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Des femmes-Antoinette Fouque
-
Au-delà de nos larmes
Tatiana Mukanire bandalire
- Des femmes-Antoinette Fouque
- La Bibliothèque des voix
- 24 Mars 2022
- 3328140025064
Par la porte-parole du Mouvement national des survivant·e·s des violences sexuelles en RDC.
Zaïre, 1996. Une guerre éclate dans les hauts plateaux, voisins du Rwanda, à l'est de la future République démocratique du Congo. Le début d'un cauchemar de près de trois décennies, hanté par le fantôme du colonialisme. S'y disputent des intérêts multiples pour les richesses minières du sous-sol. La population, désemparée, bascule dans l'horreur. Elle subit les exactions perpétrées par des rebelles, militaires, policiers, pillards, hommes ivres de la puissance conférée par les armes. Instrumentalisés comme armes de guerre, les viols et mutilations sexuelles ravagent les corps et imposent la double peine du silence ; car les femmes, rejetées par leur famille ou la communauté, portent la honte et les enfants du crime. Tatiana Mukanire Bandalire parle, en son nom propre ainsi qu'au nom de toutes les victimes.
« J'ai été victime, j'ai été témoin, j'ai recueilli des témoignages. Je suis toutes ces femmes. Je peux parfois m'appeler Natacha, Sarah, Lucie ou avoir bien d'autres noms encore... » T. M. B.
Les bénéfices de la vente de ce livre audio seront reversés au Mouvement national des survivant·e·s des violences sexuelles en RDC, dont Tatiana Mukanire Bandalire est porte-parole. -
Aucun de nous ne reviendra
Charlotte Delbo
Lu par Dominique Reymond- Des femmes-Antoinette Fouque
- La Bibliothèque des voix
- 29 Novembre 2017
- 3328140022353
«[...] Il est une gare où ceux-là qui arrivent sont justement ceux-là qui partent
une gare où ceux qui arrivent ne sont jamais arrivés, où ceux qui sont partis ne sont jamais revenus.
C'est la plus grande gare du monde.
C'est à cette gare qu'ils arrivent, qu'ils viennent de n'importe où.
Ils y arrivent après des jours et après des nuits
Ayant traversé des pays entiers [...]
Tous ont emporté ce qu'ils avaient de plus cher parce qu'il ne faut pas laisser ce qui est cher quand on part au loin.
Tous ont emporté leur vie, c'était surtout sa vie qu'il fallait prendre avec soi. [...]» C.D.
Charlotte Delbo était une des 230 femmes qui, dans Le Convoi du 24 janvier, partirent en 1943 de Compiègne pour Auschwitz. Aucun de nous ne reviendra est, plus qu'un récit, une suite de moments restitués. Ils se détachent sur le fond d'une réalité impossible à imaginer pour ceux qui ne l'ont pas vécue. Charlotte Delbo évoque les souffrances subies et parvient à les porter à un degré d'intensité au-delà duquel il ne reste que l'inconscience ou la mort. Elle n'a pas voulu raconter son histoire, non plus que celle de ses compagnes ; à peine parfois des prénoms. Car il n'est plus de place en ces lieux pour l'individu. (Minuit)
« Une voix qui chuchote, déchirante. Un chuchotement à fleur de vie et d'horreur. Cette voix une fois entendue vous obsède, ne vous quitte plus. Je ne connais pas d'oeuvre comparable à celle de Charlotte Delbo, sinon Guernica, sinon le film Nuit et brouillard, même pudeur, même déchirure, même atroce tendresse, chez cette femme, chez Alain Resnais. Cette douloureuse et bouleversante incantation est de ces livres rares qui laissent soudain le lecteur en pays étranger à lui-même. » François Bott (L'Express, 1970) -
Emportée
Paule Du bouchet
- Des femmes-Antoinette Fouque
- La Bibliothèque des voix
- 15 Avril 2021
- 3328140024784
Tina Jolas, esprit libre et rêveur, fut la compagne de René Char pendant plus de trente ans. Happée par un amour exigeant et absolu, elle fut pour sa fille une figure de grâce et de disparition. Avec une douceur infinie, Paule du Bouchet retrace ici un parcours de vie: des lieux, des instants, des événements formant cartographie de cette haute figure. La puissance de son écriture rend sensibles à la fois son désespoir d'enfant, la splendeur de cette mère « emportée » dans un ailleurs et l'amour indéfectible qui les lie. Avec délicatesse, Isabelle Carré redonne une voix à cette lignée de femmes, par la lecture d'« Emportée » suivie de la fougueuse correspondance de Tina Jolas et de sa plus fidèle et tendre amie, Carmen Meyer. Faustine de Monès, fille de Paule du Bouchet, petite-fille de Tina Jolas, prolonge par sa voix lyrique cette oeuvre de filiation en hommage à sa grand-mère.
« Ma mère possédait en propre une aptitude au secret, singulièrement raffinée, laquelle se rapprochait chez elle de l'acception la plus accomplie du mot, le sens du mystère. Dans le même temps, elle restait une grande et droite nature. Alchimie rare entre toutes, haut lieu de son intimité, c'était là sa part infiniment poétique. Celle qui l'a fait aimer des poètes. » P.d.B.