État des lieux de la société de consommation, cet ouvrage analyse et dénonce les innombrables pratiques d'intrusion des marques au coeur de nos vies quotidiennes et expose les formes de résistance qui se mobilisent aujourd'hui pour combattre leur emprise prédatrice.
Les critiques de la détention privée du capital des entreprises, aussi anciennes que le capitalisme, sont ravivées par les enjeux existentiels que constituent le réchauffement climatique, les atteintes à la biodiversité et la dégradation des espaces naturels de la planète. Pour certains, si l'humanité court à sa perte, si entreprises et gouvernements sont empêchés d'opérer une véritable transition écologique, c'est la faute des actionnaires et de leurs exigences : objectifs de rentabilité insoutenables, obsession du court terme, dividendes excessifs qui empêchent d'investir dans la transition environnementale. Le tableau est-il si noir ? Christophe Bonnet met les croyances sur les actionnaires, relayées par les médias et considérées comme des évidences, à l'épreuve des observations empiriques et des travaux des chercheurs en finance, largement ignorés des décideurs et du public. Il montre comment certaines croyances infondées façonnent notre vision souvent négative de l'entreprise, et explique leur origine et leur diffusion. Cet ouvrage permet de mieux comprendre le fonctionnement de l'entreprise capitaliste, ses limites et les évolutions en cours. Il éclaire les débats actuels sur la finance verte (illusion ou révolution ?), l'activisme climatique, la responsabilité sociale et environnementale des entreprises et le rôle des actionnaires dans leur gouvernance. Si la finance peut contribuer à faire face aux enjeux écologiques, elle ne peut pas tout, et des actions résolues des citoyens et des États sont indispensables.
Combattre l'utopie libérale et la société de classes renforcée qu'elle engendre inévitablement passe aujourd'hui par une rupture radicale avec l'imaginaire intellectuel de la gauche. Certes, l'idée d'une telle rupture pose à beaucoup de graves problèmes psychologiques, car la gauche, depuis le XIXe siècle, a surtout fonctionné comme une religion de remplacement (la religion du « Progrès ») ; et toutes les religions ont pour fonction première de conférer à leurs fidèles une identité, et de leur garantir la paix avec eux-mêmes. J'imagine même sans difficulté que de nombreux lecteurs tiendront cette manière d'opposer radicalement le projet philosophique du socialisme originel et les différents programmes de la gauche et de l'extrême-gauche existantes pour un paradoxe inutile, voire une provocation aberrante et dangereuse, de nature à faire le jeu de tous les ennemis du genre humain.
J'estime, au contraire, que cette manière de voir est la seule qui donne un sens logique au cycle d'échecs historiques à répétition, qui a marqué le siècle écoulé et dont la compréhension demeure obscure pour beaucoup, dans l'étrange situation qui est aujourd'hui la nôtre. De toute façon, c'est à peu près la seule possibilité non explorée qui nous reste, si nous voulons réellement aider l'humanité à sortir, pendant qu'il en est encore temps, de l'impasse Adam Smith.
J.-C. M.
Pourquoi certains fonds « responsables » sont-ils exposés à des entreprises pétrolières ou gazières ? à des sociétés régulièrement accusées d'optimisation fiscale, ou encore opposées au syndicalisme ?
En l'espace de quelques années à peine, la finance responsable est devenue un phénomène mondial. De plus en plus, les placements proposés aux épargnants prennent en compte un socle de valeurs, notamment environnementales et sociales. Si cette démarche est louable, sa définition est particulièrement floue et ambiguë, et derrière les politiques d'investissement plus vertueuses s'entrechoquent situations paradoxales et enjeux stratégiques majeurs. N'y a-t-il pas une contradiction entre recherche de rendement financier et quête de sens ?
Mickaël Berrebi met en lumière les enjeux économiques, industriels et sociétaux de la finance responsable et les cinq failles originelles qui la menacent - plaçant investisseurs, gérants et entreprises dans des positions souvent schizophréniques. Avec une réalité incontournable : le virage vers une économie responsable ne pourra se faire sans une remise en cause profonde de son mode de fonctionnement.
Comme tous les Eldorados, le Bitcoin peut vite se révéler un enfer. Quel monde futur dessine une crypto-monnaie qui échapperait à tout contrôle ? Quels univers parallèles sont les premiers à en profiter et comment ne pas en être victimes ? Une visite guidée au coeur de l'ultime utopie universelle. Comme tous les Eldorados, le Bitcoin peut vite se révéler un enfer. Quel monde futur dessine une cryptomonnaie qui échapperait à tout contrôle ? Quels univers parallèles sont les premiers à en profiter et comment ne pas en être victimes ? Une visite guidée au coeur de l'ultime utopie universelle.
Le Bitcoin et la cryptomonnaie hystérisent le débat. Est-ce la nouvelle tulipe du XXIe siècle ou le nouvel or numérique qui révolutionne une fois de plus Internet ? Voici l'essai tant attendu qui permettra au lecteur de concevoir une approche réaliste et rationnelle des nouveaux actifs numériques.
C'est au regard du droit que l'auteur, lui-même à l'origine d'une cryptomonnaie, aborde la question, interrogeant le possible et le permis : peut-on créer une monnaie
ex nihilo, alors même que la monnaie est un droit régalien ? Comment faire pour que sa propre création ne nous échappe pas et qu'elle ne soit pas utilisée pour servir une activité illégale ?
Dans cet essai qui a l'intelligence de se hisser au-delà des polémiques, François-Xavier Thoorens pose un regard éthique et chrétien sur ces nouvelles réalités et ces situations de déprise, où tout semble permis. Il sépare le vrai du faux, délivre les armes contre les abus de pouvoir dans un contexte de guerre numérique, et nous fait entrevoir ce qui, loin de n'être qu'une menace, est surtout une opportunité.
Les signes d'une crise profonde se multiplient dans les organisations et plus largement dans le monde du travail : stress, burn out, dépressions, suicides, perte de sens, précarité, pertes d'emplois, révoltes, manifestations, séquestrations, occupations ; autant de manifestations destructives qui semble toucher l'ensemble des entreprises et des institutions, privées et publiques... Mais peut-on encore parler de crise lorsqu'elle devient permanente ?
Ce livre explore les sources de cette situation inquiétante. Il décrit les liens entre la dimension psychologique du mal être, les mutations organisationnelles et les transformations du capitalisme financier. La "révolution managériale" qui devait réconcilier l'homme et l'entreprise conduit à la lutte des places et au désenchantement. L'idéologie gestionnaire transforme l'humain en ressource au service de la rentabilité de l'entreprise. La souffrance au travail manifeste une nouvelle exploitation psychique, tout aussi réelle que l'ancienne exploitation du prolétariat dans le capitalisme industriel. La colère gronde chez les salariés confrontés à des restructurations, des réorganisations permanentes qui leur semblent aussi violentes qu'injustifiées.
Dans les institutions publiques, la RGPP (Révision Générale des Politiques Publiques) engendre désorganisation et désespérance. La frénésie modernisatrice, la culture du résultat et l'obsession évaluatrice créent un monde pathogène et paradoxal. Face aux violences innocentes de cette " nouvelle gouvernance ", les salariés semblent n'avoir pas d'autre choix que de se révolter ou se détruire.
Entre la colère et la dépression, d'autres voies sont pourtant possibles. En sociologue clinicien, l'auteur propose un diagnostic approfondi à partir duquel il définit les conditions qui permettraient de " travailler mieux pour vivre mieux ".
Vincent de Gaulejac est directeur du Laboratoire de changement social à l'université Paris VII-Diderot. Membre fondateur de l'Institut international de sociologie clinique, il a écrit une vingtaine d'ouvrage dont Le Coût de l'excellence, La Lutte des places et La Société malade de la gestion.
Le nouveau livre de Robert T. Kiyosaki nous apprend comment être un gagnant, plutôt qu'un perdant, en prenant le contrôle de votre avenir financier !La plupart des gens réalisent seulement aujourd'hui que le monde est plongé dans une crise financière. Malheureusement, nos dirigeants font les mêmes choses, encore et encore, utilisant des solutions datant de l'ère industrielle pour résoudre des problèmes propres à l'ère de l'information.
Dans cet ouvrage, vous verrez, à l'aide de diagrammes et de tableaux simples, à quel point cette folie est insensée.
Ce livre a été écrit à l'intention de ceux qui prennent conscience qu'il est temps de faire les choses différemment. Cet ouvrage a été rédigé à l'intention de l'individu qui comprend qu'il est insensé d'économiser de l'argent alors que les banques impriment des trillions de dollars; qu'il est insensé d'investir à long terme alors que les marchés boursiers s'effondrent; et qu'il est insensé de retourner sur les bancs d'école alors que les établissements scolaires n'enseignent pas grand-chose à propos de l'argent.
Dans cet ouvrage, vous en apprendrez davantage sur les dangers de la crise financière mondiale, ainsi que sur les opportunités qu'elle offre.LE PASSÉ : Vous apprendrez comment nous nous sommes retrouvés dans cette crise financière et ce qu'il faut retenir du passé.
LE PRÉSENT : Tirant un enseignement du passé, vous aurez l'occasion de prendre de nouvelles décisions dans l'instant présent, de manière à jouir d'un meilleur avenir financier.
L'AVENIR : Vous apprendrez à manoeuvrer dans cette crise financière persistante, ainsi qu'à guider les êtres qui vous sont chers.
Après le succès en librairie de Nos mythologies économiques - plus de 20.000 exemplaires - l'économiste Éloi Laurent poursuit son travail de démystification économique ! Avec le style vif et la pertinence intellectuelle qui ont fait de lui l'un des économistes les plus brillants de sa génération, il encourage tout à chacun à retrouver le goût du questionnement économique ! Parce que « l'économie est une affaire trop sérieuse pour être laissée aux seuls économistes ! »
Quel est le point commun entre l'invention de la roue, Pompéi, le krach boursier de 1987, Harry Potter et Internet ?
Pourquoi ne devrait-on jamais lire un journal ni courir pour attraper un train ?
Que peuvent nous apprendre les amants de Catherine de Russie sur les probabilités ?
Pourquoi les prévisionnistes sont-ils pratiquement tous des arnaqueurs ?
Ce livre révèle tout des Cygnes Noirs, ces événements aléatoires, hautement improbables, qui jalonnent notre vie : ils ont un impact énorme, sont presque impossibles à prévoir, et pourtant, a posteriori, nous essayons toujours de leur trouver une explication rationnelle.
Dans cet ouvrage éclairant, plein d'esprit d'impertinence et bien souvent prophétique, Taleb nous exhorte à ne pas tenir compte des propos de certains « experts », et nous montre comment cesser de tout prévoir ou comment tirer parti de l'incertitude.
Un livre indispensable pour mieux comprendre ce qui se cache réellement sous les statistiques économiques, et pourquoi les chiffres publiés et le ressenti des populations peuvent parfois radicalement différer. Parfois manipulées, ou exprimant des demi-vérités, souvent mal interprétées : les statistiques économiques reflètent mal les réalités des économies. Et pas que dans les régimes autoritaires, justement, connus pour manipuler leurs chiffres.
Ce livre se consacre aux statistiques des pays occidentaux et à la perception erronée qu'ils peuvent véhiculer. Il cherche à expliquer les processus de manipulation des chiffres, les embellissements, les omissions, les retouches, les choix méthodologiques, lorsqu'ils se mettent à servir davantage des fins de marketing (politique ou commercial) que des fins de reporting. En effet, aussi bien les chiffres officiels des gouvernements que les rapports annuels des entreprises peuvent céder à la tentation de se présenter sous leur meilleur jour, plutôt que sous leur état le plus véridique.
De façon générale, il est à observer qu'une culture du marketing et de la communication, omniprésente et favorisée par l'essor des canaux du digital, a pris le pas sur la tradition de l'information et les principes de la fidélité comptable. La tentation du marketing des chiffres peut s'expliquer par différents facteurs. Dans un contexte géopolitique tendu, où les économies occidentales perdent leurs monopoles et leurs avantages comparatifs par rapport à des puissances émergentes comme la Chine, la bataille se joue avant tout sur les chiffres, qui contrôlent la perception de supériorité, la confiance, le flux des investissements, et l'alignement du reste du monde.
Le décalage entre l'image de suprématie économique et la réalité occidentale devient important, mais les chiffres moins flatteurs sont trop rarement mis en avant, et la perception est biaisée. Problème : cela est porteur de tensions sociales. Les populations, partout dans notre monde développé, deviennent plus contestataires, dissidentes, expriment une colère sociale. Et si ces chiffres toujours fantastiques, cette croissance régulière, voire à deux chiffres, digne des pays émergents, cette inflation faible, ce quasi-plein emploi (suivant les pays) étaient très différents s'ils étaient exprimés de manière parfaitement objective et sans fard ? Et si le décalage entre les chiffres embellis et la réalité favorisait un déclin de la confiance dans les institutions et une détérioration des rapports sociaux dans les pays démocratiques ?
Cet ouvrage se base sur des faits, de la recherche académique, des analyses d'experts, des recalculs de statisticiens, et fournira de multiples exemples, ne laissant aucune place aux conjectures.
" Je m'attacherai surtout à expliciter les clés de lecture, les codes de langage, les logiques et les modèles de pensée qui façonnent le discours des économistes, mais aussi de tous ceux qui vous parlent d'économie à la télévision, de ceux qui vous gouvernent ou qui sollicitent vos bulletins de vote. Je souhaite donc concentrer cet entretien sur le décryptage des raisonnements économiques courants et faire apparaître ce qui, dans l'état actuel des connaissances, est raisonnablement acceptable, passablement discutable ou parfaitement farfelu. "
J. G.
Sommaire
1. L'économie morale
La sagesse des anciens
2. L'économie politique
Les mercantilistes, les libéraux et les " classiques "
3. Une science sociale et historique
Genèse de l'approche marxiste
4. Une science des choix rationnels
Les approches néoclassique et néolibérale
5. L'économie de marché idéale
La concurrence parfaire et l'" économie de l'offre "
6. Les marchés et les prix dans l'économie réelle
Le mythe de l'équilibre général
7. Face aux crises, face au chômage
La logique keynésienne ou l'" économie de la demande "
8. Budget, dette et déficits
Le débat sur la relance keynésienne
9. Monnaie, inflation et taux d'intérêt
La politique monétaire et le rôle de la banque centrale
10. Balance des paiements, taux de change et spéculation
Les marges de manœuvre des États face à la finance internationale
11. De la fin du SMI à la crise de l'euro
L'autodestruction des politiques macroéconomiques
12. Biens publics et biens privés
Les défaillances du marché et le domaine réservé de l'État
13.L'être humain est-il unhomo oeconomicus?
Les limites de la rationalité et la nature sociale des comportements économiques
14. Compétition et coopération
Les vertus et les limites de la concurrence
15. Libre-échange, protectionnisme et capitalisme
Comment transformer le système ?
16.En guise de conclusion
Jacques Généreux, professeur à Sciences Po, est l'un des économistes les plus lus en France. Ses manuels et ses ouvrages d'initiation à l'économie sont tous des best-sellers, plébiscités chaque année par des dizaines de milliers d'étudiants, lycéens et enseignants. Il a reçu le "Prix lycéen du livre d'économie" pour Les Vraies Lois de l'économie. Il est aussi connu pour ses travaux, qui mêlent philosophie, économie et anthropologie ( La Dissociété, L'Autre Société, La Grande Régression ).
La façon dont nous pensons et enseignons l'économie depuis le XIXe siècle est périmée! Revisitant les principaux concepts de l'économie en y introduisant les dimensions sociale et environnementale, Kate Raworth nous propose une nouvelle vision de l'économie, plus juste et plus durable, qui doit permettre de relever les défis du XXIe siècle.Crises financières à répétition, inégalités extrêmes de revenus et d'accès aux ressources, exploitation destructrice de l'environnement... tout le monde peut se rendre compte par lui-même que notre système économique dysfonctionne.
Kate Raworth propose de revisiter les principaux concepts et principes sur lesquels est fondée la science économique, en introduisant, outre les concepts classiques de croissance, de marché, d'agents économiques, le facteur humain et la préoccupation environnementale au coeur de la réflexion. Consciente de la force des schémas et des images, elle s'attaque à sept schémas-clés de l'économie pour montrer à quel points ils sont galvaudés et méritent d'être remplacés.
Pour en venir au donut du titre : l'auteur propose de remplacer l'objectif économique général de croissance du PIB, par un objectif de stabilisation de l'activité économique entre deux "frontières" : la frontière des besoins humains de base comme "plancher", et la frontière de la préservation de l'environnement comme "plafond". C'est la représentation de ce plancher et de ce plafond, sous forme de cercles, qui donne l'image du donut dans lequel l'activité économique doit s'inscrire.
Outre la croissance du PIB, le livre démonte ainsi plusieurs mythes économiques comme la "main invisible du marché", le sujet économique rationnel, l'équilibre de loffre et de la demande... Une lecture rafraichissante, qui propose une vision renouvelée, accessible et optimiste de la pensée économique.
Au printemps 2020, l'improbable a surgi. L'impensable aussi: l'économie mondiale que rien ne semblait pouvoir arrêter a été stoppée. Qui aurait imaginé ce jeûne économique ? Des avions cloués au sol, des matchs sans public, des industries polluantes à l'arrêt... Nous savons désormais que la trajectoire peut être infléchie; l'interrupteur existe. L'effondrement annoncé n'est pas une fatalité, c'est un choix.
Ce choc inattendu nous rappelle que les prévisions sont régulièrement démenties. L'Histoire est une succession d'évènements improbables qui s'enchaînent, s'affrontent et s'entremêlent pour donner naissance à un futur inimaginable quelques mois auparavant.
Depuis la pandémie des évènements nouveaux, des décisions inespérées, surgissent dans le monde. Un autre futur tente de s'imposer. Cet ouvrage imagine les évènements improbables qui peuvent faire advenir ce scenario concurrent. Il explore aussi les récentes découvertes scientifiques sur nos capacités à influer sur l'avenir via nos intentions.
Tout peut arriver au cours de la décennie 2020-2030. Tout doit arriver. Elle est celle de tous les dangers et de tous les espoirs, celle de la bifurcation.
Ancien journaliste économique (Le Monde, Le Figaro, Bloomberg TV) Yannick Roudaut créé des passerelles entre la finance, l'économie, l'écologie, l'histoire et la philosophie pour comprendre l'évolution du monde et imaginer notre vie en 2050.
Vacataire dans l'enseignement supérieur, il donne des conférences dans toute l'Europe sur les enjeux écologiques et économiques que nous devons relever. Il a écrit quatre essais sur la transformation du monde.
Revu et mis à jour par les auteurs, ce livre donne un éclairage entièrement nouveau sur le fonctionnement du marché du travail, la manière de penser le chômage et les politiques pour le combattre. Non, le chômage n'est pas une fatalité liée à la mondialisation et au capitalisme financier ; non, un bon salaire n'est pas toujours l'ennemi de l'emploi ; non, la législation sur les licenciements ne protège pas l'emploi ; non, la formation n'est pas le remède à tous les maux du chômeur ; non, le travail ne se « partage » pas, car il se recompose par d'incessants mouvements de création et de destruction d'emplois.
Voilà ce qu'enseignent les recherches les plus récentes conduites en France et dans de nombreux pays. On n'a pas « tout essayé » pour combattre le chômage. Loin de là. Ce livre traque les ennemis de l'emploi et nous dit comment les abattre.
À sa première parution, en 2004, sous le titre Le Chômage, fatalité ou nécessité ?, l'ouvrage a été salué par une critique unanime et a reçu le prix Mutations et Travail, le Prix européen du livre d'économie, le prix Manpower de l'ouvrage de ressources humaines en 2005 et le prix Zerilli-Marimo de l'Académie des sciences morales et politiques en 2006.
Lorsque nos infrastructures se détériorent, que les prestations sociales sont gelées, que nos conditions d'existence se précarisent, c'est à cause des paradis fiscaux. Source d'inégalités croissantes et de pertes fiscales colossales, le recours aux paradis fiscaux par les grandes entreprises et particuliers fortunés explique les politiques d'austérité. Qui plus est, les États ont légalisé des stratagèmes offshore qui contreviennent au principe même du fisc. En cinq chapitres d'une redoutable efficacité, Alain Deneault soulève la question politique de cette escroquerie légalisée. Comment définir les législations de complaisance, quelles sont les conséquences dramatiques de cette spoliation et comment contrer la souveraineté privée ainsi conférée aux puissants? Il est urgent de mettre fin à cette architecture insensée par laquelle les contribuables financent non seulement les services publics dont les entreprises profitent, mais aussi les banques via le service de la dette, le tout en s'appauvrissant.
Cet essai, d'abord publié au Québec, a été entièrement adapté au contexte européen avec la collaboration de Lucie Watrinet.
"Deuxième révolution numérique", "ubérisation ultime", "machine à confiance"... la blockchain laisse présager une révolution des usages comparable à celle portée par l'Internet dans les années 90.
La promesse de la blockchain est en effet majeure : des transactions instantanées à des coûts minimes et sans organe central de contrôle. Cette technologie a le potentiel de totalement changer les règles du jeu dans de nombreux secteurs économiques, à commencer par le système bancaire.
Comment se préparer ? Laurent Leloup décrypte de façon très pédagogique le fonctionnement d'une blockchain, les expériences en cours, les perspectives. Surtout, il pointe les questions à se poser et aide à dia-gnostiquer les opportunités liées à la blockchain dans chaque secteur.
Au-delà des implications économiques, c'est une profonde transformation sociétale qui s'annonce. Car la blockchain est avant tout une révolution de la confiance, portée non plus par un tiers de confiance - banquier, notaire, etc. -, mais par un système décentralisé et partagé. Un nouveau monde se profile.
La mondialisation est-elle responsable de la hausse sans précédent des inégalités dans le monde ? Condamne-t-elle tout espoir d'égalité et de justice sociale ? En réalité, elle a eu des effets antagonistes. D'un côté, en raison de la croissance des économies émergentes, l'inégalité mondiale a diminué : le niveau de vie des Brésiliens, des Chinois et des Indiens se rapproche de celui des Américains et des Européens. En une vingtaine d'années, plus de 500 millions de personnes sont sorties de la pauvreté. Mais, d'un autre côté, les inégalités ont explosé à l'intérieur d'un grand nombre de pays, alimentant injustices et tensions sociales.
Ce livre examine les tenants et les aboutissants de ce paradoxe, ainsi que les instruments dont disposent les décideurs nationaux et internationaux pour le maîtriser. Le développement de l'économie mondiale doit continuer à faire converger les niveaux de vie, mais ce progrès ne sera durable que s'il respecte un principe d'équité au sein même des nations.
Ancien économiste en chef de la Banque mondiale, François Bourguignon est directeur de l'École d'économie de Paris. Spécialiste des inégalités, il a notamment publié, avec Anthony Atkinson, Handbook of Income Distribution (North-Holland, 2000).
Depuis une vingtaine d'années, on entend dire qu'une " nouvelle économie " est en passe de supplanter les anciens modes d'échange des biens matériels - une économie dont l'attention constituerait la première rareté et la plus précieuse source de valeur. À quoi ressemble donc cette économie de l'attention ? Que faut-il en craindre ou que pouvons-nous en espérer ?
Depuis une vingtaine d'années, on entend dire qu'une " nouvelle économie " est en passe de supplanter les anciens modes d'échange des biens matériels - une économie dont l'attention constituerait la première rareté et la plus précieuse source de valeur. À quoi ressemble donc cette économie de l'attention ? Quels nouveaux outils sont nécessaires pour en comprendre les mécanismes ? Que faut-il en craindre ou que pouvons-nous en espérer ?
Des neurosciences à la sociologie, de la création de logiciels à la philosophie éthique, une grande diversité de disciplines sont convoquées ici pour éclairer l'économie de l'attention à partir de multiples perspectives critiques. Il en ressort qu'il est aujourd'hui indispensable de penser le destin de nos économies en termes d'attention - mais qu'il serait calamiteux de laisser les seules logiques capitalistes reconfigurer nos régimes attentionnels.
Remède au productivisme forcené qui épuise nos ressources matérielles, ou symptôme de la colonisation qui soumet nos esprits à l'emprise du capital ? L'économie de l'attention ne se situe pas seulement au carrefour des disciplines : elle est surtout au carrefour des chemins où se tracera notre avenir.
« Too big to fail » constatait-on durement en 2008 au sujet de Lehman Brothers, alors que sa faillite mettait l'économie mondiale à genoux. Trois ans plus tard, le G20 reconnaissait l'existence de 28 banques dites « systémiques », à la puissance telle que la défaillance d'une seule pourrait nous faire derechef culbuter dans l'abîme.
Ces 28 banques, explique François Morin dans ce petit ouvrage, constituent un oligopole qui est tout sauf d'intérêt public. Leur position dominante sur les grands marchés de la finance globalisée leur confère de facto des pouvoirs analogues à ceux des grandes institutions publiques - parmi lesquels rien de moins que la capacité de fixer le prix de l'argent - sans bien sûr partager ni leurs objectifs ni leurs devoirs. À coups de prises de risques massives et d'ententes frauduleuses, elles fragilisent les marchés, mais surtout exercent une influence politique telle qu'on chercherait en vain des puissances publiques en mesure de faire contrepoids. Faut-il chercher plus loin les causes de la crise politique qui traverse les démocraties occidentales ?
Faisant ici parler des données inédites, François Morin se montre catégorique : si nous voulons mettre les citoyens à l'abri de désastres financiers à venir, il nous faut abattre l'hydre bancaire et rapatrier la monnaie dans le giron du public.
Trente ans de politiques économiques et autant d'échecs : chômage, crises à répétition, croissance défaillante, inégalités grandissantes... Comment la plupart des économistes et des responsables politiques peuvent-ils se tromper à ce point ? Selon quels ressorts appliquent-ils toujours les solutions qui ont échoué auparavant ? Pourquoi sont-ils esclaves d'un modéle délabré ? Pourquoi cette incapacité à penser autrement ?... Et que donc faudrait-il faire aujourd'hui ? Quel nouvel imaginaire économique est-il vital de mettre en musique pour affronter toutes les crises dans leur ensemble : financière, sociale, environnementale ?... Par l'un de nos économistes les plus prestigieux, Professeur à l'université LUISS de Rome, ex président de l'ofce, auteur de livres décisifs comme Politique de l'impuissance (Arléa, 2004), voici un opus décapant, une remarquable analyse à la fois économique, psychologique et politique de notre monde.
Comment reconstruire la réflexion économique après la crise de 2007 et la débâcle d'une « science » aux ordres de la finance ? En quoi la lecture de Keynes peut-elle nous y aider ? S'appuyant largement sur ses écrits, Paul Jorion nous rappelle le destin hors du commun de John Maynard Keynes : pur produit de Cambridge et de sa culture scolastique, proche de Virginia Woolf et du cercle littéraire de Bloomsbury, il a certes produit une oeuvre immense, mais il fut aussi pleinement homme d'action et homme d'État. De cette lecture réfléchie de son oeuvre que pouvons-nous tirer ? D'abord, un scepticisme salutaire concernant l'usage des mathématiques et des statistiques en économie. Ensuite, Keynes dénonça très tôt les méfaits du capitalisme et d'une fausse rationalité, destructrice de l'ordre social. Rebâtir avec lui, c'est admettre qu'il n'y a pas de solution purement économique aux problèmes de société et que la science économique n'aurait jamais dû cesser d'être, dès la fin du XIXe siècle, une économie politique. Pointant les aspects révolutionnaires mais aussi les zones d'ombre d'une oeuvre foisonnante, Paul Jorion restitue ce qui nous la rend tellement stimulante pour penser notre époque. Paul Jorion est anthropologue et sociologue de formation. Il s'est fait connaître du grand public par La Crise du capitalisme américain (2007), livre où il annonçait la crise des subprimes. Il occupe la chaire Stewardship of Finance à la Vrije Universiteit Brussel. Chroniqueur pour le journal Le Monde et, en Belgique, pour L'Écho et Trends-Tendances, il tient un blog qui fait référence en matière de finance.
Plus qu'un livre : votre meilleur investissement
dans l'immobilier !
« Devenir propriétaire de 25 appartements, sans diplôme, sans capital de départ ni connaissances en immobilier et en gagnant moins de 2000EUR par mois, c'est possible ! Ce que j'ai fait, vous aussi vous pouvez le réaliser à condition de le vouloir vraiment et de cultiver la positive attitude.
« Si un projet vous tient à coeur - dans l'immobilier comme moi, dans le sport ou dans tout autre domaine -, alors rien, absolument rien ne doit vous arrêter pour le faire aboutir. Ma success story le prouve.
« Dans ce livre je vous fais partager mon expérience et vous détaille mon parcours sans rien cacher, pour vous prouver que cela fonctionne. Vous y trouverez les conseils pour investir sereinement et efficacement dans l'immobilier. Mais je vous explique aussi comment vous bâtir un mental de « gagnant », à la façon des grands sportifs, pour vous permettre de relever les défis et surmonter les obstacles que chacun rencontre dans ses projets.
« Croyez en vous, soyez positif et faites comme moi : foncez ! »
Goulwenn
Goulwenn Tristant a 33 ans. Il est pompier professionnel (en semaine) et volontaire (le week-end), et aussi l'un des meilleurs ultra triathlète au monde. Depuis l'âge de 24 ans, il consacre son temps libre au développement de son patrimoine immobilier et au sport. Il vous fait partager ici les secrets de sa réussite.
La croissance : un remède à tous les maux ! Tel est le discours martelé par nos dirigeants depuis des décennies, qu'il s'agisse de réduire le chômage, de régler le problème des retraites, de résorber les inégalités ou de surmonter la crise écologique. Et si la croissance n'était pas la solution, mais le problème ? Elle est désormais un facteur de crise, une menace pour la planète et un obstacle au progrès. Faut-il pour autant nous résoudre à une austérité punitive ? Certes non, affirme Jean Gadrey, qui prône une société privilégiant le " mieux-être " et non le " plus-avoir ". Une société qui doit, et peut, viser le plein-emploi ainsi qu'un haut niveau de protection sociale pour tous. C'est le chemin d'une autre prospérité qui est ici proposé, plus juste, moins violente et donc réellement durable.
La marchandise elle-même a changé de statut. Elle n'est plus l'objet, le sujet de l'échange : l'échange en soi devient la marchandise. L'échange et non ses objets, mais ses propres fluctuations hallucinées, évanescentes, sa matière illusoire seront seules troquées, devenues l'étalon.
Mettre en question chaque question. La première d'entre elles étant celle de son escamotage.
En 1996, Viviane Forrester publiaitl'Horreur économique , un essai au succès planétaire. La promesse du pire fut conçue par elle comme une suite nécessaire. La mort, le 30 avril 2013, l'aura empêchée de mener le travail à son terme. Ces pages en constituent le manifeste.
Réécouter l'interview d'Olivier Bétourné, l'éditeur et PDG des éditions du Seuil sur la radio Suisse romande.