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Prix
Fayard
-
Moisson de crânes
Abdourahman A. Waberi
- Fayard/Mille et une nuits
- La Petite Collection
- 28 Février 2024
- 9782755509076
« Cet ouvrage s'excuse presque d'exister. Sa rédaction a été très ardue, sa mise en chantier différée pendant des semaines et des mois. »
À la suite du prix Nobel de littérature nigérian Wole Soyinka, dix écrivains africains se rendirent à Kigali, après le génocide de 1994. Ce texte est l'un de ces témoignages.
Avec une exemplaire humilité face à l'horreur des faits rapportés, Abdourahman Waberi nous transmet les paroles entendues, les choses vues, les confidences recueillies. -
A quatre ans, la petite Marthe est encore une enfant insouciante, aimée et protégée par sa "maman-confitures". Elle ignore que cette femme qui l'a chérie n'est pas sa vraie mère jusqu'au jour où ses parents légitimes viennent l'arracher à cet univers de tendresse.
C'est une nouvelle vie qui commence. La séparation est douloureuse, mais elle n'est rien au regard de ce qui attend la petite fille.
Elle fait la connaissance de sa soeur Alberte et de son frère Pierre. Ensemble, ils essaient de survivre et de se protéger face à leurs géniteurs, couple sadique qui ne recule devant aucune cruauté ni aucuns sévices.
Grâce à une obstination et une témérité peu communes, la petite Marthe finira par échapper à ses tortionnaires. Elle racontera la suite de ce "roman vrai" d'une enfance vécue dans Les chemins de pierre. Une leçon de courage.
Martine Provis a travaillé de nombreuses années dans une importante association professionnelle.
Elle est l'auteur de Les chemins de pierre. -
Ce début de XXIe siècle est traversé par une telle succession de crises - écologique, économique et politique - qu'il voir refleurir le vieux mythe de la fin des temps. Nous nous trouvons confrontés aujourd'hui à au moins dix bouleversements inédits dans notre histoire. Pour trouver une mutation similaire, il faut remonter non pas à la Renaissance, ni à la fin de l'Empire romain, mais au tournant du néolithique, lorsque, il y a plus de dix mille ans, les groupes humains abandonnèrent le mode de vie nomade pour se sédentariser. On assista alors à un changement radical du rapport de l'homme à lui-même et au monde, dont nous sommes les ultimes héritiers. Aujourd'hui, ce n'est pas la fin du monde que nous connaissons, mais la fin d'un monde, celui fondé sur la prééminence du cerveau rationnel et logique par rapport au cerveau émotionnel et intuitif, sur l'exploitation mercantile de la nature, sur la domination du masculin sur le féminin. Frédéric Lenoir montre ici que la guérison est possible. Illustrant les impasses de la fuite en avant (le progrès à tout-va) comme celles du retour en arrière (démondialisation, écologie radicale, intégrismes religieux), il exprime sa conviction que l'humanité peut dépasser cette crise planétaire par une profonde transformation de nos modes de vie et de pensée : rééquilibrage du masculin et du féminin, passage de la logique du « toujours plus » à celle de la « sobriété heureuse », de l'égoïsme à la communion, de l'état de spectateur passif à celui d'acteur responsable... Au-delà des rafistolages provisoires d'une pensée et d'un système à bout de souffle, une immense révolution est en marche : celle de la conscience humaine.
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« Je marche dans la rue en levant les yeux au ciel. Il paraît que c'est ultra-efficace pour éviter de pleurer. J'inspire à fond. J'écoute battre mon coeur. Je viens d'entrer dans un tunnel immense... C'est le début du grand huit. Il va falloir que je m'accroche.
Longtemps, je n'ai pas voulu voir, pas voulu savoir. J'étais dans le déni et la mauvaise foi. J'ai joué à merveille mon rôle d'actrice lumineuse, pétillante et légère. J'avais une double vie : celle à laquelle je voulais croire, et l'autre, celle que je vivais vraiment... Il m'aura fallu dix ans pour accepter la différence de ma fille. Dix ans de fuite, dix ans de combat. Je ne m'attendais pas à un tel voyage.
Je voudrais aujourd'hui partager ce chemin de rires et de larmes, de colères, de doutes, de joies et d'amour. Parce que, si longue que puisse être la route, si gigantesques que soient les montagnes à franchir, nous avons tous le choix d'être heureux. » -
« Et si je n'étais tout simplement pas celle que vous croyiez ?
Attention, ici pas de jérémiades, ce n'est pas le genre de la maison, ni une vie de magazine papier glacé revue et corrigée à coups de strass et de paillettes. Juste la réalité d'une « fille de Français moyens » qui a travaillé sans relâche pour poursuivre son rêve. »
Au-delà des paillettes, Sylvie Tellier révèle, avec ses anecdotes inédites et ses confidences jusqu'alors murmurées, l'envers d'un décor mythique : celui du concours préféré des Françaises et des Français : Miss France. Mère, reine de beauté et businesswoman, cette forte personnalité fend l'armure et dévoile la femme derrière la couronne, déjoue les clichés et déconstruit les préjugés.
Dans une société qui s'interroge sur la célébrité, sur son identité ou encore sur la place des femmes, le concours Miss France est un formidable miroir de notre histoire collective. Magnifique témoignage sur les tourments, les amours, les défis et les rêves d'une femme du XXIème siècle, ce livre est aussi un passionnant voyage au coeur de l'époque. -
« Je viens de rencontrer mes passeurs. Ces hommes qui font désormais partie de ma vie puisqu'ils vont m'aider à la quitter.
Je les ai sentis rigoureux, exigeants, prudents. Et engagés à me tendre doucement la main. Une autre médecine qui, quand elle ne peut plus soigner le corps, se décide à soigner l'âme. »
Parce qu'elle aime furieusement la vie et qu'elle est condamnée, Anne Bert a décidé de choisir et de ne pas subir jusqu'au bout les tortures que lui inflige la maladie de Charcot. C'est ce cheminement qu'elle nous raconte ici. Celui de devoir mourir hors-la-loi, et hors-les-murs, puisque la loi française ne l'autorise pas à abréger ses souffrances. Celui aussi de son dernier été.
Il faut découvrir le goût des dernières fois et des renoncements, apprendre à penser la mort, dire au revoir à ceux qu'elle aime, en faisant le pari de la joie malgré le chagrin.
Un récit poignant, une ode à la liberté et à la vie, permise seulement par sa détermination à dire non. -
Journal d'un psychiatre de combat en Seine-Saint-Denis
Fayçal Mouaffak
- Fayard
- Documents
- 7 Février 2024
- 9782213722894
Chef de service en Seine-Saint-Denis, le docteur Fayçal Mouaffak mène une psychiatrie de combat, à flux tendu. Là plus qu'ailleurs, les diagnostics arrivent trop tard, les lits sont rares, les pathologies se conjuguent avec l'exclusion et la défiance envers les « flics en blouse blanche ».
Pour comprendre l'urgence, Fayçal Mouaffak nous invite à la rencontre de ses patients. Une à une, leurs histoires nous ouvrent les portes de la psychiatrie française, organisée autour d'un idéal d'émancipation : celui d'une vie chez soi, permise par des soins accessibles, loin des asiles du XIXe siècle. Chacune nous révèle cependant combien cette promesse est déçue par la compression des moyens, la diffusion d'une logique managériale, le poids étouffant de la bureaucratie ou encore la crise des vocations.
Ce plaidoyer incarné dévoile de façon sensible comment la psychiatrie mêle les enjeux de santé et de justice sociale. S'y dessine une éthique du soin : une vision forte pour la psychiatrie de demain.
Psychiatre et docteur en neurosciences, Fayçal Mouaffak est chef de service à l'EPS Ville-Évrard. Il a exercé à l'hôpital Razi en Tunisie, à Sainte-Anne puis à Bicêtre jusqu'en 2016, avant de rejoindre la Seine-Saint-Denis. -
Quoi de plus familier que le métro ? Comment le regard ethnologique, accoutumé à nous rapporter les pratiques lointaines pourrait-il éclairer ce qui s'y joue ? Tel a pourtant été le pari de Marc Augé dans cet ouvrage qui révèle tout ce que le métro recèle de conventions, de rites et d'institutions. Mais c'est aussi l'occasion d'une présentation buissonnière des principaux thèmes classiques de l'anthropologie, depuis le « fait social total » de Marcel Mauss, jusqu'à la question du symbolique, en passant par le problème de l'« individu moyen ». Le livre inaugural d'une « ethnologie du proche », devenu un classique.Marc Augé est directeur d'études à l'EHESS, après en avoir assuré la présidence. Ethnologue, ses travaux ont d'abord porté sur l'Afrique avant de le conduire à explorer divers aspects de la vie quotidienne dans la France contemporaine. Il a notamment publié chez Fayard Le sens des autres et Fictions fin de siècle.
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« Pendant longtemps, pour se souvenir des nombreux enfants qui n'ont pas pu grandir, il n'y avait rien. Rien pour dire qu'ils avaient été tués parce que nés juifs, ni même pour dire qu'ils avaient vécu, qu'ils avaient ri, joué et pleuré... Comme s'ils n'avaient jamais été là. »
Rachel Jedinak a survécu à la première rafle du Vél'd'Hiv, en juillet 1942. Ses voisins, ses cousines ou ses camarades de classes, eux, n'ont pas eu sa chance. Après s'être battue pendant des années pour faire apposer, dans les écoles, collèges et lycées, des plaques aux noms de ces élèves oubliés, elle leur rend ici un dernier hommage.
Dans ce récit, tendre et délicat, elle raconte les parties interminables d'osselets sur les trottoirs, puis les camarades de classe qu'on regarde jouer dans le jardin public où l'on n'a plus le droit d'entrer. Et enfin, les traques, les rafles, les petits qui hurlent de chaud dans la Bellevilloise puis la fuite. Rachel Jedinak nous dit finalement la guerre de la plus universelle des langues : celle des enfants.
Rachel Jedinak a 84 ans. Elle préside le comité Tlemcen qui, depuis plus de vingt ans, se bat pour le souvenir des enfants disparus. -
Ces femmes qui ont réveillé la France
Jean-Louis Debré, Valérie Bochenek
- Fayard
- Documents
- 3 Janvier 2013
- 9782213675664
Qui connaît Elisa Lemonnier, Julie-Victoire Daubié, Jeanne Chauvin, Maria Vérone et Madeleine Brès ? Si les jeunes filles peuvent passer le baccalauréat, suivre des études supérieures, devenir médecin ou avocat, c'est grâce à l'action de ces femmes, à leur combat pour imposer à une société essentiellement masculine des réformes qui leur permettent simplement d'exister. Si les femmes ont le droit de voter et d'être élues, c'est naturellement le fait du législateur... mais c'est aussi et surtout le résultat de leur action. Toutes les femmes évoquées dans ce livre ont su, hier comme aujourd'hui, s'élever contre les corporatismes, les privilèges et les immobilismes pour imposer leurs idées. Elles ont osé porter un regard critique sur une société sclérosée, impuissante à faire évoluer les mentalités. Militantes de la liberté, elles ont suggéré des réformes essentielles et méritent à ce titre d'être mieux connues. Plus qu'un livre d'histoire, Ces femmes qui ont réveille la France est une véritable recherche sur l'avènement de la République et de ses valeurs.
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Je voudrais parler de Duras : entretien
Yann Andréa, Michèle Manceaux
- Fayard/Pauvert
- Littérature française
- 2 Février 2022
- 9782720216770
Je crois qu'un des mots-clés de Marguerite Duras à
mon endroit c'est : « Je vous aime, tais-toi. »
En 1982, Yann et Marguerite vivent ensemble depuis
deux ans. Elle en a plus de soixante-dix, il en a quarante
de moins. Derrière l'écrivain, Yann a découvert
le « personnage » Duras, aussi assoiffée d'absolu dans
la vie qu'elle l'est dans l'écriture.
Sur cette expérience bouleversante, qui brise aussi
bien les codes de l'amour que ceux de la littérature, il
sait qu'il ne peut garder le silence.
À l'époque où ces entretiens ont été enregistrés, Yann Andréa
n'a pas encore écrit les livres qui le feront connaître plus
tard - M. D. (Minuit, 1983) et surtout Cet amour-là (Pauvert,
1999, réédité en 2016). Il répond aux questions de Michèle
Manceaux, écrivain, journaliste et amie de Marguerite Duras. -
Communiste et charmeur, cégétiste et volage : tel était Lulu, mon père. Menteur aussi, un peu, beaucoup, passionnément, pour couvrir ses frasques, mais aussi pour rendre la vie plus belle et inattendue.
Lulu avait toujours une grève à organiser ou des affiches à placarder. La nuit venue, il nous embrigadait, ma mère, mon frère et moi, et nous l'aurions suivi au bout du monde en trimballant nos seaux de colle et nos pinceaux. Il nous faisait partager ses rêves, nous étions unis, nous étions heureux.
Evidemment, un jour, les lendemains qui chantent se sont réduits à l'achat d'une nouvelle voiture, et Che Guevara a fini imprimé sur un tee-shirt.
Le clan allait-il survivre à l'érosion de son idéal et aux aventures amoureuses que Lulu avait de plus en plus de mal à cacher ? Collègues, voisines, amies ; brunes, blondes, rousses : ses goûts étaient éclectiques. Lulu était très ouvert d'esprit.
Sans nous en rendre compte, nous avions dansé sur un volcan. L'éruption était inévitable. -
Après l'assassinat de Samuel Paty, en octobre 2020,le ministre de l'Éducation nationale a demandé à Robert Badinter d'enregistrer une brève vidéo rendant hommage à ce professeur pour qu'elle soit diffusée à tous les élèves. L'ancien garde des Sceaux y a donné sa définition de la laïcité et de la République.
Ces paroles ont inspiré une enseignante, Peggy Kilhoffer. En demandant à ses élèves de CM1-CM2 à Schiltigheim, en Alsace, de réfléchir à ces questions, en est sortie l'idée de cet Abécédaire républicain.
Avec leurs dessins et leurs mots d'enfants, de « Accepter » à « Zèle », en passant par « Solidarité » ou « Garantir », ses élèves livrent une vision juste, vibrante, de la République et de ses valeurs. Un document émouvant et nécessaire alors que les sondages et les
médias évoquent souvent une jeunesse déconnectée de ce qui forge notre identité commune. Le fac-similé de cet abécédaire est précédé du texte d'hommage
de Robert Badinter, d'un avant-propos de sa main ainsi que d'une préface de Peggy Kilhoffer qui nous livre le récit de cette aventure.
Peggy Kilhoffer est professeure à l'école Jean-Mermoz de Schiltigheim et formatrice dans l'académie de Strasbourg.
Robert Badinter, avocat, fut ministre de la Justice (1981-1986) président du Conseil constitutionnel (1986-1995) et sénateur (1996-2001). -
Les nouveaux maîtres du monde et ceux qui leur résistent
Jean Ziegler
- Fayard
- Documents
- 25 Septembre 2002
- 9782213679464
Aujourd'hui dans le monde, toutes les sept secondes, un enfant de moins de 10 ans meurt de faim. Le plus souvent victime d'un impératif et d'un seul, celui des maîtres du monde : le profit sans borne.Ces nouveaux maîtres du monde, ce sont les seigneurs du capital financier mondialisé. Qui sont-ils et d'où tirent-ils leur pouvoir ? Comment les combattre ?Au coeur du marché globalisé, le prédateur. Banquier, haut responsable de société transnationale, opérateur du commerce mondial : il accumule l'argent, détruit l'Etat, dévaste la nature et les êtres humains. Ce livre révèle son visage, analyse son discours, dénonce ses méthodes.Des mercenaires dévoués servent l'ordre des prédateurs au sein de l'Organisation mondiale du commerce, de la Banque mondiale, du Fonds monétaire international. Ce livre suit à la trace les satrapes de ces institutions au-dessus de tout soupçon, démonte l'idéologie qui les inspire et jette une lumière crue sur le rôle joué en coulisses par l'empire américain. Mais un peu partout dans le monde, la résistance s'organise au sein de l'extraordinaire front qui fédère tant de refus locaux porteurs d'espérance. C'est la nouvelle société civile planétaire, dont Jean Ziegler montre ici la richesse, la diversité et la détermination. La puissance de ce livre engagé ne doit pas surprendre : les gens dont il brosse le portrait, Jean Ziegler les a bien souvent croisés ; les institutions qu'il critique, il les connaît de l'intérieur. Tous ces mouvements de résistance, il les fréquente et les estime. Et puis il y a l'urgence. Jean Ziegler est Rapporteur spécial des Nations unies pour le droit à l'alimentation. Auteur de nombreux ouvrages sur le tiers-monde, il a notamment publié La Suisse lave plus blanc (1990), La Suisse, l'or et les morts (1997) et Les Seigneurs du crime (1999).
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« La patrouille remonte le sentier. Mais une embuscade lui a été préparée. Des coups partent. Un blessé tombe. Les fusils crépitent. Des cartouches à blanc pleuvent autour de moi. » Jean-Christophe Rufin
« L'antimilitarisme est le pacifisme des imbéciles. C'est une évidence qui devrait crever leurs yeux. » Franz-Olivier Giesbert
« En partant, j'ai la gorge serrée. J'ai du mal à quitter ce cocon rassurant fait d'organisation et d'émulation, d'illusion lyrique et d'autorité, de relations fraternelles et authentiques. Je suis en retard sur le programme, les adieux se font à la hâte. J'aurais voulu mieux les remercier de m'avoir inculqué l'équivalent d'une bibliothèque entière de livres d'épanouissement personnel. » Laurence Debray
« Pendant ces jours où les écrivains ont eu la joie de rencontrer les valeureux soldats des Troupes de marine, ils ont peut-être croisé le regard d'un homme ou d'une femme qui donnera un jour sa vie pour la France. Personne ne peut savoir si Adélaïde de Clermont-Tonnerre à Quiberon, en entraînement avec les hommes du RICM de Poitiers, Antoine Compagnon à Mourmelon ou Laurence Debray au camp d'Auvours sont de ceux-là... », écrit Nicolas Diat dans sa préface.
Après Trois jours et trois nuits, à l'abbaye de Lagrasse, les écrivains sont partis dans les régiments les plus prestigieux des Troupes de marine, composante historique de l'armée de Terre depuis quatre siècles. Ils ont accepté de partager le quotidien de ceux qui défendent partout notre liberté.
Adélaïde de Clermont-Tonnerre, Antoine Compagnon de l'Académie française, Laurence Debray, Étienne de Montety, Pascal Bruckner, Jean-René van der Plaetsen, Franz-Olivier Giesbert, Jean-Christophe Rufin de l'Académie française, Marine de Tilly, Frédéric Beigbeder, Katell Faria, Thibault de Montaigu, Patrice Franceschi, Louis-Henri de La Rochefoucauld, Jean-Luc Coatalem, Laetitia de Witt, Arnaud de La Grange. -
Je n'ai plus peur, maman
Malika Iberraken, Thomas Poupeau
- Fayard
- Documents
- 29 Mars 2023
- 9782213722542
C'est l'histoire de l'amour inconditionnel entre une mère, Malika, et son fils. Petit garçon, Mohamed criait, sautait ou restait figé devant la machine à laver. Il ne parlait pas, il ne jouait pas avec les autres enfants. Jusqu'au diagnostic : l'autisme, à un degré sévère.
C'est l'histoire d'une famille pour laquelle tout a été difficile. Habitant en Seine-Saint-Denis, sans réseau, Malika et son mari Karim se trouvent pris de court face au handicap : comment offrir un avenir à leur fils ? Ils décident de vaincre ensemble les déterminismes, se battent pour franchir une à une les portes qu'on leur claque à la figure. Jusqu'à la rencontre déterminante avec un maître d'échecs, qui va faire de la pathologie une force. Mohamed, en plus d'exceller dans le jeu, se révèle à lui-même : à seize ans, il parvient à intégrer le lycée de ses rêves...
Cette histoire, au travers des épreuves surmontées par Malika et Mohamed, est une leçon d'espoir et une formidable source d'inspiration. Car, après le diagnostic, après le désespoir et les peurs, il y a une vie.
Un témoignage puissant qui veut ouvrir l'avenir à nos enfants différents.
Malika Iberraken est gestionnaire carrières et paie à la mairie du Blanc-Mesnil, en Seine-Saint Denis. Elle a deux enfants : Mohamed et Assia.
Thomas Poupeau est journaliste au service Société du Parisien. -
Que savons nous vraiment de la prison ? Uniquement ce que veulent bien nous en dire des détenus ou des membres de l'administration pénitentiaire. Arthur Frayer a voulu aller plus loin. Décidé à voir par lui-même ce qui se passe dans ce monde clos, ce jeune journaliste a mené l'enquête de l'intérieur : il a passé le concours de gardien de prison et est devenu, l'espace de quelques mois, un « maton ».Comme Florence Aubenas dans Le Quai de Ouistreham, il s'est « infiltré » pour rendre compte d'un monde toujours méconnu. En stage à Fleury-Mérogis, puis en poste à Orléans, il raconte ses mois passés en détention. Il s'attendait à être confronté à la violence, à l'injustice, mais pas, comme l'avait pourtant prévenu un de ses instructeurs, à « se prendre de la misère plein la gueule ». On découvre avec lui, en partageant son inquiétude, son étonnement et souvent sa colère, la réalité des maisons d'arrêt surpeuplées, les humiliations quotidiennes - pour les détenus comme pour les matons -, le désespoir et la folie, la roublardise de tous, le poids de l'enfermement. Au fil des jours, toutes les certitudes du journaliste vacillent : comment rester juste, comment oeuvrer à la réinsertion quand on doit exercer un métier épuisant dans des conditions si difficiles ? Finalement, quand Arthur Frayer décide de jeter le gant, on mesure combien il est difficile de ne pas vaciller soi-même dans un tel milieu. Cette expérience hors du commun donne aujourd'hui un récit bouleversant et d'une force rare.
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Pour le meilleur et pour le pire ; florilège pour tous sur le mariage
Jean-Paul Morel
- Fayard/Mille et une nuits
- La Petite Collection
- 21 Mai 2014
- 9782755505580
Se dire oui, « pour le meilleur et pour le pire »... Pour les uns, le mariage est le plus beau jour de la vie. Pour les autres, c'est le début de la fin. Faut-il ou ne faut-il pas se marier ? Vieille querelle qui dure depuis des siècles, sans cesse rejouée ! Jean-Paul Morel nous raconte l'imaginaire du mariage à travers les sentences de la sagesse populaire et les bons mots d'auteurs. Préparatifs, cérémonie, contrat, sentiments, fidélité, vie quotidienne... La plus vieille institution est passée au crible. Que l'on soit pour ou contre le mariage, l'amour a toujours le dernier mot.
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« Je suis né à Paris, le 8 juillet 1921, rue Mayran, dans le IXe arrondissement, au pied de la butte Montmartre... »C'est à l'occasion de la remise par Bertrand Delanoë, maire de la capitale, de la médaille d'honneur de la Ville de Paris, que, prononçant son discours de remerciement, l'auteur de La Voie, bon pied , bon oeil, a eu l'idée de ce récit de sa vie en évoquant ses tribulations dans les différents quartiers de la capitale. A chaque déménagement, à chaque compagne ou conquête amoureuse correspondent aussi des étapes de la vie intellectuelle et des engagements politiques de l'inventeur de la « pensée complexe », co-auteur avec Stéphane Hessel du Chemin de l'espérance. Un récit pétillant d'humour et d'intelligence par le plus non-conformiste des jeunes nonagénaires, traduit et célébré dans le monde entier.
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Manifeste pour une sociéte positive
Positive Economy Forum
- Fayard/Mille et une nuits
- Les Petits Libres
- 27 Août 2014
- 9782755506662
Penser aux générations futures, au long terme, devient une urgence. Travailler pour les générations suivantes, c'est travailler pour nous-mêmes. Ce Manifeste pour une société positive est un appel à l'altruisme, afin que chaque être humain, individuellement, mais aussi l'État, les collectivités, les entreprises, pensent la société de demain et la fassent advenir ensemble. Éducation, santé, transports, écologie, finance, gouvernance démocratique, changement climatique, innovation : à toutes les dimensions du vivre-ensemble doit s'appliquer cette nouvelle conception.
Le Positive Economy Forum fédère, depuis sa création en 2012, plusieurs milliers de citoyens, décideurs politiques, dirigeants d'ONG et de syndicats, chefs d'entreprises, entrepreneurs sociaux, en France et à travers le monde. Ouvrage coordonné par Jacques Attali. -
Repenti ; un ancien de la brise de mer raconte
Claude Chossat
- Fayard
- Documents
- 20 Septembre 2017
- 9782213706856
Pendant deux ans, Claude Chossat a servi la Brise, ou du moins l'un de ses fondateurs. D'abord petit truand, il a voyagé dans sa roue et grimpé l'échelle sociale du grand banditisme à la vitesse de l'éclair en servant de chauffeur et de confident à Francis Mariani, le plus violent et le plus fou de tous.
Une ascension qui s'est arrêtée net le 23 avril 2008, lorsque «Francis» décide de tuer l'un de ses frères : Casanova, le roi Richard. Claude Chossat doit fuir, le gang et la Corse. Il se réfugie en Suisse avant de se livrer à la justice et de tout raconter.
Même s'il est aujourd'hui libre, Claude Chossat ne bénéficie d'aucune protection. Il vit caché, pour protéger sa famille de représailles qui peuvent surgir à tout moment.
Une situation intenable qui le pousse à tout raconter.
Il nous livre ici un témoignage choc qui ouvre, pour la première fois, les portes du célèbre gang de la Brise de mer. -
Une vie de flic ; un commissaire de combat
Patrick Visser-bourdon, Jean-marie Godard
- Fayard
- Documents
- 21 Octobre 2020
- 9782213715186
11 mai 2020. Le commissaire Visser-Bourdon prend son service et se demande à quoi va ressembler ce premier « jour d'après ». À 52 ans, dont trente de carrière dans la police, il n'aurait jamais imaginé devenir un jour l'un des gardiens de cette France confinée par nécessité. Il repense aux deux mois qui viennent de s'écouler, aux contrôles d'attestation parfois houleux, au dénuement des collègues sur la voie publique, sans gants ni masque. Aux nuits à essuyer des tirs de mortiers de feux d'artifice dans les cités de l'Essonne, au trafic de drogue qui se réorganise en livraison à domicile.
Le commissaire a tenu le cap. C'est un homme de terrain, un pragmatique. C'est d'ailleurs ce qui a fait sa force quand il a géré la « Jungle » de Calais et ses 10 000 migrants. Toujours aux côtés de ses hommes, quitte à prendre des coups dans les moments difficiles, il est écouté et respecté. Patrick Visser-Bourdon, marié et père de trois enfants, est à la fois un homme de poigne et de dialogue, sans illusion et lucide, quelqu'un à qui on ne la fait pas, passé par l'antiterrorisme, les « stups », le SRPJ de Versailles. Le commissaire sait que la vie est faite de zones de gris, à l'heure où chacun voudrait imposer ses certitudes. Bienvenue dans sa vie de flic.
Patrick Visser-Bourdon est commissaire dans l'Essonne, en banlieue parisienne. Passé par le SRPJ de Versailles, l'antiterrorisme au 36 quai des Orfèvres et la brigade des stupéfiants, il a également été en poste à Calais pendant plus d'un an, où il a piloté le démantèlement de la Jungle fin 2016.
Journaliste, Jean-Marie Godard est rédacteur en chef du pôle « sécurité globale » de l'agence AEF info, après avoir été reporter au bureau français de l'agence Associated Press, puis collaborateur des magazines Society et Marianne. Il est l'auteur de Paroles de flics (2018) et Bienvenue aux urgences (2019), aux Éditions Fayard.
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Une vie volée ; une histoire de guerre et de famille, perdue et retrouvée
Bart Van Es
- Fayard
- Divers Histoire
- 29 Janvier 2020
- 9782213710860
« Sans les familles, il n'y a pas d'histoires. »
La dernière fois que Lien a vu ses parents, c'était en 1942, à La Haye, alors qu'une inconnue l'emmenait loin de chez elle pour échapper aux Allemands. Elle avait huit ans. Élevée dans l'amour d'une famille adoptive, elle a pourtant rompu avec ceux qui l'avaient protégée. Près de cinquante ans plus tard, Bart Van Es se lance dans l'exploration de ce passé. Qui était cette petite fille, cachée par ses grands-parents, avec laquelle son père a été élevé et dont personne ne prononce plus le nom ? Que s'est-il passé pendant la guerre, et après ?
Lien a aujourd'hui quatre-vingt-cinq ans, elle vit à Amsterdam, et l'enquête réparatrice de Bart Van Es va leur permettre à tous deux d'affronter leur histoire. Celle d'une enfance meurtrie par la guerre ; celle d'une famille qui dut faire face au traumatisme que la barbarie nazie sema derrière elle ; celle d'un pays qui plus que d'autres collabora à la déportation des Juifs.
Bart Van Es livre le récit bouleversant de cette vie volée, rassemblant patiemment les pièces d'un passé jusque-là effacé.
Bart Van Es est professeur de littérature anglaise à l'université d'Oxford (Royaume-Uni). Spécialiste d'Edmund Spenser et de Shakespeare, il leur a consacré plusieurs livres reconnus. The Cut Out Girl (Penguin Random House, 2018), traduit ici, a remporté le Costa Book of the Year 2018.
Traduction de l'anglais (Grande-Bretagne) par Clément Baude
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Derrière les grilles ; sortons du tout-évaluation
Barbara Cassin
- Fayard/Mille et une nuits
- Essais
- 12 Février 2014
- 9782755505047
Instrument indispensable à toute gouvernance, forgé sur le modèle des pratiques des agences de notation financière, l'évaluation a étendu son empire à tous les domaines, tous les métiers, tous les instants, tout, vraiment tout, de la naissance à la mort. Et elle n'a cessé de prouver, de toutes les manières possibles, son inopérante bêtise et sa dangerosité. Pourtant, elle n'est jamais démentie : elle promet encore plus, si l'on évalue encore... Pour comprendre ce qui ne va plus, ce qui ne doit pas continuer, il faut s'intéresser à l'outil universel de l'évaluation : les grilles. Nous, citoyens, administrés, professionnels, étouffons derrière les grilles. Il faut coûte que coûte entrer dans les cases. Il faut réduire chacun de nos actes à une série d'items pour qu'ils soient quantifiables, performants. Ce que nous faisons les uns et les autres n'a plus de sens : nous ne reconnaissons plus nos vies dans la représentation du monde ainsi formaté. Les grilles produisent un monde surveillé qui élimine toute inventivité, toute nouveauté, tout espace de liberté. Un monde mort... Ne restons pas plus longtemps enfermés derrière les grilles d'évaluation.Directrice de recherche au CNRS, Barbara Cassin, philologue et philosophe, est membre de l'Appel des appels (dernier ouvrage : La Nostalgie, Autrement, 2013).Avec les contributions de : Éric Alliez, Didier Bigo, Laura Bossi, Serge Bronstein, Fernanda Bruno, Catherine Caleca, Barbara Cassin, Julie Caupenne, Marie-José Del Volgo, Nathalie Georges-Lambrichs, Yves Gingras, Roland Gori, Jean-Jacques Gorog, Daphné Marnat, Christine Nicoulaud, Albert Ogien, Peter Osborne, Marie-Blanche Régnier, Claude Schauder, Christian Védie, Catherine Vidal.