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« Attendre un enfant. Trahison de la langue française. Attendre un enfant qualifie le temps d'attente d'une grossesse. Neuf mois. En ce qui la concerne, attendre un enfant dure depuis presque cinq ans maintenant. »
L'histoire vraie, celle d'une femme, d'un homme, embarqués dans un parcours en Procréation Médicalement Assistée. Les salles d'attente en fil rouge, des plus classiques aux plus improbables, espace -temps emblématique de ce temps en suspension.
Pas de happy end sous forme de « ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants » mais un cheminement de résilience, jalonné de questionnements philosophiques et éthiques : sur la place et l'identité d'une femme sans enfants, sur le fait de faire famille, sur les relations d'aide et le rapport au médical dans l'intime.
Préface de Virginie Rio, cofondatrice de l'association Collectif BAMP. -
« L'épuisement ne viendra pas à bout de mon envie de partager un moment avec toi. D'ailleurs, nuit froide, midi éclatant ou aube pâteuse, aucune différence dans ce monde éteint. Je dormirai plus tard... » (Extrait de la lettre du 15 avril 2020 de Pierre à Alain)
Dans son allocution télévisée du 16 mars 2020, Emmanuel Macron a répété six fois « nous sommes en guerre ». Un an plus tard exactement, rassemblés par Stéphane Aucante, 37 auteurs de tous horizons et de tous âges ont décidé de prendre le Président au mot et commencé à s'écrire des lettres comme s'ils étaient au front, convoquant ainsi la mémoire des poilus de la Grande Guerre ; au passage, comment peut-on dire d'une guerre qu'elle est grande ?...
Du 16 mars au 3 mai 2021, date du début du (premier ?) déconfinement de l'année, ces 37 soldats de la première, deuxième, troisième ligne - qu'importe, ils ont tous souffert à leur manière - ont échangé 81 lettres en s'inventant des personnages. Par là, ils ont voulu donner une voix, une histoire, un style, un prénom à quelques anonymes parmi les plus de 110.000 victimes et près de 6 millions d'infectés (à ce jour) du Covid en France. A travers ces lettres, ce sont les effets réels, physiques, psychiques, émotionnels, pécuniaires, voire sexuels de la crise sanitaire sur des êtres de chair, le concret de la pandémie caché sous l'abstraction des chiffres, que 37 coeurs et 74 mains ont voulu évoquer et décrire. Avec effroi, colère, espoir et désespoir, avec humour parfois, mais toujours avec sincérité, chacun étant libre du choix des sujets abordés dans ses lettres et ses réponses. Ainsi l'exercice ludique de genre épistolaire s'est-il mué en cahier de doléances, en journal intime choral, qui n'a qu'une ambition : témoigner.
Ce souci du témoignage est au coeur du travail d'auteur de Stéphane Aucante depuis que ses trois années passées dans les Territoires Occupés Palestiniens (de 2015 à 2018) l'ont amené à écrire son premier livre sur la Palestine ; depuis, il y en a eu deux autres. Entre les lignes... conclut une autre trilogie, celle d'écritures collectives en temps de confinements. Elles ont auparavant donné lieu à deux cadavres exquis, Des vies à usage unique en avril-mai 2020 (43 auteurs) et Mauvais Signe en novembre-décembre 2020 (24 auteurs, membres d'une même médiathèque) ; ces deux livres sont également édités chez youStory. La trilogie étant un genre en soi, un quatrième confinement (etc.) ne saurait déclencher de nouvelle aventure...
Les 81 lettres d'ENTRE LES LIGNES, LETTRES DU FRONT COVID ont été imaginées par 37 auteurs -
D'Athènes au Salar d'Uyuni, du Frioul aux Caraïbes, de Melbourne à Istanbul, d'une île du Pacifique aux portes du Sahara, partir est toujours une aventure, petite ou grande, courte ou longue. Certains départs sont définitifs, d'autres précèdent un retour. Partir est une décision qui peut être lourde de conséquences.
L'auteur a voulu s'attacher à comprendre les raisons qui poussent à partir. Lui-même a voulu prendre le large en quittant sa région de toujours pour s'installer en Argentine, puis en Tunisie, en Australie et enfin en Grèce, le tout en quatre ans à peine. Installations à l'autre bout du monde, découvertes de cultures très différentes, voyages itinérants... Il s'est nourri de ses propres départs pour comprendre ce qui le poussait à partir aussi souvent, aussi loin. Confiné en Grèce après l'avoir déjà été en Australie, il a dû se résoudre à appuyer sur le bouton « stop » après une vie en accélérée pendant quatre ans. La pause a été bénéfique et a permis de jeter un coup d'oeil dans le rétroviseur pour mobiliser les souvenirs et rouvrir les carnets sur lesquels quatre années de voyage se baladaient d'une page à l'autre. Tous les gens croisés, amis, collègues, famille ou inconnus, ont repris vie. Parmi eux, beaucoup partaient, étaient partis ou rêvaient de partir.
Partir est un recueil de vingt-quatre portraits qui mènent aux quatre coins du monde, là où l'auteur s'est promené ces dernières années, pour voyager et travailler. À la manière d'un photographe, il saisit des instants de vie avec des mots à la place de l'appareil photo. Parfois il apparait sur la photo, d'autres on aperçoit son ombre. Les portraits font voyager le lecteur dans des quotidiens et des pays aux destins diamétralement opposés. Car c'est aussi une des forces de partir : se confronter à l'inconnu, remettre en cause les certitudes et s'adapter dans un nouvel environnement. Allant d'un continent à l'autre, entrant dans le quotidien d'hommes et de femmes aux destins bouleversés, plongeant dans les relations personnelles et professionnelles de l'auteur, Partir est un témoignage de la résilience humaine. Car derrière chaque départ, il y a de la souffrance mais aussi de l'excitation et du bonheur qui se dessinent. Drôles ou pathétiques, émouvants ou cyniques, contemplatifs ou bruts de réalité, ces portraits sont tout simplement humains.