En quelques jours, l'un des pays les plus riches et égalitaires du monde, l'Islande, bascule dans un chaos financier qui le mène à une spectaculaire déroute financière, éthique, morale et identitaire. L'empire démesuré bâti par ses jeunes entrepreneurs, les « Néo-Vikings », qui avaient propulsé le pays au sommet des palmarès de richesse, d'égalité sociale et du bonheur, s'écroule sous l'effet combiné de la faillite de ses banques et d'un endettement effarant (plus de dix fois le produit intérieur du pays). L'Islande devient, en pleine crise mondiale, l'icône d'un désastre qui interpelle tous les pays occidentaux, qui cherchent à comprendre comment ce modèle scandinave a pu s'effondrer aussi subitement. Dans cet ouvrage, Daniel Chartier retrace grâce à des milliers d'articles parus dans la presse étrangère le fascinant renversement de l'image de l'Islande pendant la crise. Citoyens d'un pays désormais humilié, les Islandais se retrouvent face à de profonds questionnements sur la quête excessive de la richesse, la souveraineté et l'interdépendance, l'éthique, l'irresponsabilité, les conflits entre les sexes et les limites du néolibéralisme.
Le chômage et la précarité d'emploi sont des problèmes persistants dans notre société et cet ouvrage traite, entre autres, des diverses voies qui s'ouvrent pour tenter de juguler le phénomène. Peut-on améliorer la situation en aménageant ou en réduisant le temps de travail? Quel est le rôle de l'économie sociale? Quel est l'impact de la fiscalité, de la mondialisation et des politiques d'inflation zéro sur l'emploi? Comment donner voix au chapitre aux travailleurs?
Depuis plus de vingt ans, le Québec a régulièrement l'un des taux de chômage le plus élevé des pays industrialisés. Pourquoi ? Comment en sommes-nous arrivés là ? Peut-on s'en sortir ?
Développer une économie verte au-delà du capitalisme vert, est-ce pensable ? Les auteurs, se nourrissant des réflexions émises au Forum international des dirigeants de l'économie sociale (FIDES), présentent des analyses, mais surtout des propositions pour agir dès maintenant en ce sens.
Les auteurs analysent les formes d'action collective novatrices qui émergent depuis la crise de 2008 et posent les jalons d'un nouveau modèle de mondialisation construit autour de l'inclusion, de la solidarité et de l'écologie. Leurs contributions sont issues du 3e colloque international tenu par le Centre de recherche sur les innovations sociales (CRISES) en avril 2011.
Cet ouvrage relate l'expérience particulière des quatre fronts communs du secteur public québécois. L'auteur nous propose une analyse de l'évolution de la politique salariale syndicale et une première évolution de la structure des salaires dans les secteurs de l'éducation et de la santé découlant des négociations collectives avec le Front commun.
La sécurité d'emploi a-t-elle encore sa place dans le secteur public ? Prenant le contre-pied de l'argumentation classique voulant qu'elle soit essentielle au maintien d'une fonction publique neutre et indépendante, cet essai soulève des arguments qui militent en faveur du réexamen d'une protection qui touche aujourd'hui l'ensemble des employés du secteur public québécois.
Où en sont les rapports actuels entre le syndicalisme et la société ? Au moment où le discours dominant favorise les vertus de l'individualisme, quelle influence le syndicalisme exerce-t-il sur les trois principaux fronts de son action collective, l'entreprise, les partis politiques et l'État ?
Enfin, en conclusion, Marie-Agnès Barrère-Maurisson et Diane-Gabrielle Tremblay proposent des éléments visant à soutenir l'idée d'une plate-forme en matière de conciliation travail-famille. Alors que d'autres objectifs (diversité, égalité des genres) sont parfois mis de l'avant et que l'on prétend parfois qu'ils incluent la problématique de la conciliation, les auteures avancent l'idée que la conciliation doit vraiment faire l'objet de préoccupations et d'une plate-forme distincte, à défaut de quoi elle risque d'être négligée. Il faut noter que ce point de vue était également partagé par un bon nombre d'acteurs ayant participé au programme de recherche, et notamment aux visioconférences d'échanges entre partenaires de la recherche.