Mouvement des gilets jaunes, crise sanitaire, changement climatique ont profondément bouleversé notre quotidien et infléchi le programme que s'était fixé le président de la République élu en 2017. Quel sens donner à ces années Macron ?
Familière des deux mondes de la haute fonction publique et de l'Université, Dominique Méda a analysé événements politiques et décisions économiques dans sa chronique mensuelle pour Le Monde. Au fil de celle-ci, elle éclaire les réformes nouvellement appliquées ou discutées, mettant au coeur de son propos la question de l'avenir du travail et de notre modèle économique et social. En prenant soin de s'appuyer sur la recherche la plus récente, elle souligne la médiocre qualité des conditions de travail françaises, dénonce les inégalités salariales, plaide pour une régulation des plateformes numériques, appelle à repenser notre système de santé et met en évidence les limites de la croissance.
À travers l'interprétation générale du quinquennat qui s'en dégage, elle nous exhorte à prendre conscience de l'absolue nécessité de la reconversion écologique et donne des clés pour aborder notre avenir : post-croissance et sobriété.
Combattre l'utopie libérale et la société de classes renforcée qu'elle engendre inévitablement passe aujourd'hui par une rupture radicale avec l'imaginaire intellectuel de la gauche. Certes, l'idée d'une telle rupture pose à beaucoup de graves problèmes psychologiques, car la gauche, depuis le XIXe siècle, a surtout fonctionné comme une religion de remplacement (la religion du « Progrès ») ; et toutes les religions ont pour fonction première de conférer à leurs fidèles une identité, et de leur garantir la paix avec eux-mêmes. J'imagine même sans difficulté que de nombreux lecteurs tiendront cette manière d'opposer radicalement le projet philosophique du socialisme originel et les différents programmes de la gauche et de l'extrême-gauche existantes pour un paradoxe inutile, voire une provocation aberrante et dangereuse, de nature à faire le jeu de tous les ennemis du genre humain.
J'estime, au contraire, que cette manière de voir est la seule qui donne un sens logique au cycle d'échecs historiques à répétition, qui a marqué le siècle écoulé et dont la compréhension demeure obscure pour beaucoup, dans l'étrange situation qui est aujourd'hui la nôtre. De toute façon, c'est à peu près la seule possibilité non explorée qui nous reste, si nous voulons réellement aider l'humanité à sortir, pendant qu'il en est encore temps, de l'impasse Adam Smith.
J.-C. M.
« Ce livre n'a pas été conçu pour ennuyer le lecteur. Il a été écrit pour mettre à l'épreuve la capacité de son auteur à convaincre une adolescente récalcitrante que l'économie est trop importante pour être laissée aux seuls économistes. Et qu'elle peut même être amusante. En fait, je l'ai rédigé pour tester les limites de ma propre compréhension : si je ne suis pas capable d'énoncer clairement les questions fondamentales de l'économie, c'est que je ne les conçois pas bien moi-même. »
En s'inspirant de films tels que Matrix ou Blade Runner, en puisant dans la mythologie ou dans la vie quotidienne, Yanis Varoufakis tranche avec le discours dominant des économistes contemporains.
Son pari ? Intéresser chacun à l'origine de la richesse, de la pauvreté, de la puissance économique et de sa distribution dans la société, pour que nous soyons tous conscient de ce qui fait tourner le monde.
Comment New York, capitale du crime qu début des années 1990, est-elle devenue en quelques mois une ville sécuritaire ? Comment une marque de chaussures has been a-t-elle reconquis le marché mondial de la mode grâce à quelques clubs branchés de Manhattan ?
L'idée du Point de bascule est simple : pour comprendre l'émergence des modes, la naissance des best-sellers, ou tout autre changement a priori mystérieux, il suffit de les concevoir comme des épidémies. Marketing, tabagisme, idéologie religieuse... Rien ne résiste à l'analyse de Malcolm Gladwell.
Revu et mis à jour par les auteurs, ce livre donne un éclairage entièrement nouveau sur le fonctionnement du marché du travail, la manière de penser le chômage et les politiques pour le combattre. Non, le chômage n'est pas une fatalité liée à la mondialisation et au capitalisme financier ; non, un bon salaire n'est pas toujours l'ennemi de l'emploi ; non, la législation sur les licenciements ne protège pas l'emploi ; non, la formation n'est pas le remède à tous les maux du chômeur ; non, le travail ne se « partage » pas, car il se recompose par d'incessants mouvements de création et de destruction d'emplois.
Voilà ce qu'enseignent les recherches les plus récentes conduites en France et dans de nombreux pays. On n'a pas « tout essayé » pour combattre le chômage. Loin de là. Ce livre traque les ennemis de l'emploi et nous dit comment les abattre.
À sa première parution, en 2004, sous le titre Le Chômage, fatalité ou nécessité ?, l'ouvrage a été salué par une critique unanime et a reçu le prix Mutations et Travail, le Prix européen du livre d'économie, le prix Manpower de l'ouvrage de ressources humaines en 2005 et le prix Zerilli-Marimo de l'Académie des sciences morales et politiques en 2006.
Penseur majeur de l'économie de marché et historien du libéralisme, Karl Polanyi reste l'un des rares théoriciens capables de nous aider à comprendre la nature du libéralisme en économie et à reconnaître les limites actuelles de nos démocraties. La Subsistance de l'homme - ouvrage inachevé paru aux États-Unis en 1977, et enfin disponible en français - prolonge et complète son oeuvre magistrale, La Grande Transformation. Polanyi y formulait une critique de l'utopie libérale du XIXe siècle à l'origine du mouvement social d'autoprotection, de l'« État providence », aujourd'hui encore fortement menacé.
En prenant le parti d'analyser la subsistance de l'homme sur une très longue période historique, Polanyi offre ici une interprétation originale de la nature et des racines de l'économisme contemporain. L'économie des sociétés primitives, de la vieille Babylone, de l'Égypte ancienne et du royaume du Dahomey au XVIIIe siècle permet de repenser l'universalité et la spécificité des relations sociales et des modes d'« encastrement » de l'économie au sein de la société.
Dans la Grèce antique, le commerce extérieur, les usages de la monnaie et l'émergence de marchés à l'échelle locale ou méditerranéenne sont autant d'exemples où l'échange était subordonné à la réciprocité et à la redistribution et où l'économie était étroitement liée au politique.
Derrière ce travail de recherche, exigeant et exceptionnel, se déploie l'une des grandes pensées humanistes du XXe siècle, aujourd'hui indispensable pour desserrer l'emprise que la logique libérale exerce sur notre représentation de l'économie et du monde.
C'est un cri lancé à ceux qui nous gouvernent. « Sortez-nous de cette crise ! » tonne Paul Krugman, l'éditorialiste du New York Times et Prix Nobel d'économie 2008. « Et sortez-nous en maintenant ! » tant il est clair, selon lui, que les gouvernements occidentaux n'apportent toujours pas les réponses efficaces à la dépression historique qui s'est déclenchée à l'automne 2008. « L'orgueil et les préjugés rendent les dirigeants incapables de voir ce qui devrait pourtant être limpide... », à savoir qu'il faut abandonner la politique d'austérité, « dépenser maintenant et payer plus tard », taxer les hauts revenus, lutter prioritairement contre le chômage et les inégalités, soutenir les populations endettées. En un mot, renouer avec une stratégie keynésienne qui suppose davantage d'inflation. Dans son style accessible, non dénué d'humour, Paul Krugman signe ici un essai important - d'abord parce qu'il retrace toute l'histoire de la crise, expliquant la montée de la dérégulation financière, la façon dont les élites politiques et les économistes néo-classiques se sont épaulés pour juguler toute approche hétérodoxe de l'économie ; ensuite parce qu'il formule, tant à destination des États-Unis que de l'Europe, des propositions concrètes pour sortir du marasme économique et social. Lutter contre la trappe à liquidité, éviter le credit crunch, ne pas oublier qu'une politique de sortie de crise doit plus viser à baisser la valeur de la dette qu'à la rembourser... Une analyse pragmatique et résolument engagée.
En couverture : Photomontage d'après une photo© Mark Harmel / Taxi / Getty Images.
Ce livre prend acte de l'échec de la pensée économique, incapable de tenir le rôle du politique qu'elle a détrôné : les gouvernements se font les laquais des marchés financiers, et nos sociétés découvrent qu'elles n'ont plus d'avenir. C'est au sein de cette « économystification » qu'il faut être capable d'opérer un sursaut moral et politique.
Parti d'Adam Smith, et de l'économie comme « mensonge collectif à soi-même », cet essai renoue avec la thèse de Max Weber sur le rôle de l'éthique protestante dans l'advenue du monde moderne. Il fait entendre ce qu'implique le « choix calviniste », irrationnel aux yeux des experts. Mais la rationalité de ces derniers ne mène qu'à la défiance généralisée et au repli sur soi, propices à tous les mouvements paniques.
Dénonçant les techniciens de l'économie, qui cherchent à remplacer le gouvernement des hommes par la gouvernance des choses, Jean-Pierre Dupuy réhabilite la dimension prophétique du politique. Ce n'est pas en déclarant la guerre aux marchés qu'on inventera l'avenir.
Création Studio Flammarion
© Flammarion, 2012, pour l'édition originale
© Flammarion, 2014, pour la présente édition en coll. « Champs »
À 37 ans, Tristan Lecomte est l'une des figures du commerce équitable en France. Cet ancien de HEC, qui a fait ses armes chez L'Oréal, a fondé la société Alter Eco parce qu'il cherchait à donner un sens à son travail. Ce sens, il l'a trouvé dans cette entreprise atypique, grâce à laquelle, depuis presque quinze ans, il concilie exigences du business et volonté de changer le monde.
Mais cette aventure n'a pas été un long fleuve tranquille ! Échecs, problèmes humains, doutes... Loin des success stories trop lisses pour être honnêtes, Tristan Lecomte raconte les orages que l'équipe d'Alter Eco a dû traverser pour poursuivre leur fabuleux destin.
Surtout, il dépeint combien, dans l'épreuve, il a pu s'appuyer sur l'exemple des hommes et des femmes exceptionnels qu'il a eu la chance de croiser : les paysans du Sud. Combien la simplicité, la bienveillance et la sagesse de ces humains lumineux lui ont permis de devenir un peu, juste un peu, meilleur.
> Disponible prochainement
En France, le capitalisme financier est vécu comme une source insupportable d'aliénation et d'inégalité.
Or, ce livre en fait la démonstration, certains lieux communs du discours anti-capitaliste sont faux et doivent être dénoncés. Partout, le développement financier est un accélérateur de croissance. Les marchés n'induisent pas la myopie industrielle pour laquelle on les blâme, mais permettent le financement de projets de longue haleine. Pour comprendre ce malaise, un détour par l'histoire s'impose. Contrairement à une idée répandue, la France n'était pas prédisposée à l'anti-libéralisme.
C'est le succès mal interprété des Trente Glorieuses qui a nourri l'illusion qu'un a autre capitalisme serait possible. Notre économie reste largement structurée par l'héritage de l'après-guerre. La libéralisation des années 1g8o, stoppée en rase campagne, a donné naissance à un capitalisme schizophrène: un patronat hésitant entre sa loyauté aux actionnaires ou aux salariés, des actionnaires en majorité étrangers et qui ne représentent pas une force politique.
Pour rendre au capitalisme sa légitimité, il faut faire des Français les acteurs à part entière d'un capitalisme financier dont ils doivent être les premiers bénéficiaires.
Délocalisations, précarité, chômage : les grandes peurs sont devant nous. Que restera-t-il de nos emplois demain ? Avec quels salaires, quelles conditions de travail ? Que faire pour fonder un nouvel espoir ? D'abord, considérer ce qui marche à l'étranger, des modèles nordiques aux «fondations de travail» autrichiennes. Ensuite, repenser la «flexicurité». Comment combiner flexibilité du travail et sécurité des personnes ? En admettant que les travailleurs ne s'accrochent à leur emploi que parce que le chômage est massif. Avec des garanties collectives et des parcours professionnels stabilisés, on peut reconstruire la confiance. Cela suppose une nouvelle organisation sociale : ce livre la met au jour. Nous avons les expériences, nous avons la boussole, il est temps d'avancer vers le modèle social européen du XXIe siècle.
Les marchés financiers mobilisent des sommes énormes dans l'espace international, à l'aide de techniques ultraperfectionnées. Vulnérables pourtant, ils doivent être maîtrisés. Pour Jean Saint-Geours, professeur de politique économique et écrivain, un équilibre dynamique entre créativité et régulation commande la bonne marche de cette panfinance.
Le développement des transports au futur, ne pourra se faire sans rencontrer des limites liées à la technologie et à l'économie. Le contrôle des atteintes à l'environnement permettra de mieux parcourir la planète, tout en la préservant mieux. Pour envisager cette évolution, René Joatton fait appel à sa double compétence de scientifique et de gestionnaire.
« Pour sauver l'emploi, il faut sauver l'industrie », « C'est à l'État de nous sortir du marasme et de préserver la croissance », « Les marchés, c'est la dictature du court terme », « La solution à la crise, c'est plus d'Europe ! » - voilà autant de clichés coriaces qui pourrissent le débat public en France, entretiennent la morosité et finissent par couler le pays.
Des évidences postiches et des mythes néfastes, qu'Augustin Landier et David Thesmar décryptent ici d'une plume acérée, dénonçant du même coup les lobbies qui les entretiennent et abordant au passage nombre de questions très concrètes. Pourquoi avons-nous peur de la robotisation ? À quoi doit servir un ingénieur à l'heure du numérique ? Pourquoi nos PME peinent-elles à trouver de l'argent ?...
Il est temps d'entrer dans l'ère postindustrielle, d'aller vers une société de services et une économie dématérialisée. Pour ce faire, finissons-en d'abord avec un capitalisme de subvention, empoisonné par la nostalgie des Trente Glorieuses. Telle est la cure de désintoxication à laquelle invite ce livre salutaire.
Édition augmentée 2014
Création Studio Flammarion
© Flammarion, 2013, pour l'édition originale
© Flammarion, 2014, pour la présente édition en coll. « Champs »
Avec la fin du «siècle de l'automobile» et de l'«ère du pétrole», ce sont aussi la télévision, les industries de programme et les industries culturelles en général qui sont entraînées dans une crise profonde, subissant la désaffection d'une partie croissante de la population. L'ensemble du système consumériste s'avère aujourd'hui caduc. Dès son origine, Ars Industrialis a soutenu que le consumérisme constitue un processus autodestructeur, soumettant les technologies d'information et de communication à l'hégémonie d'un marketing irresponsable et empêchant la formation d'un nouvel âge industriel. Car au cours de la dernière décennie, un autre modèle comportemental est apparu qui dépasse l'opposition de la production et de la consommation, dont le logiciel libre et les licences creative commons sont les matrices conceptuelles et historiques. Ce nouveau modèle constitue la base d'une économie de la contribution. Il permet d'espérer qu'après la domination de la bêtise systémique à laquelle aura conduit le consumérisme, les technologies numériques seront mises au service d'une nouvelle intelligence collective et d'un nouveau commerce social - pour autant qu'émergent une volonté politique et une intelligence économique nouvelles, et que s'engage la lutte pour en finir avec la mécroissance.
Air France sort d'une décennie de croissance exceptionnelle. L'entreprise publique, isolée sur la scène internationale à la fin des années 1990, est aujourd'hui un groupe privé d'envergure planétaire qui fait la course en tête. Pourtant, la belle mécanique s'est grippée en 2009, véritable annus horribilis. La disparition du vol AF 447 a fait descendre la société dans les classements de sécurité. Elle a même aujourd'hui les taux d'accidents d'une compagnie de seconde zone, très loin de ses concurrentes directes. La crise économique l'a en outre affaiblie, elle qui doit déjà faire face au low cost et au TGV. Une situation d'autant plus difficile que, pour affronter ces turbulences inédites, Air France est pilotée par une direction en fin de cycle et ne peut plus compter sur Jean-Cyril Spinetta, le patron charismatique qui lui a indiqué la voie du succès durant dix ans. La compagnie doit dès lors conduire une véritable révolution culturelle pour éviter un nouvel accident dont elle ne se relèverait pas. Mais aussi répondre à des questions douloureuses de coûts et d'effectifs qui n'ont pas été traitées durant les années d'opulence, et remettre en question un modèle social qui l'a conduite à des excès. Le chantier qui l'attend est immense pour rester un leader mondial du ciel. Ce livre va vous le démontrer.
Ce livre rompt le silence auquel je me suis astreint pendant plus de deux ans ; deux ans pendant lesquels mon nom a été traîné dans la boue par de trop nombreux journalistes, banquiers, hommes politiques ou avocats.
Aujourd'hui j'estime qu'il est temps d'établir la vérité.
À l'approche d'un procès décisif pour mon avenir, mais aussi pour le système bancaire, j'évoque tels que je les ai vécus les événements qui ont conduit à ma chute.
Je refais le chemin qui transforma le simple employé que j'étais en trader.
Je raconte dans le détail l'incroyable année 2007 où je fis gagner un milliard et demi à la Société Générale avant que la situation ne se retourne dès les premiers jours de 2008.
Je décris de l'intérieur la réalité des salles de marchés et du monde des traders, et le cynisme d'un système qui tire profit de ceux qui travaillent pour lui, quitte à les lâcher en cas de défaillance.
Lorsque je pénétrai dans la célèbre tour de La Défense en août 2000, je ne me doutais pas que, loin de passer la porte du paradis, j'entrai en enfer. Comme je ne me doutais pas qu'en franchissant le seuil du cabinet des juges d'instruction, la vérité n'éclaterait pas.
Je souhaite que ce livre interpelle l'opinion publique sur la réalité des pratiques bancaires. Qu'elle y découvre le témoignage d'un homme qui reconnaît ses fautes mais refuse de payer pour un système financier devenu fou.
La crise ? Quelle crise ? Pendant que les uns boivent la tasse, les autres trinquent à coups de premiers crus classés. Alors que les turbulences des marchés financiers font vaciller l'économie mondiale, les milliardaires n'ont jamais été aussi nombreux. Certains disposent de fortunes supérieures au PIB de bien des États. De l'art contemporain aux chevaux de course, les ultra-riches continuent de s'amuser avec de coûteux joujoux. Sur les marinas, dans les foires d'art internationales, dans les vignobles en France et à l'étranger, les écuries, les champs de course, les châteaux en Sologne et les mas en Provence, l'auteur a mené l'enquête pour comprendre comment et pourquoi ils dépensent leur argent. Par-delà les clichés, la réalité est souvent plus complexe. À travers leurs passions, les grandes fortunes se font la guerre jusque dans leur vie privée. Achats de propriétés viticoles pour des raisons fiscales, acquisition d'art pour échapper à l'ISF et passer à la postérité, châteaux entretenus grâce à des niches fiscales... Ces « danseuses » sont-elles toujours sincères ? Quand les grandes fortunes ont déjà tout, à quoi rêvent-elles encore ? Quel est le revers de la médaille de ce monde si fermé ? Bienvenue chez les ultra-riches, où les loisirs ne sont jamais désintéressés et les dépenses toujours des investissements optimisés par des armadas de conseillers fiscaux.
À une époque où la baisse du pouvoir d'achat angoisse tous les Français, sachez qu'elle n'a rien d'inexorable. Ce livre informé, intelligent et concret va vous le prouver. Il inverse même la tendance : pas en invitant chacun à se restreindre - quelle frustration -, mais en multipliant les conseils permettant de vivre moins cher et mieux, de doper ses revenus et son compte en banque. Un miracle ? Non, une méthode complète, réaliste et efficace. Car en découvrant avec précision les astuces et les sites Internet qui facilitent la vie, aident à réaliser les meilleures affaires en un minimum de temps, font économiser plusieurs milliers d'euros par an, tous les aspects de notre quotidien y gagnent : alimentation, habillement, automobile, voyages, loisirs... Vous pourrez enfin vous faire plaisir avec votre argent. Mieux, ce guide donne les clefs apprenant à mieux gérer ses finances, à investir judicieusement, à s'orienter vers les bons filons afin d'arrondir ses fins de mois. N'est-il pas plus agréable de booster son pouvoir d'achat que de passer son temps à se serrer la ceinture ?
Depuis quinze ans, l'Amérique latine connaît d'importants bouleversements économiques, politiques et sociaux. Renonçant à une politique d'industrialisation substitutive d'importations, fort trompeuse, l'ensemble des pays latino-américains a misé sur le néolibéralisme et l'exportation pour sortir de la crise, au détriment des masses populaires et des classes moyennes.
Dans l'Europe actuelle, peu de réalités sont aussi hétérogènes et contrastées, que les régions qui la composent. Est-il concevable, et à quel prix, que ces régions remplissent leur propre mission géopolitique, dans un continent en quête d'unification ? Telle est la question que pose Jean Labasse, docteur d'État en géographie.
La gestion du risque, préoccupation universellement partagée, repose sur quelques principes de base : prévention, mutualisation, division, transfert. Dans les sociétés développées, elle se déplace vers les organismes d'assurance, ou vers l'État. Mais comment sélectionner les risques ? Selon Pierre-André Chiappori, économiste, si cette sélection est souvent souhaitable, l'intervention de l'État peut, dans certains cas, être nécessaire pour que les principes d'équité entre les individus soient respectés.
La théorie économique actuelle rend compte du marché par les lois de l'offre et de la demande et n'accorde à la monnaie qu'un rôle mineur. Pour Jean Cartelier, professeur de sciences économiques à l'université de Nanterre, une réflexion sur la monnaie - en tant que système d'échange -, révèle le lien profond entre économie et société.
En un demi-siècle, l'ensemble de la pêche mondiale a connu un développement sans précédent. Cependant, cette révolution halieutique profite plus aux pays qui disposent déjà d'un niveau de consommation alimentaire, élevé qu'à ceux qui ont faim de protéines. Grâce au développement de l'aquaculture, et à des pratiques d'exploitation plus rationnelles, et plus respectueuses de l'environnement marin, les ressources vivantes de la mer pourraient, selon le géographe Jean Chaussade, jouer un grand rôle dans l'alimentation des hommes de demain.