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Biographie / Témoignage littéraire
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Avril 1940, Hitler envoie la flotte de guerre allemande conquérir la Norvège pacifiste et pratiquement désarmée. En quelques heures, le pays doit être occupé, la capitale prise et le roi Haakon capturé. Mais, dans le fjord d'Oslo, se trouve une vieille forteresse, Oscarsborg, assoupie depuis un siècle et demi dans l'attente d'un agresseur qui ne s'est jamais présenté. Son commandant, le colonel Eriksen, ne dispose que d'une centaine d'hommes, de deux canons et de quelques batteries. Que peut-il faire, face à une escadre réputée invincible, transportant des milliers de soldats et de marins galvanisés par leur Führer ? C'est pourtant Eriksen qui prendra l'audacieuse initiative qui changera la face de la guerre, en permettant au roi Haakon d'échapper aux nazis et de commencer à organiser la résistance. Eriksen le Viking, en qui s'incarnera tout un peuple. D'un fait réel, mais peu connu, Henri Queffélec a tiré non un simple récit de guerre, mais un vrai et grand roman sur la Norvège à un moment critique de son histoire. Une saga où s'affrontent les armes, David et Goliath, mais aussi les hommes avec leurs doutes, leurs angoisses, leurs amours. Une oeuvre qui allie la force dramatique du romancier, le souffle du poète et l'ironie du philosophe.
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Une année pas comme les autres
Francois Chalais
- Stock (réédition numérique FeniXX)
- 16 Juin 2016
- 9782234104693
Ces pages ont été imprimées au jour le jour, à mesure qu'elles étaient écrites, pendant les douze mois qui viennent de s'écouler. Naturellement, après coup, je me suis interdit d'en modifier la moindre ligne, d'en nuancer les jugements. Mon ambition n'était pas de jouer les prophètes, mais de jeter le regard d'un homme - sans attache politique et refusant toutes les étiquettes - sur le monde que j'ai eu la chance ou l'infortune de côtoyer ; me bornant à fixer, sur le papier, des impressions, des visages, des colères, des amitiés - tout ce qui fait que la vie est ce qu'elle est, avec son lot de découragements et, cependant, son espérance de bonheur. Ministres et chefs d'État, comédiens, parangons de la mode, se mêlent ici aux héros, admirables ou sinistres, nés de la violence, de la grandeur et de la détresse de notre temps. Ainsi défilent, tels que leur présence, leurs actes, ou leurs déclarations, me les ont révélés : Giscard, Sophia Loren, Jean Rostand, Michèle Morgan, Chirac, Marchais, Robert Hossein, Sadate, Barbra Streisand, Baader, Maurice Druon, Raymond Barre, Philippe Bouvard, Fellini, Mitterrand, Sihanouk, Elvis Presley, Prévert, Raymond Devos, Pham Van Dong, Tom Jones...
Bien d'autres encore, fameux ou inconnus, hostiles ou fraternels. On pourra, bien sûr, discuter mes partis pris. Mais, peut-être, certains trouveront-ils, quand même, dans cet ouvrage, entre un sourire et une indignation, quelques-uns des cris, qui seraient les leurs, si on ne les avait pas mis dans l'impossibilité de se faire entendre. -
Le Scarabée : ces enfants qui ne veulent pas mourir
Jacqueline Fabre
- Stock (réédition numérique FeniXX)
- 16 Juin 2016
- 9782234104143
Ils ont joué, Josif, Thierry, Yannic, Basile. Ils ont monté et peint des maquettes de bateaux dans les chambres stériles de l'hôpital. Ces enfants ont lu des livres, dessiné, « mangé des tartines », entre deux ponctions douloureuses, lombaires ou osseuses, et les perfusions brûlantes dans les petites veines sclérosées.
Et surtout, ils ont parlé avec leur amie, dit des choses si merveilleuses que l'on doit constamment, en tournant les pages de ce livre inoubliable, faire un effort conscient pour se souvenir qu'il s'agit de gosses de trois ans, de cinq ans, de neuf ans - le plus âgé en avait quinze, tant leur vision du monde était aiguisée, mûrie par la maladie et la souffrance. Mais ce n'est pas un livre triste que celui-ci. C'est un hymne à la vie. Puis, inexorablement, l'un après l'autre, la mort les a pris à leurs parents, aux médecins, aux infirmières qui les soignaient, et aussi à Jacqueline Fabre à laquelle ils se sont confiés. Témoin des dernières heures, elle crie sa détresse et pleure sur leur jeunesse, leur volonté de vivre encore, et le mystère de la mort qui les a choisis, comme on cueille des fleurs pour en faire un bouquet.
« Ces enfants, je ne veux pas qu'on les oublie... » Avec le beau récit de Jacqueline Fabre, ils sont entrés dans notre éternité. Vous ne les oublierez jamais.
À cet auteur de deux ouvrages traitant l'un du cancer : "Le crabe" ; l'autre de l'angoisse et de la dépression : "La douve", la souffrance, la maladie, les traitements, l'anxiété, la peur, le désespoir sont familiers. Jacqueline Fabre doit sans doute cette expérience à la longue période passée dans le service hospitalier de son père, éminent neurochirurgien, et aux interminables journées vécues au chevet des malades, petits et grands, dans un centre de cancérologie.
Micheline Bood -
Ma vie revue et corrigée par l'auteur
Christiane Rochefort, Maurice Chavardes
- Stock (réédition numérique FeniXX)
- Les grands auteurs
- 23 Octobre 2015
- 9782234110199
Cet ouvrage est le fruit d'entretiens à bâtons rompus entre le journaliste et écrivain Maurice Chavardès et l'écrivaine varoise Christiane Rochefort (1917-1998), lauréate du Prix de la Nouvelle Vague en 1958 et du Prix Médicis.
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Le Cavalier de l'espoir
Adnan Azzam, Marie-Pascale Rauzier
- Stock (réédition numérique FeniXX)
- 11 Septembre 2015
- 9782234108288
À vingt-quatre ans, Adnan Azzam quitte son village et sa Syrie natale, une licence de droit en poche. Un rêve le hante : parcourir le monde à cheval. Globe-trotter charmeur et volontaire, il est adopté par tous ceux qu'il rencontre durant ses quatres ans de voyage. Au-delà de l'aventure sportive, Adnan considére son périple comme une mission de reconciliation et d'échanges d'idées entre l'Orient et l'Occident. Cette moderne et pacifique croisade le conduira à cheval - symbole de la culture arabe - dans plus de douze pays : Syrie, Turquie, Grèce, Italie, France, où il mène sa chevauchée jusque sous l'Arc de Triomphe. D'Espagne, il s'envole vers les États-Unis, qu'il traverse d'ouest en est en un an, s'arrêtant sous la flamme des Jeux Olympiques de Los Angeles. Il est reçu aussi bien par des gouverneurs d'États, que par les Indiens navajo, par des cow-boys ou des mormons. Au Maroc, Adnan se voit offrir un étalon par la soeur du roi Hassan II. En Tunisie, après avoir été traité comme un prince, il est pris pour un espion libyen et manque d'être lynché. Refoulé à la frontière lybienne, il gagne en bateau l'Arabie Saoudite. De Jordanie, il passe en Syrie où on l'accueille triomphalement. Le récit d'un étonnant parcours où, par-delà l'exploit, s'affirme un itinéraire spirituel. Au pas de son cheval, Le cavalier de l'espoir reste proche des hommes dont il partage la vie, contrairement à ces touristes qui sillonnent la terre en une semaine.
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Étranger pour mes frères
Jules Roy
- Stock (réédition numérique FeniXX)
- 17 Décembre 2015
- 9782234109285
Sur la colline de Vézelay, un témoin déchiré du siècle interroge sa conscience et se souvient. Cet homme au prénom césarien, au nom qui sonne haut et clair, humblement dévêt son âme et nous montre ses blessures. Par nécessité vitale de dire, en toute lucidité, ce que fut, ce qu'est, notre époque ravagée de guerres, de tumulte, de contradictions. Les hasards, autant que la volonté tenace de savoir, de comprendre, ont fait de Jules Roy un observateur privilégié. Il s'est, en tout, impliqué avec la rigueur d'un moine soldat. Après l'enfance dans une Algérie coloniale sereinement aveugle, les échos du premier conflit mondial lui parviennent. Formé par le séminaire, c'est toutefois le métier des armes qu'il choisit, pensant y trouver un idéal chevaleresque. Mais les cavaliers modernes chevauchent des bombardiers. Il reviendra, les cheveux prématurément blanchis, des carnages de la Seconde Guerre mondiale. Ce brasier éteint, d'autres s'allument. L'Indochine. L'Algérie. Aux doutes succèdent l'amertume et l'indignation. Il ne peut se taire. Bien que militaire de condition et dans l'âme, il suit la voie tracée par son ami, Albert Camus, et ira plus loin que lui encore : la Justice passe avant la Mère. Il devient la cible de tous, des frères d'armes qu'il a quittés, de ses compatriotes, d'une partie de l'intelligentsia, de toutes les forces manichéennes qui se disputent le monde. Sa voix, nul ne pourra l'étouffer. Elle continue à s'élever, elle nous force à nous poser les questions essentielles, elle nous transmet un message de rigueur morale et d'amour. Jules Roy se révèle, ici, homme pleinement de notre époque et chevalier mystique. Homme de tous les temps, parce qu'il atteint à l'universel.
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Voici mon journal secret, écrit Philippe Bouvard en tête de son nouveau livre. Pendant des années, et dans plusieurs oeuvres (Carnets mondains - Un oursin dans le caviar - Du vinaigre sur les huiles - Et si je disais tout), j'ai cité les bons mots de mes clients les plus célèbres. C'est très récemment, que je me suis avisé que, dans ces différents livres, j'avais pratiqué l'auto-censure. Pas à l'égard de mes clients, sur lesquels je disais à peu près tout, mais à mon propre endroit. Voici donc, avec Douze mois et moi arrivé le moment où l'oursin entrouve ses piquants pour nous livrer un peu de lui-même. Simple plaisir d'introspection ? Ce serait mal connaître la nature de cet animal qui ne se complaît guère dans la contemplation de soi. Ses piquants sont faits pour piquer. Et s'il refuse aujourd'hui l'auto-censure, c'est qu'il veut atteindre - en se connaissant mieux - une plus grande lucidité à l'égard des autres : mieux se voir pour mieux juger autrui. C'est dire que - sincère cette fois jusqu'au bout - Philippe Bouvard - avec Douze mois et moi - n'épargne plus personne au fil de son journal. Voici, dans le désordre de son carnet de rendez-vous fort chargé, Piem, Michel d'Ornano, Maurice Druon, Alex Joffo, Alain Peyrefitte, Edmond de Rotchschild, Jacques Chancel, Pierre Douglas, Madame Alexandre Debray, Michel Guerard, le maréchal Tito, Alexandre Sanguinetti, Roger Gicquel, Dominique Jamet, Jean Dutourd, Jean Lefèvre, le baron Empain... et tant d'autres. 1er avril 1977 - 28 mars 1978, douze mois bien remplis pour Philippe Bouvard. Vivez à nouveau avec lui ces 365 jours qui viennent de s'achever, et qui furent si fertiles en événements.
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Un oursin chez les crabes
Philippe Bouvard
- Stock (réédition numérique FeniXX)
- 24 Août 2015
- 9782234109599
Mon totem personnel demeure l'oursin, écrit Philippe Bouvard dans son nouveau livre. (Faut-il rappeler qu'Un oursin dans le caviar, première de ses incarnations dans cet animal dangereusement piquant, lui valut la sympathie de 500.000 lecteurs ?) Et les crabes, direz-vous ? Que viennent-ils faire ici ? Philippe Bouvard estime que leur rencontre avec l'oursin est la plus naturelle qui soit. Dans la mesure où l'oursin symbolise un de ces rares journalistes à considérer l'agressivité comme faisant partie de la défense du consommateur d'informations, et où les crabes sont ces comédiens qui tiennent de plus en plus de place dans les médias et la vie du pays. S'il reste très peu d'oursins, il y a de plus en plus de crabes. Et leurs luttes sont souvent savoureuses, pour peu qu'on les observe au fond du panier. Nous voici avertis : dans l'impertinence et l'indiscrétion, Un oursin dans le caviar était une bleuette par rapport à Un oursin chez les crabes. Qu'en penseront les victimes désignées qui ont nom Jacques Chaban-Delmas, Robert Fabre, Edgar Faure, Philippe de Gaulle, Giscard d'Estaing, Alexandre de Marenches, Michel Poniatowski, Bocuse, Pierre Cardin, Frédéric Dard, Françoise Dorin, Bernadette Lafont, Sophie Desmarets, Jean Le Poulain, Ménie Grégoire, Léon Zitrone, Lino Ventura, Alice Saunier-Seïté, pour n'en citer que quelques-unes ? À l'avance, Philippe Bouvard leur demande de ne pas lui tenir rigueur de ce qu'ils considéreront, sans doute, comme d'impardonnables révélations. À tous ceux qui m'ont honoré de leur confiance en me susurrant : Naturellement, tout ceci reste entre nous, écrit-il, je voudrais rappeler que je n'ai aucune - mais alors pas la moindre ! - curiosité personnelle.
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Le Testament d'un esclave
Yves Salgues
- Stock (réédition numérique FeniXX)
- 24 Août 2015
- 9782234107878
Journaliste-écrivain unique en son genre, Jean Montaldo est un spécialiste reconnu des dossiers les plus chauds : J'ai pour vocation, dit-il, de révéler ce que les autres refusent même de voir. Je me réserve les sujets tabous, qu'ils concernent la gauche ou la droite. Après plusieurs ouvrages qui ont connu des succès retentissants, en France et à l'étranger, Jean Montaldo nous livre cette nouvelle grande enquête sur la mafia des syndicats. Commencée il y a plusieurs années, elle met en relief les méthodes étranges, voire illégales, souvent pratiquées par des syndicats dévoyés, véritables féodalités employant les pires procédés des groupes de pression capitalistes : intimidation, manipulation des hommes et des fonds, truquage des bilans et du nombre des adhérents, pratiques électorales douteuses, alliances contre nature, existence de véritables mafias sectorielles, règlements de comptes, violences, actes de sabotage... Les passages concernant la C.G.T. sont particulièrement explosifs : Montaldo fait état de procédés directement assimilables au chantage et au racket. Sait-on aussi combien de syndicalistes vivent aux frais de la société capitaliste... qu'ils contrôlent ? Dans ce livre, Jean Montaldo démontre la faiblesse grandissante de l'État, depuis les années 60, face à certains abus qui font quelquefois craindre un véritable cancer syndical. Il prouve qu'il existe, dans de nombreux secteurs de notre économie et de notre administration, une véritable dictature des syndicats.
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Les Pionniers de l'atome
Bertrand Goldschmidt
- Stock (réédition numérique FeniXX)
- 16 Juin 2016
- 9782234102552
L'ancien directeur du Centre de l'énergie atomique, l'un des pères de la bombe atomique française, fait revivre ses souvenirs. « Copyright Electre »
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La Télé des anges... et des autres
Poli J
- Stock (réédition numérique FeniXX)
- 24 Août 2015
- 9782234108226
Avec quelle drôlerie et quel talent il nous raconte, dans ce pamphlet ironique et souvent mordant, ses expériences de télévision, expériences ensoleillées, heureuses, noires pour certaines et parfois irritantes. De sa carrière, il a retenu certains faits qui marquent l'évolution de la télévision, de 1965 à l'époque actuelle. Il nous décrit ce qu'il appelle le grand théâtre de la rue Cognacq-Jay, où il a vu Bourvil improviser dans des conditions rocambolesques, et il a participé à la création du journal de la deuxième chaîne. Joseph Poli a également le souvenir, comme beaucoup d'autres journalistes, des placards qui ont succédé à la création des chaînes indépendantes. Cette période faillit lui être fatale. Il n'a dû son salut qu'au hasard. À partir de 1979, commence pour lui le métier de présentateur du journal télévisé du soir. Ce parcours sera semé d'embûches, tout en lui permettant de connaître ses vrais amis, dont Robert Hossein. Joseph Poli parle, en détail et avec de nombreuses anecdotes, de sa complicité avec Bruno Masure et Jacques Duquesne. Lors de la privatisation de TF1 en 1988, les autres l'ont obligé à quitter le 23 heures. Heureusement, il a eu la chance d'être rattrapé par les Anges !...
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La ville
Charles-Pseud. Villeneuve
- Stock (réédition numérique FeniXX)
- 30 Novembre 2017
- 9782234117280
La ville... Celle des passions et de la haine, de la domination et des influences ; celle qui ne ressemble à aucune autre, celle qu'on rêve de posséder, jusqu'à risquer son âme. Le port des infinis brassages, la métropole aux deux mille ans d'histoire, la cité du paradoxe, où la réussite s'arrache et se paye.
Cette conquête, Lupo et Édouard, venus de deux mondes si différents, la désirent également. Pour prendre la ville, ses bas-fonds et ses beaux quartiers, ils traverseront, chacun à leur manière, la houle des « années brunes ». L'un affirmera son pouvoir sur les voyous des docks, l'autre sur les magnats des grandes familles. Le Milieu et la politique... Avec la guerre, arrive le temps de l'alliance, du pacte de sang.
Pour la ville, tout commence.
Un roman vrai, pour qu'enfin tout soit dit de la ville, de sa démesure et de ses ombres. Mais aussi de sa lumière, de sa générosité, de son unique splendeur et de l'amour que, fatalement, elle inspire. -
Jusqu'en 1970, la vie d'Anne Debray ressemble à celles de beaucoup de femmes : médecin biologiste, elle est mariée et mère de deux enfants. Images d'un bonheur ordinaire, que rien ne semble pouvoir briser. Et puis, un jour, une drôle de fatigue l'assaille : insidieuse d'abord, elle s'installe petit à petit et finit par la terrasser. Brutal, le diagnostic tombe : insuffisance rénale. Pour survivre, une seule solution : la dialyse. Plus de dix-huit mille Français sont aujourd'hui soumis à ce traitement qui les sauve. Mais à quel prix... Branchée trois fois par semaine, pendant cinq heures, à un rein artificiel, Anne Debray nous fait découvrir le monde terrible des dialysés. À travers son itinéraire personnel, elle nous rappelle, avec force, une seule loi : malade ou non, il faut vivre et se battre. Et malgré sa vie de couple brisée, et les problèmes qu'elle doit affronter avec ses enfants, malgré des souffrances parfois intolérables, son courage, sa dignité et son goût de la vie éclatent à chaque page. Dans un document qui se veut d'abord informatif, l'émotion naît à chaque instant, par la grâce d'un vrai talent de conteur. Un témoignage unique.
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La Passerelle des émigrants
Jacques-Pseud. Givet
- Stock (réédition numérique FeniXX)
- 18 Février 2016
- 9782234108011
Moscou, Berlin, Bruxelles, Paris : la passerelle des émigrants est un perpétuel exil, où se fait l'apprentissage de la différence. Dans le monde d'après 1917, Jacques Givet connaît toutes sortes d'éveils, de révélations : la politique et la judéité, l'écriture et l'amour. Lorsque l'horreur surgit, il entre dans la Résistance. Son père, éditeur, ami de Marina Tsvetaeva et d'Ilya Ehrenbourg, sa mère, aimante et rebelle, disparaissent, engloutis. Lui-même n'échappe aux camps qu'en s'évadant du train de la mort. Dès lors, il est un survivant voué à la mémoire, une quête qui parcourt toute son oeuvre et toute sa vie. Une traversée du siècle qui en porte les interrogations. Et, plus encore, un récit magnifique, servi par une langue rigoureuse de vérité et de poésie, transcendant l'histoire.
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Vol UT 772 : contre-enquête sur un attentat attribué à Kadhafi
Pean
- Stock (réédition numérique FeniXX)
- Au vif
- 25 Septembre 2015
- 9782234105867
12 heures 14, le 19 septembre 1989 : le vol UT 772, en provenance de Brazzaville, quitte N'Djamena à destination de Paris. 13 heures 35 : dernier contact radio, alors que l'appareil survole le désert du Ténéré. Puis, le silence et la mort : le DC 10 a explosé en vol. C'est un attentat monstrueux qui fait 171 victimes. Et le début d'une crise internationale imprévisible. De manoeuvres diplomatiques en scénarios guerriers, l'affaire du DC 10 d'UTA est, aujourd'hui, devenue l'un des dossiers les plus sensibles des Nations Unies. Au Conseil de Sécurité, menaces et ultimatums se succèdent. Un coupable est désigné : la Libye du colonel Kadhafi, présentée comme le sanctuaire du terrorisme international. C'est ainsi qu'un drame mondial se noue, à partir des convictions d'un homme, le juge parisien chargé de l'enquête, convaincu de détenir les preuves de la culpabilité libyenne. Jugeant l'affaire trop grave pour le croire sur parole, Pierre Péan a mené sa contre-enquête. Et ses découvertes sont stupéfiantes : un seul témoin à la base de l'accusation, une erreur due à une homonymie, une thèse incohérente, une absence de mobile, etc. Bref, un dossier faible, sinon vide. Pourquoi cet acharnement sur la seule piste libyenne ? Quels mystérieux enjeux cache la lutte antiterroriste ? Pourquoi ces jeux d'ombre et ces faux-semblants ? Autant de questions soulevées par ce livre iconoclaste qui, explorant les dédales du monde du renseignement, nous mène au Congo et en Libye, au Canada et aux Pays-Bas. Un voyage semé d'embûches et de pièges, tant la curiosité de Pierre Péan paraît déranger certains milieux...
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L'Enfant des sept mers
Paul-Loup Sulitzer
- Stock (réédition numérique FeniXX)
- 18 Septembre 2019
- 9782234107717
A presque quinze ans, Kaï O'Hara, douzième du nom, a deux ambitions : retrouver son grand-père Cerpelaï Gila - la Mangouste folle, en malais - et le fabuleux Non Shan, la goélette franche à coque noire et voiles rouges, puis enlever pour l'épouser Isabelle Margerit, la blonde fille d'un planteur français de Saigon, et sillonner en toute liberté l'immensité des mers du Sud.
Vaste programme semé d'embûches, malgré l'aide débonnaire de Ching le Gros, le Chinois de Singapour dont le réseau d'influence s'étend aux Sept Mers, la tendresse discrète de Madame Grand-Mère, l'épouse chinoise de l'aïeul mythique, et la vigilance d'Oncle Ka et de ses Ibans de Bornéo, aussi bon marins qu'habiles coupeurs de têtes. Si l'amour ; l'amitié et la mort sont bien au rendez-vous de l'aventure, ce n'est jamais exactement où l'on pense et avec qui l'on croit...
Car, au-delà du charme de péripéties tour à tour cocasses et dramatiques, Paul-Loup Sulitzer donne à son roman un timbre neuf. Hommage teinté d'humour aux grands maîtres du passé - Stevenson, Kipling ou Conrad -, cet Enfant des Sept Mers chante aussi la nostalgie d'un monde indifférent aux quadrillages administratifs et aux enrégimentements de tout ordre, ouvert - mais pour combien de Kaï O'Hara encore ? - à l'illimité d'un rêve vaste et lumineux comme les mers du Sud. -
La Mémoire de l'autre
Serfaty
- Stock (réédition numérique FeniXX)
- Au vif
- 9 Octobre 2015
- 9782234106659
Libéré en 1991, après dix-sept ans de détention, expulsé de son pays et aujourd'hui réfugié en France, Abraham Serfaty est un opposant farouche au régime despotique de Hassan II, notre ami le roi du Maroc. Enseignante, ayant découvert ce pays comme coopérante, Christine Daure rencontre Abraham Serfaty en acceptant de le cacher dans la clandestinité au début des années soixante-dix. Il est arrêté, torturé, condamné. Elle est inquiétée, interrogée, expulsée. Dès lors, séparés, éloignés, ils mènent un combat commun pour les droits de l'homme. Puis, en 1986, Christine obtient de pouvoir visiter Abraham en prison, à condition de l'épouser... Un homme et une femme disent ici leur vérité, dans l'entrelacs de leurs mémoires croisées. Leurs voix se font écho, s'écoutent et se répondent, confiant les raisons de leurs engagements, leurs joies et leurs tristesses, leurs doutes et leurs regrets. Deux récits différents et semblables, dans un infini respect de l'autre et dans le même amour d'un pays, le Maroc, et de son peuple humilié. Deux vies parallèles et mêlées, partagées entre des identités plurielles. Abraham se veut arabe juif, juif du monde arabe, unissant tous les points cardinaux, homme du Sud et du Nord, occidental et oriental. De culture protestante, formée aux idéaux de la Résistance, Christine retrouve, dans l'aventure marocaine, une exigence éthique que la France lui semble avoir parfois désertée. Tous deux sont en dissidence, dehors et dedans. Et tous deux seront transformés par la lutte collective et la singulière aventure humaine qu'ils ont choisie. Deux libertés, celle d'une femme rebelle au pouvoir des hommes, et celle d'un homme rebelle au pouvoir d'un roi, se rejoignent, en ces temps obscurs d'intolérance et d'exclusion, pour nous inviter à combattre l'indifférence.
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27 août 1935. Kyoto, Japon. Kaï O'Hara vient de France pour retrouver son père, le capitaine (héros de L'Enfant des sept mers) qui a disparu avec son bateau, le Nan Shan. Une aventure amoureuse japonaise avec Sonia, chanteuse à Ginza, tourne mal : Kaï jure de se venger du capitaine Sakata Tadoshige qui a assassiné Sonia et l'un de ses amis. « Copyright Electre »
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Une femme dans la ville
Marielle Gallet
- Stock (réédition numérique FeniXX)
- 4 Décembre 2015
- 9782234107380
Saunargues, la ville du roman, c'est Toulon-Hyères en plus beau, une ville ensoleillée et calme. En apparence. Un fait divers sanglant, des mineures dépravées vont alerter Romain Pellerin, un inspecteur de police récemment muté, qui refuse la loi du silence imposée par les puissances locales. Il rencontre Fabienne Barral, fille du député en titre et médecin des pauvres, dont il tombe amoureux. Ensemble, ils vont tenter de déjouer les manoeuvres criminelles et de démonter le système politico-financier qui voit s'opposer deux clans politiques, non seulement pour l'enjeu des mandats électoraux, mais encore pour un projet immobilier qui représenterait une mine d'or.
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Figure emblématique, personnage multiforme, Régine Deforges ne laisse personne indifférent. Il est vrai qu'elle a déjà connu ce que le commun des mortels mettrait plusieurs vies à approcher : gloire et fortune, ruine et scandales. Légende vivante, elle est précisément prisonnière du cortège d'inexactitudes qu'implique le statut légendaire. Comment la fille d'un modeste commis-voyageur de province deviendra-t-elle une familière de l'Élysée ? De l'adolescente chassée de l'école pour amours lesbiennes à l'authentique princesse reçue chez les Rothschild avec les honneurs dus à son rang, de l'éditeur aux faillites monumentales à la romancière cousue d'or, de la femme condamnée pour outrages aux bonnes moeurs à la présidente de la Société des Gens de Lettres, de la mère « indigne » à la grand-mère radieuse, de l'auteur des Contes pervers à la promotrice du point de croix : où est la vérité de Régine Deforges ? Ce livre entreprend une approche de l'écrivain, de l'éditeur, de la rebelle. Aussi de l'amoureuse, car, en ce domaine, elle se révèle aussi peu banale, séductrice, violente, romanesque que la Léa des tomes successifs de La Bicyclette bleue. De l'inconduite considérée comme un des beaux-arts ?
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Je suis une sacrée menteuse. Je mens à la perfection. Régulièrement, plusieurs fois par jour, avec ou sans préméditation, spontanément ou effrontément, l'oeil clair et rond, je mens. Je fuis mes démons, je leur tourne le dos. Je me glisse et je m'échappe. Pourtant, je me transforme dès que la vie me saisit et seule la vérité apparaît. Je n'aime pas parler de moi. C'est mon plus gros mensonge, mon plus beau secret. On me dit que je ne me connais pas bien. Mais que savoir ? Chaque jour, je respire des milliards d'atomes nouveaux. Même en pleine lumière, je me demande encore qui je suis.
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Chanteur fréquentant le monde du show-business de Paris, l'auteur a été emprisonné pour magouilles, embrouilles et escroqueries à base de fausse monnaie et de faux documents. A sa sortie de prison en 1996, il se raconte. « Copyright Electre »
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Rien n'est plus pareil... et ça n'est pas un drame !
Gerard Demuth
- Stock (réédition numérique FeniXX)
- 24 Août 2015
- 9782234106918
Nous avons l'impression d'être dans le brouillard. Parents, enfants, dirigeants, dirigés, nous vivons à tâtons. Et pourtant, l'autodépréciation collective dont nous faisons preuve est une faute contre la réalité, et une faute contre la vie. Ancien président d'un institut de sociologie, Gérard Demuth livre ici ses analyses, et dit avec passion ses convictions. Trente-cinq ans d'observation des Français, des caddies aux urnes, des gardiens d'immeuble aux Présidents. Et une surprise de taille : en un demi-siècle, nous sommes devenus plus autonomes, plus citoyens, plus moraux. Nous avons gagné en vitalité, en compréhension du monde. Cette révolution des gens ordinaires, en nous et autour de nous, nous l'ignorons parce que nous n'en n'avons pas l'emploi. Pourtant, nous frémissons de multiples forces - émotives, intuitives, inventives. Dispersées, réprimées. Inutilisées, car notre société fonctionne sur des énergies plus massives, plus sommaires. Les macro-idées écrasent les micro-vécus. Notre intelligence humaine reste en souffrance. Ce surplus d'humanité est sur le point de se libérer. Parce que rien n'est plus pareil. Que nos vies - jeunesses-galères, conjugalités à géométrie variable, longues vieillesses - ont changé. Que notre système collectif perd son évidence, sa légitimité. Et si, au-delà du désarroi, le reflux des certitudes autorisait l'hypothèse d'un autre bonheur ? Et si les énergies faibles étaient une source de force dans une société repensée ? Nous valons mieux qu'une reprise économique, nous aspirons à l'élan d'une nouvelle culture.
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Choses vues, entendues ou pensées jadis et naguère... De mémoire appartient à ce genre inclassable, qui tient à la fois de la réflexion, des souvenirs et du journal. On y entrevoit Gracq, Jünger et Buzzati, Camus et Sartre, Valéry, Jouve, Char, Mauriac... mais, d'abord, y règnent la littérature omniprésente ici dans l'écriture et la lecture, le souci du mot juste, et le goût de l'instant magique. Que ces notes imposent un instant silence au murmure incessant et souterrain dont elles sont issues, c'est l'espoir de l'auteur. En finir avec l'écriture serait-il le souhait ultime de l'amoureux des mots ? Il n'est pas interdit de le penser.