La sociologie a fait un usage privilégié du Moyen Âge pour se constituer en discipline autonome. Auguste Comte, Émile Durkheim, Max Weber, et plus tard Pierre Bourdieu ont ainsi pensé les transformations des sociétés contemporaines depuis la distance offerte par cette période et forgé des concepts à valeur générale comme le charisme, la rationalisation ou l'habitus. Les médiévistes ont pu à leur tour s'en emparer et les mobiliser. Mais le dialogue, déjà fécond, entre histoire et sociologie n'est pas sans poser de difficultés, notamment parce que certaines notions se fondent sur un Moyen Âge qui n'existe plus, tant les représentations et connaissances sur cette période ont évolué au cours du dernier siècle.
Alexis Fontbonne propose ici de faire revenir la sociologie à l'étude du Moyen Âge, afin de poser les bases d'une véritable sociologie médiévale. S'appuyant sur les derniers travaux de la médiévistique, il présente une démarche, qui, à partir d'outils et de déconstructions critiques, devrait permettre une meilleure compréhension des pratiques sociales et de l'univers mental du Moyen Âge et proposer un renouvellement de certains concepts sociologiques.
De l'an mil à 1789, la noblesse fut en France une qualité transmise par le sang, dans le cadre, prépondérant sinon exclusif, du mariage chrétien. Spécifiquement, son histoire visait à s'inscrire sous le signe de la reproduction sociale. De 1300 à 1500, le fort sentiment d'identité de ses membres se trouva encore renforcé par l'intervention des hérauts d'armes. Quoique très minoritaires, les nobles persistèrent alors à jouer un rôle central, malgré les crises auxquelles ils furent confrontés et les contestations dont ils furent l'objet.
Les études ici réunies traitent de ce vaste sujet, l'accent étant mis sur le château, vu de l'intérieur et de l'extérieur, la seigneurie comme source de pouvoir et de revenus et les chevaux " de nom ". Parmi les activités propres à ce milieu – telle la chasse avec chiens ou oiseaux et plus encore les armes –, les joutes et les tournois, ce sport aristocratique pratiqué dans le cadre de la vie de cour, ne sont pas oubliés.
Certes, juridiquement et idéologiquement, on est en présence d'une société d'ordres, ce qui aurait dû conduire à un immobilisme structurel. Mais la réalité est plus complexe, comme le montre, au sein des " bonnes villes ", la place des nobles face aux notables. La noblesse ? Une " élite " parmi d'autres, qui, de facto sinon de jure, se renouvelait régulièrement. Ici comme ailleurs, la vie l'emportait sur les principes.
Deux tours monumentales, une majestueuse galerie des rois, des voûtes aériennes portées par une structure d'une légèreté inédite : Notre-Dame, monument-clé de l'histoire de France, est aussi un parangon de l'art gothique. Une cathédrale dont le terrible incendie du 15 avril 2019 a ému la terre entière.
Pour saisir sa profonde singularité, Dany Sandron, familier du monument depuis plus de vingt ans, nous livre les clefs des premiers siècles de cet édifice. Dans cette passionnante synthèse, il nous en offre une étude globale, à la fois historique, artistique et sociale. Revenant sur sa construction, ses acteurs, notamment les artistes et artisans, et les ressources mobilisées, il nous introduit dans les différents mondes qu'elle domine : le palais épiscopal de Maurice de Sully, le cloître des chanoines et l'hôtel-Dieu. Il souligne aussi, en spécialiste du Paris médiéval, les liens étroits de la cathédrale avec la ville et au-delà avec le diocèse dont elle est l'église-mère. Notre-Dame entretient également des relations privilégiées avec la royauté capétienne qu'elle magnifie dans une savante mise en scène. Elle sert enfin de référence majeure à l'action édilitaire des souverains et de leurs alliés jusqu'au début du règne de Saint Louis.
Dans ce réseau complexe qui associe la cathédrale à tous les niveaux de la société médiévale, c'est l'esprit de Notre-Dame qui nous est révélé.
Trésor, écrits, pouvoirs
Archives et bibliothèques d'État en France à la fin du Moyen Âge
Préface de Patrick Boucheron
Les pouvoirs de l'écrit dans la société médiévale ne reposent pas seulement sur la capacité des institutions à le produire ou à le diffuser. Le cas particulier du royaume de France et de son État en gestation à la fin du Moyen Âge manifeste un rapport singulier à la conservation des supports et des valeurs de l'écrit dans des espaces réservés et situés au cœur des Palais et qui forment autant de " trésors ". La localisation de ces dépôts structure l'espace et la dynamique de centralisation du pouvoir capétien et assure indirectement, par leur inscription dans les espaces urbains, une présence et un pouvoir de l'écrit bien plus large : la visibilité indirecte des trésors d'écritures. Ces " trésors " de titres, de chartes, de manuscrits informent la " sapience " d'un souverain qui pose ainsi les fondements d'une " science de l'État ".
Cet ouvrage rassemble un certain nombre d'études singulières sur le Trésor des chartes entre le xiiie et le xvie siècle, et la librairie royale, dite " de Charles V ", entre son installation au Louvre en 1368 et sa dispersion au début du XVe siècle. Ces travaux sont précédés de textes généraux sur la question du statut de la fonction politique et symbolique de la thésaurisation royale.
Comment comprendre la notion de catastrophe naturelle dans la pensée médiévale_? Étonnement, puissance, terreur, fonction purificatrice, choc des consciences...
Avec tous les fantasmes qu'ils drainent dans leur sillage et la stupeur qu'ils produisent sur les esprits, ces "accidents de la nature" ouvrent une fenêtre fascinante sur l'histoire des représentations au Moyen Âge.
Comment comprendre la notion de catastrophe naturelle dans la pensée médiévale_? Étonnement, puissance, terreur, fonction purificatrice, choc des consciences...
Avec tous les fantasmes qu'ils drainent dans leur sillage et la stupeur qu'ils produisent sur les esprits, ces "accidents de la nature" ouvrent une fenêtre fascinante sur l'histoire des représentations au Moyen Âge. Revisitant les textes des chroniqueurs qui tentèrent d'en rendre compte, Thomas Labbé montre que le récit du phénomène extrême favorise toujours la déformation de la réalité vécue. La catastrophe apparaît comme une manière de donner un sens à l'extraordinaire, comme en attestent les récits de l'effondrement du mont Granier en 1248, de l'inondation de l'Arno en 1333 ou encore du tremblement de terre à Naples en 1456. Le processus d'"événementialisation" qui en découle s'opère plus à travers l'imaginaire et la sensibilité de la société que par ses capacités rationnelles d'objectivisation. Une grande étude à la croisée de l'histoire sociale et de l'histoire des émotions en Occident.
Thomas Labbé est docteur en histoire et chercheur à l'université de Bourgogne.
Préface de Jacques Berlioz
En l'an 1200, la ville de Paris s'apprête à offrir au " beau XIIIe siècle " un visage entièrement nouveau, grâce à un chantier d'architecture sans précédent, conduit par le roi Philippe Auguste.
En l'an 1200, la ville de Paris s'apprête à offrir au " beau XIIIe siècle " un visage entièrement nouveau, grâce à un chantier d'architecture sans précédent, conduit par le roi Philippe Auguste. Alors même que la cathédrale Notre-Dame sort de terre, les rues sont pavées, les premières Halles sont construites, le palais de la Cité est remodelé... Mais surtout, la ville est entourée par une immense enceinte fortifiée, complétée par une superbe forteresse : le château du Louvre. Aujourd'hui presque entièrement disparues, ces fortifications ont pourtant donné à Paris sa cohérence et sa forme définitive, tout en contribuant à ériger la ville au rang de capitale du royaume.
Comment un programme d'architecture a-t-il pu jouer un tel rôle dans l'histoire ? Pour le comprendre, il faut plonger au coeur du Moyen Âge, sur les traces d'un souverain d'exception, auteur d'une oeuvre politique et architecturale fondatrice. Afin de décrypter la fonction et la signification même des monuments, Denis Hayot se livre à une véritable enquête archéologique, dévoilant peu à peu le véritable visage des fortifications de Philippe Auguste. L'aboutissement s'en trouve dans les restitutions 3D de l'auteur et dans les superbes aquarelles de Jean-Claude Golvin, qui redonnent vie à l'une des oeuvres monumentales les plus importantes du Moyen Âge.
La grande terre " : ainsi les géographes arabes du Moyen Âge désignaient-ils la vaste Europe, espace perçu comme une mosaïque de peuples mouvants qu'ils ne cessèrent jamais d'étudier et de cartographier.
La grande terre " : ainsi les géographes arabes du Moyen Âge désignaient-ils la vaste Europe, espace perçu comme une mosaïque de peuples mouvants qu'ils ne cessèrent jamais d'étudier et de cartographier. Comment comprendre, de leur point de vue, cette représentation géographique d'un continent à la fois inconnu et familier ? C'est à ce décentrement du regard que nous convie Jean-Charles Ducène au fil de cette étude fondée sur un corpus de sources d'une impressionnante richesse.
Au début du IXe siècle, les géographes arabes considèrent l'Europe comme un ensemble flou de populations, principalement chrétiennes mais encore païennes loin de la Méditerranée, alors que deux villes se détachent entre légende et réalité, Rome et Byzance. Cet ensemble se structure au fil du temps en pouvoirs étatiques et se couvre de villes, décrites par ces géographes comme des lieux urbanisés et des centres économiques insérés dans un réseau réticulaire de routes, qui s'étendent jusqu'en Scandinavie et à la Volga. Mais quand ces pouvoirs se projettent en Méditerranée et empiètent sur les territoires musulmans, c'est une représentation plus géopolitique qui se construit.
De la sorte, ce livre parcourant six siècles de littérature montre que " l'Europe " n'est pas apparue aux savants arabes une et indivisible, mais au contraire infiniment diverse et en mouvement.
François d'Assise, le Poverello, est un des personnages les mieux documentés du Moyen Âge. Une fois canonisé en 1228, il fit rapidement l'objet de nombreuses biographies. Paradoxalement, la prolifération des sources et leur discordance finissent par voiler ses traits. Et le débat plus que séculaire des historiens sur ces biographies contradictoires – " la question franciscaine " – est à son tour devenu un obstacle à l'approche d'un personnage complexe. Dans ce volume, qui condense les points saillants d'un parcours long d'une trentaine d'années, Jacques Dalarun a choisi d'aborder la question franciscaine par de multiples entrées, de l'expérience des stigmates à l'hagiographie du fondateur et à ses compagnons et compagnes. Il part non pas d'a priori idéologiques, mais de la matérialité des sources manuscrites : la codicologie contre l'idéologie. Car l'auteur prévient : " L'étude des textes dans une perspective historique est une science exacte ; pas une science infaillible, mais une science aussi peu inexacte que les autres, pourvu qu'elle soit pratiquée avec rigueur. " Une quête de l'homme François, du saint le plus populaire du christianisme, mais surtout de " la fuyante vérité d'un mort qui aurait presque pu être notre demi-frère ".
Le mystère des templiers exerce une fascination particulière chez nos contemporains. La simple évocation d'un grand-maître, d'une commanderie ou d'une baillie suffit à déclencher un puissant imaginaire, mêlant trésor perdu, guerre sainte et complot royal.
Pour sortir des idées reprises en boucle, l'auteur, spécialiste incontesté des ordres religieux-militaires, réunit dans cet ouvrage une somme de données précises sur la réalité templière.
Ni biographie collective ni dictionnaire, ce livre recueille et décompte toutes les informations mentionnées sur des templiers dans les procès et autres procédures qui s'étalèrent de la rafle du 13 octobre 1307 jusqu'à la fin de l'ordre en 1312.
Origines, carrières, lieux... qu'ils soient chevaliers, chapelains, sergents, c'est tout un peuple qui surgit à travers les 2 336 templiers recensés, actifs pour le plus ancien depuis 1248, et 1 135 physiquement présents dans l'une ou l'autre des procédures.
À la fois catalogue et base documentaire, cet ouvrage renseigne une période importante de l'histoire de l'ordre qui envoie alors massivement des recrues à Chypre dans la perspective de reprendre pied en Terre sainte.
Comment décrire le passage de l'éducation antique à l'éducation médiévale ? Comment lire le quotidien des maîtres et des étudiants, le fonctionnement des facultés, la conservation et la transmission du savoir dans les abbayes ? Quelle fut l'empreinte laissée en Occident par le philosophe et mathématicien Gerbert d'Aurillac, qui introduit dans les écoles chiffres arabes et tables d'opération ? Et par Abélard, dialecticien et théologien, inventeur de la scolastique et du conceptualisme ? Enseignement de la grammaire, de la rhétorique, de l'astronomie, du chant, de la musique... Cette plongée au cœur des mentalités médiévales fait revivre avec bonheur le monde enfoui d'une culture qui a façonné notre relation au savoir, à l'universel, au divin et à l'infini.
Ce que les hérésies nous disent de l'Église et des mentalités médiévales. Une plongée au coeur du Moyen Âge. An mille : les hérésies ne touchent qu'un nombre limité de personnes, appartenant à l'élite culturelle et sociale. Deux siècles plus tard, elles sont devenues de puissants mouvements contestataires qui remettent en cause l'emprise du clergé catholique. De l'Allemagne rhénane à l'Italie centrale et à l'Espagne du Nord en passant par le Languedoc, de nombreuses régions de la chrétienté sont alors " gangrenées " – pour reprendre le vocabulaire des textes pontificaux de l'époque – par diverses formes de dissidence religieuse : Cathares, Vaudois, Patarins... Un défi lancé à la papauté qui les condamne comme des hérésies et les combat par l'intermédiaire de l'Inquisition et des ordres mendiants (Dominicains et Franciscains) à partir de 1231. Aux xive et xve siècles, les accusations d'hérésie se multiplient et visent désormais tous ceux qui désobéissent à l'Église ou s'opposent à son autorité, y compris dans le domaine temporel. Le cercle des poursuites ne cesse de s'élargir et l'on finit par considérer comme des hérétiques des hommes et des femmes dont le seul tort était de dénoncer publiquement les abus du clergé et les dérives autoritaires de la hiérarchie ecclésiastique. Une grande oeuvre sur ces prétendus " Suppôts de Satan ".
L'existence du fer est fondamentale dans l'établissement et le développement des royaumes angkoriens : pour défricher les rizières et établir les systèmes d'irrigation, pour bâtir et pour conquérir. Sans l'Épée Sacrée, de fer et d'or, qui selon les mythes, lui a été donnée par le dieu indien Indra, le roi khmer ne peut régner. Ce fer, de qualité exceptionnelle, était obtenu selon une méthode à basse température pratiquée en Europe jusqu'à la révolution industrielle. Toute une série d'offrandes, de rites et d'interdits qui assuraient une bonne entente entre les dieux et les hommes en rythmait la production. Un responsable rituel devait mettre en mouvement les éléments fondamentaux de la vie et de l'univers, le Feu, l' Air, l' Eau, la Terre, en les maintenant séparés : toute faute de sa part, tout manquement aux règles aurait provoqué une catastrophe. Abondamment illustré, cet ouvrage foisonnant détaille à la fois les procédés techniques utilisés et le long déroulement des rites nécessaires à la production du fer et de ses objets. Il nous permet de mieux comprendre le développement et la puissance de l'Empire khmer.
1492 En débarquant à San Salvador, Christophe Colomb inaugure la conquête du Nouveau Monde par l'Ancien. Un choc culturel que nous considérons trop souvent du seul point de vue des Conquistadors. Ce choc, pourtant, eut aussi lieu en Europe. Jusqu'à l'orée du XXe siècle, plusieurs milliers d'Amérindiens furent en effet conduits vers le Vieux Continent où ils durent apprendre à vivre. Esclaves, otages, espions, interprètes, spécimens, curiosités, trophées, apprentis, évangélisateurs... Arrachés à leur terre, confrontés à l'inconcevable, ils furent précipités dans une culture inconnue et condamnés à trouver leur place dans un monde qui n'était pas le leur. Une histoire oubliée qu'Éric Taladoire fait revivre dans ce livre qui, en inversant les perspectives, interroge l'impact culturel et anthropologique de ces migrations, forcées ou volontaires, d'indigènes américains vers l'Ancien Monde.
Après avoir dû abandonner ses positions en Syrie, l'ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem s'installa à Rhodes dans la première décennie du xive siècle. Il y demeura jusqu'en 1522, date à laquelle le sultan ottoman Soliman le Magnifique s'empara de la place après un siège de plusieurs mois. Cette présence à Rhodes et dans son archipel - le Dodécanèse - influença les chevaliers, qui devinrent des pirates redoutés. Ils créèrent un véritable petit État chrétien à la frontière des puissances musulmanes. L'ordre, à la fois religieux et militaire, devait en effet s'opposer à ses voisins « infidèles », mais il avait également à gérer un territoire et une population qui entretenait des liens réguliers et pacifiques avec Turcs et Arabes. Cette situation explique l'importance de l'empreinte des chevaliers à Rhodes, où ils contribuèrent à construire une société et une économie originales. Les témoignages de leur oeuvre architecturale, bien conservés, sont impressionnants. Les chevaliers de Rhodes avaient su créer une « Rhodes des chevaliers », qui se développa au cours de deux siècles d'une histoire mouvementée. « Patrimoine de la Méditerranée » : une collection qui se propose de retrouver l'esprit des lieux, de les faire revivre à travers leur histoire, de susciter l'imagination du passé. Chaque ouvrage, s'appuyant sur les acquis les plus récents de la recherche, s'organise autour d'un thème privilégié.
Le dix-neuvième fascicule du Corpus des inscriptions de la France médiévale regroupe 128 textes (18 pour le Jura, 20 pour la Nièvre, 90 pour la Saône-et-Loire).
La période couverte s'étend du VIIIe à la fin du XIIIe siècle (1 inscription au VIIIe, 5 au Xe, 2 aux Xe-XIe, 11 au XIe, 3 aux XXIIe, 49 au XIIe, 1 vers 1200, 3 à l'époque romane, 44 au XIIIe, 6 aux XIIIe-XIVe). Les ensembles les plus importants se situent à Cluny (27 textes), Nevers et Autun (10), Saint-Ambreuil (9). La plupart des inscriptions sont gravées sur pierre, mais on trouve des peintures murales (Berzé-la-Ville et Saint-Romain-des-Îles), les autres supports étant très peu représentés. Un peu plus du tiers des textes sont versifiés, en tout ou en partie, les épitaphes en constituant plus de la moitié.
Les épigraphes sont présentées suivant le schéma utilisé dans les fascicules précédents. Deux index : un des personnes et de lieux, un de matières, et des planches comprenant 166 figures, complètent le volume.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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Les interventions sont regroupées sous ces thèmes : histoire, littérature monastique et philosophie, théologie
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Du 6e au 14e siècle, quels ont été les systèmes chronologiques en usage parmi les peuples turcophones lors de leur grande expansion. À la lumière des textes, l'auteur restitue le mode d'emploi de ces systèmes et signale leur survivance.
Une anthologie de textes pour comprendre les luttes de l'Église au Moyen Âge. Ce recueil, premier du genre, retrace les grands combats menés par l'Église pendant un millénaire, du Ve au XVe siècle. Combat pour la conversion des Barbares et contre l'idolâtrie. Combat pour la toute-puissance de la Papauté et contre la richesse. Combat contre les dissidences théocratiques et pour l'union des Églises. Combat pour l'éducation des clercs et des laïcs. Combat pour la diffusion du savoir et contre la violence. Combat contre les hérésies et pour la "paix de Dieu". Combat contre les juifs, mais aussi, parfois, en leur faveur... Ce millénaire va donner naissance à une nouvelle spiritualité. Il prépare une crise, concrétisée par le schisme de Luther au XVIe siècle, mais montre aussi la volonté d'adaptation de l'Église aux grands défis de son époque. Un éclairage passionnant sur les mentalités médiévales et la place du religieux dans la vie de la Cité.