Ce livre offre une nouvelle lecture théorique des économies asiatiques, inspirée de la théorie de la régulation et permettant d'expliquer leurs profondes transformations actuelles. Il analyse le degré de concurrence et d'intégration de ces pays vis- à-vis de l'économie mondiale, la nature de l'organisation du marché du travail, les régimes monétaires et de taux de change et finalement les modes d'intervention de l'état à travers la législation du travail, les dépenses publiques et les impôts.
Fruit d'enquêtes répétées dans la réalité des usines et des administrations de Chine et d'Inde, cet ouvrage s'intéresse aux firmes de ces pays et à la manière dont elles ont su innover, parfois coopérer, et s'incarner à leur manière dans une croissance soutenue jusqu'à devenir aujourd'hui des concurrents capables d'entrer sur les marchés les plus développés.
Chercheurs et syndicalistes montrent dans cet ouvrage les multiples formes du « dé-tricotage du social » qui sont à l'oeuvre dans l'Union européenne. L'étude est fondée sur une approche historique et juridique, une analyse de la crise économique et sociale actuelle et l'exposition des défis que doivent affronter les syndicats. Les contributions suggèrent également des pistes à suivre pour refonder une Europe sociale et démocratique.
Cet ouvrage présente les nouvelles perspectives qui s'ouvrent actuellement en matière de pilotage des services publics. Les aspects stratégiques, organisationnels et instrumentaux du management de la performance publique sont étudiés dans des contextes très variés : administrations centrales, collectivités territoriales, établissements hospitaliers et médico-sociaux, chambres de commerce et d'industrie, universités. Ceci permet d'identifier les possibilités d'action en matière de contrôle de gestion des services publics permettant d'accroître la satisfaction des usagers dans un contexte de crise des finances publiques.
Cet ouvrage explore les processus de normalisation dans une perspective critique et multidisciplinaire – sciences de l'éducation, sociologie, psychologie, sciences de gestion. à partir d'incursions dans les mondes sociaux de l'entreprise, de la santé, de l'enseignement supérieur, du secteur public, les différentes contributions mettent en lien les principes qui fondent les dimensions homogénéisantes de ces processus de normalisation, avec leur dynamique et leurs effets sur les individus, les collectifs, les organisations et les institutions.
Cet ouvrage offre une réflexion à la fois théorique et empirique sur les organisations d'économie sociale et solidaire qui entreprennent ou qui portent un processus entrepreneurial. Il s'inscrit dans une démarche compréhensive inter et transdisciplinaire issue d'échanges et de travaux entre acteurs et chercheurs, sur les différents champs d'activités du secteur de l'ESS.
Cet ouvrage lance le débat sur les liens entre économie culturelle et économie créative et pose la question du modèle de développement à savoir si tous les territoires sont égaux face aux enjeux de l'économie créative. Il interroge ensuite le rôle de la "classe créative" (Richard Florida) à travers des exemples européens (Royaume-Uni, Toulouse, Roubaix, Saint-étienne) et s'intéresse aux conditions d'émergence et d'ancrage des industries créatives dans des régions industrielles en mutation (Nord-Pas-de-Calais) ou dans des pays émergents (Inde).