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Biographie / Témoignage littéraire
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-
"C'était mon chef" : Mémoires de la principale secrétaire d'Hitler
Christa Schroeder
- Perrin
- 11 Avril 2024
- 9782262107055
La principale secrétaire de Hitler parle !
La secrétaire de Hitler la plus connue à ce jour est Traudl Junge, autrice des Mémoires intitulés
Dans la tanière du loup, qui ont inspiré le célèbre film
La Chute sur les derniers jours de Hitler. Pourtant, Traudl Junge n'est entrée au service du Führer qu'en janvier 1943, tandis que Christa Schroeder est une " ancienne " : membre du secrétariat de Hitler dès 1933, elle y est restée jusqu'au 20 avril 1945 - dix jours avant l'effondrement final du Troisième Reich. Pendant douze ans, elle a accompagné le Führer dans tous ses déplacements entre la capitale, le Berghof et ses divers quartiers généraux de campagne dans l'ouest de l'Allemagne, en Prusse-Orientale et en Ukraine.
Jeune, naïve, impressionnable, Christa Schroeder n'en note pas moins avec une grande minutie tout ce qui se produit dans l'environnement sécurisé et confiné du Führer, que le général Jodl décrira comme étant " à mi-chemin du cloître et du camp de concentration ". Elle décrit remarquablement l'ambiance qui a présidé à la Nuit des longs couteaux du 30 juin 1934, à laquelle elle a personnellement assisté - nous livrant ainsi un témoignage de première main sur le désordre et l'improvisation ayant présidé à ce funeste événement. Elle est également témoin de quelques déclarations très confidentielles du Führer en matière stratégique, comme ce jour du mois d'août 1941 où il assure que Moscou tombera en quatre semaines, et sera ensuite entièrement rasée.
C'est principalement sur la personnalité de Hitler que Christa Schroeder a reporté toute son attention pendant plus d'une décennie, et c'est ce qui rend son témoignage inestimable. Aucun des traits caractéristiques du Führer ne semble lui avoir échappé, depuis sa galanterie toute viennoise avec les dames jusqu'à son végétarianisme obsessionnel, en passant par sa prodigieuse mémoire, ses insomnies, ses sautes d'humeur et ses innombrables phobies. Elle a recueilli nombre de confidences de la part des femmes qui ont bien connu Hitler, ce qui lui permet de dresser le portrait d'un don Juan passablement névrosé - voire nettement anormal.
Schroeder a enfin assisté à la lente dégradation des facultés de Hitler durant les deux dernières années de guerre, et elle en a soigneusement noté toutes les étapes. Mais même avec le recul du temps, elle ne peut se défendre d'un respect mêlé d'admiration et de pitié pour l'homme qui a été " son chef ". Comme d'innombrables Allemands de l'époque, elle a été aspirée dans un tourbillon vertigineux, mais à la différence de la plupart, elle s'est retrouvée pendant douze ans au centre du maelstrom. Si le reste de son existence s'en est trouvé bouleversé, elle n'a pas cédé à la tentation d'effacer ces sombres années de sa mémoire. Son témoignage unique, connu en France des seuls historiens spécialisés, était resté inaccessible au lecteur francophone - un oubli qu'il était grand temps de réparer...
Édition présentée et annotée d'une main de maître par François Kersaudy. -
Le dernier grand témoignage sur Hitler intime.Le commandant SS Heinz Linge (1913-1980) fut, pendant dix ans, le majordome d'Adolf Hitler. Cet ancien maçon intègre les rangs militaires dès 1933 pour devenir dans un premier temps garde du corps. Il intègre peu à peu le cercle restreint de son maître, dont il est l'un des plus fidèles partisans.
Voici enfin la traduction française de ses Mémoires (
With Hitler to the End) que les spécialistes considèrent comme un témoignage de premier ordre pour sa description de l'intime du Führer, petit bout de la lorgnette d'événements considérables au filtre des banalités de la vie domestique. Se révèlent au fil des pages la politique et la guerre ; le gouvernement et les loisirs ; les collègues de l'entourage direct et les dignitaires repus ; les quartiers généraux et la Chancellerie ; le cérémonial et la décontraction ; enfin, les voyages et les séjours au Berghof.
Linge resta aux côtés d'Hitler jusqu'à la fin, réglant après son suicide l'opération d'escamotage de sa dépouille, qu'il sortira du bunker pour y mettre le feu. Il tenta ensuite de sauver sa peau, avec moins de succès : il est capturé par les Soviétiques. Commence alors la deuxième grande aventure de sa vie, celle-ci bien moins agréable et confortable. La documentation moscovite nous révèle ainsi qu'il fut un des grands témoins utilisés par les services de sécurité et le ministère de l'Intérieur Béria pour rédiger à l'attention de Staline un épais " dossier Hitler ".
Présenté et commenté par Thierry Lentz, ce document exceptionnel entrera rapidement dans les bibliothèques de tous les amateurs des secrets du IIIe Reich. -
" Un témoignage rare et passionnant " ( L'Écho de l'Ouest).
Hitler, qui surmonta sa peur de l'avion pour en faire un usage intensif, ne voulut jamais d'autre pilote que Hans Baur. Pionnier de l'aéropostale militaire et parmi les fondateurs de la Lufthansa en 1926, celui-ci était une légende des temps héroïques de l'aviation. Constamment attaché à ses pas, il fut le témoin privilégié de toutes les étapes de la vie du dictateur, jusqu'au dernier jour dans le bunker de Berlin. Devenu familier du Berghof, partageant tous les repas du Führer, assistant à ses grands rendez-vous et même, parfois, le suppléant, il fut bien plus qu'un simple pilote. Membre du parti nazi dès 1926, il a gravi la hiérarchie de la SS, finissant la guerre comme général et à la tête d'une flotte aérienne de transport des cadres du régime.
Maintenu prisonnier dix longues années par les Soviétiques - qui voulaient à toute force lui faire avouer que Hitler n'était pas mort mais s'était enfui en avion sous sa conduite -, il dut attendre 1956 pour publier ses mémoires, traduits en français l'année suivante et réédités ici avec une lumineuse présentation et un fort appareil critique de Claude Quétel. -
Les Mémoires du " premier homme d'État moderne " (Charles de Gaulle).
Homme pressé, haut fonctionnaire, ministre des Finances à six reprises, président du Conseil et créateur de l'impôt sur le revenu, Joseph Caillaux (1863-1944) a parcouru au pas de charge toute la IIIe République.
Ce radical modéré, qui dominait le Parlement par sa fougue, son talent et ses connaissances en économie politique, a marqué son temps par la lucidité avec laquelle il en a analysé les faiblesses, et les solutions fortes qu'il n'a cessé de préconiser : rejet de la loi des Trois ans, négociations de paix avec l'Allemagne, union commerciale européenne... Ses audaces lui valurent plus d'ennemis que d'adeptes : il fut assailli de procès et de calomnies si violentes que sa femme, excédée, en vint à assassiner le directeur du
Figaro à la veille de la guerre de 1914. Condamné par la Haute Cour pour pacifisme, puis réhabilité, Caillaux se moquait de l'animosité qu'il suscitait, et il survécut finalement à l'hostilité combinée de Clemenceau et de Poincaré, ainsi que de toute la droite nationaliste.
En 1928, face à la montée des périls, le vieux lutteur entreprend la rédaction de ses Mémoires en trois volumes. La présente édition publie les meilleurs passages : Caillaux y donne une lecture sans fard de son époque, ponctuée avec humour de portraits et d'anecdotes, écrits d'une plume allègre, parfois trempée dans l'acide (au sujet de Clemenceau, Waldeck-Rousseau, Delcassé, Millerand, Briand, Jaurès, Poincaré, Barthou, Lebrun, etc.).
Un document essentiel pour la connaissance de la IIIe République, que la présentation et les notes éclairantes d'Henri Paul achèvent de replacer dans son contexte. -
Sous le soleil de l'exil : Georges Bernanos au Brésil, 1938-1945
Sébastien Lapaque
- Tempus Perrin
- Tempus
- 1 Juin 2023
- 9782262103361
" Si j'entre au ciel, je voudrais que ce fût en qualité de vagabond. "
En 1938, fatigué des compromissions de l'Église, dégoûté par les accords de Munich, Georges Bernanos quitte la France avec sa femme et ses six enfants. Son but : recréer une France utopique en terre brésilienne. La réalité sera autre. À la place, l'ancien compagnon de route de l'Action française, le polémiste des
Grands Cimetières sous la lune, le royaliste capétien, va découvrir au Brésil une forme paradoxale de liberté. Travailleur infatigable, il porte un regard lucide sur l'Europe en proie aux convulsions et prête sa plume à la France libre.
En 1945, à l'appel de De Gaulle, il finit par quitter sa presque-patrie qui ne cesse, dès lors, d'accompagner ses pensées et ses écrits : " Le plus grand, le plus profond, le plus douloureux désir de mon coeur en ce qui me regarde c'est de vous revoir tous, de revoir votre pays, de reposer dans cette terre où j'ai tant souffert et tant espéré pour la France, d'y attendre la résurrection, comme j'y ai attendu la victoire. "
Sébastien Lapaque, voyageant sur les traces de l'écrivain, révèle un autre Bernanos, dont l'exil choisi éclaire les contradictions d'un chrétien qui n'aimait guère les tièdes : son monarchisme utopique, son antisémitisme, sa mélancolie parfois joyeuse, son rapport avec de Gaulle, l'" homme prédestiné ". Se révèle une voix puissante en lutte avec les faveurs factices de son époque - il refusera par trois fois la Légion d'honneur et un siège à l'Académie française - et toute forme d'asservissement. Un anticonformisme qui achève de le désigner pour la postérité comme figure tutélaire des hussards.
Un bel essai biographique superbement écrit. -
20 histoires racontées en maître par le prince de l'Histoire.
On ne présente plus Franck Ferrand. Que ce soit par ses écrits, ses émissions quotidiennes à la radio, ses spectacles ou à la télévision, il est devenu la voix et le visage d'une Histoire narrative, à la fois vivante, incarnée et passionnée. Dans la lignée des grands maîtres du " passé simple " - G. Lenotre, André Castelot et surtout Alain Decaux -, il délivre une sélection de ses meilleures histoires, apportant avec la liberté d'esprit qui le caractérise de nombreuses révélations sur des épisodes et des figures de proue que l'on croyait pourtant connaître. De la bataille d'Hastings aux assassinats ciblés du parapluie bulgare en passant par la tragédie de Marie Stuart, l'assassinat de Concini, le fiasco de Varennes, le divorce de Napoléon, la révolution de 1848, l'abdication de Nicolas II, ou les mystères de la vie privée d'Hitler, le lecteur découvrira une vingtaine de grands récits, composés comme des scénarios, vingt histoires qui ont changé l'Histoire et dans lesquels le plaisir de lecture le dispute à celui d'apprendre. -
Ecrivain, poète, dramaturge, militant politique, Aimé Césaire (1913-2008) est l'un des acteurs prépondérants de la révolution noire qui s'est jouée sur tous les continents dans l'après-guerre. Mais cet homme du monde incarne d'abord l'intellectuel français, dont l'histoire et la vie jalonnent les grands moments de notre histoire.
Il y a cent ans naissait Aimé Césaire. De la Martinique à l'Assemblée nationale, sa vie est jalonnée de rencontres décisives et d'amitiés essentielles. Poète, politique et dramaturge, Césaire incarne avec Brio la figure de l'intellectuel noir dont les idées, les oeuvres et l'action ont accompagné l'histoire de tous les opprimés et colonisés du XXe siècle. Soulignant sa prose remarquable au service de causes justes, l'auteur insiste également sur son amour inconditionnel pour la scène théâtrale.Professeur de littérature francophone à l'université Paris-Sorbonne où il dirige le centre international d'études francophones (CIEF), Romuald Fonkoua est également professeur à Middlebury Collège (Vermont, États-Unis) et rédacteur en chef de la revue Présence africaine. Cet ouvrage a obtenu le prix Robert Delavignette de l'Académie des sciences d'outre-mer. 3Une biographie très documentée, aussi admirative qu'inspirée. " Catherine Golliau, Le Point -
L'Histoire a souvent été écrite par des femmes. Celles dont Jean des Cars a choisi de raconter le destin ont bouleversé l'histoire de l'Europe. Leur existence conjugue grandeur et tragédie, expliquant la fascination qu'elles suscitent toujours.
Les douze souveraines dont Jean des Cars a choisi de raconter les vies sont autant de mythes qui enflamment les mémoires et parlent à la postérité par leur destinée et leur contribution décisive à l'histoire du monde : Catherine de Médicis, Elizabeth Ire d'Angleterre, Christine de Suède, Marie-Thérèse d'Autriche, Catherine II de Russie, Marie-Antoinette, Victoria, Eugénie, Sissi, l'impératrice Zita, Astrid reine des Belges et Elizabeth II. Leurs noms sont ancrés dans nos sensibilités. Leurs vies, longues ou brèves, et celles des peuples qu'elles conduisaient ou incarnaient furent jalonnées de grandeurs et de tragédies, d'intrigues de palais, de bonheurs et de souffrances qui expliquent la fascination qu'elles n'ont cessé de susciter. Reines en titre placées à la tête de l'État, épouses de monarques ou régentes, elles ont marqué leurs époques, forgé des ententes, ourdi des complots, affronté des luttes successorales, déclenché des guerres, recherché ou obtenu la paix, rayonné par leur action, leur intelligence ou simplement leur charme qui est une valeur essentielle de la monarchie. Mariées ou non, de moeurs sages ou amoureuses aux liaisons connues, voire supposées, certaines furent plus que reines par l'étendue et la diversité des territoires relevant de leurs couronnes. Sans elles, notre histoire eût été différente et, osons le prétendre, moins passionnante.Jean des Cars s'est fait l'historien des grandes dynasties d'Europe et de leurs plus illustres représentants. Parmi ses grands succès : Eugénie, la dernière impératrice ; Sissi ou la Fatalité ; La Saga des Romanov ; La Saga des Habsbourg et La Saga des Windsor. -
Hugo revisité par Alain Decaux.Hugo revisité par Alain Decaux.
" Connaître mieux Hugo. Ou plutôt le connaître. Tel fut le propos de ma vie entière. Aller plus loin que le "témoin", voire à son encontre, plus loin que la légende du poète de la République, de la barbe blanche et de l'art d'être grand-père. Répudier Epinal. Retrouver le quotidien au-delà du génie. Admettre la sincérité du révolutionnaire et le comprendre bourgeois. Croire à sa générosité totale et constater son amour de l'argent. Le voir vivre en leur absolu ses passions amoureuses et asservir la meilleure des amantes. " J'ai lu les lettres où il se met à nu, celles des hommes qui l'accompagnèrent,"des femmes qui l'aimèrent. " Je l'ai suivi dans Choses vues et l'ai découvert prodigieux journaliste. " Je l'ai retrouvé dans les assemblées, l'ai admiré chantre de la seule vraie cause, celle de l'homme, polémiste féroce pour foudroyer les intérêts ou écraser les égoïsmes. " J'ai lu les travaux innombrables d'innombrables érudits... " J'ai visité les lieux où il vécut, allant à Besançon aussi bien qu'à Guernesey, voulant voir le sommet du Donon tout autant que la Seine à Villequier, l'appartement de la place des Vosges comme la maison de Juliette. Il m'était cher, il m'est devenu proche. "Alain Decaux -
Sept portraits intimistes et enlevés des plus grandes figures littéraires et féminines du début du XXe siècle.
Sept femmes. Sept allumées pour qui l'écriture n'est pas un supplément d'existence mais l'existence même. Sept oeuvres dont la force et la beauté ont marqué Lydie Salvayre et décidé pour beaucoup de sa vie. Sept parcours, douloureux pour la plupart, dont elle suit les élans, les angoisses, les trébuchements et les fragiles victoires. -
La vie de Lou Andreas-Salomé a suscité et suscite encore bien des interrogations. Belle et brillante, cette intellectuelle de l'Europe de la fin du XIXe siècle a fasciné tour à tour quelques-unes des plus grandes personnalités de son temps à l'instar de Nietsche, Rilke ou Freud." Vous m'avez manqué hier soir à la séance [...] et je n'ai cessé de fixer comme fasciné la place vide que l'on vous avait réservée. " Ainsi écrit Freud à Lou Andreas-Salomé, le 10 novembre 1912. Outre le fondateur de la psychanalyse, et avant lui, le philosophe Nietzsche ou le poète Rilke, Lou aura " fasciné " quelques-unes des plus grandes figures de son temps. Enfant de Russie, Européenne dans l'âme, voyageuse au long cours, Lou Andreas-Salomé (1861-1937) fut tout à la fois muse, écrivain et psychanalyste, vivant de sa plume à une époque où cela ne se faisait pas. Auprès de Nietzsche, rencontré en 1882, dont elle est l'indispensable disciple, Lou prend son envol. Chroniqueuse littéraire, elle fréquente l'avant-garde parisienne, viennoise et munichoise, écrit ses premiers ouvrages. Mariée, elle vit sa vie comme elle l'entend jusqu'au jour où elle croise le chemin de Rainer Maria Rilke, en 1897. S'ouvrent alors trois années de passion absolue entre la femme écrivain déjà célèbre et le poète. Unis dans la tourmente des sentiments, ils partent en Russie, y croisent Tolstoï et Tourgueniev, éprouvent dans leur chair l'idéal paysan de retour à la terre, prisé alors par l'intelligentsia russe. Rilke y découvre une patrie, mais y perd Lou qui le quitte, lasse de son instabilité. La rencontre avec Freud en 1911 est la note finale, superbe, d'une vie consacrée au savoir qui s'achève par l'analyse. On comprend mieux à la lecture de cette biographie passionnante, neuve et enrichie d'archives inédites le singulier destin de Lou Andreas-Salomé : femme sans être féministe, affranchie des contraintes conjugales et ouverte aux rencontres dans le seul souci de trouver par une quête intime le chemin qui mène à soi. En toute liberté.Docteur en littérature comparée, enseignante, Isabelle Mons consacre ses recherches à l'écriture féminine et au rapport de la littérature à l'art. Ses travaux déjà remarqués sur Lou-Andreas Salomé lui ont inspiré cette biographie.
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Le portrait inattendu de l'URSS de Khrouchtchev, Brejnev et Gorbatchev. L'auteur nous révèle aussi la Russie traditionnelle, un pays qui essaie de retrouver ses racines. « Copyright Electre »
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Que les gens sont mal élevés ! Un rappel de savoir-vivre. Il faut considérer aujourd'hui le savoir-vivre comme un chef d'oeuvre en péril, car la politesse est mal vue aujourd'hui, voire condamnée au nom d'une certaine morale, issue de mai 1968. Ne dit-on pas d'ailleurs " Trop poli pour être honnête " ? Depuis le fameux slogan " Il est interdit d'interdire ", la politesse est considérée non seulement comme surannée, mais immorale en ce sens qu'elle est faite d'interdictions destinées à discipliner chez l'homme sa sauvagerie primitive. Elle apparaît non seulement comme un effet de l'éducation, mais aussi de l'intelligence et du raisonnement, en vertu de ce principe évangélique : " Ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas qu'on te fasse à toi. " C'est d'ailleurs un conseil de prudence et le fondement de toute morale, païenne ou chrétienne. Et c'est également, si l'on peut dire, un bon placement, ainsi que l'écrivait Mme de Saint-Lambert, amie des philosophes : " Il faut se sacrifier au bonheur des autres pour que les autres se sacrifient à nous. Tout est fondé sur une réciprocité. On fait un prêt, dont on perçoit les intérêts. C'est la banque du bonheur, mais il y de a l'agiotage ! " Dès que cèdent les barrières patiemment édifiées au cours des siècles, déferle une barbarie à laquelle on veut chercher d'autres causes. Lorsque des Anglais, dits " les monstres de Chester ", avaient filmé les tortures infligées jusqu'à ce que mort s'ensuive à des adolescents, bien des gens s'étaient indignés d'une telle sauvagerie, et Philippe Jullian, au lieu de se joindre au choeur des lamentations, s'était contenté d'observer : " Ce ne sont pas des monstres, ce sont seulement des gens qui n'ont pas été élevés, on ne leur a jamais dit que cela ne se faisait pas... " C'est le même qui devait d'ailleurs observer un autre jour : " Tous les gens sont mal élevés, mais les gens du monde, au moins, savent qu'ils le sont... "
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Les Prisons des La Fayette
Chambrun/r
- Perrin (réédition numérique FeniXX)
- 11 Septembre 2015
- 9782262054311
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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Hérault de Séchelles ou la Révolution fraternelle
Contades/a
- Perrin (réédition numérique FeniXX)
- 11 Septembre 2015
- 9782262053321
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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Le Mariage de mademoiselle de La Verne
Amecourt/r
- Perrin (réédition numérique FeniXX)
- Terres des femmes
- 16 Juin 2016
- 9782262055585
La vie d'une femme, racontée par 200 lettres authentiques, que l'auteur a extraites d'une correspondance familiale étalée sur près d'un siècle (1870-1950). « Copyright Electre »
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La biographie du tricentenaire de la naissance.
Brillant élève chez les jésuites de Langres, le jeune Diderot monte à Paris pour y terminer ses études secondaires et s'inscrire à la Sorbonne en vue d'une carrière d'ecclésiastique. Arrivé dans la capitale, il y découvre la liberté et la philosophie des Lumières : tout en fréquentant la faculté de théologie, il abandonne la religion, devient athée et se lance dans l'aventure de l'Encyclopédie dont il prend la direction après la défection de d'Alembert. En 1749, il fait de la prison pour avoir trop ouvertement affiché ses opinions subversives dans la Lettre sur les aveugles, puis plonge dans la semi-clandestinité afin de mener à bien l'entreprise encyclopédique. De 1755 à 1775, il devient successivement auteur dramatique, romancier, critique d'art et conseiller de Catherine II de Russie. Sans cesser de réfléchir au matérialisme, il prend des positions politiques de plus en plus radicales au cours des dix dernières années de sa vie au point de figurer, grâce à sa collaboration à l'Histoire des deux Indes de l'abbé Raynal, parmi les inspirateurs de la Révolution. Tout en restituant les étapes d'une existence vouée au combat, l'auteur, spécialiste des Lumières, nous livre, dans un ouvrage qui fera date, les clés d'une pensée mise au service de la liberté.Gerhardt Stenger, maître de conférences à l'université de Nantes, participe aux grandes éditions de Diderot et de Voltaire publiées à Paris et à Oxford. Il dirige également l'édition des Oeuvres complètes d'Helvétius.