Yves Coppens a pris la suite, au Collège de France, de l'abbé Breuil, de Teilhard de Chardin, de Leroy-Gourhan, les grands maîtres français de la préhistoire : « J'ai eu la chance de vivre, de bout en bout, une des aventures les plus exaltantes qu'aient connues les sciences de l'évolution depuis leur origine. »Depuis un demi-siècle, la paléoanthropologie n'a cessé de progresser, avec la découverte de nouveaux fossiles, comme celui de Lucy, mais surtout grâce à l'apport de nouvelles méthodes scientifiques. C'est ce formidable bond en avant du savoir sur nos origines que retrace ici Yves Coppens, lui qui en a été l'un des grands acteurs. Les leçons réunies ici constituent un document unique pour mesurer le profond renouvellement qu'a connu cette discipline essentielle pour la connaissance que l'humanité a d'elle-même, mais aussi le reflet du cheminement d'un chercheur hors pair.
L'Homme a-t-il toujours été violent ? La guerre est-elle consubstantielle au genre humain ou est-elle inhérente à la construction des sociétés modernes ? Nourri par les recherches scientifiques, le débat sur le pourquoi de la violence n'en finit pas de rebondir. Il donne à la querelle qui opposait Rousseau (le « bon sauvage ») à Hobbes (« l'homme est un loup pour l'homme ») une actualité toute nouvelle. Pour en finir avec les approches caricaturales, Marylène Patou-Mathis propose avec ce livre une vaste enquête qui croise les données de l'archéologie et de l'anthropologie. Explorant les raisons qui ont transformé les chasseurs-cueilleurs en sociétés guerrières - sédentarisation et changement d'économie, avènement du patriarcat, apparition des castes -, elle pointe aussi le rôle des croyances et met en évidence l'existence d'une violence antérieure à l'apparition de la guerre. Ainsi se dessine peu à peu le portrait d'un homme préhistorique, dont la violence exprime surtout ses peurs et ses premières pensées existentielles : humain, trop humain. Marylène Patou-Mathis est l'auteure de plusieurs ouvrages de préhistoire qui font autorité. Elle est docteur en préhistoire, directrice de recherche au CNRS et vice-présidente du conseil scientifique du Muséum national d'histoire naturelle. Elle a également été commissaire de la grande exposition Au temps des mammouths au Muséum et conseiller scientifique du film AO. Le dernier Néandertal.
Il y a environ 10 000 ans, l'homme prend un nouveau départ et modifie radicalement sa façon de vivre. Il fonde alors les premiers villages, impose sa domination sur son environnement, « invente » l'agriculture et l'élevage. Une transformation sans retour, qui fait de lui le maître unique de la nature. Jean Guilaine s'attache aussi dans ce livre aux comportements individuels et collectifs, insistant notamment sur la précocité de la violence, les origines de la guerre, le meurtre d'Ötzi, figure emblématique de nos ancêtres. Il souligne le poids de l'imaginaire, des symboles et des rites dans le fonctionnement de ces communautés anciennes. Les temps néolithiques ont posé les bases des sociétés qui sont aujourd'hui les nôtres. L'Histoire, dès lors, est en marche. Jean Guilaine est professeur au Collège de France, directeur d'études à l'EHESS et membre de l'Institut. Il est l'un des plus grands spécialistes du Néolithique. Ses travaux de terrain et de synthèse portent sur les premières sociétés paysannes et métallurgiques.
En quoi le génome du chimpanzé nous éclaire-t-il sur la préhistoire de l'homme ? Comment sait-on que l'homme de Neandertal adorait la viande et qu'il préférait, quand il avait le choix, le steak de renne au steak de bison ? De quand peut-on dater le premier paléobabyboom ? Quelle plante les hommes du Néolithique ont-ils domestiquée en premier ? Comment les préhistoriens savent-ils que les dessins de mammouths de Rouffignac ne sont pas des faux ? Peut-on dire à qui appartient la main qui figure sur la paroi de la grotte de Vilhonneur ?Avec sa verve et sa précision habituelles, Yves Coppens répond à toutes les questions que nous nous posons sur nos origines, notre expansion géographique ou encore le perfectionnement de notre outillage et le raffinement progressif de notre réflexion. Un livre aussi essentiel que divertissant qui nous conduit en Afrique, en Eurasie, en Océanie et en Amérique sur les traces de ces premiers humains dont nous sommes les descendants. Découvreur mondialement connu de nombreux fossiles humains célèbres dont Lucy, Yves Coppens est paléontologue, professeur honoraire au Muséum national d'histoire naturelle et au Collège de France, membre de l'Académie des sciences et de l'Académie de médecine. Il est chroniqueur à France Info. Il a notamment publié Pré-ambules, Le Genou de Lucy, L'Histoire de l'Homme et Yves Coppens raconte l'homme qui ont été de très grands succès.
Yves Coppens nous raconte dans ce nouveau livre, Des nouvelles de la préhistoire, ce qu'était la vie des premiers hommes, avec la précision qui est la sienne et toute la gourmandise de conteur qu'on lui connaît. Partant de nos origines, il répond à toutes les questions que nous nous posons sur les vrais débuts de la bipédie, le régime alimentaire de nos ancêtres, les plus anciens peuplements d'Europe ou de Chine, mais aussi l'utilisation des silex ou des haches d'apparat, les grottes ornées de France ou encore l'apparition de l'écriture. De l'Éthiopie à l'Europe, de l'Extrême-Orient à l'Amérique, de l'Inde à l'Australie, voici un extraordinaire voyage dans le temps et dans l'espace qui met en lumière l'étonnante actualité de ce passé dont nous sommes tous issus. Que peut-on dire aujourd'hui de Lascaux, soixante-dix ans après sa découverte ? Pourquoi est-on désormais certain qu'il existait des formes de cannibalisme entre Neandertal et Cro-Magnon ? Découvreur mondialement connu de nombreux fossiles humains célèbres dont Lucy, Yves Coppens est paléontologue. Professeur honoraire au Collège de France, membre de l'Académie des sciences et de l'Académie de médecine, il est également professeur honoraire au Muséum national d'histoire naturelle. Il est notamment l'auteur de Pré-ambules, du Genou de Lucy, de L'Histoire de l'homme, d'Yves Coppens raconte l'homme et, plus récemment, du Présent du passé et Pré-textes qui ont été de très grands succès.
Yves Coppens nous convie dans ce nouveau livre à l'exploration de l'homme et de son mystère. Éminent préhistorien, il nous invite à nous demander comment est née l'humanité, comment, de bipède végétarien doté d'un petit cerveau, l'homme est devenu un être intelligent et omnivore. Yves Coppens revient sur l'une de ses découvertes majeures réalisée dans les années 1970, la relation entre l'évolution de l'homme et l'évolution du climat. Il y a 3 millions d'années, en Afrique tropicale, un sévère rafraîchissement ayant en effet asséché la savane, les premiers humains ont dû s'adapter ou disparaître. Il y a dix millénaires, un autre important changement climatique eut lieu : la dernière glaciation s'acheva et les températures se firent plus clémentes. L'homme mit alors fin à sa vie de nomade et se fit agriculteur, puis éleveur. C'est à cette interaction entre le vivant et son milieu qu'Yves Coppens nous convie ici. Car les 7 milliards que nous sommes aujourd'hui appartiennent tous à ce genre humain qui a su s'adapter pour survivre.
Nous vieillissons, nous mangeons mal, nous nous déchirons entre clans et communautés. Et de ces problèmes et d'une foule d'autres qui sont notre lot contemporain, nous débattons comme si l'homme avait toujours été le même, comme s'il échappait à la nature, comme s'il n'était pas né d'une longue, très longue et très chaotique évolution. Fondé sur les développements les plus récents de la paléoanthropologie, ce livre est une surprenante tentative pour jeter un regard original sur nos questionnements d'aujourd'hui, à propos du vieillissement, de l'alimentation, du sort fait aux animaux, de la morale ou encore du développement durable. Car cette science en pleine explosion ne nous instruit pas seulement sur nos origines et notre histoire passée. Elle nous force à nous interroger sur nous-mêmes et peut éclairer les débats de notre temps.?Auteur de grands succès comme Au commencement était l'homme et Lucy ou l'obscurantisme, Pascal Picq est maître de conférences à la chaire de paléoanthropologie et préhistoire du Collège de France.
?« Oui, les Anciens étaient sensuels. Autant que nous, autrement que nous. D'abord à Athènes et ensuite à Rome éclôt une véritable culture érotique qui réunit l'art d'aimer, la recherche du plaisir, la civilité du désir, l'amour homosexuel, l'ironie phallique et l'importance exemplaire du féminin. Tantôt idéalisé dans une distance infranchissable, tantôt pillé hors contexte, le monde classique reste mal connu. Il nous faut refaire le voyage à Cythère avec un bon guide amoureux. Le voici. ?» ?G. ?S. Sur le désir et le plaisir, la différence des sexes et la fluidité des genres, la discipline sentimentale et le savoir-faire voluptueux, les Anciens ont encore tant à nous apprendre ?! Où mieux que dans l'Ithaque de Pénélope, la salle de banquet platonicienne et la Rome d'Ovide pourrait-on être initié de façon aussi magistrale à toutes ces stratégies d'enchantement qui transforment le sexe en sensualité ?? Pour un nouvel art d'aimer, plus libre, plus inventif, plus complice, plus raffiné, qui, comme en Grèce et à Rome, fait la part belle aux sens et aux corps désirants, sans figer de manière rigide les rôles, les genres et les identités. Giulia Sissa est professeur de théorie politique et de civilisations de l'Antiquité à UCLA, en Californie. Chercheuse au CNRS, elle a notamment publié Le Plaisir et le Mal. Philosophie de la drogue et L'Âme est un corps de femme.
« Vu d'Occident, l'Autre a deux visages : le Sauvage - l'Autre dans l'espace - et le Préhistorique - l'Autre dans le temps. Ce livre entend montrer comment ces « imaginaires cousins », qui se sont rejoints et superposés au XIXe siècle, se sont forgés dans les cercles érudits à partir des récits de voyageurs et des théories scientifiques, puis diffusés dans les milieux populaires grâce aux magazines illustrés, aux romans, aux expositions universelles ou coloniales et aux musées. Avec toujours en contrepoint l'Homme occidental, à la fois fasciné et rempli de préjugés. Pourquoi l'altérité et l'existence d'une humanité plurielle, qu'elle soit passée ou présente, sont-elles toujours si difficiles à accepter ? C'est à cette question que nous avons tenté de répondre dans cet ouvrage. » (M. P.-M.)Marylène Patou-Mathis est l'auteur de plusieurs ouvrages de préhistoire qui font désormais autorité. Elle est docteur en préhistoire, directrice de recherche au CNRS et responsable de l'unité d'archéo-zoologie du département Préhistoire du Muséum national d'histoire naturelle. Elle a également été commissaire de la grande exposition Au temps des mammouths au Muséum et a conseillé le réalisateur du film AO. Le dernier Néandertal.
Par un de nos plus grands érudits peut-être en matière d'Antiquité grecque, voici une étonnante enquête pour retrouver les traces bien réelles de la figure de Narcisse. On connaît le mythe, on sent sa présence dans l'art et la littérature à toutes les époques. Mais comment s'est-il construit ? Quel rôle jouait-il ? À quelle époque remonte-t-il ?Au bout du chemin, on y découvrira sa véritable patrie, en Grèce bien sûr, dans la region d'Érétrie, petite cité disparue de l'île d'Eubée, qui fait l'objet d'intenses recherches archéologiques. Et c'est le visage même de Narcisse qui sort modifié de cette exploration. Car derrière l'aimable jeune homme qu'ont fait connaître les poètes et les peintres de l'époque hellénistico-romaine, relayés par une foule d'écrivains et d'artistes à travers les âges, une puissante divinité de la nature se profile, née durant la protohistoire de la Grèce. La mythologie éclairée par l'archéologie et l'épigraphie. Denis Knoepfler est titulaire de la chaire d'épigraphie et d'histoire des cités grecques au Collège de France, après avoir été professeur d'archéologie classique et d'histoire ancienne à l'Université de Neuchâtel.
On s'émerveille à Carnac, on s'émeut à Stonehenge. Mais à quoi donc servaient les étranges mégalithes qui ont comme poussé partout à l'ouest de l'Europe, du VIIIe au IIe millénaire avant notre ère ? Et pourquoi ces blocs ont-ils été érigés justement face à l'Atlantique ?Pour faire parler ces « grosses pierres », comme disait Flaubert, c'est une véritable « ethnologie du passé » que propose ici Jean-Pierre Mohen, convoquant géologie, géographie, science de l'ingénieur et des matériaux, chimie et même psychologie. Seule cette approche pluridisciplinaire permettra de comprendre ce qu'était la vie du « peuple des dolmens », ces premiers hommes sédentaires. C'est ce qu'offre cet ouvrage, qui nous fait voyager dans l'Europe côtière de la fin de la préhistoire, de la Scandinavie à l'Algarve, du Morbihan à l'Irlande. Jean-Pierre Mohen a été directeur du laboratoire de recherche des Musées de France et du département du patrimoine et des collections du musée du quai Branly, à Paris. Il dirige actuellement le chantier de rénovation du musée de l'Homme.
« Voici, après Pré-ambules, ou les premiers pas de l'homme, Pré-textes, ou l'homme préhistorique en morceaux. Ces "morceaux" se rapportent, bien sûr, aux hommes fossiles que j'ai toujours fréquentés, souvent cherchés, parfois trouvés, mais aussi aux produits artisanaux ou artistiques, parfois les deux, de leur esprit. C'est un vrai livre de paléoanthropologie et de préhistoire qui fait le tour des sujets servis par ces disciplines. En dehors des faits évoqués en permanence et illustrés souvent, je souhaiterais en effet que le lecteur, et notamment le jeune lecteur, trouve dans ces textes la passion de la recherche, l'éclat de ses résultats et l'élégance de ses démonstrations, en d'autres termes l'esprit scientifique tel qu'il m'a séduit, tel que je l'ai vécu et continue, bien sûr, de le vivre. » Y. C. Dans un style clair et enlevé, voici donc, par l'un de nos plus grands paléontologues, reconnu dans le monde entier, un livre, aussi plaisant que riche, qui nous présente plus de vingt ans d'actualité préhistorique.?Découvreur mondialement connu de nombreux fossiles humains célèbres dont Lucy, Yves Coppens est paléontologue, professeur honoraire au Muséum national d'histoire naturelle et au Collège de France, membre de l'Académie des sciences et de l'Académie de médecine. Il a notamment publié Pré-ambules, Le Genou de Lucy, L'Histoire de l'homme, Yves Coppens raconte l'homme et, plus récemment, Le Présent du passé qui ont été de très grands succès.
Pourquoi, dans la Grèce ancienne, les hommes refusaient-ils de se regarder dans un miroir ? Et pourquoi en réservaient-ils l'usage aux femmes ? A partir d'un très riche matériau littéraire et artistique, Jean-Pierre Vernant et Françoise Frontisi-Ducroux montrent comment les Grecs se voyaient et comment ils voyaient leurs femmes, dégageant les premiers fondements de la représentation de soi. S'inscrivant dans l'histoire de l'imaginaire social, Dans l'oeil du miroir nous invite à une promenade en Grèce ancienne qui nous éclaire, par la modernité de ses thèmes, sur ce que nous sommes et ne sommes plus,autrement dit, sur nous-mêmes et l'autre. Jean-Pierre Vernant est professeur honoraire au Collège de France. Fondateur du centre Louis-Guernet, il est l'auteur de très nombreux ouvrages, parmi lesquels Mythe et Pensée chez les Grecs et L'individu, la mort, L'amour. Françoise Frontisi-Ducroux est membre du Centre Louis-Guernet, et sous-directeur au Collège de France. Elle a récemment publié Du Masque au visage. Aspects de l'identité grecque.
La présence des hommes sur notre continent remonte à 1,8 million d'années. De site en site, de la Géorgie à l'Italie et à l'Espagne, de la France méridionale à celle du Nord, voici une invitation à marcher sur les traces des premiers Européens. Jusqu'en Angleterre et dans les plaines de l'Europe centrale et orientale. À chaque pas, c'est une étape de l'évolution que l'on découvre : le développement des outils et de la pensée, l'invention de la chasse et, enfin, l'avènement du feu, annonciateur de l'art et de la culture. Les centaines de milliers d'années qui ont fait de nous des hommes. Henry de Lumley est directeur de l'Institut de paléontologie humaine. Il est l'auteur de L'Homme premier, qui a été un immense succès. Il a ouvert des sites de fouilles en France (Tautavel, la Vallée des merveilles, etc.), en Afrique de l'Est et en Géorgie.