La publication, en 1984, du livre de François de Polignac a marqué un tournant important dans l'analyse des origines de cette forme spécifique d'organisation sociale et politique que fut la Cité grecque. Jusqu'alors, en effet, et tout particulièrement dans l'historiographie française, on liait la naissance de la cité au développement d'institutions politiques se mettant en place au détriment de structures gentilices, fondées sur la naissance et la parenté. C'est avec ce modèle que François de Polignac rompait délibérément en recourant à l'archéologie pour s'affranchir de la relecture des textes qui parlent des origines depuis l'intérieur de la cité. Il montre ainsi l'importance des sanctuaires des divinités du territoire et des cultes de héros, fondateurs réels ou mythiques, dans la définition de l'espace de la cité. Et il identifie la naissance de la cité à la construction médiateurs et l'agencement des différents modes de participations aux rites. Dans cette nouvelle édition, largement remaniée, l'auteur introduit des développements nouveaux qui prennent en compte les acquis les plus récents de l'archéologie, nuance ses analyses et aborde l'émergence du politique d'une façon moins institutionnelle. A la question : est-il juste de parler d'émergence de la cité au VIIe siècle av.J.-C. ?, sa réponse n'est pas un choix manichéen entre rupture ou continuité, mais une réflexion originale sur la définition même de ce que l'on entend par cité au début de l'époque archaïque. La dimension anthropologique de cette démarche ouvre de nouvelles perspectives pour une plus juste appréciation de ce qu'étaient la cité grecque des origines.
C'est à une véritable initiation à l'évolution de l'humanité que nous convient ces "chroniques préhistoriques". Le spécialiste y trouvera les grandes étapes des découvertes contemporaines et le non-initié aura le plaisir de... découvrir celles-ci.
Nom : Australopithecus afarensis ; prénom : Lucy ; âge : environ 20 ans ; taille : 1,20 m ; domicile : Hadar (dans l'Afar, nord-est de l'Éthipie) ; ancienneté : environ trois millions d'années. La découverte, en 1974, de 40% du squelette de Lucy, le plus primitif des Australopithèques et le premier Hominidé connu à se tenir debout ; celle, en 1959, en Tanzanie, d'Homo habilis, le premier Hominidé à mériter le classement dans le genre Homo ; celle, en 1984, au Kenya, d'un Homo erectus quasi complet ayant vécu il y a 1,6 million d'années, confirment l'idée que le berceau de l'humanité se trouve bien en Afrique orientale. C'est l'histoire très ancienne de l'Homme que retrace Yvonne Rebeyrol au fil de vingt-cinq ans de découvertes paléontologiques et d'études préhistoriques. Issu d'un ancêtre commun à lui-même et aux singes anthropoïdes d'Afrique (chimpanzé et gorille), l'Homme est devenu en quelqes millions d'années un être exceptionnel. Certes, il ressemble encore à ses cousins par des caractères physiques et biologiques, mais il est un Primate unique par le volume de son encéphale, la station debout, la prématurité de ses nouveaux-nés, la conscience et le langage articulé. Présentant les travaux d'André Leroi-Gourban, de Louis Leakey, de Phillip Tobias, d'Yves Coppens, d'Henry de Lumley et de bien d'autres spécialistes, l'auteur nous fait partager leurs convictions et leurs hésitations, leurs hypothèses et leurs espérances. Nous visitons des sites archéologiques en France ou aux États-Unis. Nous assistons à la découverte des outils et de l'art. C'est à une véritable initiation à l'évolution de l'humanité que nous convient ces "chroniques préhistoriques". Le spécialiste y trouvera les grandes étapes des découvertes contemporaines et le non-initié aura le plaisir de... découvrir celles-ci.
Nom : Australopithecus afarensis ; prénom : Lucy ; âge : environ 20 ans ; taille : 1,20 m ; domicile : Hadar (dans l'Afar, nord-est de l'Éthiopie) ; ancienneté : environ trois millions d'années. La découverte, en 1974, de 40 % du squelette de Lucy, le plus primitif des Australopithèques, et le premier Hominidé connu à se tenir debout ; celle, en 1959, en Tanzanie, d'Homo habilis, le premier Hominidé à mériter le classement dans le genre Homo ; celle, en 1984, au Kenya, d'un Homo erectus - quasi complet - ayant vécu il y a 1,6 million d'années, confirment l'idée que le berceau de l'humanité se trouve bien en Afrique orientale. C'est l'histoire très ancienne de l'Homme que retrace Yvonne Rebeyrol, au fil de vingt-cinq ans de découvertes paléontologiques et d'études préhistoriques. Issu d'un ancêtre commun à lui-même, et aux singes anthropoïdes d'Afrique (chimpanzé et gorille), l'Homme est devenu - en quelques millions d'années - un être exceptionnel. Certes, il ressemble encore à ses cousins par des caractères physiques et biologiques, mais il est un Primate unique par le volume de son encéphale, la station debout, la prématurité de ses nouveau-nés, la conscience et le langage articulé. Présentant les travaux d'André Leroi-Gourhan, de Louis Leakey, de Phillip Tobias, d'Yves Coppens, d'Henry de Lumley, et de bien d'autres spécialistes, l'auteur nous fait partager leurs convictions et leurs hésitations, leurs hypothèses et leurs espérances. Nous visitons des sites archéologiques, en France ou aux États-Unis. Nous assistons à la découverte des outils et de l'art. C'est à une véritable initiation à l'évolution de l'humanité que nous convient ces « chroniques préhistoriques ». Le spécialiste y retrouvera les grandes étapes des découvertes contemporaines, et le non-initié aura le plaisir de... découvrir celles-ci.
En quel sens et dans quelle mesure la Grèce ancienne fut-elle " esclavagiste " ? De la réponse à cette question toujours brûlante dépendent largement la vision que nous avons de l'Antiquité classique et les rapports qui nous lient à elle. L'auteur y répond ici en s'efforçant de concilier la présentation des principales sources documentaires et des grands courants d'interprétation historique. Pour avoir été ainsi conçu dès sa première édition en 1982, ce livre n'est sorti de la mêlée, a-t-on bien voulu écrire, " qu'avec quelques égratignures ". Il n'y avait donc aucune raison de la modifier de fond en comble à l'occasion de cette nouvelle édition. Encore fallait-il y intégrer le meilleur des recherches récentes, et aussi " gommer " telle ou telle réaction d'humeur liée au climat des années soixante-dix. Puisse ce travail de synthèse, destiné à tous ceux qui recherchent sur le sujet un point de vue argumenté, conserver ainsi la valeur de références qui a été reconnue à l'échelle internationale.