier néglige que la plus haute montagne de la planète a été vaincue une première fois sept ans plus tôt depuis le versant népalais par Edmund Hillary et Tensing Norgay.Au terme d'une enquête approfondie, Cédric Gras qui a fréquenté ces confins à plusieurs reprises, restitue, sur fond de famine paysanne et de répression à grande échelle, cette ascension nimbée de mystère et de mensonges. Ces spécialistes improvisés côtoient la mort qui sans cesse menace, et les corps bien réels de Sandy Irvine et George Mallory, disparus en 1924. Malgré leur dévouement et leur obstination, Xu Djin et Liu Lianman n'en finiront pas moins dans un camp de rééducation de la Révolution culturelle avant d'emporter dans leurs tombes les secrets himalayens du régime chinois.Avec le savoir-faire qu'on lui connaît, grâce à toute une série de documents inédits, en mandarin en en russe, Cédric Gras a reconstitué le destin hors-norme de ces prolétaires que rien ne prédestinait au vertige des cimes.
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Dans un abécédaire intime, Jean-Louis Étienne, célèbre pour ses expéditions en Arctique et en Antarctique, se livre comme il ne l'avait jamais fait, avec sincérité, profondeur et humour.
Médecin, homme de terrain, conférencier, écrivain, passeur entre les différents champs d'investigation scientifiques, Jean-Louis Étienne est un explorateur singulier, un infatigable éveilleur de consciences au défi écologique que pose à l'humanité le réchauffement climatique.
Dans cet abécédaire, à partir des " mots de sa vie ", Jean-Louis Étienne se raconte comme il ne l'avait jamais fait. L'enfance, la timidité et la dyslexie, l'appel irrésistible de la vie au grand dehors, les personnes qui l'inspirent, mais aussi les voitures, les souvenirs, les oiseaux, les enfants, les émotions, l'amitié, l'amour - et de nombreuses histoires inattendues. Sous diverses formes, il nous dévoile les grandes lignes de force de son existence, d'une persévérance et d'une humanité exceptionnelles. Ce veilleur écologique élabore ici une sagesse en route, celle du voyageur qui avance dans un pays où il n'existe pas de chemins tracés. Il cherche la voie, il trouve un passage, en marche vers son " pôle intérieur ".
Avec beaucoup de modestie et de simplicité, Jean-Louis Étienne nous rappelle notre capacité à la liberté et à l'action. Une sagesse acquise pour soi mais exercée loyalement sur cette terre et envers les hommes. -
La fin de l'individu ; voyage d'un philosophe au pays de l'intelligence artificielle
Gaspard Koenig
- Éditions de l'Observatoire
- 10 Septembre 2019
- 9791032907221
Quel avenir pour l'individu et ses libertés à l'ère de l'intelligence artificielle ?
Pour répondre à cette question urgente, Gaspard Koenig a entrepris un tour du monde de San Francisco à Pékin, d'Oxford à Tel Aviv et de Washington à Copenhague. Il a rencontré plus de 120 professeurs, entrepreneurs, intellectuels, politiques, économistes, artistes, et même un magicien.
Au fil de ce périple émerge une véritable philosophie de l'intelligence artificielle (IA). Celle-ci ne menace pas l'existence d'Homo sapiens et les robots ne voleront pas nos emplois. En revanche, en déployant des techniques d'optimisation, de prédiction et de manipulation à grande échelle, l'IA remet en cause le fondement même de nos Lumières : l'idée d'un individu autonome et responsable.
L'intelligence artificielle nous prépare ainsi des droits sans démocratie, un art sans artiste, une science sans causalité, une économie sans marché, une justice sans coupable, des amours sans séduction... à moins que nous ne reprenions le contrôle en forgeant pour nous-mêmes un droit à l'errance.
Un récit philosophique pour notre époque, fourmillant d'informations, d'anecdotes, d'états d'âme et aussi d'humour. De quoi rendre l'IA plus facile à comprendre et, espérons-le, à maîtriser ! -
Un recueil qui réunit les meilleurs reportages de Jon Krakauer, LE porte-drapeau du journalisme d'aventure contemporain, et auteur des best-sellers Into the wild et Tragédie à l'Everest. Rassemblant des articles publiés dans de grands magazines américains tels que
The New Yorker,
Outside et
Smithsonian, le recueil
Krakauer, À l'extrême témoigne une nouvelle fois du talent de conteur hors pair de celui qui s'est toujours fait le chantre de l'esprit d'aventure sous toutes ses formes et dont la plume captive, avec une intensité rare, la beauté destructrice de la nature sauvage.
Des pentes d'un volcan prêt à anéantir Seattle à une grotte du Nouveau-Mexique étudiée par la NASA, de la fin tragique du légendaire surfeur Mark Foo à la terrible réalité des sherpas népalais travaillant sur le Toit du monde, on rencontre, aux côtés de Krakauer, ceux qui vivent en permanence entre défi, risque et inconscience. -
L'Australie, c'est en bas à droite
Anne-France Dautheville
- Éditions Payot
- Voyageurs Payot
- 10 Février 2021
- 9782228927444
Ce devait être son dernier voyage ; ce sera le plus beau. Près de 25 000 kilomètres : c'est le tour complet de l'Australie qu'Anne-France Dautheville fit en 1975, à 30 ans, sur une BMW 750. Ce fut un tournant dans sa vie. Trois ans plus tôt, l'Afghanistan (Et j'ai suivi le vent) avait été la terre bouleversante des rencontres humaines ; l'Australie sera le voyage de l'émerveillement face à l'immensité d'un « monde-racines », un monde d'avant les êtres humains.
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Les secrets de la mer Rouge
Henry de Monfreid
- Grasset
- Lectures et Aventures
- 25 Mai 1994
- 9782246027898
Henry de Monfreid arrive à trente-deux ans à Djibouti où il devient commerçant en cuirs et cafés. Cette existence le lasse vite, et il achète un boutre, engage deux matelots somalis, un mousse et se lance dans l'aventure. La pêche aux perles d'abord, puis surtout le commerce des armes. Ce ne sont plus que bagarres, poursuites, chassés-croisés entre trafiquants et policiers de la mer, tempêtes, sur cette mer Rouge qui retint Henry de Monfreid sa vie durant et qui fascinera tous les lecteurs de cette extraordinaire épopée.
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Luis Sepúlveda et son ami le photographe Daniel Mordzinski sont partis en 1996 pour un long voyage qui devait les mener, au sud du monde, à travers la Patagonie, de San Carlos de Bariloche, puis à partir du 42e parallèle sud jusqu'au Cap Horn et retour par la grande île de Chiloé.
Ils en ont rapporté un livre d'aventures, de rencontres, de témoignages sur la transformation d'un territoire mythique, l'un des derniers endroits où sont encore possibles les légendes.
Mais le temps, les changements violents de l'économie, le règne de la cupidité ont fait que sur chacune de leurs histoires passe le souffle des choses inexorablement perdues et qu'ils nous donnent ici "un inventaire des pertes" qui est aussi le coût impitoyable de notre époque.
Ce voyage sans but, sans boussole, sans souci du temps est aussi le récit d'une amitié, le refuge que deviennent les voyages heureux dans les souvenirs, le formidable roman d'un monde à jamais disparu. -
Le récit haletant et hypnotique d'un accident de montagne, au plus près des perceptions du narrateur
" Nous sommes le samedi 15 juin 2019, il est 21h.
Les pierres légères et coupantes, grêlées de fossiles marins rugueux, roulent sous les parties encore mobiles de mon corps. Allongé sur ce tapis de fakir minéral, ma position devrait être inconfortable. Pourtant, je ne ressens rien de plus, au contact du sol, que quelques longues griffures qui semblent m'ancrer solidement aux reliefs de la roche. Ainsi fixé, enfiché, je ne fais plus qu'un avec cet épais flanc de montagne, gris, blanc, brun, et rouge qui jadis horizontal constituait un fond marin recouvert de corail.
J'ai chuté d'environ sept à huit mètres, peut-être plus, du haut d'un versant en comptant plus de quarante. Mon corps a ensuite frappé une roche pour être stoppé net par la rugosité de la paroi qui perdait là, un court instant, sa verticalité.
Affalé sur mon flanc droit, ramassé, froissé, déchiré, n'offrant aucun profil qui pourrait indiquer la présence d'une silhouette humaine, je me fais l'effet d'un vieux tee-shirt, lourd de sueur, jeté là et oublié. "
Le crâne ouvert, le bras fracturé, sans eau ni possibilité d'appeler les secours, le narrateur, tombé d'un flanc de montagne sur une petite île du Timor, où il vit, épouse la condition d'un animal blessé. Cinq jours vont s'écouler avant qu'il puisse être secouru. Cinq jours à éprouver des sensations insoupçonnées, à découvrir un corps rendu à sa pleine vulnérabilité, mais aussi à observer son environnement avec une acuité instinctive et totale. Au-delà du témoignage, ce récit hypnotique nous propose ainsi d'être avec l'auteur, le temps de la lecture, un corps vivant. -
Un grand blanc sur la carte : Une mémorable exploration du Karakoram
Eric Shipton
- Nevicata
- 24 Avril 2024
- 9782512013174
En 1937, les célèbres alpinistes britanniques Eric Shipton et Bill Tilman se lancent dans l'exploration d'une vaste région inconnue de l'Himalaya. Accompagnés de cartographes et de quelques Sherpas, ils sillonnent pendant des mois vallées et glaciers autour du K2, la seconde plus haute montagne au monde.
Cette expédition fut leur plus fameuse aventure. Elle a marqué les annales de l'alpinisme en Himalaya, ouvrant la voie à des générations d'alpinistes rêvant de magnifiques ascensions. Pour Shipton et Tilman, l'exploration était l'essence même de leur approche de la montagne, la conquête d'un sommet n'étant souvent que secondaire.
Avec un don de l'observation et un humour tout britannique, Shipton relate le parcours de l'expédition au coeur des montagnes et vallées inconnues du Karakoram chinois, remontant d'impénétrables gorges, traversant des rivières en furie et parcourant d'immenses champs de neige. Un classique de la littérature d'exploration et de montagne enfin traduit en français.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Eric Shipton (1907-1977) est un alpiniste et explorateur anglais qui a parcouru les montagnes du monde, de l'Himalaya à la Patagonie, de l'Afrique à l'Asie centrale. Un temps consul à Kachgar, au Xinjiang, il a mené de nombreuses expéditions, dont plusieurs en reconnaissance à l'Everest. -
Le monde comme il me parle
Olivier de Kersauson
- Le Cherche-Midi
- Documents
- 19 Septembre 2013
- 9782749125565
Kersauson par Olivier ou sous la mer, l'homme de coeur.
" Notre histoire est solitaire. Notre naissance est solitaire. Quand on meurt, on est seul ; on a beau tenir la main d'un mourant de toutes ses forces, il part... Les choses fortes de notre vie sont solitaires, toujours. L'illusion qu'on passe son temps à se donner, c'est que nous ne sommes pas seuls. Comme on est nombreux, on tente de se reconstituer un monde où l'on serait ensemble ; mais on n'est jamais ensemble. Irréductiblement seuls.
J'aime la solitude. J'ai la nostalgie de l'homme seul. Mon fantasme absolu, c'est que le monde ressemble à la réalité que je perçois. En somme, la non-solitude n'est qu'un accident. J'ai souvent plaisir avec le groupe mais je ne sais pas partager mes émotions. D'ailleurs, ceux qui disent partager leurs émotions, je me demande comment ils font. La vie est solitaire. Et j'ai le goût d'être seul.
La solitude en mer, c'est l'isolement du reste des hommes. La vraie vie est en mer. La vie, à terre, c'est de la complaisance ? pas de la compromission car le mot est inélégant ? de la complaisance pour l'autre, de la politesse vis-à-vis de lui. Quand vous marchez sur un trottoir, vous envoyez en permanence des signaux pour que les autres s'écartent.
La solitude, chez les anglo-saxons, elle est suspecte car pour eux, tout est " dans le groupe ". Chez les latins, elle est déjà plus romantique. D'ailleurs, on remarque que dans une course en solitaire, il y a plus de latins que d'anglo-saxons.
Au vrai, la solitude, c'est une belle histoire... c'est nous. Voilà, c'est nous. Je suis seul donc je suis moi. Ce n'est pas avec les autres qu'on se connaît, c'est seul. Alors, on éprouve ce que l'on est : tout ce qu'il y a de formidable et d'infiniment médiocre. C'est une comptabilité qu'on ne rend pas obligatoirement publique !
On ne vit pas pour l'image que vous renvoie l'autre mais pour être mieux en soi. Le destin est une forme d'intransigeance : il faut tenter de bien se tenir avec soi. La vraie histoire, c'est soi. Mieux on se connaîtra et plus on sera indulgent avec l'autre. La meilleure manière d'aimer un peu l'autre, c'est de se connaître bien. "
O. de K.
À la suite d'Ocean's Song, Olivier de Kersauson revient sur ses courses, ses grands exploits. Plus intimiste, il parle aussi de sa vie, de ses sentiments, de l'amour, de l'amitié... Avec ce deuxième opus, il se livre davantage sur sa véritable nature. Au vrai, il tombe le masque. Ainsi découvre-t-on un homme profond, habité par des idéaux. -
Par l'auteur d' Into the wild et de Tragédie à l'Everest.Fou d'alpinisme, Jon Krakauer nous offre ici le récit de douze aventures en montagne. Il nous entraîne ainsi dans l'ascension du sommet de l'Eiger, de cascades de glace mais aussi sur les parois d'un canyon du Colorado, nous livrant au passage sa vision personnelle - et quelque peu critique - de Chamonix, cette " capitale mondiale de l'alpinisme ".
Nous le suivons avec un intérêt qui ne faiblit jamais de l'Alaska à l'Himalaya, des Rocheuses aux Alpes, comme si nous vivions les ascensions en direct à ses côtés. Krakauer a le don rare de restituer l'atmosphère d'un lieu, de nous rendre sensibles à ses spécificités tout en traçant sur le vif le portrait des hommes souvent fascinants qu'il rencontre chemin faisant. -
Découvrez sous la plume d'Alexis Jenni le destin hors du commun de l'explorateur polaire qui sauva des milliers de vies.
Comment passe-t-on de champion de ski à Prix Nobel de la paix ? De héros polaire à créateur d'un statut pour les réfugiés ?
Alexis Jenni raconte à la façon d'un roman la vie extraordinaire de Fridtjof Nansen, homme doué en tout, qui fut champion du monde de patinage, consacra ses travaux scientifiques au système nerveux, dessinait fort bien et écrivait d'une plume remarquable. L'histoire d'un homme qui traversa le Groenland à ski puis tenta d'atteindre le pôle Nord et devint héros national norvégien. Un homme qui oeuvra pour le rapatriement des prisonniers de guerre, puis créa un passeport destiné aux centaines de milliers d'apatrides laissés pour compte par l'effondrement des empires en 1918. Un homme qui sauva des milliers de vies et qui se demandait avec mélancolie s'il n'avait pas raté la sienne. -
Un écrivain, voyageur à ses heures, décide un beau jour d’exorciser le démon qui loge en lui : la peur. À l’automne 1972, il entreprend un voyage insensé : la redoutable traversée du Sahara d’ouest en est, qu’il sera le premier à entreprendre. Des côtes de la Mauritanie aux rives du Nil, il parcourt six mille kilomètres. Son voyage, marqué par une alternance de chances et de malchances inouïes devient une aventure initiatique au suspens sans cesse renouvelé. L’itinéraire géographique se double d’un cheminement intérieur et conjugue miraculeusement exaltation aventureuse et quête intime.
Geoffrey Moorhouse a obtenu le Thomas Cook Travel Book Award en 1984 pour son livre To the Frontier, mais c’est Jusqu’au bout de la peur (1974) qui l’a rendu célèbre des deux côtés de l’Atlantique. Plusieurs de ses livres sont en grande partie basés sur ses voyages. -
« Il suffit en général de prononcer le mot de "Patagonie" pour provoquer chez votre interlocuteur un tourbillon d'images parfois convenues mais jamais totalement inexactes. C'est la force des grands paysages d'être fidèles à leur réputation. »La Patagonie est de ces voyages où le fantasme et le rêve sont proches de la réalité : « On est toujours soufflé par la puissance et la beauté des lieux, dans quoi vient résonner la force de l'imaginaire qu'on y avait déployé. »Un voyage au cours duquel sont convoqués Butch Cassidy et Jorge-Luis Borges, qui se sont peut-être croisés sur un trottoir de Buenos Aires, et dont on cherche les traces, souvent effacées, laissant par là-même place à la fiction. Puis aller vers le sud, parcourir une partie de la Patagonie argentine, chilienne ensuite, traverser la pampa, naviguer sur le détroit de Magellan et le canal de Beagle. Les pérégrinations géographiques convoquent les destins romanesques, des derniers Indiens aux rois autoproclamés, des derniers grands glaciers aux aventuriers, fugitifs, proscrits, rêveurs et fous qui y ont trouvé refuge. Entre fantômes historiques et littéraires, un voyage au bout du monde.
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Le monde sous mes pieds
Marie Léautey
- Calmann-Lévy
- Documents, Actualités, Société
- 20 Septembre 2023
- 9782702188132
28 249 kilomètres parcourus
698 jours de course
40,5 kilomètres par jour de course
9,2 kilomètres/heure de vitesse moyenne
4 continents traversés d'ouest en est
16 paires de chaussures usées
2 poussettes
0 blessure
Alors qu'elle travaille comme directrice financière à Singapour, Marie Léautey, 42 ans, décide de tout quitter pour réaliser son rêve : un tour du monde en courant. Elle s'engage alors dans une incroyable aventure de 825 jours, sur presque 30 000 km, l'équivalent de 698 marathons, soit six marathons par semaine, en traversant l'Europe, l'Amérique du Nord, l'Amérique du Sud et l'Océanie.
Elle établit ainsi deux records du monde dont le tour du monde en courant le plus rapide pour une femme.
Dans ce livre, elle nous raconte son parcours aux allures de voyage initiatique, ses rencontres, ses sensations, son goût pour le nomadisme, le plaisir de découvrir le monde au rythme de ses foulées, mais aussi ses moments de peur ou de doute. Avec une volonté et un optimisme à toute épreuve, Marie Léautey nous embarque dans une folle aventure, où l'effort passe presque inaperçu, où la course est envisagée comme un mode de vie, et non une simple performance. -
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La montagne se souvient : histoires de la conquête des Alpes
Aubin Aldebert, Mayeul Aldebert
- Editions du Rocher
- 15 Novembre 2023
- 9782268110073
De la première ascension du Mont-Aiguille, en 1492, à une première hivernale en solitaire dans la face nord des Grandes Jorasses en 2022, en passant par le Mont-Blanc, la Grande Casse ou encore l'Eiger ou le Grépon, la conquête des Alpes est un formidable roman d'aventures.Ses héros, célèbres pour certains, oubliés pour tant d'autres, sont de véritables pionniers des sommets. Ils sont le coeur battant de La montagne se souvient.D'un récit à l'autre, ces histoires vraies mêlent victoires éprouvantes et accidents tragiques, découvertes fabuleuses et solitudes extrêmes. Et c'est ainsi que l'alpinisme nous est raconté dans toute sa grandeur.
Originaires de Grenoble, dans le Dauphiné, Mayeul et Aubin Aldebert sont frères, alpinistes passionnés, compagnons de cordée et enfants des montagnes. L'un est journaliste, l'autre travaille dans la fonction publique. Bercés dès le plus jeune âge par ces récits d'aventures, ils se retrouvent dans leurs temps libres pour les évoquer et oublier leur exil parisien. -
« En avant ! » C'est ainsi que le grand explorateur Nansen décide de baptiser son navire, le Fram en norvégien, avec lequel il tente d'atteindre le pôle Nord en 1893. Bêtes sauvages ou température extrême, aucun obstacle ne freine sa détermination. Lorsque les glaces retardent sa progression, il poursuit son périple en skis, accompagné de ses chiens de traîneau, au péril de sa vie...
TOUT POUR COMPRENDRE
o Notes lexicales
o Biographie de l'auteur
o Contexte historique et culturel
o Genre de l'oeuvre
o Structure et personnages
o Cartes de l'expédition
o Chronologie et carte mentale
TOUT POUR RÉUSSIR
o Questions sur l'oeuvre
o Histoire des arts
o Éducation aux médias et à l'information
GROUPEMENT DE TEXTES
o Récits de voyage : pourquoi partir vers l'inconnu ?
PHOTOS DE L'EXPÉDITION. -
En août 1930, Henry George Watkins (surnommé " Gino "), un jeune Britannique de 23 ans, fraîchement émoulu de l'université de Cambridge, pilote et amateur d'alpinisme, prend les rênes d'une ambitieuse expédition au Groenland. Treize scientifiques et explorateurs l'accompagnent. Leur mission : cartographier la région et installer une base météorologique à plus de 2000 mètres d'altitude. Leur but : explorer un territoire encore inconnu afin d'établir une voie aérienne arctique entre l'Angleterre et les États-Unis.
Mais lorsque August Courtauld décide d'hiverner sur cette calotte glaciaire balayée par de féroces orages et où règnent des températures épouvantables, le projet initial se transforme rapidement en une série d'épreuves de survie épiques... -
La légende du Baron rouge
Stéphane Koechlin
- Fayard
- Littérature Française
- 28 Janvier 2009
- 9782213646039
Partant pour la guerre, le jeune baron prussien Manfred von Richthofen emporte le souvenir de ses parties de chasse dans les forêts de Silésie, les
paysages de son enfance et l'image de sa mère, fière de le voir prendre sa place dans une longue lignée de militaires. Il chevauche, altier, martial, parmi les uhlans, les nobles cavaliers de l'empire germanique, songeant déjà aux charges qui lui vaudront la Croix de fer.
Mais le temps des héros est révolu. C'est la première guerre mondiale, celle des tranchées boueuses et des canonnades aveugles, des villages en ruines,
des civils affolés et des francs-tireurs en embuscade. Pas d'espace où lancer les chevaux au galop, pas de lumière où faire étinceler l'acier des sabres. Dérouté, maladroit, Manfred se sent plus meurtrier que soldat. L'orgueil ne brillera pas dans les yeux de sa mère.
Reste le ciel. L'aviation balbutiante y réalise ses premiers exploits. Manfred sera pilote. Tous ses rêves de gloire prennent le chemin des nues. En trois ans, il s'impose comme le plus redoutable chasseur du firmament. Là-haut, la guerre redevient digne. Le soleil et le vent se font témoins de duels où la mort n'efface pas la beauté. Adulé par les siens comme par les Alliés, Manfred von Richthofen invente une nouvelle chevalerie, aérienne.
Tout héros a son blason, ses couleurs. Manfred n'en choisit qu'une, dont il fait entièrement repeindre son avion. Ainsi naît la légende du Baron Rouge.
Fasciné depuis l'enfance par Manfred von Richthofen, Stéphane Koechlin lui consacre un récit d'aventures ample et poétique, lumineux, à la mesure du ciel où se déploya le génie de l'aviateur.
Fils du fondateur de Rock and Folk, Stéphane Koechlin était prédestiné à devenir chroniqueur musical. Passionné par les grandes figures du jazz, il leur a consacré plusieurs biographies. Mais l'écrivain, qui vit au huitième étage d'un immeuble parisien, la tête toujours dans les nuages, a bien d'autres sources d'inspiration. Aériennes, bien sûr. Ou, en l'occurrence, et pour être plus précis : aéronautiques. Ainsi s'est-il tourné vers cette légende de l'aviation que fut Manfred von Richthofen. -
Le Mont-Blanc n'est pas en France ! et autres bizarreries géographiques
Olivier Marchon
- Seuil
- 2 Mai 2013
- 9782021106961
Saviez-vous qu'à Londres, la suite 212 de l'hôtel Claridge's était yougoslave le 17 juillet 1945 ? Que la principauté d'Arbézie, à cheval sur la frontière franco-suisse, est... un hôtel-restaurant ? Que la France possède des territoires à Jérusalem ? Que Sainte-Adresse, près du Havre, a été la capitale de la Belgique pendant la Première Guerre mondiale ? Que le Mexique revendique sa souveraineté sur l'île de Bermeja... qui n'existe pas ? Qu'une ancienne plateforme britannique s'est constituée en État souverain dans l'estuaire de la Tamise ? Que la France et l'Italie se disputent le sommet du mont Blanc depuis un siècle et demi ?
Ce sont ces bizarreries géographiques que nous raconte Olivier Marchon dans ce livre étonnant qui rassemble des dizaines d'histoires de ce type, des plus tragiques au plus loufoques : de petits morceaux de terre, enclavés, disputés, au statut à part, parfois étrange, qui chacun à leur manière racontent la grande histoire...
Oliver Marchon est réalisateur indépendant.
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Le monde en stop ; cinq années à l'école de la vie
Ludovic Hubler
- Géorama Éditions
- 2 Juillet 2015
- 9782915002737
Un témoignage puissant et inspirant pour tous les amoureux du voyage !
?Une école de commerce est tout sauf une fabrique à auto-stoppeurs, l'objectif premier étant de former les chefs d'entreprise et décideurs de demain et de les préparer au marché du travail. Ludovic Hubler, Alsacien formé à l'école de commerce de Strasbourg, a choisi quant à lui de casser tous les schémas de formation établis et de procéder différemment. 24 ans au moment de l'obtention de son Master, il part du principe qu'une découverte des réalités du monde est un préambule nécessaire avant de s'ouvrir à la vie professionnelle.
C'est ainsi qu'il se lance le 1er janvier 2003 dans un « tour des hommes », qu'il aime appeler son « doctorat de la route ». Son aventure va durer cinq années, au cours desquelles il utilisera uniquement le stop sous toutes ses formes pour se déplacer. Du « voilier-stop » pour traverser notamment les océans Atlantique et Pacifique au « brise-glace-stop » pour se rendre sur le continent Antarctique en passant par la traversée du Sahara ou de pays comme la Colombie ou l'Afghanistan, Ludovic aura testé son pouce dans toutes les situations possibles et imaginables. Ses rencontres furent aussi nombreuses que variées. Parmi les plus marquantes figurent celle avec le Dalaï-lama qui l'a reçu dans sa demeure de Dharamsala en Inde mais aussi celles de plusieurs milliers d'étudiants de tous horizons avec qui Ludovic a partagé son aventure en cours de route.
5 années de voyage, 170 000 km parcourus, 59 pays traversés, des centaines de conférences données et les services de plus de 1 300 conducteurs donnent une idée de l'ampleur et de la richesse du périple. Plus qu'un nouvel exploit de l'extrême, ce livre retrace une aventure humaine extraordinaire dont le souffle de liberté ne manquera pas de vous emporter...
Ce récit parsemé d'aventures, de rencontres et de leçons de vie vous emmènera au bout du monde !
EXTRAIT
J'ai toujours pensé qu'écrire un livre était un exercice très difficile. Étant naturellement plus attiré par les chiffres que par les lettres, je m'étais promis avant mon départ de partager mon parcours uniquement avec des photographies et des histoires orales. Surtout pas via l'écriture d'un livre ! Pourtant, au fil des années de voyage, de nombreuses personnes m'ont encouragé à prendre la plume afin de mieux partager ce tour du monde en stop. « Ton expérience mérite un bouquin, Ludo. Fais de ton mieux et surtout laisse parler ton coeur » m'a-t-on répété de nombreuses fois.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
À la frontière entre le récit, le journal intime et le livre géo politique, Le monde en stop est un ouvrage passionnant que je recommande à tout amateur de voyage et à ceux qui souhaitent voir le monde autrement. - Aroundtheworld
Un voyage riche et une expérience de lecture fascinante. Et puis surtout : une grande prise de conscience. - Mafta, Babelio
Pari réussi haut la main tant son récit est dense, authentique et passionnant. - Instinct-voyageur
Ludovic vit le fantasme de tellement de gens, celui de voyager, en nomade, sans contrainte de temps. Jack Kerouac, faire-le-tour-du-monde, la toune de Charlebois. On en a tous rêvé, non ? - Patrick Lagacé, Le Journal de Montréal
Ludovic Hubler aurait sans doute étonné Jules Verne - Philippe Doucet, Le Figaro
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Qui seront les explorateurs du futur et que signifie encore " explorer " au XXIe siècle ?
Les explorateurs qui partaient à la conquête de terres sauvages, mettant leur vie en péril pour découvrir des territoires inviolés et apporter de nouvelles connaissances, semblent appartenir à une époque révolue. Au XXIe siècle, notre monde paraît avoir été inventorié de fond en comble et tout le savoir être à portée du moindre clic sur Internet. Est-ce pour autant la fin de l'exploration et de l'explorateur ? Non, car personne ne peut avec certitude déterminer ce que seront les réalités et les sociétés futures et de nouveaux pionniers auront à défricher des voies inconnues. Nous allons devoir changer et nous adapter. Il ne s'agit plus de se demander s'il reste quelque chose à explorer mais de trouver comment nous allons, toutes et tous, devenir des explorateurs de ce monde en mutation. Comment nous allons éviter de reproduire les erreurs du passé pour ne pas conduire notre humanité, mais aussi l'ensemble du vivant, à sa perte. Et comment nous allons explorer demain pour mieux le construire. -
Le dernier chasseur : comment un Français s'est réinventé au Groenland
Hubert Prolongeau
- Albin Michel
- 15 Mars 2023
- 9782226483164
" Un récit à la fois euphorisant et glaçant." Lire-Magazine littéraire
Peut-on se réinventer ? Adopter une autre culture, devenir un autre que soi ? Qui n'en a jamais rêvé ?
Cette métamorphose, Julien Caquineau l'a réussie. Alpiniste chevronné, il a été l'un des grands noms de ce sport extrême qu'est le « base jump ». Jusqu'au jour où un accident le laisse gravement blessé. Après des mois de convalescence et d'errance, il s'envole pour l'Arctique afin d'essayer de se reconstruire. Il n'en repartira pas.
Travaillant sans relâche aux côtés d'un chasseur traditionnel inuit qui le prend sous son aile, il devient le premier étranger du Groenland à obtenir un permis de chasse professionnel. Dans la lignée de Paul-Émile Victor, il participe également à des expéditions sur la calotte glaciaire qui lui permettent d'observer au plus près les conséquences du changement climatique.
Comment un Français, né à Niort il y a quarante-six ans, élevé près de Brest, est-il devenu l'un des plus fervents défenseurs des traditions inuites ? C'est cette incroyable histoire que raconte le journaliste Hubert Prolongeau, celle d'une aventure humaine peu commune aux côtés d'un des derniers peuples chasseurs de l'Arctique. -
En 1935, deux jeunes géologues allemands, Henno Martin et Hermann Korn, fuient l'Allemagne nazie pour le Sud-Ouest africain - l'actuelle Namibie - afin d'y effectuer des recherches. Lorsque la guerre éclate en 1939, la plupart des hommes de nationalité allemande sont arrêtés par les Britanniques et internés dans des camps de prisonniers. Nos deux géologues, pacifistes et idéalistes, refusent ce sort et s'échappent dans le désert du Namib. Ils se cacheront pendant deux années dans ces vastes étendues écrasées de chaleur, vivant à la manière des Bushmen et évitant de se faire repérer par les autorités lancées à leur recherche. Les péripéties se succèderont dans ce havre de paix, loin de la folie des hommes. Parvenant à suivre les événements de la guerre grâce à une petite radio embarquée, ils seront finalement contraints de quitter le désert, poussés par l'épuisement. Ce récit sobre et poignant, maintes fois réédité, est celui d'une magnifique aventure dans une nature sauvage et préservée, d'une extraordinaire beauté.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Henno Martin (1910-1998) est un géologue allemand qui travailla de longues années dans l'actuelle Namibie. Après la guerre, il se spécialisa dans l'exploration des nappes d'eau souterraines, découvrant notamment la source qui permet aujourd'hui encore d'alimenter la capitale namibienne Windhoek.