La cause est entendue, pour remplir les caisses de l'État, il faut plus de rentrées fiscales donc plus d'impôts. Et qui doit payer ? Les « riches », bien sûr. Pour la première fois, un ouvrage propose de démonter, les nombreux clichés sur les « riches » véhiculés par les médias et le pouvoir politique.
Sait-on combien d'emplois créent les riches ? Quels sont les impôts exacts qu'ils payent ? Il est faux de dire que les riches ne paient pas d'impôts ou qu'ils en paient moins que les autres.
Il ne s'agit pas de les défendre à l'heure où leur comportement est parfois rendu déplaisant, voire odieux, par des excès qui leur font croire, à tort, que tout leur est permis. Beaucoup de fortunes sont constituées par l'intelligence et le travail et il ne doit pas y avoir de honte à gagner une fortune honnêtement.
A force de s'attaquer aux riches du privé, on oublie souvent ceux qui s'enrichissent sur le dos de l'État et des contribuables. Politiques, hauts fonctionnaires, certaines catégories d'agents du service public profitent pleinement des dépenses publiques faites par un État hors-contrôle. Cet essai cherche aussi à démontrer qu'à l'inverse de ce qu'énonce le discours politiquement correct, il faut récompenser l'initiative et favoriser la richesse pour réduire la pauvreté. Plus le nombre de riches augmente, moins on a de pauvres.
«L'ironie mordante sans être bêtement agressive, la dénonciation argumentée de scandales souvent vécus comme des évidences, il y a du Voltaire dans ce pamphlet déguisé en livre pour enfants.»Georges Valance, L'ExpansionRien n'est plus simple, rien n'est plus drôle que l'économie. En vingt-quatre lettres à son jeune neveu, un expert décode les curiosités, les incohérences, voire les absur-dités du système. Délirant, irrésistible mais beaucoup plus instructif qu'il n'y paraît.Chroniqueur économique sur Europe 1, Axel de Tarlé assure la rubrique des marchés financiers du Journal du dimanche. Dans Paris-Match, il est l'«Econoclaste» qui épingle avec humour l'actualité économique.
L'affirmation « On ne prête qu'aux riches » a fait son temps. Le succès du microcrédit le prouve.
Dans le monde 60 millions de personnes sont sorties de l'exclusion et de la misère grâce au microcrédit. En France, des milliers d'entreprises ont été créées grâce à des prêts qui ne dépassent pas 5 000 euros.
Quand on prête de l'argent aux exclus du système bancaire, non seulement ils retrouvent le goût de l'initiative et la confiance en eux-mêmes, mais ils remboursent mieux que les autres. Prêter aux démunis ne relève plus de la charité publique mais de l'activité financière. Pour y arriver, les militants de la microfinance ont dû briser d'extraordinaires préjugés. Aujourd'hui, grâce à cette nouvelle voie, on peut sortir du débat sans issue qui oppose un Etat Providence qui n'est pas en mesure de protéger tout le monde, à la logique brutale du capitalisme.
Depuis près de vingt ans, Maria Nowak se bat sur le terrain et auprès des décideurs financiers et publics pour développer le microcrédit. Et les résultats sont probants.
Elle est la présidente fondatrice de L'Association pour le droit à l'initiative économique (Adie) et du Réseau Européen de la Microfinance (REM).
Le 14 mars 2012, plus de trois millions de personnes lisent Pourquoi je quitte Goldman Sachs, l'éditorial de Greg Smith paru dans le New York Times. L'article se propage, devient un sujet récurrent sur Twitter, et suscite des réponses enflammées de la part de Paul Volcker, ancien président de la Réserve Fédérale, de Jack Welch, mythique P-DG de General Electric, et de Mike Bloomberg, maire de New York. Mais surtout, il touche un point sensible de l'opinion publique qui s'interrogeait déjà sur le rôle de Wall Street au sein de la société et sur l'impitoyable mentalité du « Prends l'argent et tire-toi » qui a ébranlé l'économie mondiale ces dernières années. Aujourd'hui, Greg Smith reprend là où il en était resté dans son éditorial. Depuis les combines de son stage d'été pendant la bulle internet jusqu'au drame du 11 septembre, depuis les abîmes du marché baissier jusqu'aux jacuzzis de Las Vegas, les excès du boom immobilier, et le jour où Warren Buffet sauve Goldman Sachs de la faillite, Greg Smith retrace son parcours et nous emmène pour la première fois au coeur de la banque la plus puissante et secrète au monde. À travers des détails passionnants, Greg Smith décrit comment la banque qui réalisa l'introduction en bourse d`entreprises comme Ford, Sears et Microsoft, est devenue la « grande pieuvre vampire enserrant le visage de l'humanité » qui traite ses clients de « muppets » et a dû verser un demi-milliard de dollars au gouvernement pour mettre fin aux poursuites pour le plus grand délit d'initié de tous les temps. Après de nombreux entretiens au cours de douze mois avec neuf associés qui s'avérèrent insatisfaisants, Greg Smith a fini par estimer que le seul moyen pour tenter de sauver le système est que quelqu'un de l'intérieur révèle au grand jour l'évolution très périlleuse et égoïste des mentalités et des comportements de nos financiers. Il abandonne sa carrière et décide de prendre les choses en mains. Voici son histoire.
Traduit de l'anglais par Johan Frederik Hel Guedj