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La baie de Somme comme cadre de ce recueil de nouvelles surprenantes !
Que feriez-vous si vous offriez par mégarde un billet de loterie gagnant à votre beau-frère ? Comment réagiriez-vous si vous découvriez un mot d'amour sur la tombe de votre conjoint ?
Au fil de ces nouvelles noires, Guillaume Lefebvre explore les déviations de la nature humaine, tel que le faisait La Bruyère en son temps. Mais cette fois, les protagonistes sont sadiques, acariâtres, manipulateurs, naïfs ou présomptueux. Ne dites pas que vous ne connaissez pas au moins une personne qui leur ressemble. Notre quotidien est la meilleure source d'inspiration.
En lisant ce recueil, vous vous laisserez charmer par l'univers pittoresque de la baie de Somme. Les personnages peuvent, eux aussi, être attachants, mais attention à la dernière marche, la chute sera surprenante.
Plongez-vous dans ce recueil de nouvelles noires au coeur de la baie de Somme et laissez-vous surprendre par la chute de chacune de ces histoires.
EXTRAIT DE Les cabines de plage
Cayeux sur mer, le 8 juillet à 16 h 22.
Un goéland argenté profitait des courants d'air ascendants pour sillonner le cordon de galets sur toute sa longueur. Les ailes largement déployées, il planait plus qu'il ne volait. Ses yeux perçants scrutaient le sol à la recherche de nourriture. Soudain, un chien le prit en chasse en aboyant. Si bruyante fut-elle, cette attaque ne parut pas l'inquiéter, il conserva son allure majestueuse et se contenta d'incliner les ailes pour prendre un peu d'altitude. Un coup de bec aurait suffi pour arracher un oeil au roquet ; mais pour l'heure, il n'avait pas de temps à perdre en agressivité inutile : il avait faim.
- Félix, reviens ici ! cria Adeline Poireau. Il est terrible ce chien, il ne peut pas voir un goéland sans lui courir après.
Félix était un boxer anglais de petite taille. Son museau atrophié ne lui donnait pas une allure engageante, deux crocs fins comme des aiguilles lui remontaient les babines vers la truffe. La crainte qu'il inspirait tenait essentiellement de sa laideur et de son arrogance, car il n'avait jamais mordu autre chose que les biscuits de sa maitresse. Grand amateur de déjections canines, il explorait régulièrement la base des pylônes électriques du quartier, un espace qu'il considérait comme son territoire.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Natif de la Baie de Somme, Guillaume Lefebvre eut une enfance bercée par les récits de marins. Le soir, il lisait les aventures de Pierre Loti, de Jack London, de CS Forester ou d'autres auteurs qui avaient connu le vent du large. Leurs récits lui permettaient de supporter l'atmosphère restreinte de l'internat du lycée. Après un baccalauréat scientifique, il fit des études supérieures afin d'obtenir son brevet de capitaine de navire. Dès lors, il n'a cessé de parcourir les océans pour réaliser ses rêves, les terres lointaines, tant désirées, apparaissaient maintenant sur la ligne d'horizon. Les personnages rencontrés au cours des escales ou durant sa carrière furent une source d'inspiration inégalable, ce qui l'incita à prendre la plume.
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Avec ce recueil, découvrez un inventaire poétique et étonnant des tranches les plus singulières du quotidien...
Que reste-t-il ?
Trois fois rien, et pourtant, sur le bord d'une assiette, sous la table d'une salle de classe, ou bien là sur la peau, à la commissure des lèvres d'un jeune homme amoureux : partout autour de nous, des recoins dans lesquels l'instant passé s'accroche en une trace, une miette... Un monde d'échos fragiles fait de témoins discrets. Un microcosme hésitant, ni contemporain, ni caduc, où le temps n'a pas su trancher.
Au gré d'un inventaire inattendu, ce recueil nous révèle la singularité de ces petits vestiges du quotidien où se racontent en creux les histoires et les bouts de vie.
Par un jeu de mise en page judicieux, cet ouvrage nous laisse ressentir, imaginer, suspecter la nature du sujet abordé et parfois nous tromper et emprunter de fausses pistes comme des faux-semblants, pour mieux nous surprendre au détour de la page suivante.
Car ici les choses ne disent pas leurs noms.
Laissant le lecteur aborder chaque nouveau chapitre sans idée préconçue, les textes ne dévoileront leurs titres -et par là même leur sens véritable- qu'une fois la page tournée.
Grâce à une mise en page astucieuse, ce recueil vous emportera pas à pas dans son microcosme inédit et surprenant, semé de fausses pistes !
EXTRAIT
5
Un jour, une forêt.
Puis un million d'années dans le noir, enfermée,
pour se voir un beau jour extirpée de sa tombe.
Ça devait forcément porter malheur,
remonter à l'air ce fantôme.
5 : Pétrole
À PROPOS DE L'AUTEUR
Renaud de Chaumaray vit dans son pays Basque natal avec sa femme et ses deux filles. Il y exerce la profession de conseiller en écoconstruction. Contemplatif assidu, son environnement proche est pour lui une source intarissable d'inspiration. Que reste-t-il est son premier recueil à être publié. -
Expressions d'une humanité pleine de nuances.
« Est-ce que tu veux bien sortir avec moi ? » Et David a dit oui, accompagnant ma poésie de son trait de génie, blanc et noir, comme l'humour, toujours en filigrane, contrasté comme la vie, pourtant peuplée d'une humanité pleine de nuances... Nous avons mêlé nos sangs d'encres, dans un monde exaspérant mais pas désespéré, un univers « sans Dieu, ni Maître » si ce n'est l'Amour ».
L'auteur visite l'Humain comme un cabinet de curiosités, canalise tout ce qu'elle a pu en saisir, passant à la moulinette les petits monstres et les héros du quotidien. Son écriture oscille entre formes poétiques et textes hybrides, caustiques et réflexifs qu'elle nomme « cruosités » !
Découvrez un recueil qui oscille entre formes poétiques et textes hybrides, caustiques et réflexifs : des cruosités !
EXTRAIT
POMMES
Plus de parenthèse,
Plus de pointillés...
Cette fois-ci
Je l'ai paumée !
Lorsqu'une virgule lui déplaisait,
Elle mettait un point final.
Peut-être lui manquait-il une touche...
D'humour !
À PROPOS DES AUTEURS
Historienne de l'art et ethnologue, Florence Barucq « fait » du journalisme dans la presse locale et spécialisée. Basque des racines à l'âme, Biarrote de naissance et de coeur, l'écriture est sa maison.
David Lanaspa, DA, est né à Paris avec des crayons à la place des doigts ! Graphiste et illustrateur, amoureux de BD, il vit sur la Côte Basque. -
Et si un radiateur racontait ce qu'il avait vu et entendu durant un siècle d'existence ?
Nul ne saura pourquoi Flambeau, majestueux radiateur de fonte, est sorti de sa condition d'objet inerte pour emprunter la pensée des humains ! En un siècle d'existence à Paris, il aura accumulé de multiples vécus, des plus heureux aux plus terrifiants. D'abord éveillé aux sentiments par Momo Cavetoux, un aimable plombier qui l'installe et le met en eau, il partage la vie du jeune Joseph Poulait et de sa mère jusqu'à la fin de la guerre. À leur départ, l'appartement est transformé en cabinet de psychanalyste. Flambeau découvre alors Edmée Missoufle qui exerce devant lui et il passe plusieurs décennies à l'écoute des patients. Au décès de celle qui est devenue son mentor, il entre dans un état d'isolement et d'errance mentale. Dans le bureau abandonné puis saccagé par des marginaux, il affronte la violence et la destruction. Remis à neuf, devenu un quasi objet d'art, ce Penseur de fonte se penche avec sensibilité et humour sur ses cent années d'amours, de souffrances et de rêves : Flambeau nous dit tout sur l'enfance, le doute, le destin, le corps, la folie, le deuil, la solitude et la mort.
Découvrez le témoignage étonnant d'un majestueux radiateur de fonte qui se penche avec sensibilité et humour sur ses cent années d'amours, de souffrances et de rêves.
EXTRAIT
C'est là que Missoufle apparut. Elle faisait mine de ne pas me voir, s'asseyait derrière son bureau, se contentant de répéter ses gestes habituels. A peine étais-je surpris de ne pas avoir entendu le bruit des clés, de ne pas l'avoir vu passer la porte et accrocher son vêtement au porte-manteau. Rien ni personne dans la pièce et d'un seul coup, elle était là, au milieu de ses objets familiers. A sa table, le dos à demi tourné, elle travaillait à son livre inachevé... Je guettais le moment où elle tendrait la main pour chercher les reliefs qu'elle aimait. Là, sur le haut de mes épaules, les petites courbures ciselées qu'elle suivait de son index. Mais juste sa présence silencieuse...
Elle disparaissait aussi vite qu'elle était venue. Deux heures plus tard ou le lendemain, Edmée était là de nouveau. Combien de fois ai-je essayé, par la seule force de ma pensée, de la conserver sous mes yeux ! Je ne suis jamais parvenu à la moindre maîtrise de ses apparitions. Les premières fois que cela arriva, je ne sus pas que c'était le fruit de mon trouble. Les années passées auprès d'elle m'avaient tout appris sur les capacités de l'âme humaine à se forger des illusions, mais je savais Edmée trop rigoureuse pour singer sa présence auprès de moi.
Alors je cessai de me poser des questions, j'acceptai simplement qu'elle soit là. J'avais bien eu dans le passé, des croquemitaines buvant goulument mon eau. Pourquoi pas l'irruption externe, de l'ectoplasme de mon Edmée ?
A PROPOS DE L'AUTEUR
Claude Dantan vit à Niort où il a travaillé comme psychologue clinicien dans des établissements d'accueil et de soins pour enfants. Son goût pour la créativité l'a conduit, entre autres, aux plaisirs de l'écriture. Le monde selon Flambeau est son premier roman. -
Bertrand Keller, quinquagénaire bordelais, vit avec sa femme Véronique dans leur échoppe de la place Amédée Larrieu. Leurs fils partis de la maison, ils partagent leur vie entre leur travail et leurs amis, Brigitte et Marc. Les deux femmes, cadres de santé au CHU Pellegrin, se connaissent depuis leurs études d'infirmières. Les maris, eux, ont appris à s'apprécier avec le temps. Chaque été, ils partent ensemble profiter du soleil méditerranéen sur la petite île de Paloggia, au sud de Gênes.
Mais depuis quelques mois, Bertrand, fondateur d'un cabinet de stratégie entrepreneuriale, fait face au burnout de son associé. Débordé, il ne compte pas ses heures. Lors d'un séminaire à Pau, il fait la connaissance d'Amélie, une journaliste économique dont il tombe sous le charme.
Leur liaison est un véritable tsunami pour lui. Ballotté entre passion et culpabilité adultérine, Bertrand plonge alors dans un questionnement solitaire sur ses choix de vie passés et futurs. Jusqu'à ce que survienne, à Paloggia, en plein coeur de l'été, un événement inattendu qui va le mettre au pied du mur...
À PROPOS DE L'AUTEURE
Valérie de la Torre a écrit une vingtaine d'albums et romans jeunesse depuis 2011. Son goût pour l'éclectisme et son besoin d'expérimenter des choses l'ont incité depuis peu à élargir ses perspectives. Plusieurs de ses nouvelles sont parues dans des revues. Paloggia est son premier roman en littérature générale. -
Cinq générations se rencontrent et discutent d'une époque où l'Europe n'était pas encore celle que l'on connait aujourd'hui.
La toile de fond : les premiers fronts de 1914. Les hommes se sont entremêlés dans l'horreur que l'on sait. Le lecteur va pourtant retenir la petite musique aigrelette de cette danse d'un soir, car son écho résonne encore sur les années.
Se profile un autre souvenir, celui d'une aquarelle... Alors va se livrer une histoire étrange, un récit fait de douceur, comme peut l'être la vie, parfois. Comme le sont, peut-être, les vraies rencontres. Si le front est présent en filigrane, le texte, lancinant, est centré sur cinq générations de personnages qui vont se parler. Plutôt une conversation lente et pudique où le premier interrogera patiemment le deuxième ; lequel se retournera vers lui pour l'aider ; quant au dernier, aura-t-il, lui, attendu les deux autres ?
La voix fédératrice de la préface ainsi que celle, plus insistante, de la narration, interpellent le lecteur jusqu'au dénouement d'une quête qui ne laissera pas indifférent. Aux balbutiements d'une Europe en construction, le souci pressant de réunir les hommes est donc devenu nécessaire. Enfin !
Un roman qui interpelle et ne vous laissera pas indifférent ! -
Juin 1653
Pierre Saratxaga, membre de la Confrérie de l'échelle, doit se rendre en urgence à Bayonne où son frère Xabi vient d'être emprisonné sous un motif obscur. Que feriez-vous si l'un de vos amis se trouvait dans la difficulté ? Alexandre d'Embrelat, lui, n'hésite pas une seconde, il faut dire que l'aventure lui manque. Il décide de l'y rejoindre sur le champ, accompagné de son fidèle compagnon Angélo. Dans ce si lointain Pays Basque, ils découvrent des paysages merveilleux et des habitants sincères. Ils plongent surtout dans une affaire bien étrange. Comment un simple contremaitre peut-il se retrouver ainsi au coeur d'une histoire de faux-monnayage ? Parviendront-ils à faire libérer l'infortuné et à dénouer le fil de cette intrigue ?
Alexandre n'a certes pas oublié la bienveillance et la tolérance qui marquent son caractère mais cela ne suffit pas face aux multiples dangers qui le guettent, lui et ses partenaires. La ruse, l'ardeur au combat et parfois la violence seront également de la partie qui se joue à des centaines de lieues du bureau du Cardinal Mazarin.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Né en 1962, Eric Lambert réside au Pays Basque. Passionné de romans historiques, principalement sur la période du XVIIe siècle au tout début du XXe, il a publié en 2021 un premier roman, la Confrérie de l'échelle. Cette confrérie est donc de retour avec une nouvelle aventure au coeur du XVIIème siècle. -
Incertitudes... une histoire familiale, celle des Mahler, qui se conjugue avec celle, mouvementée, de l'Alsace-Moselle. Incertitudes... dominé par la touchante figure d'Annia Lucilla, à l'origine d'un secret de famille qui se révélera corrosif. Une alliance fort réussie du roman et de l'Histoire, servie par une belle écriture.
À PROPOS DE L'AUTEURE Madeleine Zimmermann-Munsch vit à Strasbourg. Ses écrits explorent l'histoire de l'Alsace-Moselle où elle a ses doubles racines.
Incertitudes est son quatrième roman après Quand la guerre s'en mêle (Grand prix de la Ville de Saint-Avold en 2013), Puis vinrent les années grises et Ruptures... -
Ce roman d'apprentissage et d'initiation amoureuse part du traumatisme subi par une adolescente harcelée par son beau-père. Sa vie sera bouleversée, minée par ce secret inavouable. Elle trouvera dans l'art et la nature des sources de consolation, de poésie. Elle cherchera dans son métier de galeriste sa propre identité d'artiste. La providence mettra sur son chemin des rencontres réparatrices, stimulantes pour sa longue reconstruction. Sa vie de femme s'accomplira enfin dans l'amour : le regard d'un peintre saura la recréer, la conduire au-delà du tableau, après la traversée des apparences. Ce roman engage toute la dimension spirituelle de l'être, ouvre sur le mystère de l'âme féminine. L'histoire de Lysia sonne juste humainement. L'auteur des « lilas de Bellême » insuffle à sa narration la force poétique, lyrique de son écriture. Ses descriptions de la forêt de son pays natal, le Perche, sensitives, à fleur de peau, sont proches de celles de Colette.
À PROPOS DE L'AUTEUREAprès une maîtrise de lettres à la Sorbonne, des études de bibliothécaire, Céline Posson-Girouard enseigne à l'Université d'Aix-Provence. Directrice de la bibliothèque de Viroflay, elle organise des rencontres avec des écrivains. Elle anime depuis des ateliers d'écriture en librairie. Elle écrit des poèmes, des albums et des romans. -
Dire le vieillissement de la mère est difficile.
Dire le vieillissement de la mère est difficile. L'urgence de l'écriture s'est imposée sur plusieurs saisons, pudique, entre tâtonnements, tendresse et silences.
Plongez dans ce roman pudique, entre tâtonnements, tendresse et silences.
EXTRAIT
A l'intérieur de ma tête ça tourne à vide. Une poulie ou je sais quoi, des mots et des choses que j'essaie d'effacer. Mais tu lis dans ma tête et je lis dans la tienne, ma fille, quand on se parle comme aujourd'hui. Avec notre langage à nous, le langage de nos doigts qui se rencontrent et qui s'étreignent sous la tablette où sont posés mon étui à lunettes, mon goûter chocolat pain d'épice et le programme télé que je feuillette même pas.
On s'absente des autres si les autres sont là, on les entend plus on est comme seules toi et moi. Nos doigts se disent tellement de choses maintenant ! Et nos yeux aussi. Plus que dans toute notre vie ensemble et après. C'est vrai que je cause pas, que tu causes pas, c'est vrai que je fais que te regarder et que tu fais que me regarder. C'est vrai que nous plongeons dans les pensées de l'autre très loin si loin comme jamais nous n'avons plongé. C'est vrai que tu lis en moi et que je lis en toi. Tout est devenu simple on dirait. Si simple que les mots ne servent à rien et qu'on se rejoint comme quand je te portais dans mon ventre (...)
Tes doigts me rassurent ils sont aimants. J'ai toute ta main dans la mienne sur mes genoux maintenant...
À PROPOS DE L'AUTEUR
Ecrivain pluri-indisciplinaire, Thérèse André-Abdelaziz explore toutes les formes d'écriture, de la poésie à la dramaturgie en passant par les nouvelles, le roman et les faits de société. Elle a publié sept ouvrages dont Quelque part une île (1980) Ed. du Cerf, Je, femme d'immigré (1987) Ed. du Cerf, réédition (2004) La Part Commune, Je m'appelle Atlantique (2006) Ed. La Part Commune, ainsi que L'Estuaire (2011) et Moi, Julienne David, corsaire nantaise jamais soumise (2012) Ed. Ex Æquo.
Elle est l'auteur également de sept pièces radiophoniques et neuf pièces théâtrales. -
Deux femmes cheminent ensemble jusqu'aux rebords de la vie.
Line est mandatée par le tribunal pour protéger les intérêts d'une vieille femme précaire. Celle-ci refuse la tyrannie de la longévité à tout prix : elle ne veut plus végéter dans un mouroir les yeux rivés au plafond. Les deux femmes s'opposent puis concluent tacitement un terrible pacte. Elles vont cheminer ensemble sur le rivage de l'Atlantique jusqu'aux rebords de la vie.
Dans un texte profondément humaniste, Anne Bert propose une réflexion sur le délicat sujet du dénuement de la vieillesse et de la fin de vie. La mort est aujourd'hui devenue plus taboue que le sexe. Mais la longévité a souvent un prix : celui de la pauvreté, de la solitude et de la misère. En évitant l'écueil du pathos, avec tendresse et même humour, ce roman bienvenu dérange et bouscule. (Ce texte est une 2ème édition, initialement paru sous le titre Épilogue aux éditions Edicool en format numérique, nominé pour le Prix du livre numérique 2013).
A travers ce roman, découvrez une réflexion humaniste sur le dénuement de la vieille et de la fin de la vie.
EXTRAIT
Marguerite était douce et rugueuse comme une pierre ponce. Patiente, si patiente à s'user, longuement, interminablement... ne laissant filtrer que de microscopiques poussières témoins de son existence.
Line allait à elle comme on va au rebord, à l'extrémité d'un équilibre, d'un corps, d'une existence. Voilà ce qu'était Marguerite : une vie en suspens. Une minuscule vie insignifiante de rien du tout qu'habitait le genre humain.
Line ne savait pourquoi cette vieille femme plutôt que les autres - pourtant plus déglingués - retenait toute son attention. Peut-être parce que le corps et l'esprit étaient épargnés et que seules la misère, la solitude et la pauvreté l'avaient laissée sur le bas-côté. Sans doute aussi parce Marguerite était une femme en latence, tramant derrière ses petits yeux parcheminés quelque chose qui lui échappait. Certainement parce que Marguerite était vieille et lourde de tant d'années.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Anne Bert publie des romans et des nouvelles depuis 2009. Elle s'intéresse particulièrement à ce qui se passe derrière les écrans opaques de la bienséance. Après avoir écrit plusieurs livres érotiques, elle entend poursuivre l'exploration de ses thèmes de prédilection, l'intime, l'impermanence des choses et l'hypocrisie de la convenance. Elle tient le blog Impermanence et chronique également sur le webzine « le Salon Littéraire ». -
Nous sommes en 2038. Le nombre des naissances de garçons est en chute libre depuis une vingtaine d'années, sans raison apparente. L'homme rejoint les espèces en voie de dispari-tion. Les politiques tentent d'apporter des solutions sur le court terme, et les chercheurs des explications plausibles auxquelles se raccrocher. Face à l'urgence de la situation et au vi-sage changeant de la société, les hommes et les femmes n'ont pas d'autre choix que de se repositionner, en quête d'une identité redéfinie à la lueur d'une réalité nouvelle.
Et si les hommes disparaissaient ? Sans Y, il reste X et une vision moins polarisée de la so-ciété. Pièce d'anticipation s'inspirant des dernières études scientifiques, Y, la disparition est une dystopie laissant entrevoir un futur qui redessine la frontière des genres.Durée de la pièce : environ 1h20
Comédie en trois actes
Acte 1 : 5 scènes
Acte 2 : 6 scènes
Acte3 : 5 scènes
À PROPOS DE L'AUTRICEJournaliste depuis plus de vingt ans dans le domaine de la santé et de la culture, Ange Lise écrit en fourmi qui accumule les manuscrits dans les tiroirs, en boulimique qui savoure les mots comme des gâteaux, en naufragée qui compte bien construire un radeau avec ses lignes pour éviter de se noyer trop vite. -
Entre la douleur du deuil et la nécessaire découverte de la sexualité, l'adolescence de l'héroïne se révèle être une période unique.
Texte d'autofiction, « cette promenade sinueuse et hâtive dans les chairs d'une jeune femme aux abois », raconte avec fraîcheur et naïveté les tribulations d'une adolescente qui a grandi dans le Perche au sein d'un lotissement pavillonnaire. L'essentiel du récit se déroule au coeur d'un chef-lieu de canton rural, où son père est cantonnier, sa mère femme de ménage. L'année de ses quatorze ans, tout bascule : son frère meurt ; elle découvre les strass de la Côte d'Azur. Entre humour et violence, dans un style acéré, la narratrice relate un deuil impossible, la déflagration d'une cellule familiale, mais aussi l'apprentissage sauvage du sexe et de la politique. Malgré les années S.I.D.A, la jeune fille explore des corps à corps de plus en plus tordus affectivement et sexuellement. Elle affronte aussi et tente d'assumer sa condition de prolétaire provinciale en jouant toutes les gammes émotionnelles et charnelles d'une partition que seule l'adolescence autorise. Entre souffrance et curiosité littéraire, parviendra-t-elle à conjurer l'ordalie qui caractérise sa jeunesse ?
Découvrez, au travers d'une autofiction originale, le récit d'une jeune fille qui découvre la sexualité en même temps que les déchirures d'une famille en deuil.
EXTRAIT
Cet été-là, j'ai quatorze ans et tout bascule. Je séjourne à Grasse chez tata Gertrude et oncle Smirnoff. Ils ont la gentillesse de m'accueillir dans leur pavillon de location qu'ils appellent villa. De ma Normandie natale, j'imaginais une maison énorme, une piscine et des palmiers. C'était sans compter sur l'univers de tata Gertrude, spécialiste de la double vie. La sienne ne lui suffit pas, alors elle s'arrange avec son passé, gomme ses origines et se soustrait à la réalité. Pour entretenir un bronzage permanent, tata Gertrude s'expose sans crainte au soleil et se dandine en string le plus souvent possible. La nocivité des rayons U.V ne l'atteint pas.
Tata Gertrude, il faut l'imaginer revenir dans sa ferme natale, les cheveux blonds bouclés à la Polnareff, le teint hâlé de Dalida, vêtue de cuir, toute son élégance juchée sur des talons-aiguilles, au bras d'un ami qui a traversé la France pour lui permettre de revoir sa famille. Une fois sur deux, l'ami est un amant qui renouvelle sa garde-robe. C'est pourquoi chaque année, elle se déleste de vêtements dont elle nous fait cadeau dans une valise aux allures de coffre-fort. Tailleurs, bustiers, jupes, pantalons en cuir, chemisiers en dentelle, mais aussi bijoux en or ornés de saphir, d'émeraude ou de rubis, ce butin nous fait oublier Eram et Pantashop.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Sarah Poulain est née en 1973 dans le Perche, où elle a choisi de rester vivre. Auteure de nouvelles, amatrice d'ateliers d'écriture et animatrice de cafés-littéraires, Belle de vie est son premier roman, après la participation en 2017 au roman collectif Le dernier voyage du Lancastria.
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Les chemins d'Andrew et de Milton se recroisent quinze ans après le lycée. Irrésistiblement attirés l'un par l'autre, les deux hommes doivent pourtant résoudre une enquête concernant des crimes violents !
Lors d'une fête d'anciens élèves du lycée Old Quay, Andrew Wells, enquêteur de la Criminelle à Londres, croise le docteur Milton Montgomery, un psychiatre récemment embauché par son chef. Dès le premier regard remontent à la surface des souvenirs au goût de peur, de sang... et une attirance irrépressible qui l'avait brisé. L'homme qu'il est devenu s'est enfermé dans un royaume de solitude et de coups d'un soir, courant après l'oubli et la jeunesse éternelle au fond des backrooms. Lorsqu'il apprend qu'ils vont devoir collaborer pour la résolution d'une série de crimes violents, Andrew craint que le cauchemar ne reprenne. Mais Milton a profondément changé lui aussi, il n'a plus rien du tourmenteur d'alors. Derrière les quêtes de pardon et de pouvoir, des sentiments vieux de quinze ans peuvent-ils reprendre vie ? Entre la colère ardente et la fournaise d'une attraction irrésistible des corps, les deux hommes se jettent l'un contre l'autre, au risque de se brûler les ailes. Explosion ou embrasement, après tout, ce n'est qu'une histoire de cordons à franchir...
Entre homo-romance et enquête, cette fiction érotique emportera le lecteur par sa qualité d'écriture et son style fluide !
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
"J'ai vraiment passé et adoré un excellent moment de lecture avec Andrew et Milton. L'auteur a une très belle plume fluide, c'est un magicien avec les mots !" - gilles76130, Babelio
"J'ai eu la chance de pouvoir lire ce livre en ebook en avant première... Jeanne Malysa a assurément eu du flair en sélectionnant cet ouvrage dans sa collection ! Quelle écriture ! Quel sens des mots ! Quel style ! J'ai dévoré littéralement les pages en me délectant des aventures d'Andrew et de Milton. C'est osé mais jamais vulgaire et l'auteur sait faire surgir des images magnifiques..." - catmo0105, Babelio"Le mot qui définit le mieux la plume de cet auteur est "délicieuse''. Délicieusement poétique et érotique, délicieusement romantique et élégante, délicieusement gracieuse et captivante. Un délice qui nous emporte entre les bras de ses héros incroyablement attachants, dans une histoire qui nous parle d'Amour et de pardon. " - nanonoel, Babelio -
De Pierre Augustin Caron de Beaumarchais, on connaît le théâtre. Et encore ! La mère coupable qui clôt la trilogie avec Le Barbier de Séville et Le Mariage de Figaro est très rarement jouée de même que son opéra Tarare. Qui connaît ses drames bourgeois ou son théâtre de foire aujourd'hui disparus ?
Celui qui est à l'origine de la SACD fut également homme d'affaires, espion, inventeur, agioteur, trafiquant d'armes, éditeur, courtisan et libertin. Ce qui lui valut beaucoup d'inimitiés et beaucoup de procès.
Sa vie est un écheveau où tout s'entremêle et quel que soit le fil que l'on tire, il entraîne le reste en cascade.
Toutefois cette pièce ne prétend pas être une exégèse de la vie du père de Figaro. Elle est le prétexte, en évoquant certains épisodes, à faire découvrir les multiples facettes d'un homme. Je propose un portrait qui doit permettre au spectateur de comprendre que la vie de Beaumarchais est indissociable de son oeuvre. Et que « Sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloge flatteur ».
Durée : 1h15
1 comédien
1 lieu
À PROPOS DE L'AUTEURTitulaire du DESS « action artistique et politiques culturelles » de l'IUP Denis Diderot de Dijon après avoir fait la rue Blanche (ENSATT), Gérard Linsolas multiplie les expériences théâtrales : accessoiriste aux Bouffes-Parisiens, régisseur à l'école de mimodrame Marcel Marceau puis au théâtre Antoine, directeur des théâtres de Gagny, Charenton-le-Pont, Bruges, il joue avec Jacqueline Maillan ou Jacques Ardouin, il est assistant-metteur en scène de Pierre Mondy et Gérard Vergez, il collabore avec Gérard Savoisien pour l'écriture dramatique et met en scène Franck Desmedt ou Brigitte Lafon. Depuis, il a obtenu le prix ARDUA en 2008 et le Grand Prix ANRAT pour l'Opération Molière 2023. -
Cet ouvrage passe en revue la condition des animaux, qu'ils soient domestiques, de compagnie, de loisirs ou sauvages comme le loup, l'ours, le lynx ou l'éléphant... et touche, l'élevage, la pêche, la chasse, la corrida, les zoos, les parcs animaliers, la faune sauvage, la disparition de la biodiversité etc...
L'auteure dénonce l'envers du décor, les coulisses des abattoirs, les pratiques des élevages industriels et du monde de la chasse, le marché de la vivisection, les dessous des zoos, la disparition des espèces. Elle conclue avec les courants animalistes, la communication animale, et notre rapport à la Nature. La pandémie, a-t-elle changé notre relation à l'animal ?
Darwin, qui militait pour la cause animale, disait que les différences entre l'homme et les autres espèces étaient une question de degré et non de nature ! Alors pourquoi maltraiter les animaux, si l'humain est aussi une espèce animale ? Nous sommes tous des êtres sensibles !
Les animaux auront-ils dans un avenir proche, une meilleure condition ? Ou, se révolteront-ils un jour ?
Vibrant plaidoyer pour le respect de la biodiversité, de la nature et de la consommation éclairée, cet ouvrage propose une réflexion sur la condition animale à travers l'Histoire.
À PROPOS DE L'AUTEURE
Marie-Pierre Hage milite pour la défense de la Nature, et de la cause animale comme humaine.
Elle est l'auteure d'une dizaine de publications, des romans, des documents et des essais sur l'écologie ou les animaux, et se passionne pour l'histoire des Amérindiens. Son dernier roman est publié chez Ex Aequo. -
Les rouages, bifurcations et liens qui forgent une destinée.
Raciste, homophobe et antisémite avec une tête déformée par un nez tordu voilà à quoi ressemble Abdelréda Benachour. Ce jeune garçon de 14 ans issu d'une famille d'origine maghrébine vit dans une cité HLM du Nord de la France. Réda va devoir se battre au sens propre comme au sens figuré pour trouver une identité, son identité.
Ce roman, dont une partie est autobiographique, a été écrit avec la volonté de percer quelques mystères mais aussi incompréhensions d'une société dans laquelle j'ai grandi et qui m'a permis de devenir ce que je suis mais qui parfois m'interpelle, m'inquiète... D'autres ont grandi dans les mêmes cités, le même environnement, la même famille... Certains sont docteurs, ouvriers, employés, d'autres sont devenus boxeurs, d'autres sont en prison... Au-delà de l'intrigue de ce roman, qui je l'espère vous séduira, j'ai écrit ce livre avec l'espoir de comprendre un peu plus les rouages, les bifurcations, les liens qui forgent une destinée. La double culture est une expérience, qui peut être pour beaucoup traumatisante et qui est, par-là même, lourde de conséquences au niveau de la construction ou de la reconstruction identitaire. C'est sur ce thème que le roman tente de nous faire réfléchir.
Découvrez un roman qui, à travers le récit du parcours d'Abdelréda Benachour, invite à une réflexion sur la construction identitaire et sur les incompréhensions de notre société.
EXTRAIT
Abdelreda Benachour ? C'est moi, mais tout le monde m'appelle Reda. J'habite le quartier de Frais-Marais à Douai. Cette année est magnifique, l'Algérie a battu l'Allemagne en coupe du monde, 2-1, buts de Belloumi et de Madjer. En plus, en septembre, je rentre au collège avec le survêt de l'équipe nationale, je vais me la péter grave.
J'ai 13 ans. Mes parents sont en France depuis 1957 pour mon reup, ma reum l'a rejoins en 1962 juste après l'indépendance avec mon frère Mohammed, ma soeur Khadija et les autres : Lakhdar, Faiza et Ouarda. Les suivants sont nés en France : Mehdi, Morad, Sanaa, Moi et enfin Moussa que l'on surnomme Moumous.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Abdelkader Railane est directeur d'une Mission Locale et représentant de la COPEC (Commission pour la promotion de l'égalité des chances et de la citoyenneté) pour le departement de la Haute Loire. Il est un ancien boxeur du Red Stars à Saint Ouen et chevalier dans l'ordre des Palmes Académiques. -
L'harmonie est-elle de ce monde ?
L'harmonie est-elle de ce monde ? Certains la cherchent dans le timbre d'un violon solitaire, d'autres l'imaginent dans des concertos italiens, de sensuelles valses à trois temps ou le staccato trépidant d'une grosse cylindrée américaine. Des esprits tourmentés privilégieront le silence, sous la forme d'une alarme qui cesse de vriller les oreilles, des acouphènes qui ne martèlent plus l'esprit... Ou une couleur, pourquoi pas le bleu ? Et vous ? Au travers de douze nouvelles, nous vous invitons à découvrir les réponses de ces héros contemporains...
Au travers de ces douze nouvelles, découvrez comment des héros contemporains envisagent la recherche de l'harmonie.
EXTRAIT DES QUATRE SAISONS
Je te quitte, John... Je suis désolée, mais nous sommes arrivés au point de non-retour... Tu ne sembles pas surpris, et tes gestes sont automatiques, dénués d'âme. Tu enclenches un disque dans le lecteur, avec la même désinvolture que si je n'étais pas là. Comme si je ne venais pas de décider, à l'instant, la fin de vingt ans de vie commune. Les premières mesures des Quatre saisons de Vivaldi s'envolent dans la pièce, comme autant de papillons éphémères qui tentent d'adoucir l'événement. Je ne suis pas dupe.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Né en 1966, Jean-François Thiery est cadre informaticien, il réside dans le pays de Montbéliard. Il a commencé à écrire en 2009, et publié des nouvelles et des romans. « La vie en bleu » est son premier ouvrage paru dans la collection Blanche des éditions Ex Aequo. -
Janvier 2013. Un simple entrefilet à la rubrique « faits divers » d'un quotidien de la presse locale. Deux squelettes viennent d'être retrouvés dans le puits désaffecté d'une ancienne ferme des environs de Poitiers. Des meurtres ? Sans doute... Mais le plus récent aurait été commis près d'une quarantaine d'années plus tôt.
Un « cold case » vite classé par la police après quelques investigations qui n'aboutissent à aucune piste.
Pourtant certains se souviennent... Du « bon vieux temps » où ils ont vécu dans cette ferme au sein d'une bande de jeunes animés d'un idéal communautaire à la mode à l'époque. Le bon vieux temps vraiment ? Francine Jamin et Jean Nodier n'ont jamais oublié la disparition aussi soudaine qu'inexpliquée de François, l'un d'entre eux. A-t-il fui vers les Etats-Unis pour vivre pleinement une homosexualité difficile à assumer dans la France giscardienne des années 70 ?
Et s'il n'avait jamais quitté la ferme ?
Afin d'entrevoir la vérité, Francine et Jean devront affronter le passé et ses fantômes. Une quête initiatique pour ces âmes tourmentées par la culpabilité...
À PROPOS DE L'AUTEURE
Isabelle Pons naît en 1956. Elle passe une partie de sa jeunesse dans les environs de Poitiers, région qui sert de cadre à Puits d'ombre, son premier roman. Après des études de lettres, elle exerce divers métiers avant d'enseigner. Elle se consacre aujourd'hui à l'écriture. -
Mémoires du temps, des lieux, des hommes, d'exil, multiples et imaginaires, métissées et revisitées.
Estuaire. Confluences. Mémoire du temps, mémoire des lieux, mémoire des hommes, mémoire d'exil. La mémoire est le reflet de la vie et la vie n'est pas toujours droite ni telle qu'elle apparaît. Mémoires multiples et imaginaires. Mémoires métissées, mémoires revisitées nourries et charriées par les eaux mêlées - douces et salées - du Fleuve et de l'Océan : la Loire et l'Atlantique. Ecriture pointilliste en spirales et entrelacs qui évolue dans des univers différents, avec des variances, selon le thème et les personnages. Certains sont ancrés dans la réalité - voire le quotidien - d'autres sont imprégnés d'onirisme et/ou de fantastique, mais ils se rejoignent ou coexistent parfois dans un même texte. La frontière est ténue. Il y a, dans ces nouvelles, une pointe de romantisme, de réalisme, de poésie, d'humour et toujours de tendresse. A l'image de la vie.
Découvrez un recueil de nouvelles qui montre que la mémoire est le reflet de la vie, et la vie n'est pas toujours droite ni telle qu'elle apparaît.
EXTRAIT D'INVENTAIRE
Au bout d'une allée, sous les charmilles d'un jardin, une petite fille aux cheveux courts, rubans écossais montés sur des barrettes de chaque côté de la raie au milieu, robe à smocks et manches ballons, sandales et socquettes blanches, petit sac rouge (je m'en souviens) avec une chaînette dorée en guise de bandoulière, une main sur le guidon de son premier tricycle. C'est l'été. Elle a trois ou quatre ans, elle cligne des yeux dans le soleil. Son regard ressemble à une tête d'épingle.
Mon père sait planter les clous à la mode à la mode, ma mère sait planter les aiguilles à la mode à la mode et moi, je ne sais pas comment est le monde ailleurs ni même s'il existe. Je ne connais que le jardin devant la maison, et celui qui est derrière la maison de grand-mère et de grand-père.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Ecrivain pluri-indisciplinaire, Thérèse André-Abdelaziz explore toutes les formes d'écriture, de la poésie à la dramaturgie en passant par les nouvelles, le roman et les faits de société. Elle a publié sept ouvrages dont Quelque part une île (1980) Ed. du Cerf, Je, femme d'immigré (1987) Ed. du Cerf, réédition (2004) La Part Commune, Je m'appelle Atlantique (2006) Ed. La Part Commune, ainsi que L'Estuaire (2011) et Moi, Julienne David, corsaire nantaise jamais soumise (2012) Ed. Ex Æquo.
Elle est l'auteur également de sept pièces radiophoniques et neuf pièces théâtrales. -
Un roman historique d'aventure où vengeances et secrets se mêlent faisant monter la pression.
Mars 1652
Au milieu du XVIIe siècle, Alexandre d'Embrelat, un jeune homme d'à peine dix-huit ans, se met en tête de retrouver les mercenaires qui ont assassiné son grand-père et son père dix ans plus tôt.
Sachant bien qu'il ne peut conduire sa quête seul, il forme un équipage aussi hétéroclite que complémentaire. Ensemble, ils devront découvrir les activités secrètes de son aïeul avant de se confronter aux arcanes de la politique menée par le Cardinal Mazarin. La Fronde, avec ses intrigues, complots et autres conjurations, refait surface et le jeune enquêteur risque de compromettre, par son enquête, la paix civile qui vient d'être conclue par le premier des ministres du tout jeune roi Louis XIV. Mais pour une raison qu'il ignore, le Cardinal décide de laisser Alexandre continuer ses investigations, au risque de faire remonter à la surface des secrets qu'il serait préférable de garder enfouis. Durant cette aventure, Alexandre devra faire preuve de sagesse, de ruse et d'habileté, épée en main. Ses amis seront là pour l'y aider, avec bienveillance, n'en doutons pas.
Laissez-vous happer par les aventures d'Alexandre et de ses compagnons dans ce roman pleins de rebondissements ! -
Rencontres fugaces.
La nouvelle est une discipline à elle seule. Ce n'est pas, comme certains le pensent, un récit qui n'a pas assez de pages pour s'appeler roman. Il s'agit, en quelques lignes, de planter un décor et mettre en présence des personnages pour vivre une brève histoire qui va les amener là où ils ne s'y attendent pas. Ce recueil nous propose une quinzaine de ces rencontres fugaces, dans des styles et des genres différents, du policier au fantastique en passant par la simple tranche de vie.
Découvrez un recueil de nouvelles varié, qui explore nombre de styles et de genres : du policier au fantastique en passant par la simple tranche de vie.
EXTRAIT DES RÊVES D'HÉLÈNE
Je logeais dans un appartement juste assez grand pour contenir mes rêves et mes espoirs. Ce matin-là, il me parut effroyablement étroit. J'avançai jusqu'au canapé-lit sur lequel était jeté un simple drap froissé.
Je n'y dormais presque plus. La plupart de mes affaires se trouvaient chez Hélène. J'avais commencé à m'installer progressivement dans notre futur. En premier, j'avais emporté le plus utile : mes projets de bonheur, notamment, mais également ma brosse à dents, quelques chemises, des idées de voyages, mon besoin d'Hélène, la couleur de son sourire, le prénom de nos enfants, quelques compact-discs de musique classique, les livres que je voulais lui faire lire, ceux que je voulais lui écrire... J'avais emmené mon urgence d'elle mais j'avais peut-être bouclé trop précipitamment ma valise. J'avais peut-être oublié une chose importante, mais je ne savais pas laquelle. J'avais maintenant tout le loisir de chercher puisque je l'avais perdue. Le sommeil me gagnait ; mince de compensation !
À PROPOS DE L'AUTEUR
Jean-Michel Blatrier écrit essentiellement des nouvelles dont nombre ont été primées dans des concours et salons littéraires. -
Le parcours d'un exil : d'Algérie à Paris.
Héritier d'Ibn al Arabî et de Camus, de Coltrane et de Farid El Atrache, Jeff, l'aigle, assiste à la montée de l'islamisme en Algérie. Les frustrations s'exaspèrent. Jeff s'exile à Paris. Un manuscrit et quelques devises pour tout bagage, de Barbès à Neuilly, Beaubourg et sa faune interlope, Jeff fait son chemin dans le dédale parisien. Décidé à participer à un concours de nouvelles, Jeff rencontre ses personnages.
Réalité et fiction s'entremêlent, se répondent. L'intrigue prend forme à travers une succession de mises en abîme qui lient les personnages entre eux, le destin de l'Algérie et de la France, l'auteur à son héros. Servi par une écriture érudite et jubilatoire, le récit d'Aziz Chouaki s'impose par la pertinence des questions qu'il pose : sur la création littéraire, les enjeux identitaires, le monde d'aujourd'hui.
Plongez dans un roman où réalité et fiction s'entremêlent et se répondent, où l'intrigue prend forme à travers une succession de mises en abîme liant les personnages entre eux et au destin de Jeff.
EXTRAIT
Le chauffeur met une cassette de Coran, à fond.
- Voilà ce qui va changer le pays, la seule justice, l'Islam.
Jeff, murmurant fort :
- Tu aurais quand même pu me demander mon avis ?
Le chauffeur, narquois :
- Pourquoi, tu n'es pas musulman ?
En se redressant sur la banquette, Jeff le fixe, fauve :
- Non, mon ami, je suis Bouddhiste, moi. Tu connais Bouddha ? Les hindous, tout ça. `Vous avez votre religion, moi j'ai la mienne', n'est-ce pas ? Alors enlève-moi cette cassette et conduis-moi à Belcourt en bon musulman, prières sur le Prophète. -
Monologues pour comédiennes.
Tantôt naïves, drôles, caustiques ou révoltées, des femmes se racontent.
Elles attendent, espèrent, rêvent, dénoncent, questionnent.
Quelquefois le quotidien les a salement meurtries.
Mais elles ne perdent ni l'humour, ni la vitalité, ni la force d'affirmer qu'elles sont femmes avant tout, fières d'être femmes malgré tout.
Le prince charmant les a oubliées. Ou son cheval n'est pas passé très loin.
Elles ont fini par se dire que le plus important dans « prince charmant » c'est charmant. Alors elles referment le livre d'images et dévisagent la vie avec gourmandise.
Chaque portrait renferme en lui un concentré d'humanité.
27 monologues féminins
À PROPOS DE L'AUTEURGérard Levoyer est auteur, comédien, metteur en scène. Il a écrit à ce jour 120 dramatiques radiophoniques dont une soixantaine pour France Inter et 50 pièces de théâtre toutes jouées. Il a reçu le Prix SACD de la Radio en 2003 et le Prix Mounet Sully 95 décerné par la Société des Poètes Français.
L'auteur vit Dans le Val-de-Marne en région Parisienne